Tit for tat
Un prêté pour un rendu
Titre original : Tit for tat
Auteur : OccasusVenustas
Rated : M
Couple : Harry/Severus
Traductrice : Only-For-You ( Kyra )
Note : J'ai bien sûr l'accord de l'auteur pour traduire cet OS. Si vous souhaitez le lire en anglais vous pouvez retrouver le lien dans ma C2.
Comme on dit en anglais : Read and Enjoy …
Il lécha ses lèvres involontairement, inconscient qu'en ce moment il était assis à la Grande Table de Poudlard un lundi soir pour le dîner. La voix juste à sa gauche parlait tout bas des dernières trouvailles en Potion. Mais par Merlin, que cette voix était attirante.
Sexy.
Basse et envoûtante.
La façon dont il faisait rouler les mots en les prononçant était assez pour forcer Harry Potter, le professeur d'Etude des Moldus âgé de 32 ans, à rester assis un petit moment après que tout le monde soit parti.
- Potter ! Ce cri rude, lancé comme on jette un sort régla instantanément le petit problème d'Harry.
Il regarda Severus et confus, lui demanda :
- Oui ?
- Pourquoi me regardiez-vous ?
Se forçant à ne pas rougir, Harry répondit :
- Vous avez quelque chose juste là. Harry mima un geste essuyant le coin de la bouche.
Avec un air renfrogner, la langue de Severus sortit rapidement pour attraper l'offensant morceau de nourriture non existant. Cette langue renouvela le précédant problème d'Harry et il jura intérieurement.
Harry travaillait à Poudlard depuis maintenant six ans. La guerre finie, Harry s'était marié, avait formé une famille et il était maintenant divorcé. Il avait réalisé qu'il préférait les hommes aux femmes. Ginny l'avait assez bien pris, ils s'étaient partagés les biens et la garde de leurs enfants.
Lorsqu'il commença à trouver la vie ennuyante et lorsqu'il fut fatigué de ce que le monde des Sorciers avait à lui offrir comme compagnons, Harry accepta l'offre du Professeur McGonagall pour enseigner. Il refusa tout de suite Défense Contre les Forces du Mal, il en avait eu assez dans le passé pour combler plusieurs vies et il voulait se stabiliser dans quelque chose de plus calme. Banal.
Etude des Moldus.
Bien sûr, à la plus grande surprise d'Harry ce n'était pas seulement pour trouver que Severus Snape était toujours en vie et en bonne santé mais aussi sous-directeur et toujours professeur de potions. Evidemment, réalisa Harry, il n'avait pas vraiment essayé de rester au courant de ce qu'il était advenu de ceux présumés mort après la guerre.
La longue liste de victimes s'était raccourcie environ une semaine après que Remus Lupin et Fred Weasley aient rendu visite à Harry. Celui-ci venait juste d'accepter leur mort et il fut bien plus que ravi de les trouver toujours en vie.
Après, la vie se poursuivit, jusqu'à ce qu'Harry commence son poste à Poudlard et qu'il se trouve chaque jour de plus en plus épris de l'homme qu'il détestait dans le passé. Détestait profondément. Haïssait même.
Secouant la tête, Harry retourna son attention au repas qui n'était pas aussi bon que dans ses souvenirs, et il se força à manger une partie de celui-ci.
- Y a-t-il un problème avec la nourriture, Potter ? Ricana Snape. Ou est-ce votre palais qui est juste infecté par les ordures que vous dévorez constamment à … dans les magasins de Pré-au-Lard.
-Je ne me sens pas très bien ce soir, dit Harry. Ce qui n'était pas vraiment vrai mais ce n'était pas non plus un mensonge. Il préférerait manger quelque chose d'autre, mais il essayait de ne pas imaginer la réaction de Snape s'il proposait cette idée.
Snape le regarda du coin de l'œil et dit :
- Vous semblez pâle. Si vous me rendez malade, Potter, je jure par Merlin que j'arracherai vos petits bijoux de famille et l'utiliserai dans une potion de Pimentine.
Les mots 'petits bijoux de famille' dit de façon si délicate envoya presque Harry en mode 'rebobiner le passage'. Son sang lui quitta le visage, et il hésita un moment.
- Je pense, dit Harry quelque peu tremblotant, que je vais devoir m'excuser.
Une fois de plus, Harry se sentit reconnaissant de ces longues robes de professeur et il se rua hors de la Grande Salle. Il s'éclipsa par la petite porte et se précipita dans ses quartiers où il s'effondra sur son canapé. Il ne put que soulager son érection, la voix de Snape raisonnant dans sa tête.
Quelques minutes après qu'il ait jeté un sort de nettoyage, quelqu'un toqua à la porte. Il avait rarement des visiteurs dans ses quartiers privés ce qui expliquait pourquoi il était un peu anxieux en ouvrant la porte. Et bien sûr, ça ne pouvait être que Snape.
L'homme ne se serait pas abaissé à savoir si Harry allait mieux mais il ne pouvait pas mieux tomber qu'après qu'Harry ait jouit en repensant à sa voix.
Harry ne put s'empêcher de rougir en regardant le visage de Snape.
-Bonjours, lâcha t-il.
-Votre étrange comportement, bien que je déteste devoir l'admettre m'inquiète. Dit Snape avec un ton formel et réservé.
-Que voulez-vous dire ? demanda Harry. Il remarque que les mains de Snape étaient derrières son dos et ses yeux se plissaient.
-Et que tenez-vous ?
Snape tendit un verre de Brandy à Harry.
-C'est un de mes meilleurs. Je pensais que ça pourrait calmer vos nerfs.
Harry saisit le verre et huma le contenu.
-Juste du Brandy ?
-Bordel Potter, si j'avais voulu vous empoisonner, je l'aurais fait il y a des années.
Harry continua à regarder le liquide jusqu'à ce que Snape prenne le verre de ses mains et en but une gorgée pour le lui prouver. Il le lui rendit en levant l'un de ses sourcils.
-C'est une blague ? Demanda harry. Vous avez peut-être pris un antidote.
-Potter, dit Snape d' un air exaspéré.
Finalement, Harry se calma. Il ne pensait pas vraiment qu'il y ait pu avoir quelque chose dans le Brandy mais le fait de donner du fil à retorde à Snape le faisait se sentir mieux par rapport à ce que Snape aurait pu découvrir s'il était venu quelques minutes auparavant.
Harry avala le contenu du verre d'une gorgée et se lécha les lèvres.
-Merci.
Snape qui se trouvait toujours debout dans le hall, plissa des yeux.
-Est-ce que j'ai oublié de mentionner que c'était mon meilleur Brandy ? Etes-vous si peu connaisseur que vous ne saviez pas que le Brandy se déguste ?
-Je sais que le Brandy se déguste. Donc, plus vite il descend le mieux c'est pour moi, osa Harry. Puis durant un moment qui sembla une éternité, Harry se recula et dit :
-Voulez-vous entrer ?
Après qu'il ait reniflé et lancé un regard plein de dédain à la pièce, Snape donna un bref acquiescement et passa devant Harry. Celui-ci ferma la porte et essaya de refluer la panique qui menaçait de s'emparer de lui. Il fit un geste vers son petit salon.
-Ce ne sont pas les meilleurs quartiers. Dit Harry.
-Ils pourraient être un peu plus ordonnés, ricana Snape tout en s'asseyant sur le canapé d'Harry.
Harry s'affala de l'autre côté du canapé et regarda Snape.
-Alors, sérieusement, vous êtes vraiment inquiet pour moi ?
-Inquiet est un mot trop fort, Potter. Dit Snape. Je doute d'un jour pouvoir ressentir de l'inquiétude pour vous. Mais étant le sous-directeur, je suppose qu'il est de mon devoir – aussi ennuyant que cette tâche puisse être – que tout le personnel soit au moins en état de santé disons acceptable. Si vous êtes malade, vous devriez peut-être aller à l'infirmerie.
-Je ne suis pas malade, dit Harry.
-Vous êtes borné et stupide, contra Snape. Je ne veux pas que vous vous effondriez durant l'une de vos leçons. Savez-vous combien il serait difficile de trouver quelqu'un pour ce poste si vous deviez vous rétablir ?
Harry haussa des épaules.
-Je n'y avais pas pensé mais comme je l'ai dit, je ne suis pas malade.
-Je ne vous crois pas, dit Snape.
Harry soupira et se frotta les yeux.
-Que dois-je faire pour que vous me croyiez ?
-Voir que votre état s'améliore.
-Jésus, murmura Harry. Un signe d'amélioration ne pourrait se remarquer que si Snape se taisait. Où s'ils passaient à l'action. La première solution était la plus facile à réaliser.
Snape regarda Harry durant un long moment.
-On est lundi soir. Si je ne vois pas d'amélioration d'ici vendredi, je requerrais que vous alliez faire quelques examens à Sainte Mangouste.
-Bien, s'énerva Harry. Mais peut-être que vous devriez réaliser que cela vous fera passer pour un idiot parce que je ne suis pas malade.
-Peut-être que vous souffrez de stress mental, Potter. Je suppose que ça ne devrait pas être une surprise compte tenu de qui vous êtes et ce que vous avez vu.
-Stress mental, répéta Harry tout en grognant intérieurement. Et dire que la source de ce stress était celui-là même qui en faisait la suggestion. Il ne put ensuite s'empêcher de grogner à haute voix à la pensée de la réelle nature de ce stress et combien Snape était loin d'en savoir la cause.
-Vous pouvez dire ça.
-Bien que je sache que je vais regretter ce que je vais vous dire, je pense que vous ne seriez pas contre le fait de me rejoindre demain dans mes quartiers pour partager un verre et un peu discuter.
Les yeux d'Harry s'agrandirent et son cerveau hurlait : ne me demande pas ça, espèce de salaud !
-Pourquoi ne devrais-je pas vous demander ça ? Cracha soudainement Snape.
Harry savait qu'il ne l'avait pas dit à voix haute. Il regarda Snape et lui rétorqua :
-Restez hors de ma tête !
-Avec plaisir, aussi longtemps que vous arrêterez de me lancer vos pensées, ronchonna Snape.
Harry rougit et baissa le regard. Il ne savait pas comment se sortir de cette situation. S'il refusait, Snape deviendrait encore plus suspicieux… Bien sûr il pouvait jouer la carte du 'je déteste Snape' mais malheureusement, la façon dont Harry ne pouvait s'empêcher de chercher à faire la conversation à l'homme dernièrement neutralisait complètement cette carde.
A la fin, Harry fut forcé de dire :
-J'accepte cette offre avec plaisir.
Juste avant qu'Harry ne toque à la porte de Snape, il eut le sentiment qu'il allait droit dans une situation que ne pouvait se finir qu'en désastre. Profondément perdu dans ses pensées, il gardait un petit espoir que cette soirée se finisse au lit. Evidement, bien que Snape aimait l'appeler idiot, il n'en était pas un.
Harry toqua et n'entendit que quelques secondes avant que Snape ne l'invite à entrer. Les quartiers de Snape étaient tels qu'Harry se l'imaginait. Ce n'était pas désordonné, mais il y avait tant de livres et de parchemins entassés qu'Harry se sentit durant un moment claustrophobe. Dans un coin, il y avait un piano, à la surprise d'Harry et il ne put s'empêcher de laisser échapper :
-Vous jouez ?
Snape lança un regard à l'instrument que semblait assez usé et dit :
-Est-ce que j'ai la tête à jouer du piano, Potter ?
Harry haussa des épaules.
-Je sais pas. Beaucoup de personnes jouent du piano. Ca peut être plausible.
Snape le regarda un moment puis, il s'autorisa à laisser passer un bref sourire narquois et dit :
-Je suppose que c'était une question piège, j'en joue.
Cette question alla droit à mini Harry et il eut du mal à s'empêcher de grogner. S'il allait commencer à trouver tout ce qui concerne Snape sexy, il était voué à l'échec. Il secoua la tête et s'assit sur le vieux canapé usé tandis que Snape partit dans une autre pièce.
Il revint avec deux bouteilles de bière et en tendit une à Harry.
-Je suppose que cette sorte de breuvage est plus adaptée à votre palais ?
Harry sourit et prit une longue gorgée de ce liquide froid.
-Un peu mieux.
Snape donna un petit acquiescement et s'assit dans un fauteuil situé à coté du canapé. Il laissa son regard errer sur Harry un long moment ce qui rendit ce dernier mal à l'aise et terriblement excité.
Harry but rapidement la bière et à la seconde où il posa la bouteille vide, il se retrouva sous l'effet d'un Petrificus Totalis.
Son esprit essayait de faire marche arrière, confus, trahit et horrifié. Snape se leva en face de lui puis se mit à genoux pour qu'ils aient les yeux à la même hauteur.
-Je suppose que cette trahison détruit le peu de confiance que l'ont avait réussi à construire entre nous mais je m'en moque, dit Snape. Ses yeux noirs étaient ancrés profondément dans les yeux verts d'Harry qui sentait son désire augmenter si rapidement que s'en était presque douloureux.
-Je ne te fais pas confiance pour que tu me dises la vérité sur ce qu'il se passe. Je le pensais vraiment quand je te disais que je ne peux pas te permettre de tomber malade. Donc Potter, si vous voulez bien m'excuser, je vais entrer dans votre esprit.
Oh Dieu. Oh putain. Oh merde.
Harry lutta contre Snape avec chaque parcelle de connaissance d'occlumencie qu'il possédait, mais bien sûr Harry n'avait presque qu'aucune faculté ce qui fait que dans les secondes qui suivirent, Snape fut à l'intérieur de la tête d'Harry. Ensuite, à la plus totale horreur d'Harry, chaque souvenir de chaque masturbation et tous les fantasmes furent retirés des renfoncements de son esprit et vu par l'objet même du désir d'Harry.
Bien qu'il lui sembla qu'une éternité était passé, seules quelques minutes furent écoulées avant qu'il ne soit libéré du sort, sans avertissement. Snape était debout de l'autre côté de la pièce, le regardant sans expression.
Complètement horrifié et aussi loin de l'excitation qu'il puisse l'être, Harry se leva et fuit.
Il s'enferma dans ses quartiers et s'effondra sur son canapé en essayant de faire de son mieux pour mourir tant il était honteux.
Quelques heures plus tard, Harry entendit un faible toc toc à la porte. Sachant qui cela pouvait être, Harry attendit dix bonnes minutes pour se lever et voir. Il ne s'attendait pas réellement à apercevoir Snape mais il ne s'attendait certainement pas à voir un petite pensine posée à même le sol.
Il la ramassa et vit un mot écrit familièrement de cette écriture noir serrée.
C'est la moindre des choses.
Harry rentra dans ses appartements, posa la pensine sur la table et la regarda.
C'est la moindre des choses.
Harry fit quelques pas pour se rapprocher de la table, ne pas une seule seconde les souvenirs tournoyants des yeux.
Qu'est-ce que ça pouvait être ? Un rappel de toutes les raisons pour lesquelles Snape le détestait ? Un rappel de toutes les raisons pour lesquelles Harry devrait haïr Snape et non pas le vouloir comme un con ? Les raisons pour lesquelles ça ne marcherait jamais ?
Un rappel que Snape était complètement dévoué jusqu'à sa mort à Lily ? La mère d'Harry.
Harry savait que ça devait être ça. Qu'est-ce que ça pourrait être d'autre ?
Bien, Harry n'avait pas besoin de revoir tout cela encore une fois. Il n'avait pas besoin de se torturer avec ces souvenirs. Il se déplaça pour s'asseoir sur une chaise de la cuisine, résolu à ne pas regarder dans la pensine. Mais évidemment, le moment où il décida de ne pas regarder, il fut violemment jeté dans la pensine et cette voix qu'il aimait tant et qu'il détestait tout autant, formula dans sa tête un « Griffondore borné ».
Ensuite, la seule chose qu'Harry sut, c'est qu'il se retrouva dans une chambre sombre. Il pouvait voir deux personnes dans un lit faisant, hé bien… des choses intimes. Lorsqu'il se rapprocha du lit, il put remarquer que les deux personnes étaient des hommes. Ces deux hommes c'étaient Severus Snape et lui. Et Snape lui faisait toutes ces choses qu'Harry ait jamais pu imaginé Snape lui faire.
Harry était totalement confus. Comment Snape pouvait posséder un souvenir comme ça ? Ils n'avaient jamais…. N'est-ce pas ? Le souvenir changea. Maintenant, ils étaient dans le laboratoire de Snape faisant presque la même chose que dans le souvenir précédant, mais là, ils étaient sur le bureau de la classe de Snape.
Merlin. Harry sentit son sexe prendre vie et devenir très dur. Il se lécha les lèvres.
C'était vraiment une torture.
Et comment était-ce possible ? Ils n'avaient jamais…
Et là, Harry réalisa ce qu'il se passait, ce n'était pas des souvenirs de faits réels, c'étaient des rêves.
Des rêves de Snape ?
Harry se retrouva tout à coup dans sa cuisine, debout à fixer la pensine.
Est-ce que c'était une blague ? Snape était un homme qui pouvait très bien truquer une pensine, mais pourquoi le ferait-il ? Qu'avait-il à y gagner ?
Harry se passa la langue sur les lèvres, déchiré entre humiliation, colère et curiosité. Il se retrouva à tenir la pensine et parcourir les corridors et escaliers qui menaient aux appartements de Snape.
Harry était devant la porte de Snape. Il toqua sans réellement en être conscient ce qui fait que lorsque Snape ouvrit la porte, Harry se demanda se qu'il pouvait bien faire là. Il tendit la pensine à Snape qui la prit prudemment.
-Qu'est-ce que c'était ?
-Un prêté pour un rendu, répondit Snape en faisant un pas sur le côté.
Harry entra, les yeux plissés et le regard suspicieux.
-Un prêté pour un rendu ?
-Si j'avais su que vous ressentiez quelque chose de vaguement similaire à ce que je ressens, ma mascarade n'aurait pas continuée.
-Mascarade ? Demanda Harry.
Snape referma la porte. Harry tressaillit.
-Mascarade.
-De quoi ? Me haïr ?
-Non, tu n'es pas aussi abominable que je le dis et la plupart du temps, je ne sais pas supporter ta présence.
Snape s'arrêta et se lécha les lèvres en regardant Harry de haut en bas.
-Mais il y a d'autres qualités qui se doivent d'être… admirées.
Harry rougit. Cette voix… Il aurait voulu que son sexe arrête de le trahir à chaque fois que cet homme exaspérant parlait.
-Je…je vois.
Ce fut tous ce qu'il pu dire suite à la déclaration.
Soudainement, Snape commença à marcher vers lui, comme un prédateur fondant sur sa proie. Lorsqu'il fut nez à nez avec Harry, il le poussa contre le mur et le tint fermement. Harry pouvait sentir le souffle de Snape, ce qui n'était pas très plaisant mais le sentiment du souffle sur son visage était terriblement érotique.
-Que faites-vous…Demanda Harry, les yeux se fermant contre sa volonté lorsque Snape devint encore plus près.
Le gros nez de Snape était pressé contre la joue d'Harry, ses lèvres touchant celles d'Harry lorsqu'il parla.
-Je vais prendre ce que je veux. Ce que je veux depuis que tu as décidé de me tourmenter de ta présence il y a maintenant un an.
-Oh dieu, gémit Harry.
-Oui, tu vas voir, je peux être un dieu à certains moments, Potter.
-Euh… Pouvez-vous euh…, dit Harry, légèrement distrait par les baisés de Snape le long de sa gorge.
-Pourriez-vous m'appelez Harry ?
-Harry, souffla Snape. Penses-tu que tu le mérites ?
-Hmm, gémit Harry lorsque Snape mordilla un point particulièrement sensible de sa peau.
-Après ça je pense que je le mériterai.
-Très bien, Harry. Dit Snape contre sa nuque.
Harry s'arqua contre Snape, cette bouche talentueuse lui donnant du plaisir comme il ne devrait pas en être permis lorsqu'on est mordu. Harry empoigna le devant de la robe de Snape et le tira, pour qu'ils soient bouche à bouche.
Snape ouvrit largement sa bouche, pour autoriser la langue d'Harry de dominer le moment. Harry ralentit l'allure pour jouer avec les lèvres et la langue de Snape. Sans qu'il ne le réalise, Snape avait enlevé leurs robes et il guida ses doigts plus bas tout en les basculant sur le canapé.
-S'il te plait, oh dieu, s'il te plait, dit Harry avec impatience lorsqu'il sentit un doigt de Snape le pénétrer doucement.
-C'est demandé si aimablement, répliqua Snape avec un petit sourire narquois. Il poussa son doigt plus profondément et trouva la prostate du premier coup.
Harry cria de plaisir. Il s'arqua tout en contractant ses muscles autour du doigt de Snape. Ce dernier sourit et l'embrassa brutalement.
-Si tu trouves ça bon, attend de voir le reste.
Harry aurait voulu répliquer, mais il savait qu'il voulait juste le taquiner sur ce qu'il allait se passer.
Trois semaines plus tard, Harry se promenait dans les couloirs avec un sourire naïf et des fesses douloureuses. Tous les soirs, ils faisaient l'amour et il adorait ça, chaque fois était géniale. Et puis Snape lui avait en quelques sortes suggéré qu'ils continuent à se voir.
Harry lui avait alors fait comprendre que cette situation ne le dérangerait pas et maintenant, il était assis dans la Grande Salle. Il écoutait Snape monologuer sur les ingrédients de potion ou combien ce poste d'enseignant était horrible. Harry était bien. Et même si c'était avec Snape, même s'il savait qu'il n'y aura jamais vraiment de l'amour entre eux, il était bien.
