Salut les gens ! Eh oui, c'est encore moi avec un petit projet... Oui je sais je sais, ça faisait longtemps, je vous ai pas trop manqué ? XD #SBARF# Donc voici une petite fic mais vraiment petite sur notre couple préféré donc j'espère qu'elle vous plaira ! Désolée pour les fautes d'orthographes et tout ça mais disons que j'étais dans une phase de dépression et je le suis toujours d'ailleurs donc je sais pas si ce que j'ai écris est vraiment bien... Enfin bref, je voulais remercier Sora-chan, Etoile-Lead-Sama, Toroko-sama, Plumesdecorbeaux et une amie pour leur aide, ça m'afait super plaisir, sachez le, et je suis désolée de vous avoir importuné avec ça... ^^' donc j'espère que ce chapitre va vous plaire malgré tout !
Qui a dis que la vie d'étudiant était facile ?
"Tu es encore en retard...
À ce rythme-là, nous serons de nouveau
en retard... Dépêche toi."
Envoya un jeune homme en levant son regard du téléphone pour observer autour de lui, espérant voir ce petit retardataire. Cela l'agaçait, non seulement parce qu'il n'avait aucunement envie d'être en retard aux cours d'économies que donnait Monsieur William T Spears – Sans parler d'ailleurs de ces remontrances- mais surtout, il avait vraiment envie de revoir le jeune garçon aujourd'hui encore. L'étudiant soupira, regardant de nouveau sa montre dont les aiguilles avançaient beaucoup trop vite selon lui, et toujours pas la vue d'une petite chevelure gris-perle.
_ Oh regarde le ! Il est trop beau !, s'exclama avec grande discrétion une jeune fille en passant devant lui.
_ Ouais mais cherche pas, un mec comme ça, il doit être déjà pris..., affirma sa camarade avec une pointe de déception.
_ Tu as raison..., répondis l'autre en recourbant ses lèvres d'un air attristé.
Ah... Et pourtant, si elles le savaient, il était célibataire. En effet, Sebastian Michaëlis, un jeune homme connu pour être l'un des plus beaux garçons de la fac était célibataire depuis... Fort longtemps. En fait, il n'était jamais sorti avec qui que ce soit, vous vous en demandez la raison ? Eh bien, quand on parle du loup, cette fameuse raison vient tout juste d'arriver.
_ Ciel ! Enfin ! Tu en as mis du temps !, rouspéta le brun en voyant le jeune arriver.
_ Désolé, mon réveil n'a pas sonné !, argumenta le dénommé Ciel en tentant de retrouver une respiration stable.
_ Bon, dépêche toi, il faut qu'on y aille, sinon on va vraiment être en retard !
_ D'accord d'accord.
Vous aurez sans doute compris, mais le jeune homme aux yeux rouges sanguines et aux cheveux noirs, tels le pelage d'un corbeau, était amoureux de son cadet. Le jeune Ciel Phantomhive, tout juste âgé de dix huit ans. Cela devait faire au moins treize ans que le ténébreux nourrissait des sentiments envers ce garçon. Mais bien entendu, jamais Ciel ne s'en était réellement aperçu, non... Jamais, parce que bien évidement, Sebastian avait peur de l'avouer. Peur du rejet, peur des réactions, peur des conséquences, peur de cette expression de dégoût, peur de cette perte. Une chose assez classique en soit me direz vous, cependant, ce jeune homme préféra garder ses sentiments secrets pour préserver cette amitié avec son ami d'enfance, cette vie lui convenait pour le moment. Après tout, il y a toujours des privilèges lorsqu'on était l'ami de celui qu'on aime. C'est ainsi que se déroulait le quotidien de ses deux protagonistes.
_ Tu devrais vraiment trouver un moyen pour mieux t'organiser, gronda le plus âgé en accélérant la cadence.
_ Je n'y peux rien, ce n'est pas ma faute si je n'entends pas mon réveil !, tenta l'interpellé en commençant à courir.
_ Rah, trouve simplement un moyen, je n'ai pas redoublé une année pour arriver à chaque cours en retard, lâcha l'aîné en se frottant les tempes.
Plus aucun son ne parcouru l'oreille du plus vieux qui réalisa ses propos. Il claqua sa langue, remarquant son erreur qui avait sûrement dû titiller l'orgueil de son cadet. Il venait d'aborder un sujet sensible pour eux-deux. Le plus grand des deux se retourna rapidement, sentant déjà le désastre arriver alors qu'il remarquait que son camarade s'était arrêté, la tête baissée. Ce qu'il pouvait être maladroit des fois, se jura le brun en s'approchant de son ami d'enfance. Il tenta alors de le toucher, cependant une main vive claqua rapidement la sienne, tandis qu'un regard ardent et sérieux croisa le sien. Le redoublant avait réussi à irrité son amour, ce qui l'agaça profondément d'ailleurs.
_ Écoute, je suis désolé si ce sont mes parents qui t'ont demandés cela mais moi je t'ai rien demandé ! Alors si tu veux engueuler quelqu'un, tu t'adresses à la mauvaise personne d'accord ?, s'irrita le jeune homme aux cheveux gris-perle avec une voix tranchante.
_ … On ferait mieux d'y aller, murmura simplement le plus vieux en s'éloignant rapidement.
Une douleur perçante, cuisante. Oui, c'était ce que ressentait le bel étudiant aux cheveux jais, c'était douloureux, un amour à sens unique. Les mots étaient comme une douche froide, pourquoi est-ce qu'il ne comprenait pas bon sang ? Cela crevait les yeux que le ténébreux était amoureux de lui non ? Au point de redoubler son année pour être avec le garçon dont il s'est épris, non pas à cause des parents du jeune homme, mais surtout parce qu'il voulait être plus proche de lui, pouvoir l'aider dans n'importe quelles circonstances. Le plus âgé soupira silencieusement, peu importe, les deux étudiants étaient à présents irrités. Ils arrivèrent finalement à leurs salle de cours, avant même que leurs professeur n'arrive, chose qui soulagea un peu les deux amis d'enfances.
Les deux heures de ce cours passèrent rapidement, non sérieusement, elles passèrent à vitesse réduite pour les deux adultes qui ne cessaient de bailler. Ce cours était pour le moins passionnant...
_ Sebastian..., murmura le cadet en s'approchant un peu de lui.
Le brun s'empêcha de sursauter un peu, bien que le cours n'était pas vraiment intéressant, il y prêtait malgré tout attention, après tout, ce prof était tellement sadique qu'il pourrait accélérer ses explications pour être à l'heure.
_ Quoi ?, chuchota l'interpellé en regardant distraitement son cadet.
_ Tu trouves pas ce cours ennuyant ?, soupira le jeune en posant sa joue dans le creux de sa main.
Mignon..., ne put s'empêcher de penser le plus vieux en rougissant un peu. Qu'est-ce qu'il avait envie de le prendre... Il soupira intérieurement, il fallait qu'il pense à autre chose s'il ne voulait pas avoir un problème de plus à régler, comme s'il en avait pas déjà assez.
_ Si, mais il est important, on aura sûrement des questions sur ce cours aux prochains examens, répondis finalement le redoublant en regardant les diapos.
_ Pff... T'es toujours sérieux...
_ … Tu sais, je ne t'en veux pas..., susurra soudainement l'étudiant aux yeux carmins.
_ Hein ?, s'enquit élégamment le cadet en le regardant de ces yeux vairons.
_ Si c'est à propos de tout à l'heure, tu n'as pas à t'en faire, je m'en contrefiche pas mal...
_ Mais ! Pourquoi tu dis ça subitement ?
_ Si tu viens me parler, c'est pour ça non ?
_ Pff... Comme si cela m'importait..., finit Ciel en se concentrant de nouveau sur le cours.
Son ami pouffa légèrement, il n'était pas dupe. Malgré cette carapace de glace, Sebastian savait que son camarade s'en voulait un peu d'avoir dis si durement la chose. Certes, cela tiraillait un peu l'aîné mais ce n'était pas si grave dans le fond, ce n'était qu'une petite dispute entre amis. Mais le plus âgé ne put s'empêcher de sourire, ce jeune homme avait quand même un cœur tendre et ceci ne fit qu'accentuer ce sentiment qu'éprouvait le ténébreux envers l'étudiant aux cheveux gris clair.
_ Enfin ! J'ai vraiment cru qu'on allait mourir durant ces deux heures !, s'écria le plus jeune en basculant sa tête en arrière.
_ Tu parles, tu as surtout dormi, taquina le brun en ouvrant un livre.
Le cadet foudroya du regard son ami d'enfance, ce qui fit rire ce dernier. Il semblerait que leurs petit accrochage soit complètement oublié, ce qui arrangeait pas mal le plus vieux qui ne voulait pas être en froid avec son amour.
_ Pff... Passons, on a cours de quoi là ?, tenta Ciel en se redressant.
_ Tu devrais vraiment mieux t'organiser le petit surdoué... On a cours d'histoire, répondis platement le ténébreux.
_ Oh ça va, c'est pas parce que j'ai sauté une classe que je dois être parfait partout ! Au fait, tu lis quoi ?, se justifia le jeune en s'approchant de son camarade de classe.
Il était beaucoup trop près, oh oui, beaucoup trop... Son bras frôlant même le sien, ce qui gêna un peu Sebastian qui se mit légèrement à rougir. Pourquoi est-ce que son cœur battait aussi vite alors que c'était qu'un simple contact ?
_ Je lis Raven de Edgar Poe ©, expliqua le plus âgé d'une voix le plus impassible possible.
_ Hum... J'ai entendu dire qu'il était pas mal, murmura l'autre plus pour lui-même.
_ Oui, il est vraiment bien et puis ça fait passer le temps.
_ Ouais... En plus le prof est déjà en retard depuis dix minutes..., remarqua le jeune étudiant en s'écroulant sur la table.
La chaleur de ce bras disparu rapidement, si rapidement que le redoublant ne put s'empêcher de ressentir cette tristesse et ce vide. Il se mordit l'intérieur de la joue dans la frustration, il aurait aimé ressentir un peu plus longtemps cette douce chaleur qui avait su rendre le rythme de son cœur anormale. Il aimait vraiment ce garçon. Un soupir silencieux s'échappa des lèvres de l'aîné, ces sentiments l'ont tourmenté depuis plus de dix ans maintenant et il réagissait toujours comme les filles complètement hystériques de leurs première découverte amoureuse. Cela le déprimait un peu de se comparer ainsi mais au fond, cela restait quand même son premier amour, et ça peu importe comment il retournait la chose.
_ Je m'ennuie ! Et en plus il est en retard de vingt minutes ce prof maintenant !, se plaignit soudainement la personne qui occupait ses pensées.
Le brun ricana, trouvant son amour de jeunesse vraiment amusant. Toujours là pour se plaindre de tout et de rien... Ciel n'avait vraiment pas changé depuis leurs rencontre.
_ Sebastian, divertis moi..., poursuis le plus jeune des deux en se relevant de nouveau.
Un divertissement ? Il n'y avait rien de bien intéressant dans cette fac et la seule chose qui a su capter son regard était juste à ses côtés. Le ténébreux soupira de nouveau, il n'y avait vraiment rien de passionnant dans cette vie d'étudiant.
_ Hum... Ce n'est pas forcément la chose la plus amusante mais pourquoi ne pas faire un pari ?, proposa l'interpellé en regardant distraitement son cadet.
_ Un pari ? Quel genre de pari ?, demanda Ciel, la curiosité piquée à vif.
_ À propos de la venue de notre professeur.
_ Et tu proposes quoi ?, s'enquit le jeune homme aux yeux vairons.
_ Je dirai... Que dans les cinq minutes à venir, ce sera un autre prof qui va venir.
_ Ok, bon ben moi je dis... Que c'est notre prof Grell Sutcliff qui va arriver dans dix minutes.
_ Très bien, si tu perds tu devras m'accompagner à la fête du campus, imposa le brun avec un fin sourire calculateur.
Le concerné grimaça à cet enjeu. Le redoublant savait parfaitement qu'il n'aimait pas ce genre d'évènement ! Mais il était un Phantomhive, et un Phantomhive ne se défilait jamais devant un défi. C'est donc à contre-cœur qu'il accepta ce petit pari stupide.
_ Dans ce cas, si je gagne, tu devras me faire des pâtisseries pendant une semaine, décréta le cadet en lançant un regard sérieux à son vis-à-vis.
_ D'accord.
Le plus vieux ria intérieurement, son amour n'avait vraiment pas changé durant toutes ces années. Il aimait toujours autant ces douceurs, en pensant à cela, le brun ne put s'empêcher de sourire, il était vraiment adorable pour un adulte. Un peu trop peut-être...
Soudain, la porte s'ouvrit dans le silence le plus noble, attirant ainsi l'attention de tout les élèves présents dans la salle. Ce fut, comme avait prédis Sebastian, un autre professeur qui franchit le pas, ce fameux professeur au nom de Claude Faustus. Un professeur que le ténébreux ne pouvait supporter, pourquoi ? Eh bien, tout simplement à cause de ce petit regard vicieux qu'il abordait à chaque fois qu'il regardait son petit protégé. Non mais pour qui il se prenait ? C'était tellement écœurant et le pire, c'est que Ciel ne remarquait même pas ses regards qui étaient aussi évident qu'un nez en plein milieu de la figure !
_ Rah ! J'ai perdu ! J'y crois pas !, s'indigna le jeune en voyant arriver le professeur.
Oh qu'il était mignon... Une réaction tellement enfantine qui enjoua le plus vieux. Il ne put s'empêcher de rire mais lorsqu'il croisa ce regard d'or, cette joie s'évanouit un peu. Il détestait ce regard dégoutant, empli de luxure et d'envie...
_ Allez vous assoir, nous avons perdu assez de temps comme ça, ordonna froidement le nouveau venu en se dirigeant vers le bureau.
Les flammes contre l'or
Aucun des deux adultes ne baissait les yeux, ne voulant pas perdre ce petit duel. Cependant, les yeux jaunes finirent par dévier au bout de longues minutes. Le ténébreux savoura un instant cette victoire, sentant son cœur se gonfler d'un sentiment fort agréable. Jamais il ne laisserait son amour à un homme aussi répugnant, non jamais.
_ … Bon, nous allons commencer le cours, commença le professeur en sortant des feuilles de cours.
La sonnerie retentit enfin au plus grand bonheur de l'aîné qui ne pouvait supporter une minute de plus ce regard si insistant sur son «ami». Il ne se pensait pas à ce point là jaloux, certes, mais le cadet restait malgré tout l'homme qu'il aimait et jamais il n'aurait supporté voir ce pseudo professeur être avec lui oh non... Cette idée le dégoûtait à un point... Soudain, une tapette sur son épaule le fit sortir de ses sombres songes.
_ Tu es vraiment en froid avec Faustus..., murmura son camarade en lançant un regard inquiet.
_ Ne t'inquiète pas... C'est pas si grave, assura le plus âgé avec un sourire forcé.
Ces yeux étaient magnifiques, pensa le redoublant en croisant ce regard. Son œil droit étant d'un mauve clair, brillant de malice et de clairvoyance tandis que son autre œil était un bleu roi profond... Tel un ciel pacifique, dénudé de ces nuages blancs. Ses yeux les faisait rêver, il aimerait tellement voir ses beaux yeux vairons se troubler de plaisirs lorsqu'il le prendrait. Un désir hardant... Cependant le brun calma ses ardeurs en détournant son regard, essayant de trouver quelque chose qui pourrait capter, ne serait-ce qu'un instant, son attention.
_ Bon, passons... J'ai perdu le pari donc, dis moi quand aura lieu la fête, annonça subitement le surdoué en enlevant sa main.
_ Ce soir, répondis le plus vieux en se levant du banc des étudiants.
Les cours étant fini pour la journée, ils allaient enfin pouvoir se détendre. D'ailleurs, la fête avait bien lieu ce soir d'après les souvenirs du brun. Certes, ces soirées étaient souvent arrosées et ce n'était pas ce que le plus jeune raffolé, mais cela restait une chance au plus âgé pour se rapprocher davantage avec son amour. Un fin sourire étira ses lèvres, comme il était heureux de pouvoir passer un peu plus de temps avec son cadet. Maintenant, reste à savoir ce qu'il va porter pour cette petite fête car le jeune homme aux yeux vairons aimait bien les personnes élégamment habillés.
_ Bon, on se rejoint directement là-bas ou tu viens me chercher ?, demanda soudainement l'étudiant aux cheveux gris-perle.
_ Hum... Tu veux que je vienne te chercher ? Je ne te savais pas aussi enfantin..., taquina l'aîné d'une voix amusée.
_ Je-Je ne suis pas un gamin !, s'écria le jeune en se retournant vivement pour faire face au ténébreux.
_ Il n'y a qu'un gamin pour dire qu'il n'en est pas un, provoqua le plus grand en continuant sa marche.
_ Pfff ! Si c'est comme ça, je me débrouillerai moi-même !, lâcha le jeune Ciel en courant pour rentrer chez lui.
_ À ce soir Ciel, termina Sebastian, toujours ce sourire amusé flottant sur ses lèvres.
Qu'il était mignon, surtout que cet air irrité qui lui seyait plutôt bien. Le redoublant ricana intérieurement, qu'importe l'expression qu'aura son ami d'enfance, il le trouverait toujours mignon.
Comme prévu, ils s'étaient retrouvés à la fac pour cette fameuse fête, le surdoué était vraiment adorable dans sa petite chemise blanche bordé de bleu clair et dans ce jean assez moulant qui laissait apparaître sa fine musculation. Oui, adorable était le bon terme. Sans vraiment s'en être aperçu, le brun frissonna légèrement, des pensées peu catholique ayant pris possession de son cerveau. Chose qui n'échappa à l'œil cobalt qui lui lança un regard interrogateur.
_ Qu'est-ce que tu fous Sebastian ?, commença le plus petit des deux après un long moment de réflexion.
_ … Rien, rien..., allons-y, sortit finalement de ses songes le ténébreux en commençant la marche.
Il fallait qu'il pense à quelque chose d'autre, n'importe quoi mais tout sauf à son amour d'enfance... Il n'avait pas envie de gâcher une si belle soirée qui commençait... plutôt bien. Bon d'accord, le jeune n'arrêtait pas de jurer entre ses dents et de se plaindre, mais cela restait assez habituel et il fallait simplement que le jeune homme aux yeux carmins se calme. Pourquoi devait-il se sentir aussi anxieux ? Ce n'était pas comme s'il allait lui déclarer sa flemme ou qu'il allait lui demander de sortir avec lui au bout de treize ans ! Mais son cœur ne cessait de palpiter dans cette poitrine qui semblait plus étroite. Un soupir de fatigue échappa lentement des douces lèvres du plus vieux, il fallait se relaxer, cessez ces inquiétudes incessantes qui le rendaient complètement paranoïaque et anormale aux yeux du plus jeune qui commençait à se poser des questions sur son aîné.
Maintenant, il était beaucoup trop détendu...
À peine arriver sur les lieux de la fête, les deux furent emportés par l'ambiance des lieux. Le brun fut entrainé par les nombreux étudiants -un peu trop ivres- et dû boire avec eux, voir quelques petits trucs en plus qui ne devrait pas être dis. Quand à Ciel, il fut lui aussi trainé par la troupe d'adultes, emmenait sur la piste de danse, près des buffets et un peu partout dans la grande pièce. Ils eurent à peine le temps de soupirer qu'il se retrouvèrent vers les boissons alcoolisées, d'ailleurs, étant tellement fatigués par les évènements, ils burent tout deux un verre. Et sans même s'en rendre compte, ils s'étaient retrouvés à faire une compétition de celui qui boive le plus de verres sans tomber dans l'ivresse donc, le match se retrouvait à un Sebastian et un Ciel buvant leurs quarantième verres. Malgré le bruit et la puissance de l'alcool traversant leurs neurones, ils étaient sobres... Ou plutôt ils essayaient. Le ténébreux était sûr qu'il était déjà tombé dans les méandres de ces boissons trop puissantes, si lui était déjà ivre alors qu'en était-il pour le jeune ? Il vira son regard carmin vers la personne qui occupait son esprit, il semblait être déterminé à vouloir gagner ce stupide combat. Il était tellement adorable, ce rouge aux joue alors que son regard se troublait peu à peu de cette drogue, oui il était tellement beau. Malgré la pénombre et les couleurs ne cessant d'apparaître et de disparaître, il était tellement magnifique et la drogue contenue dans ses verres ne faisait qu'accentuer ce désir de goûter à l'interdis. Inconsciemment, il tira sur le bras de son cadet pour lui voler ses lèvres. Oui... Il avait envie, ce désir enivrait ses sens, le voulant hardiment. Comment avait-il pu résister jusque là ? Combien de temps avait-il rêvé de pouvoir lui voler ses douces lèvres tentatrices ? Bien trop longtemps et maintenant il était frustré, pouvoir les goûter maintenant revenait à dire qu'il en voulait encore. Les lèvres de l'aîné se détachèrent légèrement de ses jumelles pour laisser sa langue les caresser, c'était si bon... Les mains du redoublant vinrent épouser les formes du jeune homme, profitant de la douce chaleur traversant ses vêtements. Un Ciel tomba de ses lèvres alors qu'il reprenait de nouveau ses lèvres. Étrangement, le plus petit se laissa faire, sûrement embrumer par le plaisir et l'alcool, ce qui arrangeait le jeune homme aux cheveux d'ébène. Au bout de quelques instants, le jeune se détacha, les laissant tout les deux respirer alors que leurs membres s'étaient soudainement éveillés de plaisirs.
_ A... Allons chez toi... Sebastian..., murmura son amour en tirant sur la chemise du plus vieux.
Cette nuit allait être mouvementée... Ce fut la seule pensée de l'interpellé avant de l'amener rapidement chez lui.
Ses paupières étaient lourdes, oui extrêmement lourdes. Derrière ses paupières, Sebastian tentait de se remémorer de la nuit passée, de chaque image défilant dans sa tête. Il avait osé faire ce qu'il n'avait jamais osé jusque là... Il n'en croyait pas lui-même ! Il venait de passer la nuit avec son amour d'enfance ! Malgré la peur d'ouvrir ses yeux pour lui faire face, son cœur s'était rempli de bonheur, oh oui... Il ne regrettait rien du tout de cette nuit, le plus grand avait pu gouter à ce bonheur qui n'en était plus qu'exquis. Quelque chose bougea contre lui, assurément c'était lui, il soupira intérieurement de bien-être, il fallait qu'il se lève et qu'il s'explique au cadet qui allait forcément lui piquer une crise. L'homme aux yeux rouges ouvrit alors ses yeux, se préparant au pire et que ne fut pas sa surprise lorsqu'il parvint à voir tout autour de lui. Un blond ? Mais qui c'était celui-là ? Pourquoi il était nu ? N'avait-il pas couché avec Ciel ? Le plus âgé déglutit difficilement, non ce n'était pas possible... Il n'avait... pas couché avec quelqu'un d'autre ? Dans l'effroi la plus total, l'étudiant aux cheveux jais se leva rapidement. Une migraine aiguë traversa son crâne, l'effet de la fameuse gueule de bois... C'était sûr, il avait tellement bu, résultat, grosse migraine et en plus trouble de la vison, du coup... Il a osé confondre Ciel avec quelqu'un d'autre. Mais comment a-t-il pu ? Il rouspéta lui-même non mais … C'était impossible. D'ailleurs le garçon qui dormait dans son lit ne lui semblait pas inconnu. Attendez, mais... C'est ! Alois ! Le fameux prostitué qui s'était entiché le prof Claude là non ? Oui, mais oui, c'est lui. Il avait couché avec lui... C'était pas possible, il claqua sa langue et tenta de se lever quand une main se posa sur son épaule.
_ Alors bien dormi Sebastian ?, commence le petit blondinet avec un sourire narquois.
_ Lâche moi, répondis froidement le concerné en giflant violemment cette main.
_ Oh quel froideur alors que tu t'es montré si chaud avec moi...
_ La ferme.
Soudain, la sonnette se fit entendre dans toute la demeure. Qui cela pouvait-il être ? Un soupir s'échappa du brun, cette matinée commençait vraiment mal. Il tenta de se lever, voulant se rhabiller mais voyant le regard plus que vicieux d'un certain Alois sur une certaine partie de lui, il préféra rester encore dans le lit, surtout qu'il n'était pas en état pour aller voir la personne.
Subitement, la porte s'ouvrit, il n'avait pas fermé la porte hier ? Quel plaie !
Sebastian ! Sebastian ! Il faut que je te parle !
CIEL ?! Non, il ne pouvait pas le voir avec le prostitué de la fac, surtout qu'ils avaient fais des choses. Le brun était paniqué, ce qui amusa le plus jeune qui en profita pour se lever. Ils entendirent tout les deux les bruits de pas dévalant rapidement les escaliers avant de fracasser la porte. Non... c'était pas possible. Le plus vieux ne put s'empêcher d'ouvrir grand ses yeux de peur lorsqu'il vit son amour à l'entrée, les yeux, surpris par la scène se présentant devant lui.
_ Je-Je … je suis désolé !, s'excusa rapidement avec un air gêné le jeune avant de redescendre rapidement.
Le maître des lieux soupira de frustration, c'était vraiment pas sa journée. Il se rallongea, sentant le pire à venir alors qu'il entendait le jeune Alois ricaner, s'amusant de son malheur.
_ J'ai vraiment bien aimé Sebastian, tu es vraiment doué, dommage que tu n'ai en tête que ce Ciel, poursuit le prostitué d'une voix amusée.
_ Tu veux dire quoi ? Que tu m'avais déjà dans ta ligne de mire ?
_ Pour être honnête, oui. Tu m'a attiré quand je t'ai rencontré mais quand j'ai vu le regard que tu avais sur lui. J'ai abandonné.
_ …
_ Tu devrais lui dire que tu l'aimes, sinon tu risques de le perdre à jamais. Peu importe à quel point tu l'aimes, si tu ne le lui dis pas, il ne va jamais le savoir.
_ Je n'ai pas besoin que tu me le dises, répondis avec hargne le redoublant en se massant les tempes.
_ Tu es stupide, qui ne tente rien n'a rien, enfin bon, fais comme tu le sens après ! Je te dis juste que tu ne devrais pas te sous-estimer.
Ayant terminé de remettre son gilet, il sortit avec un sourire malsain, chose qui ne plut pas à l'aîné qui ne put s'empêcher de rouspéter contre lui-même. Il savait. Il savait que le blond avait raison sur lui. Il avait peur, mais n'était-ce pas normal ? Il soupira avant de se lever, entendant la porte claquer, il devait voir ce qui était arrivé à son ami d'enfance bien qu'il appréhendait ce moment. De quoi il avait l'air maintenant ? Dans un nouvel soupir de frustration, Sebastian termina de boutonner sa chemise, rassemblant son courage en sortant de sa chambre, l'esprit vaillant.
_ Ah Sebastian... désolé de..., débuta maladroitement le jeune Ciel avec un rouge aux joues.
_ N'y prête pas attention, dis moi plutôt ce qu'il t'arrive ?, dévia le concerné en tentant de cacher sa gêne.
_ Je... Je..., les larmes dévalèrent les joues du garçon, surprenant le plus grand.
_ Qu'est-ce qui se passe Ciel ?, s'affola le jeune homme aux yeux sanguins en tenant son cadet par ses épaules.
_ Sebastian... J'ai... J'ai...
_ Tu as quoi ?!
_ J'AI ÉTÉ VIOLÉ !, hurla à pleins poumons le concerné en s'effondrant dans les bras de son aîné.
Ses mots... étaient comme une douche froide, ou un coup violent dans le cœur pour le plus âgé. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Comment ça il a été violé ? À ce moment-là, le brun ne put s'empêcher de s'en vouloir... Comment en étaient-ils arrivé à là et surtout pourquoi est-ce que tout se retournait contre lui aujourd'hui ?
