Bonjour minna-san ! Première fic de moi, sans prétention. Il y aura éventuellement plusieurs chapitres, je ne sais pas encore.

Disclaimers : les personnages appartiennent à leurs propriétaires et pis c'est tout.

Bonne lecture !


Un soir de fête

Deux capitaines, une cuite fulgurante.

- Où est-ce qu'elle le trouve son saké ?

Accrochage rapide à la rambarde pour éviter une énième chute.

- Sais pas - idées pas claires du tout - … en tout cas il accroche dur !

Se tordent de douleur.

- Encore un comme ça et je renvoie la marchandise.

- Trop bavard … urgll …

- Ah, toi aussi …

Regards dans le vague, dans la nuit heureusement fraîche, tandis qu'on percevait des rires et des lumières de la salle attenante.

Nouveau spasme.

- Rhaaa, j'en peux plus ! Appelle Nanao-chan, pitié !

- Peux pas (ferme le bouche rapidement). Fais … toi … même.

- NANAO … Boargl …

La tentative désespérée se solda par un échec retentissant et le capitaine rendit le contenu de son estomac intégralement.

- Délivrance …

- BORDEL !

Le capitaine Kuchiki, qui passait à ce moment là sous la rambarde ne ressentit, pour ainsi dire, pas exactement le même soulagement. Ce faisant, il leva la tête vers les deux malades qui le regardaient bêtement. À cause de l'obscurité, il n'aperçut que deux masses de cheveux, l'une blanche, l'autre sombre, et n'eut aucun mal à deviner l'identité du fauteur de trouble.

Fidèle à lui-même, c'est-à-dire totalement inexpressif, il avança alors vers l'escalier donnant accès à la terrasse, toujours recouvert des exploits de Kyôraku. Les deux compères en oublièrent leurs problème de tuyauterie. Lentement mais froidement, Kuchiki, royal, marchait vers eux. Et pendant ces quelques secondes qui durèrent une éternité :

Si on s'en sort vivant, je ne touche plus à une seule goutte de saké de ma vie ! … Enfin, de la semaine.

Si on s'en sort vivant, je tue Shunsui en lui faisant boire le reste de saké de Matsumoto !

Kuchiki avançait, lentement. Quand il arriva à leur hauteur, il … les ignora superbement.

Ukitake, qui était tellement content de ne pas avoir testé le bankai du capitaine -ou que les vapeurs de saké rendaient téméraire- osa un :

- Hé Kuchiki ! Tu vas où comme ça ?

Le glaçon se retourna, avec son habituelle moue méprisante sur les lèvres (et autre chose sur les épaules) :

- Je retourne danser, dit-il, l'évidence incarnée.

Puis il s'éloigna, toujours aussi droit et dégoulinant, laissant Ukitake et Kyôraku dans un désarroi total.

- Dis …

- …

- Je crois que Kuchiki est encore plus beurré que nous.


Que les choses soient claires, j'aime beaucoup Ukitake et Kyôraku et nettement moins les icebergs ambulants. Mais je ne veux aucun mal à persone, non, non.

Vala. Laissez moi des reviews !