Titre : L'île de la tentation
Couple : Alehandra Stones/ Drago Malefoy
Personnages concernés : le couple.
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : R
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : /
Cadre (époque et lieu si besoin) : Univers alternatif.
Chapitre 1
Cela faisait maintenant des jours… que dis-je des semaines et peut-être même des mois, que je n'avais plus parlé à Harry et qu'il faisait tout lui aussi pour m'éviter. Nous étions au mois d'avril à Pâques pour être précise, j'étais en vacances avec mes parents au bord de mer sur une île paradisiaque. Evidement je n'avais pas pensé qu'Harry puisse être là ni même des personnes que je connaissais même de vue. Il faisait chaud et je n'avais pas envie de rester avec mes parents aujourd'hui. Je décidais donc d'aller visiter l'île, je n'étais pas la seule vu qu'un groupe de vieilles personnes avaient aussi décidé d'y aller. J'étais la seule jeune fille du groupe, à un moment de notre marche une vieille femme est venue à côté de moi et m'a demandé mon prénom.
- Alehandra madame et vous ?
- Clémence mais, pourquoi fais tu le tour de l'île avec nous ?
- Arrête de l'embêter ! avait dit l'un des messieurs d'une voix autoritaire. Elle est sans doute ici pour le guide…
- Je n'avais même pas prêté attention au guide, je dois bien l'avouer tout ce qui m'intéressait c'était de visiter l'île et de ne plus penser à Harry.
- Non, je ne suis pas ici pour le guide, répondis-je en leur souriant.
- Tu es bien bête ma petite !
- August ! Là c'est toi qui deviens embêtant pour Alehandra ! avait-elle rétorqué à l'homme.
Le guide nous parla alors des fleurs qui nous entourés, il parlait très vite et j'avais un peu de mal à le suivre. Je me demandais si Clémence et August arrivaient eut aussi à le comprendre. J'en eus le cœur net quand August interpella le guide et lui demanda de parler un peu plus lentement et un peu plus fort car, certaines personnes étaient sourde et il dit cela en regardant Clémence.
- Je ne suis pas sourde, j'entends encore très bien pour mon âge, me murmura-t-elle.
Je me mis alors à rire, le guide nous demanda ensuite de nous taire pour écouter tous les sons qui nous entouraient. Je fermais alors les yeux pour mieux écouter, je sentis alors deux mains me caresser doucement les épaules. J'avais l'impression de retrouver Harry l'espace d'un instant, j'entendais bien évidement le bruit des oiseaux. Le guide qui était maintenant près de moi, me dit dans le creux de l'oreille de ne surtout pas bouger. Je ne suis pas de nature contrariante alors, je ne bougeai pas et je ne pris même pas la peine d'ouvrir les yeux. Je sentis alors un effleurement d'abord sur mon épaule droite et ensuite sur mon épaule gauche.
- Vous voyez, il faut être prudent qu'on se promène par ici, les scorpions se baladent vraiment partout…
- Des… des scorpions, dis-je en ouvrant brusquement les yeux et en me retournant vers le guide.
Je faillis alors rester la bouche grande ouverte en voyant le jeune homme qui se tenait non loin de moi. Il était…, il était…, blond aux yeux bleus un peau de nacre, on n'aurait pas su dire qu'il vivait sur une île paradisiaque.
- Il faut faire plus attention mademoiselle, me dit-il en dévoilant ses dents impeccablement blanche.
- Elle s'appel Alehandra ! dit alors Clémence qui était non loin de moi.
- Oui… oui, dis-je presque béatement devant la beauté de ce jeune homme, hum oui c'est ça.
- Mouais bon reprenons notre visite, dit-il en repassant devant les personnes.
- Il n'est pas très aimable, dit Clémence en me regardant.
- Je crois que je lui ai fait perdre du temps, dis-je en baissant les yeux.
- Non, je pense que vous lui plaisez, dit alors August en revenant près de nous.
- C'est impossible…
- Vous savez les jeunes gens sont parfois timide.
Cette réflexion d'August me fit sourire, nous poursuivions alors la visite de la faune de cette île et le guide parla de la faune bien entendu mais, aussi des animaux que nous croisions. A un moment Clémence perdit l'équilibre et faillit tomber mais, je la rattrapais de justesse malheureusement à présent sa cheville lui faisait mal. Je couru alors à la tête du groupe pour prévenir notre guide, il me demanda alors si elle serait encore capable de marcher quelques mètre car, nous arriverions alors à un petit village.
- Malheureusement, il n'est plus habité mais, je sais qu'il y a de quoi la soigner, ajouta-t-il sans même me regarder et en reprenant son chemin.
- Je ne su même pas lui répondre, je revins alors près de Clémence et lui demanda si elle savait marcher.
- Ca ne va pas être évident mais, je ferais mon possible, me dit-elle en me regardant.
Je lui proposai alors mon épaule, elle me sourit et m'agrippa. Il faisait très chaud et nos de corps côtes à côtes me faisaient énormément transpirée au bout d'un quart d'heure nous arrivâmes enfin au petit village. Le jeune homme prit alors Clémence avec lui et l'emmena dans une case mais, elle ne voulait pas que je la laisse seule. Malgré les réticences du jeune homme, je les suivis dans la case, elle me serra la main pour se rassurer et aussi si la douleur était trop forte. Alors, que le guide lui massait la cheville avec de la crème, sa main resserra la mienne.
- Faites attention ! lui dis-je en le regardant faire.
- Je sais ce que je fais !
- Inutile d'être si désagréable !
- Si vous n'aimez pas cela vous savez ce qui vous reste à faire !
- Je ne vous ferais pas ce plaisir ! lui dis-je en le regardant.
- Oh pour l'amour du ciel cessez ses enfantillages et soignez moi ! s'emporta alors Clémence.
Je me retins de rire alors que le jeune homme était toujours des plus sérieux. Je ne savais pas vraiment ce que je devais pour détendre l'atmosphère. Je réfléchis longtemps pour trouver une idée mais, quand j'ouvris la bouche, le guide avait terminé et nous repartions. Nous arrivâmes bientôt au bord d'une falaise, on entendait les vagues s'entrechoquer contre les rochés.
- Il ne faut pas trop vous pencher car, vous tomberiez, dit le guide sans vraiment regarder derrière lui ce que faisait les vieilles personnes.
August se pencha légèrement puis il se retourna pour me regarder son regard montré un peu de peur. Je lui souris et il se retourna alors pour avancer et rejoindre le groupe. Je faisais plus attention à ce qu'il se passait devant moi car, au fond j'étais tétanisée de ce qui aurait pu se passer si j'avais regardé.
- Monsieur le guide, si on tombe de cette falaise que…
- On ne vous retrouvera jamais en un seul morceau ! Cela vous suffit-il ? demanda le guide en regardant le groupe. Les rochers qui se trouvent en bas de cette crique son plus tranchant que le dos d'un requin blanc ! Alors, je vous conseil de ne pas plonger !
- Vous êtes obligé de nous dire ça aussi abruptement ? demandais-je en sortant un peu du rang.
- Je vous mets en garde c'est tout ! Je sais qu'il y a des personnes stupides telles que vous qui voudraient tester mes dires !
- Stupide !? Stupide !? Ca c'est…
- La meilleure mon garçon ! Cette jeune fille est tous sauf stupide, jeune homme ! me défendis August.
- Très bien alors elle est idiote !
Je restais bouche bée à la répartie que venait de faire le jeune homme, je n'en revenait pas surtout qu'il me trouve bête alors qu'il ne me connaissait pas. Nous continuions à marcher et j'entendis August dire à plusieurs reprises sous sa barbe.
- Sale petit morveux !... Plus aucun respect !... Elle n'a rien fait !
Je riais alors discrètement et Clémence me sourit à plusieurs reprises en entendant également les propos d'August. Nous arrivâmes bientôt au village que nous avions quitté. La nuit était presque là, Clémence me demanda alors si je ne voulais pas lui tenir compagnie ce soir. Je lui dis que j'allais en aviser mes parents et que si ils étaient d'accord je passerais la soirée en sa compagnie. Je rentrais alors dans le bungalow où je trouvais mes parents allongés sur leur lit entrain de faire la sieste. Je souris en les voyant si paisible, je pris ensuite une douche et je m'habillai pour la soirée, quand je sortis de la salle de bain mes parents étaient réveillés.
- Bonsoir, leur dis-je en leur souriant.
- Alors cette promenade ? me demanda mon père.
- Excellente, je voudrais vous demander si je peux passer la soirée avec une amie ?
Mes parents se regardèrent pendant un moment, je ne savais pas si ils avaient très bien compris. Je sais que ma mère ni verrait rien à redire vue que moins elle me voyait et mieux c'était pour elle.
- Oui, amuses toi, après tout nous sommes en vacances, me dit mon père.
J'embrassais alors mon père et ma mère puis je filais à toute allure vers la soirée, j'arrivais alors près de Clémence qui me sourit. Nous nous dirigions ensuite vers le buffet froid qui était préparé.
- Alors, tu as un petit ami ?
- Non et vous votre mari n'est pas venu ?
- Je n'ai jamais été mariée mon enfant, oh j'ai vécu une belle histoire d'amour mais, on n'a jamais voulu se marier. Oh bien sûr à l'époque ce n'était pas concevable alors nous nous sommes enfuit, nous sommes allés vivre en Amérique là où on ne nous poserait pas de question. A mon époque c'état encore un nouveau monde…, enfin pas tout à fait nouveau pour les personnes qui connaissaient mais, pour les jeunes gens comme nous c'était nouveau. Mon compagnon travaillait dure sur une plate forme pétrolière pendant que moi je faisais des études pour être infirmière. Un jour, j'entendis à la télévision qu'une plate forme avait prit feu, je n'ai pas eu peur car, je me disais que c'était impossible que se soit lui…
- Le malheur n'arrive qu'aux autres…
- Oui, c'était tout à fait ça dans mon esprit à l'époque je n'avais que 25 ans, le monde c'est effondré sous mes pieds quand ils m'ont annoncés qu'il était décédé sur le coup.
- Mon Dieu, ça a dû être terrible, me dis-je en imaginant qu'on vienne m'annoncer la mort d'Harry.
- Oui, mais 5 ans plus tard je rencontrais un autre homme avec qui j'ai passé 35 années de ma vie. Il est décédé il y a 5 ans, il était très beau et il est resté beau ce qui est assez rare, me dit-elle avec un petit sourire taquin.
Il y eut alors de la musique douce et légère qui se fit entendre, August vient vers nous et invita Clémence a danser. Elle refusa mais, je l'obligeai, je me dis qu'il faisait un beau couple et qui sait peut-être qu'elle pourrait passer le reste de sa vie avec lui. Je les regardais danser tous les deux et un soupir sortit du plus profond de mes poumons sans que je ne puisse rien y faire.
- Quel soupir ! Vous permettez que je prenne un siège ? me demanda le guide qui nous avait fait découvrir l'île mais, avant que je ne puisse lui répondre il avait déjà tiré une chaise et c'était installé.
*Il ne manque pas d'air*, pensais-je en ne le regardant pas me contentant d'admirer le couple qui était entrain de se former.
- Qu'ils sont mignons, vous pensez qu'on sera comme ça à leur âge ? me demanda-t-il.
Je me retournais alors pour voir qu'il était ivre, je levais les yeux au ciel et prit une gorgée de mon cocktail.
- Sûrement pas !
- Non, je ne parlais pas que vous et moi ont soit en couple, ça c'est plutôt impossible ! me dit-il en riant.
- Oh et pourquoi donc ?
- Parce que vous n'êtes pas du tout mon genre mon chou ! me dit-il en posant son doigt sur le bout de mon nez.
- Vous n'êtes pas du tout le mien non plus, si ça peu vous rassurer !
- Vous êtes célibataire ? me demanda-t-il alors de but en blanc.
- En quoi ça…
- Répondez à ma question oui ou non ?
- Oui !
- Et je suppose que vous êtes venue ici avec l'espoir de rencontrer quelqu'un qui fera tourner la tête ! Seulement ici ma jolie, c'est une île et si on ne vient pas avec son fiancé… Il y a pas vraiment de chance pour que vous trouviez quelqu'un !
- Ma jolie ?
- Façon de parler !
- Je ne veux rencontrer personne de toute façon !
- Oh, vous êtes bien la première à me dire ça, dit-il en regardant la piste de danse. Laissez moi deviner chagrin d'amour ?
- Ca ne vous regarde…
- Bingo, j'ai eu le gros lot et du premier coup je suis trop fort !
- Vous êtes surtout bien imbibé d'alcool, lui dis-je en me reculant sur ma chaise.
- Vous êtes donc triste parce que votre copain vous a plaqué et vous voudriez bien trouver quelqu'un d'autre pour le remplacer… Seulement ici poupée y a qu'un seul mec qui ait ton âge et la peau blanche !
- Qui dit que j'ai envie d'un gars qui ait la peau blanche ?
- Ca se lit sur votre visage ! Franchement si vous voulez d'un mâle qui vous fera tenir les rideaux toute la nuit…
- Non merci, je ne suis pas intéressée !
- Moi, non plus mais, tu es la seule nana assez potable sur cette île pour le…
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que je lui envoyé mon cocktail en pleine figure et je partis en direction de la plage pour me remettre un peu les idées au clair. Le bruit des vagues m'apaisaient, je pensais alors à Clémence je l'avais laissée peut-être qu'elle se demandait où j'avais bien pu passée, ou peut-être qu'August là faisait encore danser. Je souris à cette pensée et m'installa sur le sable.
- Je me doutais que vous seriez ici, après tout ce n'est qu'une toute petite île…
- Encore vous !? Le verre ne vous à pas suffit !?
- C'est un peu collant j'avoue mais, c'était mérité…
- Vous croyez ?
- Bon j'ai été un peu loin, je l'admets vous avez pas envie de vous baigner ?
- Non, j'aime plus tôt regarder les étoiles, dis-je en m'allongeant.
- En fait, j'espérais que vous diriez ça, dit-il en se déshabillant. Vous savez faire de la réanimation ?
- Je…, je n'en sais rien dis-je en me concentrant sur les étoiles.
- C'est très facile, les gestes vous viendrons instinctivement…, enfin je crois, dit-il avant de courir complètement nu vers la mer.
Cela faisait à peine deux minutes qu'il était parti que je me levais pour aller voir où il était et lui dire que j'allais m'en aller. A ce moment j'entendis un aïe et vit une main s'élever, je le regardais un moment hésitant (je sais que ce n'est pas bien) à aller le sauver où non. J'enlevait alors mes chaussures et ma robe et me rua dans la mer tiède, je nagea jusqu'à lui qui se redressa dans l'eau avec un grand sourire.
- Vous êtes là !
- I…idiot ! Comment on peut-être aussi st… stu…, stupide !? Vous êtes un vrai gamin ! Non même pire qu'un gamin, parce qu'un gosse ne ferais pas aussi peur à l'un de ses parents !
- On est parent maintenant ?
- Non et franchement, je ne souhaite nullement qu'on le devienne ! Vous… vous….
- Vous avez de très joli sous vêtements, franchement je n'aurais pas pensé que… bloup… fit-il alors que je lui plongeais sa tête sous l'eau.
Quand il remonta à la surface je lui demanda si il n'avait pas pensé que je me déshabillerais ou si il n'avait pas pensé que je m'encombre de mes sous-vêtements. Je lui replongeais la tête sous l'eau avant qu'il ne me donne une réponse.
- Hey ! dit-il en essayant de reprendre son souffle, vous…, vous allez me noyer ! Non, ce que… ce que je voulais vous dire c'était que vous avez de très jolis sous-vêtements !
- Merci, je le dirais à mon ex ! dis-je en marchant pour sortir de l'eau.
- Attendez ! dit-il en restant dans l'eau.
- Quoi !? demandais-je en me retournant vers lui.
- Vous avez vraiment eu un copain ?
*Il semble être aussi étonné que ma mère*, me dis-je en le regardant.
- Aussi incroyable que cela puisse paraître pour vous oui…, j'ai eu un petit ami et il m'aimait !
- Et c'est pour ça qu'il vous a largué !... C'est logique, dit-il en se rapprochant de moi.
- Qu'est ce qui vous dit que c'est lui qui m'a largué ?
- Vous ne seriez pas venue dans cette île pour l'oublier ! Vous êtes américaine ?
- Non, pourquoi ?
- Alors ma théorie ce tien…
- Quelle théorie ?
- Que c'est lui qui vous a larguée ! Y a que les américaines qui ont le cran de larguer leur mec et les françaises… Mais, comme vous n'avez pas d'accent.., j'en déduis que vous êtes anglaise et les anglaises ne larguent jamais rien !
- N'importe quoi vous venez de l'inventer !
- Pas du tout ! dit-il en se rapprochant d'avantage de moi.
- Bien sûr que si ! dis-je en me rapprochant de lui et en le regardant droit dans les yeux.
- Je vous jure que non, les anglaises sont des frigides tout le monde le sait !
- Vous… dis-je en levant la main pour le gifler mais, il me saisit le poignet.
- Je suis incorrigible, dit-il en souriant avant de presser ses lèvres contre les miennes.
A suivre…
