Auteur: Poochie
Bases: House M.D. et Navy NCIS
Genre: Crossover, romance, slash, humour
Disclaimer: House et Gibbs ne m'appartiennent pas. Ce qui signifie en gros que c'est pas à cause de moi si ils sont comme ça. Ils n'ont subit en rien mon influence.
Note de l'auteur: Juste une idée d'une amie de faire un crossover entre ces deux séries que nous affectionnons tant. Et puis fallait que je m'occupe durant mon long trajet de quatre heures de train.
Doctor of Navy
C'était un jour des plus banals, dans un bureau tout aussi banal, où une équipe pas si banale que ça attendait patiemment qu'une mission ou un meurtre quelconque se pointe. Malheureusement (ou heureusement, ça dépend du point de vue. Si on est l'assassiné, l'assassin ou l'agent qui se fait chier derrière son bureau depuis des heures.) pour l'équipe, rien n'apparaissait à l'horizon.
Ziva lâcha quelques jurons en arabe. Encore une journée pourrie de calme comme celle-là, et elle sécherait le bureau.
Accord de Gibbs ou pas.
Elle avait autre chose à faire que d'attendre que le ciel lui envoie quelque chose d'intéressant.
- Et si on réouvrait une ancienne enquête, lança joyeusement David en tapant sa table de travail du plat de la main.
- Ziva, on est pas dans Cold Case ici, te goure pas de série, lui répondit McGee en soupirant.
- Ben quoi, au moins on aurait quelque chose à faire, n'est-ce pas Tony.
Les deux agents se tournèrent d'un même bloc vers le troisième agent, à moitié allongé sur son bureau.
- Ca va pas Tony ?
- Laisse-le McGee, monsieur doit avoir passé la nuit dehors et n'a pas pu dormir comme il le voulait, le coupa la jeune femme de son plus bel air ironique et sarcastique. Résultat, il doit rattraper ses heures de sommeil au bureau.
L'Italien ne répondit pas, gardant la tête collée à son plan de travail, en plein dans un tas de dossiers.
Timothy et Ziva se fixèrent un moment. Pourquoi diable DiNozzo ne leur répondait-il pas en tentant de garder calme et assurance tout en lançant une pique bien salace à l'agent David ?
- Tony ?
La jeune femme se décida à se lever de son siège quand un gémissement plaintif lui répondit. Elle secoua avec toute la douceur dont elle était capable sa pauvre victime. Comme ladite victime ne répondait toujours pas, elle lui lança un regard inquiet puis posa la main sur son front.
Il était brûlant.
Elle leva les yeux vers McGee toujours dans son fauteuil.
- Quelque chose ne va pas ?
- Le ciel a entendu mon appel ! Enfin quelque chose d'intéressant qui se produit ! Des jours que j'attends ce moment.
- HEIN ?
- Gibbs, Tony a la grippe !
L'homme ainsi nommé, qui venait juste d'entrée dans la pièce à l'instant, fixa son agent féminin avec un air de bovin.
- Pardon, agent David ?
- Tony est malade. Il faut le soigner et je m'en occupe. J'en avais plus qu'assez de rester assise toute la journée, s'exclama la jeune femme avec un grand sourire aux lèvres.
McGee poussa un second soupir. Pourquoi ce genre de truc n'arrivait qu'à lui ? Anthony qui attrapait la grippe et Ziva qui grillait un boulon… Et pourquoi pas Gibbs qui faisant preuve d'un quelconque sentiment d'inquiétude pendant qu'on y était ?
- Comment va-t-il, répondit Gibbs avec une pointe de panique dans la voix.
Mon Dieu, la fin du monde était proche. Si même Jethro se mettait à paniquer, c'était le pompon. Manquait plus que la maladie incurable…
Et il aurait mieux fait de se taire.
Ou de ne pas penser pour une fois.
Parce que là, il se demandait bien ce qu'il faisait dans un hôpital, un Tony non grippé mais bel et bien malade sur les bras. Mais le pire restait à venir.
On ne savait pas du tout de quoi souffrait Anthony.
C'était pour cela qu'ils étaient là tous les trois (ou plutôt tous les quatre, Abby ayant prétexté un besoin émotionnel et karmatique de connaître l'état de santé de son cher et tendre Italien préféré) à attendre l'arrivée imminente et très attendue de tout l'hôpital du célèbre docteur House.
Gibbs voulait le meilleur pour son agent, le meilleur se faisait désirer.
Après de longues heures d'attente interminables, et insupportables dans le cas de Ziva, Jenny arriva en compagnie de la directrice du Princeton Plainsboro Hospital.
- Gibbs, je vous présente Lisa Cuddy, c'est une connaissance. Elle va s'occuper de l'agent DiNozzo, expliqua la patronne.
- Le docteur House est un bon médecin, ne vous en faites pas. Il n'est juste pas très… Ponctuel, s'excusa à son tour ladite Cuddy tout en souriant de manière crispée.
Gibbs haussa un sourcil.
Il détestait les gens peu ponctuels.
L'agent David, quant à elle, poussa un soupir à s'en fendre l'âme. Elle en avait marre de rester assise et à ce qu'elle venait d'entendre, elle n'avait pas fini de souffrir.
House se pointa deux heures plus tard, tel la dixième plaie d'Egypte, un kebab viconidé à la main.
Et Cuddy au cul, cela allait de soi.
- House, vous êtes en retard !
- Hum, j'ai raté mon tram. C'est fou ce que ça va vite ces machins-là, impossible de les rattraper une fois qu'ils sont lancés.
- Ne vous moquez pas de moi !
- Je n'oserais jamais, lança le médecin de son plus bel air outré, les yeux écarquillés tout en achevant son dîner.
Lisa ouvrit la bouche pour répondre mais elle fut interrompue par une rousse folle furieuse.
- Pourquoi n'étiez-vous pas là plus tôt ? Vous devriez déjà avoir soigné mon agent depuis longtemps, s'exclama-t-elle.
- Mon Dieu, de la concurrence au décolleté de Cuddy, lança Greg avant de se tourner vers la brune. Mais ne vous en faites pas, je reste fidèle aux votre.
Les deux femmes levèrent les yeux au ciel de concert.
- Lisa, tu es sûre que c'est bien le meilleur, demanda la rousse en la fixant l'air de vouloir dire « dis-moi que c'est faux ».
- C'est le meilleur et de loin, il n'y a aucun doute… Malheureusement.
- C'est pas tout ça mais j'ai une télévision à rentabiliser, moi. House tourna le dos aux deux femmes pour aller squatter une quelconque salle munie d'un téléviseur. Une chambre vide ferait très bien l'affaire.
- Pas si vite, House ! Vous avez un patient à soigner.
La brune lui tendit le dossier de Tony. Il le feuilleta rapidement.
- C'est une grippe, diagnostiqua l'homme aux yeux bleus en posant le dossier au hasard avant de retourner à son occupation de la journée.
- Justement non. Ce n'est pas une grippe, c'est autre chose.
Le médecin se stoppa net, titillé par sa curiosité. Il reprit le dossier en main puis se mit à crier dans les couloirs en faisant de grands gestes pour être sûr d'être bien remarqué.
- Où sont mes larbins ? Ils me suivent toujours d'habitude. Jamais là quand on en a besoin !
Gregory soupira un grand coup, continuant de chanter sa litanie à qui voulait bien l'entendre tout en se rendant à son bureau. Ces larbins devaient bien y être.
Cuddy soupira à son tour. Ca allait être une longue journée.
Les trois larbins en question sursautèrent lorsque leur patron entra dans le bureau dans un grand fracas.
- Qu'est-ce qui ressemble à une grippe mais qui n'en est pas une, demanda de but en blanc ledit patron.
- Une grippe.
- Mauvaise réponse, Blondie. Vas revoir ton cours de première année de médecine, tu en as bien besoin !
Chase fit une moue vexée. Il le connaissant par cœur son cours de première année. Qu'est-ce qu'il croyait lui ?
Pendant que Greg débattait sur l'éventuelle maladie de DiNozzo, Ziva faisait les cent pas comme un lion en cage.
Aucun membre du NCIS n'avait le droit de voir le malade.
- Ca commence à me courir sur le poireau !
- Le haricot, Ziva. Ca commence à te courir sur le haricot.
- Merci, McGee.
- Asseyez-vous, David. Vous me donnez mal à la tête à force de faire le tour de cette fichue pièce.
- Mais…
- On s'inquiète tous pour Tony, Ziva. Pas le peine de s'énerver, il va guérir.
Ziva sourit à Abby.
- Je sais.
David s'assit finalement.
- Je sais, répéta-t-elle en fixant le distributeur en face d'elle.
- Il ne doit pas avoir quelque chose de grave. Ca ressemble trop à une grippe pour être mortel, dit Timothy tout en fixant également le distributeur d'un air soucieux.
- Pourquoi on ne peut pas aller le voir alors ? Il doit s'ennuie comme un rat mort tout seul dans sa chambre, s'exclama la gothique en faisant la moue.
Cameron choisit ce moment pour arriver comme un cheveu sur la soupe.
- Vous ne voulez pas le voir, demanda la médecin d'une voix mielleuse.
- Parce qu'on peut, s'exclamèrent les membres du NCIS d'une même voix.
- Oui, pourquoi ? Il n'a que de la fièvre et des douleurs musculaires. Vous pouvez lui rendre visite.
- Mais, le docteur House est venu nous dire de ne pas aller voir Tony pour ne pas l'étouffer, fit remarquer Abby.
La médecin haussa un sourcil. Pourquoi ça ne l'étonnait même pas ? House voulait juste ne pas avoir l'équipe dans ses pattes.
- Le docteur House est immature.
Sur cette phrase hautement philosophique, la jeune femme leur tourna le dos pour retourner à ses recherches.
Gibbs se leva immédiatement après ça puis prit la direction de la chambre de son subordonné.
A suivre...
Je ne suis pas vraiment satisfaite de mon chapitre. Je le trouve bâclé. Mais bon, j'ai promis que je l'enverrai.
Ben voilà !
Oh, je sais. J'invente des mots parfois. C'est normal, faut pas chercher.
