Hey, je suis de retour pour une nouvelle fiction, et cette fois-ci ce n'est pas un os héhé. Je vous remercie d'ailleurs pour tous vos commentaires trop mignon sur mon précédent OS. Là je suis dans un thème un peu moins triste, mais il y'aura quand même des passages un peu fort en émotion négative, mais c'est le cas pour pas mal d'histoire d'amour, n'est-ce pas ? Bref, je suis toute contente de poster ce premier chapitre.
Dire que je poste aujourd'hui alors que Benjamin Millepied quitte l'opéra de Paris :'(. Je peux pas dire que c'est un hommage XD, genre "bonjour, une fic d'amatrice ereri yaoi, quel bel hommage non ?". Bref, donc non ce n'est pas du tout un hommage haha.
D'ailleurs à tout ceux qui vont à la Paris expo manga ce week-end je vous souhaite de passer un très bon moment :) !
Allez, je me tais un peu.
Dans un énième soupir je sortais un carton du coffre l'installant contre mon torse. Mon regard se porta vers l'avant, sur cette maison, ma nouvelle maison qui plus est. Je resserrais mon carton contre moi, je n'avais jamais été fan du changement. Mon ancien chez-moi me plaisait bien, on n'avait jamais été à l'étroit, il était chaleureux, et surtout j'avais grandi dedans. Là, je faisais face à un façade propre, parfaite…froide.
Et pourtant, il allait bien falloir que je m'y habitue.
Je m'étais élancé tout droit, le carton que je tenais était si lourd, que je me dépêchais d'avancer pour pouvoir le poser le plus tôt possible. Mais arrivé à la moitié du chemin, le poids qui était entre mes bras disparut. Mon père venait de me le prendre.
« Laisse-moi m'occuper des cartons. Ta mère t'attend dans la cuisine, elle veut te parler. » Secouant mes bras, je souriais à mon père faiblement. Non pas spécialement pour le carton, mais parce que je voyais qu'il se sentait encore mal. Quand il m'avait annoncé sa mutation, et du coup le déménagement, ça avait fini en dispute.
L'ambiance était tendue, alors je ne m'étais pas éternisé. J'avais simplement hocher de la tête, puis avait rejoint l'entrée, la porte étant grande ouverte. Au détour du couloir, j'avais vu qu'effectivement ma mère m'attendait derrière le bar de la cuisine.
J'avais un peu traîné des pieds puis m'était installé sur un des tabourets.
« Tu voulais me parler maman ? ». Elle eut un sourire puis posant son sac devant moi, elle en sortit une feuille qu'elle me tendit ainsi qu'une enveloppe. Sans même prendre la peine de regarder ce qu'elle me donnait je l'interrogeais du regard. Elle posa ses mains sur la planche de travail me répondant avec un sourire chaleureux.
« Je sais que le déménagement ne t'enchante pas trop…. » Elle désigna la feuille du regard. « Mais le bon côté des choses, c'est qu'ici il y'à un conservatoire, tu vas pouvoir reprendre les cours de danse classique. » J'avais plissé des yeux, puis j'avais mis la feuille à la hauteur de mes yeux. Inscription au cours de danse classique. J'étais resté perplexe pendant un instant, puis ma respiration s'était emballé et le regard toujours plongé sur le papier je m'extasiais :
« C'est génial ! » Je continuais de répéter cette exclamation dans un murmure. J'étais trop troublé pour afficher une émotion claire. J'avais juste cet embrassement dans la poitrine tandis que mes yeux dévoraient le formulaire. La voix de ma mère ne m'apparut que faiblement en comparaison, tant j'étais chamboulé.
« Ce soir il y'à un cours, il faudrait que tu ailles porter ces papiers et régler certains détails avec ton professeur de ce que m'a dit l'administration. » Je regardais aussitôt ma tenue et vit avec horreur que je portais un vieux jogging et un débardeur qui baillait. Ouhla, j'allais devoir changer de vêtements…et prendre une douche aussi. Je sentais mes cheveux me coller au visage et je puais la sueur. Acquiesçant, je ramenais les papiers contre moi.
« Hum, à quelle heure commence le cours ? ». Elle m'annonça l'horaire le plus calmement possible.
« 19h30 ». Je jetais un coup d'œil à l'horloge que mon père avait installée plus tôt dans la journée et paniqua en voyant l'heure affichée. Je me retournais furieux vers ma mère.
« Maman, il est 19h27 ! ». Elle eut un rire nerveux avant de retourner à ces cartons pour installer la vaisselle.
« Dans ce cas demande à ton père de faire vite… » Je m'étais apprêté à l'engueuler car elle savait à quel point la danse classique était important pour moi. Toutefois, je n'avais clairement pas le temps, alors je m'étais ravisé resserrant la mâchoire.
« Dire que j'ai une tenue pareil, super impression ! ». Malgré le sarcasme dans mes propos elle se contenta d'hocher des épaules.
« Je ne pense pas qu'il t'en tienne spécialement rigueur. » Je m'étais figé sur l'instant, mon corps encore retourné prêt à sortir.
« …il ? » Mes jambes étaient tendues attendant nerveusement la réponse.
« Oui, apparemment c'est un homme qui enseigne. » Quand elle confirma ma crainte, j'avais détalé ne prenant même plus la peine de l'écouter. J'allais allez arriver en retard à coup sûr, et il fallait que ce soit un homme. Mon cœur me bourdonnait déjà aux oreilles, je paniquais comme jamais. Je n'avais jamais eu de cours avec un homme pour la danse, et honnêtement ça m'effrayait aussi bien que ça m'excitait.
Une fois sorti dehors, j'avais pressé mon père lui expliquant vaguement le problème. Et vu comment j'étais essoufflé j'avais bien vu qu'il n'avait rien compris. Cependant, il avait saisi l'essentiel et posant un carton à terre il se dirigea vers la voiture sortant les clefs de sa poche.
Au premier bip sonore je m'étais jeté sur la portière pour m'engouffrer dans la voiture ce qui fit rire mon père. Remarquant mon stress, il avait fait l'effort de démarrer plutôt vite. Enfin, pas encore assez à mon goût. Je regardais avec affolement les paysages, je ne savais strictement pas où on était, c'était horriblement frustrant.
« Papa, va plus vite, c'est limité qu'à 90, tu peux accélérer ! » Il me réprima me rappelant l'importance de la sécurité ce qui eut le don de me mettre hors de moi. Par manie malsaine je mordillais mon pouce, j'étais sous tension, bêtement en plus je m'imaginais des milliers de visages pour mon professeur. Mais je me préparais déjà à être déçu, parce que dans le fond, quand j'avais su que c'était un homme, j'avais eu pleins d'espoirs.
Et puis, merde quoi, j'aurais tellement préféré me préparer à l'avance. Là, j'étais obligé de me lancer sans rien savoir. Je détestais le fait de devoir improviser comme ça à la dernière minute. Même si dans un sens, je savais que si on m'avait prévenu à l'avance je n'aurais pas su me décider sur les affaires à porter et j'aurais stressé deux fois plus.
Mes pieds se frottaient frénétiquement l'un contre l'autre. Quand est-ce que l'on allait arriver ? Pour un peu que le prof soit sévère, j'allais me faire déchirer. Je soupirais, après tout, je n'y allais que pour donner ses papiers et un peu discuter. Enfin, je vais quand même devoir déranger son cours en arrivant en plein milieu. Super. Je laissais ma main s'échouer sur mon visage, en ce moment, rien ne passait comme je le voulais, alors bien sûr que je voulais que ce cours de danse se passe bien, ce serait au moins ça.
Toutefois, alors que je me contrariais, je remarquais avec surprise qu'on s'était arrêté. Je relevais aussitôt la tête pour regarder les alentours. C'était un endroit avec assez de verdure, et en face de moi se trouvait un bâtiment très mignon, rien qui ressemblerait à un gymnase ou un conservatoire. La main de mon père se rabattit sur mon épaule dissipant mes doutes.
« Je te laisse y allez, c'est le bâtiment en face. Bon cours. » Perplexe, j'eu un quart de sourire avant de sortir de la voiture. Les pieds au sol, j'observais anxieusement le bâtiment qui s'élevait devant moi. C'était bien là les cours ? Je me retournais une dernière fois vers mon père, celui-ci me fit un geste de la main d'y aller. Mon rythme cardiaque venait d'empirer sérieusement. J'en avais la boule au ventre, être en retard était la pire des situations.
Doucement j'inspirais posant ma main qui tremblait sur la poignée. Je m'étais forcé mentalement à ouvrir la porte puis était entré le pas peu assuré. Je m'étais retrouvé face à un grand couloir avec des pièces qui me semblaient être les vestiaires. Bien, de toute façon je n'avais aucune affaire de danse sur moi, alors ça ne servait à rien. Mon regard se reporta de suite sur la gauche ou je vis une porte vitrée qui donnait sur une grande sale. Ma température venait de chuter d'un coup. La salle de danse.
J'étais étonné de ne pas entendre de musique, finalement il n'avait peut-être pas encore commencé. Avec un peu de chance. Je m'approchais de cette porte pour observer à l'intérieur et sur le coup mes yeux s'émerveillèrent sur la pièce. Elle était immense, lumineuse, et il y'avait un si beau miroir qui s'étalait tout le long du mur. Ici la mairie devait avoir un sacré budget pour la culture.
Mais je vis aussi un groupe de fille, sûrement les élèves, peu d'entre elle me semblait sympathique. Elles avaient ce genre de sourire typiquement féminin sur le visage, le moqueur et hautain. Bien sûr, je ne vis aucun garçon. D'ailleurs ou était mon pr-
Oh.
Par nécessiter ou par réflexe, je n'aurais su dire, ma prise s'était resserrée brutalement sur la poignée. J'aurais bien pu croire que mon cerveau s'éteint, tant j'avais ressenti d'émotions en une seconde. Pour tout dire, mon professeur avait une classe folle et était vraiment mais alors vraiment beau. Alors j'avais ressenti dans un premier temps une certaine excitation. Toutefois, il était également très intimidant. Et ça, ça me tétanisait encore plus à l'idée d'entrer. Surtout qu'il venait de se mettre à crier, je crois qu'il s'énervait contre quelque chose.
Il ne m'attendait quand même pas, si ? J'eu un violent coup de stress d'un coup. Je me retrouvais donc paralysé sur place n'osant pas bouger. Putain, mais qu'est-ce que j'attendais ? Merde, pourquoi je ne suis pas arrivé en avance…
Et là son regard croisa le mien, j'eu l'impression de mourir sur le vif. Dans des mouvements paniqués, j'avais tenté d'ouvrir la porte. Mes gestes étaient assez maladroits alors j'avais mis un peu de temps. Mon dieu, je devais avoir l'air tellement ridicule. Une fois dans la pièce, tout le monde me dévisagea, et j'entendais certaines filles glousser. Le prof me fixait dubitatif. J'avais donc avancé avec un peu de mal vers lui. Je m'étais arrêté quand même à une bonne distance, il dégageait quelque chose de trop fort pour que je puisse m'avancer plus.
« Euh…désolé…je suis en retard…je-.. » Son regard se balada sur moi de haut en bas ce qui me fit rougir jusqu'aux oreilles. J'étais horriblement gêné de cette attitude. J'entendu alors enfin sa voix.
« Les cours de boxe c'est de l'autre côté de la rue, jeune homme. » Mes yeux s'écarquillèrent. Les rires dans la pièce augmentèrent. On se foutait de moi là ? Etant assez perdu, je lui avais tendu les feuilles que ma mère m'avait données et étrangement les rires cessèrent.
« Je viens pour les cours de danse classique. Désolé je n'ai pas eu le temps de me changer. L'administration m'a dit de passer ici pour vous remettre ces papiers. » Ses yeux qui me troublaient depuis tout à l'heure quittèrent enfin les miens pour lire ce que je lui avais donné. A un moment il hocha de la tête et je cru apercevoir un sourire sur ses lèvres.
Soudainement, il me tendit sa main ce qui me fit avoir un léger sursaut.
« Levi Ackerman, je serais ton professeur cette année. » Je ravalais ma salive avant de lui serrer la main. Sa voix avait vraiment un éclat particulier, et il me semblait même qu'il avait un léger accent.
« Enchanté, je m'appelle Eren Jaeger. » Il posait les papiers sur un piano qui était derrière lui, je ne l'avais pas remarqué comme un idiot.
« Tu as déjà dansé auparavant ? » Je me tendais à la question. Je me mettais la pression sûrement pour rien.
« J'étais en troisième cycle dans mon ancien conservatoire. Mais je n'ai pas dansé depuis deux ans, comme il avait fermé. » Il murmura un « parfait » dans le vague avant de s'asseoir en tailleurs sur le sol en face des danseuses. Il me désigna le sol du regard.
« Assis-toi. » Hésitant j'étais venu m'asseoir non loin de lui, un peu en retrait des filles. Il avait devant lui une sorte de cahier de présence je crois. C'est bête, mais ça m'avait chamboulé de le voir écrire mon nom dessus. Il se tourna vers moi avec un sourire ce qui sema la panique en moi.
« Tu tombes très bien Eren. Je m'énervais tout à l'heure parce que notre seul garçon venait de nous lâcher alors que je lui avais prévu un rôle principal dans le spectacle de fin d'année. » Ça me faisait bizarre qu'il m'appelle par mon prénom. Dans un sens, je me sentais vraiment privilégié d'être un de ces élèves, depuis que j'étais entré ici j'avais la désagréable impression de ne pas être à la hauteur pour ce cours.
J'en avais profité pour observer un peu plus mon professeur. Il avait vraiment un physique particulier, il avait presque un côté effrayant tant il semblait irréel. Ses traits étaient fins, mais extrêmement dur. Il avait une peau très lisse d'une qualité rare. Mais le plus troublant était ses yeux, déjà parce que quand il vous regardait, c'était une sensation puissante. C'était comme si, il vous mettait à nu seulement avec son regard. Mais aussi, l'aspect était presque incroyable. Une jolie forme amande, avec un iris d'un bleu nuit brillant et une pupille très petite. Il était indéniablement beau.
Il faisait l'appel, quand je remarquais qu'une des filles présente parlait de moi à son ami puisque j'avais entendu mon prénom, mais je n'avais pas perçu le contenu. Qu'importe, j'étais beaucoup trop excité pour m'en soucier.
Il posa son stylo, et s'adressa de nouveau à moi. Sans m'en rendre compte, je m'étais un peu plus relevé pour mieux l'écouter.
« Il y'à cours le lundi de 19h30 à 21h00, et le jeudi de 19h00 à 20h30. » Il attrapa l'enveloppe que je lui avais confié précédemment puis en sorti un chèque. « Le chèque de 70euros en complément c'est pour la tenue. Comme je suis un peu pointilleux, je préfère l'acheter moi directement. Alors j'aurais besoin que me donne ta taille pour le haut, le bas, et ta pointure. » J'étais un peu embarrassé de donner ainsi mes mesures. Mais rien que de savoir qu'il allait passer du temps à choisir ma tenue m'avait fait oublié ce ressentiment.
« Pour le haut je fais du m, du s pour le bas, et je fais du 42 en pointure. » Il nota tout ça sur son carnet puis commença à ranger ses affaires. Les autres élèves s'étaient levées et étaient déjà installées près des barres. Par mimétisme, je m'étais mis debout, mais je n'allais pas me mettre avec les filles pour danser. Je ne suis même pas en tenue. Qu'est-ce que je fais ? Je n'aime pas ce genre de situation.
Je me tournais pour observer mon professeur qui tentait de régler la chaîne hifi derrière lui. Cette même boule de stress refit surface, je crois bien que c'est la première fois qu'une personne m'intimidait autant. En temps normal, je me serais avancé vers lui et lui aurait demandé ce que je devais faire. Mais avec lui ça m'était impossible.
Alors qu'il avait cessé de brancher des câbles et qu'il s'était baissé pour fouiller dans ces cd, j'avais pris mon courage en main et m'était avancé devant lui. Il avait senti ma présence puisqu'il releva son visage dans ma direction. En plus de mon corps qui s'était emballé, mes tempes semblaient me brûler. Pourquoi je me m'étais dans un tel état ? J'avais frotté de façon gêné mon épaule avant de poser ma question, durant laquelle j'avais évité de croiser ses yeux, ridicule.
« Je peux rester regarder ? » Il afficha un air perplexe se mordant la lèvre inférieure toujours me regardant. Puis comme tout à l'heure ses yeux me détaillèrent de haut en bas, ça commençait vraiment à venir gênant. Enfin, il s'arrêta assez vite et se releva un cd en main.
« C'est vrai que ta tenue ne va pas du tout. » Les mots dans sa bouche sonnaient incroyablement froid. Mais, sans que je ne sache pourquoi j'aimais les entendre. Ils étaient forts et puissants, peu de gens avaient une telle voix. Il tapotait nerveusement ses doigts sur le boîtier de la chaîne semblant réfléchir.
« Mais j'aimerais bien voir ce que tu donnes. » Mes épaules s'étaient haussées de surprise. Voir ce que je donne ? Je ne suis pas sûr d'y arriver là maintenant. Rien de l'imaginer scruter le moindre de mes mouvements me faisait manquer d'air. Il attrapa vivement son cahier, ce qui me fit sortir de mes pensées, puis il interpella violement une fille.
« Mikasa tu fais du 38 ? Passe ton legging à Jaeger, de toute façon tu n'en as pas besoin. » La fille en question, lui lança un de ces regards, mais je la comprenais, elle devait sûrement le mettre pour cacher ses jambes, moi-même étant assez pudique, je n'aurais pas apprécié. Nos regards se croisèrent, et honnêtement je ne sais pas lequel de nous deux fut le plus gêné, elle avait même rougi d'un coup, ce qui fit rire bêtement les autres filles.
J'avais passé outre puis m'étais avancé jusqu'à cette Mikasa. Une fois devant elle, celle-ci enleva son legging d'un mouvement peu assuré puis me le tendit le visage encore plus rouge que tout à l'heure. Je l'attrapais perplexe réalisant que c'était un mi-cuisse.
« Merci, désolé de te l'emprunter, je le laverais avant de te le rendre. » Elle hocha la tête vivement.
« Non, non, c'est bon…je le laverais, c'est pas grave si tu transpire dedans… » Elle semblait horriblement gênée, alors je lui avais fait un grand sourire, mais c'était encore pire, elle avait sursauté se rattrapant à la barre. Ne souhaitant pas la déranger plus, je m'étais éloigné pour me rendre aux vestiaires, mais je réalisais soudain que mon débardeur était 10 fois trop grand. J'avais alors interpellé mon professeur.
« Monsieur ? Pour le haut… ? » Il me regarda avant de faire un geste qui m'avait fait paniqué intérieurement. Il venait d'enlever son haut ne restant qu'en débardeur moulant. Mes jambes étaient devenues du coton en voyant son buste aussi dévoilé. Pour le coup, ça aurait été à moi de lui proposer le cours de boxe de l'autre côté de la rue. Je n'avais jamais vu un danseur avec un corps pareil.
Mon esprit s'était embrouillé quand il m'avait lancé son tee-shirt qui sentait un parfum chaud semblable à l'amande, son odeur en somme. J'allais lui dire que je le laverais, mais il me coupa dans mon élan.
« Va directement te changer aux vestiaires, et au fait, ne m'appelle plus Monsieur seulement Levi. » J'étais assez décontenancé par sa dernière remarque. Levi donc ? Très sincèrement, je ne m'imaginais pas du tout l'appeler par son prénom, pas quelqu'un comme lui…J'avais donc juste acquiescé me dépêchant de retourner aux vestiaires. Entre les regards posés sur moi, et la tension présente dans mes membres, la porte me sembla horriblement lourde. Mais une fois dans le couloir, tout le stress que j'avais accumulé chuta d'un coup.
Je m'étais rendu dans le vestiaire le plus proche, il y'avait déjà des affaires disposées. Vu le type de vêtements ça devait être celui des filles. Tant pis, je ne suis pas à ça près…Posant les affaires prêtées sur le petit banc en face de moi, je me déshabillais. Le tissu qui frottait sur ma peau me donnait des frissons, à quel point mes muscles s'étaient crispés ? Une fois presque nu, je m'étais empressé d'enfiler le legging pour voir à quel point il était moulant. J'eu presque un rire nerveux en remarquant que déjà au niveau des cuisses il me serait un peu. Super.
Puis j'avais attrapé du bout des doigts le tee-shirt que le professeur m'avait balancé. Il était encore chaud, c'était assez troublant. Sans réfléchir plus je l'avais mis, pour un peu qu'ils m'attendent. J'étais alors sorti du vestiaire peu confiant, mes pas me guidant vers la salle du cours. Et quand j'ouvris la porte, des rires grotesques des filles qui m'avait pointé du doigt précédemment résonnèrent dans la pièce. Pas besoin d'être intelligent pour deviner qu'elle se moquait de moi. Je n'aimais pas cette sensation, c'était désagréable. Ces rires sonnaient mal à mes oreilles, je les avais trop entendus.
L'une des deux, donna une tape dans le dos de la petite rousse à côté d'elle, et sorti une remarque tellement indécente que j'en avais eu un frisson d'effroi avant de me sentir humilié et honteusement embarrassé.
« Tiens, toi qui aime les grosses. » J'avais presque aussitôt baissé le haut que je portais. Ça faisait longtemps que je n'étais pas retourné à un cours de danse classique, je ne m'attendais pas à ce genre de remarque, c'est vrai que les filles de mon cours sont plus âgées. Mais dans un sens, ça me choquait.
Ne faisant pas plus attention à ce genre de commentaire, je m'étais mis en face de la jeune brune asiatique qui m'avait prêté son bas. J'avais accroché ma main à la barre, tourné face à elle. Elle avait pris des couleurs en remarquant ma présence.
« Merci encore pour le legging. » Elle me fit signe que de la main, visiblement gêné, que ça n'avait pas d'importance. Je m'étais penché légèrement vers elle pour lui parler. « Il l'a fait avec vous la barre ? ». Ses doigts caressaient avec hésitation le bois de la barre tandis qu'elle me parlait.
« Oui en général il se met au milieu au début, mais ça lui arrive de nous laisser continuer pour venir faire des corrections. » J'hochais positivement de la tête calmement, toutefois cette information ne me rassurait pas du tout. Je pressentais qu'avec lui les corrections allaient me donner envie de fuir dans un coin. Et puis, là aujourd'hui, vu le contexte, j'aurais son regard brûlant pour moi tout seul. Autant dire que l'expectative était tout sauf confortable.
Une question brûlait mes lèvres depuis tout à l'heure et rien de penser à ça, elle sortit toute seule. « …il est sévère ? ». La jeune fille ouvrit un peu plus ses yeux, elle semblait un brin amusée par la question. Elle eut d'ailleurs un sourire assez significatif. Sa réponse eut le don de m'angoisser encore plus.
« Oui très. Et s'il s'énerve, ne vaut mieux pas que ça tombe sur toi. » Je me mordais la lèvre reportant mon regard sur lui. C'est vrai que même physiquement, il faisait en quelque sorte peur. Il était assurément beau, mais il était effrayant, intimidant…bouleversant. Il ressemblait plus à un tueur à gage qu'un danseur à mon avis. Pourtant, je devais reconnaître qu'il avait une classe folle.
La jeune asiatique m'intima de me mettre en première car le prof s'apprêtait à mettre le Cd pour la barre. J'avais exécuté son conseil sans broncher, surtout que toutes les autres filles s'étaient également placées. Je m'étais redressé étirant mon cou, autant avoir une bonne posture dès maintenant. Heureusement devant moi se trouvait une fille aux airs plutôt sérieux, au moins j'aurais quelqu'un sur qui regarder. Même si me tromper dans les pas n'était pas la chose qui me faisait le plus peur.
Avant que je puisse même m'égarer dans mes pensées tourmentées, la musique s'éleva dans la pièce, un prélude de Bach, il me semblait bien. Un frisson d'anxiété me traversa l'échine alors que je voyais le professeur se déplacer à l'avant de la salle, avec une grâce que j'étais sûr de ne jamais atteindre. Aussitôt qu'il fût à l'avant-centre de la pièce, son regard parcouru rapidement les bars.
« Erica, place-toi en première. » Son ton était assez sec pour perturber la jeune fille, qui se plaça immédiatement bafouillant des excuses. Intérieurement je remerciais l'asiatique derrière-moi qui m'avait conseillé de me placer.
Il commença le premier exercice, sûrement des plier, dictant à haute fois les mouvements à exécuter. Sa voix apparaissait si clairement que la suivre était très simple. Et chose que j'appréciais, il n'y avait pas un bruit. Dans mes autres cours, il y'avait toujours des discussions et bavardages qui pouvaient me gêner. Ici, il semblait imposer une autorité naturelle.
Par automatisme, je me surprenais à le regarder pour enchaîner les mouvements. Et si je fuyais son regard, anxieux de son jugement, je m'attardais brièvement sur les muscles de ses épaules, son torse développé, ses jambes...son bassin. J'avalais épais, détournant dans la seconde même mon regard. Je ne devrais pas le regarder aussi éhonteusement, je veux dire, c'est mon professeur, c'est un manque de respect...enfin je crois. Ma main s'enroulait plus vivement sur la barre, je suis vraiment étrange de l'observer comme ça.
Je me reconcentrais sur mes plier, mon esprit ne devrait pas dériver ainsi. Après tout je dois lui montrer le meilleur de moi-même. Ces cours sont trop important pour moi, et puis, j'ai vraiment envie de lui donner une bonne impression. Même si je ne connais pas son niveau d'exigence. Soudain, il s'arrêta se déplaçant dans la salle, ah oui la fille derrière m'avait parlé des corrections. Mon pouls augmenta malgré moi, et de suite mon équilibre fût plus fragile. Par curiosité malsaine, je regardais discrètement vers qui il se dirigeait. La première personne qu'il alla voir, se trouvait être la petite rousse qui s'était faite taquinée précédemment. Elle s'était faite reprendre sur la position de son dos dans ses grands plier.
Il remonta ensuite par le fond de la salle, je détournais alors rapidement mon regard devant moi. Toutefois, dans mon champ de vision, je pouvais toujours l'apercevoir à corriger certaines élèves, sa main se positionnant sur un bassin, une jambe.
Et moi ?
Mes yeux s'écarquillèrent à la réalisation de ma pensée. Je mourrais de honte d'avoir une envie si égoïste. Et puis surtout, ce n'était pas mauvais justement de se faire reprendre ? C'est sûr qu'il est extrêmement classe, quelque part c'est évident que j'ai envie qu'il me remarque. C'est normal non ? Je percevais ses pas se rapprocher, mes muscles se tendaient en prévision, ridicule. Jamais je n'avais autant recherché de propreté dans ma position.
Mais.. Que- ?
Je sentis aussitôt une main remonter du milieu de mon dos jusqu'à ma nuque, dans un geste ferme et léger. Je n'avais pas pu retenir le frisson visible qui remonta, alors que sursautait.
« Posture parfaite, Eren. Ah, désolé mes mains sont trop froides ? » Mon cœur battait si vite, que la scène me semblait irréelle.
« Euh...non, j'étais juste..surpris. » Il hocha rapidement de la tête, puis me dépassa revenant face à nous pour enchaîner sur les exercices suivants. J'étais persuadé que mes oreilles devaient être rouges. Je suis vraiment un imbécile, suréagir comme ça, ça ne me ressemble pas. Le reste de la barre passa très rapidement, il s'arrêtait quelque fois pour corriger les autres, mais plus aucune fois il ne s'attarda sur moi. Idiotement, je me sentais vexé, il n'y avait point de raison pourtant. Je me mordais la lèvre fixant le sol le regard vague. J'entends l'ensemble des filles reprendre leurs discussions tandis que le professeur était parti changer de cd.
« ...tu sais il ne fait pas très souvent des compliments... » Je me tournais vers la source de voix qui m'avait sorti de mes pensées amères.
« De quoi ? » Je me rendais compte que c'était l'asiatique de tout à l'heure qui venait de me parler. Elle tritura son tee-shirt baissant les yeux.
« Je disais que le prof' faisait rarement des compliments. » Mon cerveau mit du temps avant d'assimiler l'information. Un sourire s'étala aussitôt sur mon visage, ce à quoi elle rigola timidement. Je réalisais alors seulement maintenant que je ne connaissais toujours pas son prénom.
« Ah excuse-moi, euh comment-tu t'appelles ? ». Elle parut l'air surprise, mais finit par sourire, un léger rouge sur ses joues.
« Mikasa. » Ce fût tout ce qu'elle dit gardant son sourire. Je l'appréciais bien. Pour l'instant elle était la seule fille de ce groupe qui me semblait sympathique. Et je crois bien qu'elle restera la seule, les autres...je ne les sens pas. Je suivais Mikasa qui se déplaçait hors de bars pour aller vers la partie dégagée. J'apercevais alors seulement maintenant mon reflet dans le miroir, vu que tout à l'heure j'étais plutôt concentré à suivre les pas correctement. Mes yeux se plissèrent avant que j'enroulais mes bras autour de mes hanches, très resserré. Je n'aimais pas ce que je voyais en face. J'étais encore trop mince. Une sensation froide me parcouru alors que je me remémorais mes années précédentes, je m'en veux tellement d'avoir été aussi faible, d'avoir cédé au poids des moqueries, de ma solitude, de mon ennuie...
C'est fini maintenant. Je ne veux plus jamais inquiéter mes parents. Je ne veux plus jamais remettre le pied dans un seul hôpital, devoir revoir un nombre incalculable de médecin. Plus jamais.
revint parmi nous, et pour une raison étrange, la boule dans mon estomac se dissipa quand doucement il me frôla en passant. Le vide cédant à un trop pleins d'émotion. Je n'aurais su dire si cela était positif ou négatif. Un faible sourire étira mes lèvres, j'étais vraiment heureux que ma mère m'ait inscrit à ce cours. Ça va me permettre de penser à autre chose. Ouai, ça va être bien.
« Eren tu peux me montrer une double pirouette ? » Je relevais vivement la tête pris au dépourvu. Ma gorge se fit sèche en voyant que l'attention du professeur était entièrement concentrée sur moi. J'avais donc murmurer un oui hésitant avant de me mettre en quatrième me concentrant sur mon regard. Mais en sentant tous les regards sur moi, et particulièrement le sien, c'était comme si je perdais en force. Toutefois, mon pied se soulevait du sol et l'élan de mes bras a répondu instantanément. Je l'avais pris comme repère visuel, et même si ces yeux me brûlaient, j'avais réussi à effectuer deux pirouette en atterrissant sans perdre l'équilibre.
Il me sonda avec un air indéchiffrable ce qui me gênait horriblement. Après tout, je voulais savoir ce qu'il pensait de ce que je venais de lui montrer. Mais soudain, il eut un rire éclatant, un éclat vif rayonnant dans ses iris.
« Et bien, on va pouvoir faire quelque chose de sympa pour le spectacle de cette année, tu as d'excellent appuis au sol. ». Son ton était si enjoué que l'ensemble du groupe semblait pris d'une certaine euphorie. Moi, j'étais juste pris de court, parce que ce n'était pas face à ces mots que je perdais mes moyens. Néanmoins, l'excitation était contagieuse, puisque j'étais maintenant persuadé que ces spectacles devaient valoir le détour. Je ne l'imaginais point faire quelque chose de bâclé. Je le savais déjà, ça allait être génial.
Durant le reste du cours, il nous avait fait travailler des adages, réservant pour Jeudi le commencement des chorées du spectacle. Ces adages avaient une forme d'originalité par rapport à ce que j'avais connu, j'étais émerveillé des mouvements déconstruits et si gracieux qu'il pensait à utiliser. C'était une approche si recherchée, le rendu était rapidement incroyable. J'étais dès lors encore plus impatient de découvrir les chorées qu'il avait créé pour ce spectacle.
Quand il annonça la fin du cours j'avais légèrement paniqué intérieurement. L'idée de rentrer chez moi, et de quitter cette pièce m'angoissait. Pourtant, j'étais réellement épuisé, j'avais découvert trop de chose, et avait ressenti des émotions trop fortes durant ce cours. Les autres filles commençaient à quitter la salle, les conversations redevenant bruyantes. J'étais cependant resté sur le parquet n'ayant nullement l'envie de partir.
Puis je réalisais que je portais le pull du prof. Mon corps fut d'un coup remplis d'énergie, et machinalement je m'étais avancé vers lui. Il rassemblait avec minutie ses affaires, puis éteignait les lumières avant de voir que j'attendais après lui. Il fronça des sourcils tout en attrapant sa besace.
« Tu as quelque chose à me demander Eren ? » Son air semblait si sérieux, que je me sentais presque ridicule d'allait le voir juste pour son pull.
« Euh...je- par rapport à votre pull..j-je devrais peut être le laver.. ? » Ses traits s'adoucirent aussitôt. Il avança me forçant à le suivre, ont sorti de la pièce, puis il referma la porte de la salle.
« Pas besoin de le laver, tu n'as qu'à me le redonner directement. Je t'attends ici. » Il s'adossa au mur, le couloir étant sombre, les ombres de son visage étaient accentuées. De près, il semblait encore plus incroyable. Mais je me dépêchais de me retourner, l'idée qu'il m'attendait me stressait. Je me précipitais dans les couloirs pour rejoindre les vestiaires, mais face à la porte, j'entendis les rires des filles résonner. En me changeant tout à l'heure j'avais complètement omis le fait qu'elles allaient se changer par la suite. Mais rapidement, je fis quelqu'un sortir, et ce fût Misaka, étrangement ça ne m'étonnais pas que ce soit elle la première à sortir du vestiaire.
« Mikasa ! ». Elle s'arrêta net, et en me voyant adopta un sourire gêné.
« Euh...oui, le legging c'est ça ? ». Je me frottais l'arrière de ma nuque ne me sentant pas trop à l'aise.
« Non, j'ai laissé mes affaires dans le vestiaire, et comme les autres se changent. » Elle hocha aussitôt de la tête, ce fût agréable, je n'avais pas eu à m'expliquer plus qu'elle comprit de suite la situation. Elle s'engouffra dans la pièce et en ressortit tout aussi vite avec mes affaires, me les tendant sans les regarder.
« Tiens, voilà. » Je la remerciais chaleureusement avant de me diriger vers les toilettes, je m'étais pressé pour me changer, car maintenant deux personne attendait après moi. Mais en remettant mes vêtements, je me sentais presque étranger. C'était une sensation désagréable. Qu'importe, je sortais en trombe rendant aussitôt son legging à Mikasa.
« Merci encore pour me l'avoir prêté, je te dis à Jeudi alors. » Elle hocha très brièvement de la tête puis partit aussi vite. Si elle était timide, elle était très agréable comme personne. La regardant partir ma prise se resserra sur le tissu du pull. Allez, j'allais lui redonner puis partir. De toute façon je le revoyais Jeudi. C'est enfantin de ne plus vouloir partir. J'expirais un souffle exténué puis me détournais face au couloir pour le rejoindre.
Dès que je l'aperçus, mes pas furent plus fébriles. J'avais légèrement accéléré pour me trouver face à lui. Il releva d'ailleurs instantanément son regard. Je lui tendais alors son pull sans un mot, ne sachant pas quoi dire. Il l'attrapa puis le rangea dans son sac qu'il remit sur ses épaules. Je l'avais suivi jusqu'à la sortie. J'avais pu remarquer avec horreur la golf de mon père garée sur le parking. Il rehaussa son col, l'air étant frais, puis se tourna une dernière fois vers moi.
« Je suis content que tu te sois inscrit Eren. Je te vois Jeudi. » Suite à ça, il ne me laissa pas même le temps de lui dire au revoir, qu'il était déjà parti se dirigeant sûrement vers son véhicule. Je n'eus pas le temps de voir puisque mon père me klaxonna. Alors avec rage j'avais serré mes poings puis avait couru jusqu'à la voiture de mon père. J'ouvrais la portière puis m'installait, c'était de suite point la même ambiance. Mon père eut un grand sourire.
« Alors ça a été ? » Je ne lui avais pas répondu, étrangement je n'avais même pas envie de lui en parler. J'étais encore trop perturbé.
« Quand on sera à la maison... » C'était la seule excuse que j'avais trouvé à dire pour garder le silence tout le long du trajet. Quand il fût garé devant la maison, je m'étais empressé de sortir pour rentrer. Toutefois, ça ne loupa pas, dès que j'avais fait un pas dans la maison, ma mère était venue à mes devants.
« Alors chéri, dis-moi, comment ça s'est passé ton cours. » Je m'étais figé sur place en premier instant, ensuite j'avais alors pris sur moi pour lui sortir une banalité.
« Très bien, le groupe est vraiment sympa. » Elle sembla se contenter de cette réponse sur le moment, alors j'en avais profité pour m'extirper et remonter dans ma chambre. J'avais monté les escaliers à une vitesse hallucinante, et je m'étais enfermé dans ma chambre. Je m'étais débarrassé de toutes mes affaires, la respiration lourde, les jetant dans un coin de la pièce avec énergie, puis me laissait tomber dans mon lit m'enroulant dans mes couvertures. Extérieurement j'étais très calme, mais j'avais besoin d'assimiler, trop de chose se passait dans mon esprit. Des flashs de la salle, des musiques, de la lumière aveuglante, me venaient, mais tout ça finissait pour l'image du professeur qui m'obsédait. Je revoyais en détail chaque contact, chaque remarque, chaque trait de son physique. Je n'arrivais pas à penser à autre chose. Mon sang fulminait vers mes tympans. Cela devenait assourdissant.
J'étais assaillis par les informations, mais je ne comprenais rien.
Et bien voilà la fin de ce premier chapitre :) ! Je m'attellerai à poster la suite le plus vite possible. Je vous remercie d'avoir lu mon chapitre, bisous :D !
