Blabla général :
Au départ ça devait être un OS pour Coquillette, qui ne devait pas être publié. Je lui avait promis de me mettre à l'écriture sur GW (elle sait être très persuasive et motivante). Mais voilà, c'est devenu (beaucoup !) plus long que prévu et Coquillette, Hanako32 et Kaloon m'ont convaincue de l'envoyer sur FF... (vous savez qui blâmer ou remercier à la fin de ce chapitre)
J'espère que cette première fic vous plaira.
Merci 1 : Je remercie Coquillette, qui lit chaque chapitre en exclusivité (ben à la base c'est elle qui me l'a commandée) et les corrige. En fait, c'est un peu ma Bêta XD. Merci pour tout le temps que tu me consacres.
Merci 2 : Et je n'oublie pas Kaloon, qui me redonnes toujours de l'inspiration et l'envie d'écrire. Merci ma chérie d'avoir fait de moi ta Bêta, et d'être toi, tout simplement.
Note importante : Cette histoire est fortement inspirée des 2 merveilleuses années que j'ai passées dans ma prépa semi intégrée. Que personne ne voit ici de quelconques reproches vis-à-vis de son système ou des gens que j'y ai rencontrés : je les adore tous et si c'était à refaire je le refaire sans hésiter et les yeux bandés ! Et tout ce qui m'a inspiré est véridique et à peine exagéré (voir même parfois j'ai minimisé les dégâts pour ne choquer personne )
Blabla pour ce chapitre :
Ce chapitre est écrit selon le POV de Duo. Il est un peu longé, mais j'en avais besoin pour tout situer. Le prochain sera plus dynamique, promis.
Les Gwiades 1
J'aurais du partir à la Fac...
- Hé, ça va ?
Ouais, je crois que ça ne serait pas arrivé à la Fac.
- Vous croyez qu'il est mort ?
- Mais non : il a les yeux ouverts. T'es con !
- C'est toi qui est con avec ta logique à deux balles !
- Vous voulez pas arrêter non. Il vaudrait mieux s'occuper de lui.
- Et toi Heero, ça va ?
- Hn.
- Duo ! Duo !
- C'est qui celui-là ?
- Je crois qu'il est aussi de Toulouse.
- Hn.
Ah Quatquat, mon ami ! Viens près de moi... comme ça, dès que j'arrive à bouger, je te colle la droite du siècle !
Tiens ? Tu me regardes avec inquiétude. Mais mon ange, tu devrais plutôt t'inquiéter pour toi, car tout ça est de ta faute !
Pff, ça sert à rien de s'énerver : le temps que je récupère mes facultés, je me serai calmé. Au pire, tu te prendras une tape sur la tête.
Là je veux juste dormir parmi les jolies étoiles qui m'entourent...
... et le sang.
Putain de bordel de j'ai trop mal !
Tiens c'est qui eux ? Ah des secours...
- Monsieur ça va ?
Comme un chien écrasé. Est ce que ça a l'air d'aller ?! J'ai le nez complètement défoncé !
Ah, je crois qu'il attend une réponse.
- Mmm.
- Je crois que vous avez le nez cassé. On va vous emmener à l'hôpital.
Et voilà je le savais ! Quatre, t'as intérêt à ce que mon appendice nasal ne garde aucune séquelle de ce match...
- Vous ne vous êtes pas loupé. Mais bon, ça n'est pas trop grave.
Ah non non non ! C'est pas moi c'est lui ! Cet espèce d'asiatique monosyllabique m'a plaqué comme une brute.
Et j'ai trop maaaaaaaallllllllllll !
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Je n'aurai pas dû écouter Hilde, ma meilleur amie, le jour où elle m'a parlé de cette prépa. C'était à la fin de ma première S. Elle était arrivée super heureuse en me disant qu'elle avait trouvé ce que nous allions faire plus tard.
Moi, j'avais pensé entrer à la Fac : vous comprenez, je suis plutôt du genre à me laisser porter par le courant... Ce qui ne veut pas dire que je ne fous rien ! Mais je n'avais pas envie d'entrer dans le système de compétition de la prépa classique, avec option "cassage des autres élèves pour essayer de grappiller un max de places".
Mais elle, elle voulait faire une école d'ingénieur... Donc le mieux c'était la prépa. Bon c'est vrai que ça m'intéressait aussi mais... Non, je ne voulais pas d'une prépa classique. Et le problème des prépas intégrées, c'est qu'il faut être sûr de l'école qu'on choisit. Nous ce n'était pas notre cas : on aimait bien un peu toutes les matières et on n'avait aucune idée des disciplines qu'on pouvait découvrir dans l'enseignement supérieur.
Enfin, c'est vrai que le précepte de celle-ci était pas mal : la Genius' Wing - ou GW pour les intimes - est une prépa semi-intégrée qui permet d'entrer dans une des vingt école d'ingé du réseau, au bout de deux ans, sans passer de concours et seulement à partir des notes obtenues en contrôle continu. Ouais, ça avait vraiment pas l'air mal : on ne stressait pas pour les concours d'entrée en école supérieure et il y avait moins de compétition. Bon il fallait tout de même travailler car les meilleurs avaient plus de chances d'obtenir l'école de leur choix, mais au moins on ne perdait pas de temps à essayer de se pourrir la gueule.
Alors, en terminale, nous nous y sommes inscrits. Cette prépa se trouvait sur trois sites : Toulouse, Nancy et Grenoble. Comme nous sommes du Sud (Je viens du Sud...) , - d'où notre irrésistible tempérament joyeux et enflammé (soulevage de natte à la l'Oréal)-, nous avons postulé pour Toulouse... et nous l'avons eu !
Et hop, 2 mois après avoir obtenu notre BAC, nous voilà quittant notre riante campagne pour entrer dans la vie étudiante de l'agglomération toulousaine.
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- Si vous voulez bien attendre quelques minutes ici. Dès que la salle est libre nous vous mettrons le plâtre.
- Oui, merci.
- Bon, il y a eu plus de peur que de mal : le docteur a dit que ce n'était pas grave et que tu ne garderais aucune cicatrice.
- Pas grave ?! Quatre, on voit bien que ce n'est pas toi qui va devoir te taper ce plâtre pendant 3 semaines ! Et en plein milieu de la figure en plus !
- Calme-toi Duo, c'est pas si terrible... Tu conserves toujours ton magnétisme, notamment grâce à tes deux superbes yeux améthystes, et tu pourras toujours séduire autant de beaux garçons. Je suis même sûr que beaucoup vont vouloir t'aider dans ta convalescence...
- Hmpfff.
Quatre rit doucement face à la mine pseudo boudeuse de son meilleur ami.
- Allez mon Dodo... On est là pour s'amuser.
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C'est vrai : j'ai beaucoup bossé cette année, et ça a été dur, surtout que, comme je vous l'ai dit, j'ai plutôt tendance à me laisser vivre.
Mais je me suis aussi bien amusé. Il y avait les soirées entre potes, les fêtes organisées par notre bureau des élèves – ou BDE, c'est plus court - chaque veille de vacances, et aussi les "apéros" qui regroupaient tous ceux de la résidence.
Ah le Parc de la Connaissance... C'est une résidence privée, à 10 minutes de l'école, où loge la plupart des étudiants de la GW. Du coup, on organisait souvent des "célébrations" où tout le monde pouvait s'incruster, pour les anniversaires, pour la fin des cours... ou pour le début d'ailleurs. Car oui, les GWiens - comme on s'appelle - fêtent la reprise des cours. Ils disent merci aux cours, ils chantent les cours, ils dansent les cours. (1)
En fait, je crois que c'est surtout au début de l'année que je me suis éclaté. La première semaine de cours en fait.
Dès le premier jour on a eu des maths. Des maths et des maths. Avec 3 profs différents.
J'aime pas les maths.
Enfin, c'est pas que je n'aime pas les maths, c'est qu'elles me rejettent. Les chiffres m'agressent, les espaces euclidiens m'avalent et la logique mathématique me fuit. Il y en a, comme Hilde, qui adorent ça : ils peuvent suivre, voir même continuer les démonstrations des profs. Moi non. Pourtant, j'étais assez doué au lycée booouuuuuoooouuuh ! Snif, mais là rien à avoir.
Donc, premier jour, les élèves de deuxième année - les 2A - nous tombent dessus (Si si, je vous jure, ils nous ont encerclés à la fin du dernier cours et on n'a pas pu sortir de l'amphithéâtre) pour nous dire qu'ils avaient organisé un petit apéro pour le soir même, histoire qu'on apprenne à mieux se connaître, et qu'il n'était pas dans notre intérêt de se défiler, même si on avait cours le lendemain à 8h30 avec, tenez vous bien, physique ! Je vous avoue que sur le moment j'ai eu peur pour le week-end de bizutage à la campagne qui arrivait (heu pardon, "le week-end d'intégration", le bizutage est interdit par la loi :) ) alors on y est allé avec Hilde.
Donc, premier soir, apéro à la résidence ! C'est beau la vie d'étudiant... J'ai été étonné que les autres occupants ne râlent pas, mais apparemment ils ont l'habitude. Hilde et moi on n'a pas arrêté d'être harcelé par des 2A, plus ou moins bourrés, qui voulaient savoir ce qu'on faisait dans la vie, ce qu'on aimait, etc. D'habitude, je suis sociable et je tape la discute avec tout le monde, mais là il y avait trop de monde que je ne connaissais pas et je ne me sentais pas d'aller me mêler à eux avec mon "pouet pouet" (2) caractéristique. Du coup nous sommes restés un peu en retrait, en se contentant juste de répondre à leurs questions. Apparemment, ça a un peu vexé une fille avec des paraboles brunes dans les cheveux, qui nous a demandé de décoincer notre balai du cul. Non mais elle a pas vu la taille du sien. Et puis les macarons c'était à la mode il y a 3 siècles !
Et c'est là que nous avons rencontré Quatre. Bon, d'accord, on l'avait déjà vu en cours la journée, mais on est 83 élèves et on n'a pas eu le temps de faire connaissance avec tout le monde. Bref. Quatre s'était, comme nous, plus ou moins replié stratégiquement, c'est-à-dire en dehors du cercle qui entourait les boissons.
Maintenant, le connaissant, je pense qu'il avait compris que ce n'était qu'un appât, mis en place par les 2A pour nous attirer et mieux se repaître de la crainte des petits nouveaux. Bah allez, j'exagère, ils ne sont pas méchants nos 2A : quand on vit intensément dans un même environnement relativement étanche, en petit comité, il est normal d'aimer la nouveauté...
Nous nous sommes rapprochés naturellement dès que nos regards se sont croisés, liés par cette fraternité instinctive de compagnons de galère. On a tout de suite sympathisé et on s'est un peu raconté nos vies. Bon, je n'ai appris que plus tard que sa famille était super riche et qu'il était l'héritier de la Winner Corp. (pour ceux qui ne connaîtrait pas, c'est une grande multinationale) : Quatre n'est pas du genre vantard et il essaie au maximum d'éviter que des parasites, attirés par l'argent, le collent comme des mouches avec de la confiture. Bon on aurait pu s'en douter avec le nom - des Raberba Winner ça ne courent pas les rues – mais d'un autre côté allez imaginer que cet ange au teint si pâle et aux yeux si turquoise est l'unique descendant mâle d'un illustre et puissante famille d'Arabie Saoudite. Pas évident hein ?
En fait, sur le moment, nous avons surtout parlé musique : sa blondeur joue du violon et comme Hilde fait de la basse et moi de la guitare, ça tisse des liens.
Puis les 2A ont demandé à tous les 1A (nous quoi) de s'aligner près d'un des bâtiments. Quatre nous a conseillé de ne pas y aller et nous avons alors décidé de reculer discrètement vers mon studio, protégés par la noirceur de cette nuit de fin d'été. Hé hé, ni vu ni connu – enfin pas encore à l'époque, maintenant ça serait moins discret. Et quand on a vu que des 2A jetaient des seaux d'eau au-dessus des 1A, à partir de leurs appartements, on l'a béni le kitten ! Ah, depuis ce jour, nous sommes liés par une grande complicité et je suis toujours ses conseils.
C'est d'ailleurs ce qui vient de causer ma perte. Non je n'exagère pas ! On voit bien que ce n'est pas vous qui allez être défiguré par ce gros bandage ! En plus, avec l'été, je suis sûre que ça va me démanger. Ça me démange déjà d'ailleurs - c'est ce qu'on appelle la suggestion de l'esprit.
Bref on s'en fout. Où j'en étais… Comment ça vous vous en foutiez aussi de ce que je racontais avant ? Z'êtes qu'une bandes de traîtres sans cœur. Vous voulez quand même pas que j'aille consulter un psy à 80€ de l'heure alors que je vous ai à portée de main ?
Donc, Quatre est un vrai ami, comme Hilde. Avec quelques atouts en plus et d'autres en moins… Non je ne suis pas un pervers ! Et puis on ne parle pas comme ça à un blessé !
Donc, un vrai ami. Pas un de ceux qui ne vous disent bonjours que quand ils ont besoin de vos exos car ils n'ont pas pu faire les leurs. Non, un de ceux qui galèrent avec vous sur ces mêmes exos, vous les expliquent quand ils ont compris et vous appellent à l'aide quand ils sont dans le trou noir intersidéral de l'incompréhension. Un de ceux qui nagent, puis coulent avec vous en cours quand le prof plonge dans ses explications et que vous, pauvres jeunes pleins de bonne volonté, vous avez essayé de le suivre. Un de ceux qui vous accompagnent acheter votre PQ à Carrefour, parce que vous l'avez oublié la veille en faisant les courses alors que vous y aviez pensé toute la journée pour ne pas l'oublier, même si lui n'a rien à acheter. Un de ceux qui font la cuisine avec vous le soir, pour sortir de la bulle des études, qui regardent un film avec vous et qui jouent de la musique avec vous pour relâcher la pression. Un de ceux avec qui vous pouvez avoir de vraies conservations, que ce soit sur votre homosexualité, vos prises de tête avec vos parents…
Alors quand Blondie Chéri est venu me voir avec ses grands yeux bleus angéliques en me disant que ce n'était pas le délégué qui me demandait d'intégrer l'équipe de rugby pour les GWiades mais l'ami, ben j'ai dit…
… non.
Comment ça je suis un chacal dégueulasse ?
D'accord, notre prépa nous oblige à choisir deux sports pour l'année universitaire, un peu comme au lycée. Il paraît que quelqu'un a dit « un esprit sain dans un corps sain ». Il paraît aussi que ça nous aide à décompresser de tous nos cours. Ils n'avaient qu'à nous mettre des programmes moins chargés.
D'accord, j'ai fait deux heures par semaine de rugby pendant le dernier semestre. Qu'il pleuve ou non.
D'accord, je cours vite, voir même très vite, et je suis plutôt doué pour attraper les ballons.
Mais je n'ai pas la carrure quoi ! Je suis peut-être musclé, mais c'est tout en finesse et en longueur. Et puis ma natte, vous y pensez hein ? Je l'aime moi ! Et pas seulement parce que le battement qu'elle crée autour de mon postérieur en envoûte plus d'un…
Non, sérieusement, vous ne savez pas ce que c'est : ils sont dangereux ces types !
Mais allez essayer d'expliquer ça à Quatre : ce type est le roi de l'argumentation. Et l'empereur de la manipulation, mais ça il ne l'emploie pas avec ses amis, enfin pas trop. Il sait toujours employer les bons mots et au final, on cède toujours.
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- Ce n'est pas un argument Duo : ta natte a très bien survécu à un semestre de rugby, je ne vois pas pourquoi il en serait autrement pour les GWiades. Après tout tu n'as que deux matchs à faire. La probabilité pour qu'il lui arrive quelque chose est très faible.
- Ah non, pas des maths.
Duo se prit la tête entre ses deux mains, pour jouer les tragédiennes désespérées. Mais cela ne perturba pas notre fin stratège
- Et puis regarde Pierre : il a des cheveux longs lui aussi. En se les attachant en queue de cheval, c'est vrai qu'il s'est fait arracher quelques touffes. Mais peu. Alors que toi, avec ta natte, les adversaires auront encore moins de prise.
- « Moins » ne veut pas dire « pas » Quatre. Si j'ai déjà poussé ma chance pendant un semestre je sais aussi ne pas abuser. En plus, justement ma natte offre une prise facile et bien voyante aux autres
- Duo on n'est plus à l'école primaire où les garçons tiraient les couettes aux filles.
- Je ne suis pas une fille.
- Donc je ne comprends pas pourquoi tu fais ta chochotte…, répondit-il, un sourire aux lèvres.
- Quatre !
Le susnommé ne put s'empêcher de sourire de satisfaction face à la mine boudeuse de son ami.
- C'est vrai mon Duo. Enfin, je ne comprends pas ton refus. Ah moins que ce ne soient les coups ? Mais je sais que ce ne sont pas quelques bleus qui te font peur. Confères l'épisode de Hilde et de son ex…
- C'est ce couillon qui l'a cherché : il m'avait provoqué en duel parce qu'il croyait que j'avais offensé son honneur et celui d'Hilde en la soûlant et en abusant d'elle.
- Faut le comprendre aussi : il arrive dans son studio avec des croissants pour la réveiller et il la retrouve dans un lit avec un autre mec et plein de cadavres de bouteilles autour.
- Si il avait fait l'effort de rencontrer ses amis avant il aurait compris qu'elle est comme une sœur pour moi.
- En tout cas vous vous étiez pas mal amochés ! Et même si aujourd'hui vous n'arrêtez pas de vous chamailler, enfin surtout parce que tu n'arrêtes pas de le provoquer, vous êtes devenus très amis, donc tout va bien.
- J'adore lui lancer des piques. Je ne sais pas si c'est ses origines chinoises mais Wufeï réagit toujours au quart de tour !
- Quand tu te rapproches trop de Hilde, que tu le traites de nems…
- Hé il me traite bien de Big Mac ou de Nuggests lui !
- Tiens ça me fait penser que les nems sont d'origine vietnamienne, pas chinoise.
- …
- Bref, tout ça pour dire que je ne comprends pas ton refus.
- Quatre, je me suis déjà engagé pour le basket et le handball.
- Ça t'occupe la journée du samedi. Tu es donc libre le vendredi pour le rugby.
- Raaaaaaaaaaaaaahhh mais non.
- En plus, le dimanche tu ne fais ni foot ni relais. Bon l'ultimate ne compte pas, c'est plus de la détente. Donc tu pourras te reposer.
- Oui mais non : si je fais rugby je vais être crevé le samedi, surtout qu'on va en boîte les trois soirs jusqu'à trois heures du mat, et qu'on se lève le matin vers 7h30.
- Ah je vois que tu as regardé le programme.
- Oui, donc ça ne va pas être possible tu vois…
- Je ne suis pas d'accord : il y a plusieurs sportifs qui enchaînent toutes les épreuves.
- Ils le veulent bien eux.
- Et puis tu n'as pas à jouer tout le match : il y a un roulement.
- …
- Et puis on a besoin de toi Duo. Malik s'est cassé le bras et l'entorse de Boris lui fait encore mal. Tu es fort.
- Je me débrouille un peu mais…
- Tu attrapes très bien les passes qu'on te fait. Et pas seulement au rugby. C'est pour ça d'ailleurs que tu participes au basket et au handball.
- Justement, pour y participer il faut que je sois en bonne santé et en un morceau, de préférence.
- En un morceau… Mais Duo tu cours trop vite pour qu'on te fasse plus qu'un bleu ! Tu sais que les Toulousains sont quand même plus violents que les Nancéens ou les Grenoblois. Donc si eux n'ont pas pu te blesser, les autres ne le pourront pas.
- On jouait avant tout entre nous, pas pour se blesser.
- Et tu crois qu'on va faire quoi pendant ces trois jours ? Le but est de faire connaissance avec les autres sites de notre prépa, pas de montrer qu'un est meilleur que l'autre.
- Je sais.
- Alors ?
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Et voilà, il m'a fait avaler sa pilule.
Et j'ai craqué
Duo 0 – Quatre 1
Ce type aurait dû être diplomate ou avocat. Quoique, il va reprendre les affaires de son père : businessman c'est assez équivalent non ?
J'ai peur pour les requins de la finance…
Mais voilà on est le vendredi 20 juin AC 208, il est 18h30 et j'ai un nez cassé malgré les faibles probabilités.
Donc : Duo 1 ; Quatre -10 000
(1) : J'adore "Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre"
(2) : Hommage à Hanako32, ou Séve pour les intimes ! (big bisous baveux comme tu les aimes XD). Si quelqu'un avait réussi à comprendre ce que je voulais dire par là, je lui tire mon chapeau ! En fait, c'est une expression pour dire que, quand on arrive dans une conversation, on arrive un peu en faisant le ou la con, on balance plusieurs conneries ou vannes… histoire de mettre une bonne ambiance et de s'amuser !