Cette fanfics n'est pas de moi mais d'un écrivain bourrée de talents donc le surnom est Simon et donc j'ai envie de faire connaitre son travail d'écriture

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Disclaimer : aucun personne n'est à nous sauf simon et les personnes inventées par Simon

Welcome to Konoha no Kuni

Première partie

Chap 1 : Rejet d'un monde

"- tes parents n'ont pas survécu. Je suis sincèrement désolé.... »
Alors que la voix du médecin se taisait à travers l'écouteur du portable, de grosses larmes perlaient sur les joues du jeune garçon. Simon venait d'apprendre que ses parents s'étaient tués sur l'autoroute. Il commença à s'abattre sur la table de son appartement quand la sonnerie joyeuse du mobile retentit à nouveau. Résistant à l'envie de le jeter à travers l'appartement, il décrocha pour étendre son frère :
« - t'as certainement su ce qu'il s'est passé ; je passe te prendre dans une heure. Prépares tes affaires, on en parlera dans la voiture. »
Une heure. Plutôt que de se diriger vers son sac, il prit la porte et parti parcourir les rues de la ville.
Lui d'un naturel si gai, communicatif, voir blagueur se retrouvait à déambuler comme un zombie, marchant tel un robot. Toutes sortes d'idées lui parcourraient l'esprit : des souvenirs, des rêves, des envies, certains heureux, d'autres tristes ; même s'il n'avait que quinze ans, il comprenait parfaitement la situation : lui et son frère allaient se retrouver seuls, sûrement sous la tutelle de leur oncle. Il ne devrait pas y avoir de problèmes : il a une bonne famille, ses parents avait mis de l'argent de côté, ils devraient pouvoir continuer à vivre. Après tout, il n'est pas le seul à qui ça arrive, d'autres ont perdu leurs parents et ils ont continué à vivre !

Mais cette pensée ne le réconfortait en rien, il avait toujours ce poids sur le cœur et l'impression que son corps devenait trop lourd pour ses jambes d'enfants. Et à trop réfléchir, il se retrouva dans les quartiers peu fréquentables, et à vingt-deux heures, il ne faut que peu de temps pour se retrouver encerclé.
« Voyou 1- Alors mon minet, on se promène ?
Voyou 2- Tu t'es perdu, peut-être ?
Voyou 3- Vu comment il est sapé, il doit avoir pas mal de fric
Voyou 4- Tu nous ferais un petit don ? C'est pour les bonnes œuvres.
Voyou 5- Elle est bonne celle-là, on la ressortira au prochain. »

Malheureusement, Simon était trop désespéré pou avoir peur.
« Simon- Lâchez moi. J'ai pas une thune, et je suis pas du tout d'humeur.
Voyou 2- De quoi ? Laissez le moi, je me le fais. »
Il lança sa menace en même temps qu'il se précipitait sur le jeune arrivant.

Mais celui-ci termina sa course dans les poubelles derrière Simon, suite à une projection.
« Simon- I-kyo, première technique d'Aïkido » en se remettant en garde « j'apprends les arts martiaux depuis que je sais marcher ; mon père en maîtrise sept et a même crée son propre style. Pour des rigolos comme vous, je n'ai même pas besoin de m'énerver.
Voyou 3- Répète-ça, sale mioche.
Voyou 4- C'est pas un gamin de dix ans qui va se la raconter.

Et les deux se ruèrent sur lui. Il les évita facilement, mais le troisième arriva derrière son dos et lui asséna un coup de pied dans les reins, qui l'envoya rouler au sol.
« Voyou 5- Tu la ramènes plus, maintenant, hein?
Simon- (à lui même) trois contre ça, ça, ça me met en colère. (à haute voix) Pas de chances pour vous, aujourd'hui, c'est vraiment pas mon jour... Et là, je suis vraiment en colère. »

Et c'est en rugissant qu'il se précipita vers le premier des trois pour le frapper du bout des doigts dans le plexus, puis le deuxième avec un doigt entre les deux yeux, et enfin le troisième avec sa paume de main sur le cœur. Les trois s'effondrèrent en même temps derrière Simon, regardant à terre, un genou au sol.
« Simon, en se redressant - Plus qu'un !»

Le dernier, paraissant déboussolé et ne voulant pas perdre la face, sortit un couteau-papillon.
« Voyou 1, d'un ton feignant l'assurance - Et ça, t'en penses quoi ?
Simon- J'en pense que t'es un lâche, connard. ( à lui même ) ' le sage ne va pas là où le danger se trouve ' est la première règle de l'école Shindo, mais là, faut que je me défoule. (à voix haute) Toi, tu vas à avoir droit à mon spécial.
Voyou 1- Vas y, approche, p'tit branleur. »

Simon posa un genou au sol, puis se détendant tel un ressort, il fonça vers l'adversaire qui essaya, en vain, de lui planter la lame. Il enroula son bras gauche sur le droit de l'agresseur.
« - Premier temps, on désarme ! »
Un grand 'CRAC' se fit retentir ainsi qu'un grand cri de douleur.

« - Deuxième temps, on attaque ! »
Il enchaîna deux coups dans les côtes à deux autres au foie et à l'estomac, puis le contournant, frappa quatre points dans le dos.

« - Dernier temps, on immobilise ! »
Il plaça un ultime tranchant de main dans la nuque du voyou , qui s'effondra.

« en repartant, à voix haute- Dans les cotes, tu ne plieras plus les bras pendant une semaine, le foie et l'estomac, tu le sentiras encore dans deux jours et les quatre points du dos te feront méditer quand tu te coucheras... ( à lui même ) Plus un bras cassé, j'y étais fort. Je me suis énervé pour rien, j'aurais pu éviter ça, mais ce monde pourri jusqu'à la moelle m'énerve. Où sont les héros ? ils se font rares, alors que la lâcheté et l'égoïsme se font de plus en plus présents. C'est du chacun pour sa pomme...»

Et il continua à marmonner jusqu'à l'appartement. S'allongeant sur le lit, les mains derrière la tête, il ressassait tous les derniers événements :
« - Si seulement tout était comme dans les mangas, la vie serait bien plus intéressante. Ici, on se crève pour un boulot, on a même pas le temps de vivre. Si seulement j'étais né dans un monde comme celui de Naruto, là je m'éclaterais, mais voilà, je suis résolu à reseter ici, à voir ceux que j'aime mourir pour une raison ne valant pas la peine d'être citée. Si seulement.... »

Harassé par les événements de la journée, il s'assoupit d'un sommeil sans rêve. Un sommeil comme tous les autres. Seul le réveil changeait de ceux qu'il avait connu. Ouvrant ses yeux pâteux, Simon se réveillait dehors, chose pour le moins étrange quand on se couche à l'intérieur.
« à haute voix- J'fous quoi dehors ? »

Puis, il sentit comme un vent qui lui glaçait la peau... Toute sa peau !
« (toujours à haute voix)- Et j'fous quoi à poil ? »

Et en dernier lieu, le décor lui paru familier : une échoppe de nouilles devant lui, des arbres enchevêtrés entre les maisons faites de bois et de fer, plus loin une grande terrasse ronde donnant vue sur une montagnes avec quatre visages ; quatre visages qui lui donnait une impression de plus en plus présente de déjà-vu : les portraits des Hokages gravés dans la roche.
« (encore plus à haute voix)- Et j'fous quoi à Konoha no kuni ? »

Chap 2 : A poil dans Konoha ! ! !

Une nuit calme et silencieuse flottait sur Konoha, éclairé par une magnifique pleine lune qui donnait toute sa profondeur au semblant de mont Rushmore surplombant le village caché dans la forêt. Le nouvel arrivant s'arrêta une fraction de seconde devant ce qui aurait pu faire un très beau tableau :
« à lui même- Ca aurait pu faire une belle première page de chapitre ! (à voix haute) BAAAH, je pense à quoi là ? et je fais quoi, maintenant ? »

Son énervement prenait le dessus, quand il se dit :
« - je m'énerve, mais ça m'avance à rien ( si, ça me réchauffe ! ). De un, il me faut des sappes. Je vais trouver ça où, moi, en pleine nuit ? »

Ses yeux s'arrêtèrent sur le lieu de pèlerinage de Naruto qu'est l'échoppe de ramens :
« à lui même- Bon, je vois que ça. Je lui rendrais dès que j'aurais des fringues. »

Les idéogrammes 'n' et 'me' lui faisant office de pantalon provisoire, il marchait maintenant dans Konoha en rasant les murs, cherchant une âme charitable, mais la seule lumière qu'il aperçut était celle du débit de tabac qui restait ouvert de nuit. Etant sa seule chance, il entra dans la boutique, avec l'habituel 'cling' de la cloche de la porte. Le commerçant rangeant des fournitures ne prit pas la peine de se retourner :
« Commerçant- Ah Asuma ! Tes cinq cartouches de cigarettes sont sur le comptoir.
Simon, risquant d'un ton gêné - Heu, non. Ce serait, pour...
Commerçant, en se retournant - Qu'est ce que tu fais accoutré comme ça ?
Simon- Ce serait long à expliquer.
Commerçant, soupirant- Se mettre des mines à ton âge... Ah les jeunes !
Simon, hésitant- Ouais, si vous voulez.. Dites vous sauriez ..... ( à lui même ) C'est vrai, je veux quoi, moi ?
Commerçant, s'amusant et semblant se remémorer des souvenirs - Alors ? Ahhhh Toi, c'est ta première cuite, et t'as la tête qui tourne..... »

Il se rappela soudain la montagne.
« Simon- L'Hokage ! Où il habite, l'Hokage ? Il faut que je le vois d'urgence.
Commerçant- Et tu délires maintenant ? On est tous pareils devant l'alcool....
Simon, s'empressant et s'énervant visiblement - Pas le temps de déconner, répondez moi !
Commerçant, subitement apeuré par la réaction du jeune alcoolique présumé- C'est les appartements sous la terrasse du feu. En sortant à droite, au bout de la grande avenue du Feu ; mais si t'y vas à cette heure, on retrouvera ta tête à l'autre coin du village.
Simon, criant en sortant du magasin - Ok, merci.
Il courait le plus vite qu'il pouvait, quand il remarqua que son pantalon de fortune se soulevait, et qu'à courir à pied nu la douleur se faisait sentir. Sa marche ralentie, il se mettait à réfléchir à sa condition actuelle :
« - Un rêve ! Ca doit être un rêve. Logique, la dernière fois que j'étais sur Terre, je m'endormais. Si c'est un rêve, je veux bien ne plus me réveiller. Mais, bon, dans une heure, c'est fini. Bon, n'empêche, je dois aller voir l'Hokage ! Je me demande qui c'est d'ailleurs ? Il est déjà mort le Sandaime, ou c'est encore lui ? On verra bien... En attendant, il me faut une excuse pour me pointer fringué comme ça !»

Avançant à pas feutrés dans la ruelle pour ne pas avoir trop mal aux pieds ( étant donné que les rues ne sont pas goudronnées ! ), il arriva enfin devant l'entrée de la terrasse du Feu.
« à lui même, en poussant la porte- Je fais comment maintenant ? Tiens c'est pas fermé ? »

S'aventurant dans le couloir, il avança jusqu'à une porte affichant 'Appartements du Godaime'.
« à lui même, en frappant à la porte- Pas un garde ? c'est bizarre... »

Pas de réponse. Il frappa une seconde fois, de manière plus forte.
Quelque chose semblait avoir bougé à l'intérieur. Des bruits de pas se rapprochant se faisait sentir. Il sentait sa tension montait crescendo. Puis tout à coup, alors que la porte était encore fermée :
« voix féminine, criant- NARUTO ! T'AS INTERET D'AVOIR UNE BONNE RAISON DE VENIR A DEUX HEURES DU MATIN ! »

La porte s'ouvrit violemment pour afficher une Tsunade en robe de chambre blanche décorée de fleurs de lys bleu-ciels qui avait déjà armé son poing. D'un réflexe, Simon s'abrita la tête dans ses bras.
« Simon, apeuré-NON, c'est pas moi.
Tsunade, gardant son poing armé- T'es qui toi au juste ?
Simon, reprenant ses esprits- Je m'appelle Simon, je viens de la forêt.
Tsunade- Encore un alcoolique qui vient emmerder son monde ! »

A son cri de rage s'accompagna son coup de poing qui projeta le réveilleur à l'autre bout du couloir pour le faire s'écraser contre le mur.
« Simon, articulant du mieux qu'il pouvait et empêchant son nez de saigner- Non, chai été attaqué bar des boleurs et chai derminé guomme za !
Tsunade, d'un ton méfiant - Ah ? Et je peux quoi pour toi ?
Simon- Vous êtes le chef du village donc j'ai pensé à vous. »

Il se releva en se tenant le nez d'une main et la joue endolorie de l'autre.
« Simon- J'avais besoin d'habits et d'un toit pour dormir.
Tsunade, d'un signe de tête - Entre, tu vas me raconter ça. »

L'appartement de Tsunade était tout ce qu'on pouvait imaginer d'une chambre de femme : agréablement décorée sans pour autant transpirer le luxe, dénotant un soin particulier de la propriétaire des lieux. Elle l'accompagna jusqu'à la table de salon, et après cinq minutes lui ramena un thé fumant.
« Simon, recevant le thé - Merci beaucoup.
Tsunade, sur un ton posé - Vas y, raconte-moi.
Simon- Voilà. Je venais de ....... Suna no kuni pour..... voir un ami, quand un groupe de voleurs m'est tombé dessus, et...
Tsunade- Arrête-tout de suite : le mensonge ne mène à rien.
Simon, surpris- Hein ?
Tsunade, sur un ton posé - Des paroles hésitantes, un rythme cardiaque empressé : la mélodie typique du menteur ! En plus, si tu venais de Suna, tu serais plus bronzé que ça et la route entre nos deux villages est longue pour un gars qui n'est même pas ninja. La vérité te fait elle tant honte ?
Simon, esquissant un sourire nerveux- La vérité ? vous voulez la vérité ! Bien. La vérité, la voilà. Je viens d'un autre monde, Et si je suis habillé avec une enseigne d'échoppes de Ramens, c'est par ce que je suis arrivé ici nu comme un ver.
Tsunade, apparemment surprise, les yeux grands ouverts- .....
Simon, interrogeant - Vous avez vu que je ne mentais pas ?
Tsunade- Oui. »

Cinq minutes passèrent avant qu'une réponse ne parvienne.
« Tsunade, le cerveau entrant en ébullition- Tu es un cas isolé mais pas inconnu.
Simon, surpris- Vous voulez dire quoi ? ( à lui même ) Un rêve, ce n'est qu'un rêve !
Tsunade- Ton monde n'est qu'un parmi tant d'autres et le fait que certains se soient déplacés d'un monde à l'autre est recensé dans certains manuscrits anciens.
Simon, encore plus étonné- Ah ? Et je fais quoi moi ? ( à lui même ) Ouais, les gars, ça c'est du rêve. Je veux bien dormir toute ma vie !
Tsunade- Tu veux repartir ?
Simon, surpris par la question et hésitant le nez dans la tasse de thé- Euh... Pas dans l'immédiat (à lui même ) Je repartirais quand je me réveillerais. ( retour en voix haute ) Je ne connais pas encore ce monde.
Tsunade- Tu ne veux pas repartir ?
Simon- Ben, j'ai jamais trop aimé le mien de monde. Le votre me plaira peut-être plus ! Et j'ai pas l'air d'avoir trop le choix...
Tsunade, sans vraiment vouloir le savoir- Ah ? Bon ! d'accord. Et tu vas faire quoi ici ?
Simon- J'y ai pas encore réfléchi.
Tsunade, comme une idée que l'on lance sans réelle conviction - Ninja, ça te dis ?
Simon, s'écriant- OUI »

La réponse avait été plus rapide que la réflexion. L'Hokage sursauta et fit trembler la table, ce qui manqua de renverser la tasse de thé.
« Simon, se reprenant en rougissant - Enfin, ce serait bien.
Tsunade, encore surprise et rabattue sur le dossier de sa chaise- Wow, à ce point là ?
Simon- Ben, j'aime bien les arts martiaux, alors...
Tsunade- Mais ninja, c'est autre chose que des petits combats entre copains sur un tapis tout mou.
Simon- Oui, je m'en doute, mais c'est un mode de vie qui me plait.
Tsunade- Un mode de vie, ouais, si on veut...Tu t'en sors comment avec ton chakra ?
Simon, gêné- Ca... n'existe pas chez nous !
Tsunade- Ton monde est plus moderne que le notre ! Avec le temps, vous avez perdu le sixième sens.
Simon- Chais pas. Et alors, je peux pas devenir ninja ?
Tsunade, en se le levant- Pour entrer à l'académie des ninjas, il faut le contrôler. Ca fait à peu près 30% de la population, mais c'est pas vraiment un problème : je devrais pouvoir te le réveiller.
Simon – Ah bon ?
Tsunade- Je fais une exception parce que tu n'es pas d'ici et que tu repartiras à un moment ou un autre. Comment ? Je sais pas encore. Fais tes preuves, et si tu reste plus longtemps que prévu, on reparlera des ninjas.
Simon- Ok !
Tsunade- Mais avant, confirme moi que tu veux vraiment devenir ninja, et que tu n'utiliseras pas le chakra pour faire le mal.
Simon- Sans problème, je le jure !
Tsunade- T'es prêt ? » dit elle en commençant une incantation, puis posant ses mains chargées de chakra sur la tête de l'étranger « c'est parti !
Simon- Allez –y ! »

Chap 3 : L'éveil du chakra.

Les mains chargées de chakra, l'Hokage les posa à droite et à gauche du jeune initié. Une chaleur très douce se faisait alors ressentir autour de la tête de Simon.
« Tsunade- Là, j'habitue ton cerveau à la présence de chakra, pour pas que le choc soit trop brutal.
Simon, enivré- Le choc ?
Tsunade- Oui, je vais réveiller ton sixième sens à l'aide d'une forte décharge de mon propre chakra. En théorie, ton propre chakra encore en sommeil devrait réagir.
Simon, moins rassuré- En théorie ?
Tsunade- Les ninjas naissent avec leur chakra : s'en servir est quasi banal pour eux. Ce que je fais est quelque chose que les anciens Hokages de Konoha ont interdit pour toute personne n'ayant pas le sixième sens dès la naissance. Toi, tu ne viens pas de Konoha, donc... c'est parti pour la deuxième décharge. » dit elle avec un sourire illuminant son visage.

Apparemment, elle prenait plaisir à réveiller le jeune garçon, qui ne comprenait d'ailleurs pas pourquoi, quand une réaction se fit sentir. A la chaleur succédait la douleur. Cette présence d'énergie à proximité de son centre nerveux commençait à réellement lui tirailler quand une onde se fit ressentir dans le lobe droit de son cerveau
Une onde. Un déclic. Comme un verrou qui cède sous un pied de biche.
La sensation se fit de plus en plus présente. Tsunade retira ses mains et pris un peu de recul pour mieux étudier la scène qui se déroulait devant ses yeux.

L'énergie affluait en lui, comme si quelqu'un avait ouvert un robinet. Cette eau coulait dans tout son corps, à une vitesse folle, jusqu'à ce que son corps en soit inondé. Simon ne bougeant pas se mit à regarder ses mains qui rayonnait étrangement : une vapeur sortait de celles-ci. Son corps à présent rempli se mettait à déborder violemment d'énergie ; la table de salon se retourna sous la vague d'énergie. Tsunade, jusque là très calme, commença à se protéger le visage.
« Tsunade- Mon dieu, quel puissance ! qu'est ce qu... »

Une vision comme subliminale la fit reculer d'un pas.
« Tsunade- Etrange.... Ce gamin est étrange..
Simon, regardant Tsunade- De la vapeur ?
Tsunade, reprenant ses esprits- En quelque sorte ! Mais maintenant, il faut apprendre à le contrôler. »

Tandis que Simon continuait de déborder et de retourner les bibelots sur les armoires, Tsunade, se calmant, commença son explication.
« Tsunade, d'un ton à nouveau calme et posé- Toutes tes cellules produisent ton chakra. Chacune fait sa petite réserve, ce qui forme ta réserve générale. Ensuite, c'est à toi de l'utiliser. Le problème, c'est que quand tu n'en as plu, tu meurs.
Simon- Hein ?
Tsunade- Souvent, tu tombes dans les pommes avant et ton corps coupe l'utilisation de lui même de manière à ce qui t'en reste toujours un peu. Ok ?
Simon, en soufflant, libéré - Ah, vous me rassurez...
Tsunade- Dans ton cas, ton corps n'a pas encore assimilé l'utilisation ; tu risques donc la mort, effectivement.
Simon, affolé- Quoi, vous pouviez pas le dire avant ?
Tsunade- Du calme ! Maintenant concentre toi sur le point de ton cerveau d'où tu as senti le départ d'énergie. C'est lui le point déclencheur. Il faut que tu le désactives. »

Il se concentrait pour retrouver de où provenait la sensation. Localisé, il se rappela cette onde au départ du déclic, ce qui eut pour effet de couper la production de chakra.
« Tsunade- Je suis impressionné ! Tu t'en es vite sorti.
Simon, se grattant l'arrière de la tète- Merci
Tsunade, se tenant le menton- C'est pas que ça me dérange, mais tu devrais peut-être te rhabiller.
Simon- Hein ? »

En effet, la décharge d'énergie avait envolé les fanions qui lui tenaient lieu de pantalon, il ne restait plus que la corde. Rouge vif, il se dépêcha de les ramasser et de les remettre en place.
« Tsunade- Les jeunes sont bien évolués de nos jours. » dit elle en continuant de bloquer du regard sur l'anatomie de Simon. « (se reprenant ) Hum, Bon. Maintenant, tu as tout pour t'entraîner. C'est bien ce que tu voulais, non ?
Simon, se rhabillant correctement- Carrément, ouais !
Tsunade- Je pense même déjà savoir qui sera ton prof !
Simon- C'est qui ?
Tsunade- On verra demain !
Simon- Demain ? Et je fais quoi jusque là ? » dit il en jetant un coup d'œil à la porte accédant à la chambre.
« Tsunade, énervé- Qu'est ce que t'espérais ? » lui cria t'elle en lui frappant la tête. « Tu vas dormir à l'hôtel ! Je vais te faire un papier pour le gérant.
Simon- Et j'y vais comment ? A poil ?
Tsunade- T'es vraiment chiant... » soupira t'elle « Une heure qu'il est là, et il se plaint déjà. » ajouta t'elle en sortant de la pièce « Attends-moi là. »

Cinq minutes passèrent quand elle revint avec un habit de Jounin.
« Tsunade- Enfile-ça. Ca devrait suffire. Tu te trouveras d'autres habits demain.
Simon, spontanément- Et le bandeau ? Ca fera louche si j'en ai pas, non ?
Tsunade, étonné- Comment tu sais pour le bandeau ?
Simon, bredouillant- Je...... J'en ai aperçu en ville.
Tsunade, d'un regard méfiant- ( à elle même ) Il ne sait vraiment pas mentir. (a voix haute ) Tiens, en voilà un. L'hôtel est dans l'avenue du Feu, tu vas le trouver facilement, c'est marqué en grand dessus.
Simon enfila le pantalon et la veste noire auxquelles s'ajoute le gilet de chunin puis les sandalettes pour enfin prendre la lettre.

Au seuil de la porte :
« Simon- Pourquoi faites vous tout ça pour moi ? Je pourrais être un espion.
Tsunade, avec un sourire- Peut-être, mais j'ai senti quelque chose de bon chez toi qui s'est confirmé en réveillant ton chakra. Cela me suffit. Et en même temps, tu n'es là que pour quelque temps, il faut bien t'occuper.
Simon, étonné mais ravi- Ah ? Eh bien.... Merci.
Tsunade- Allez, demain, 8H00.

Le jounin temporaire quitta alors la terrasse pour rejoindre l'hôtel.

Chez Tsunade
Jiraiya, apparemment à la fenêtre de l'appartement depuis deux minutes, s'avança vers Tsunade.
« Jiraiya- Qui c'était ce jounin ? Je l'ai jamais vu avant ! »

Tsunade lui expliqua alors rapidement la situation.
« Jiraiya, les bras croisés- Alors cette théorie de plusieurs mondes existe bel et bien. Moi qui croyait que tous ces écrits n'était que des contes pour enfants.
Tsunade- Au fait, tu fais quoi là ?
Jiraiya- J'ai été réveillé par une sorte de détonation il y a moins d'une heure. Comme si quelque chose d'énorme arrivait.
Tsunade, réfléchissant- Ca correspond à son heure d'arrivée.
Jiraiya, reprenant- Et il y a dix minutes, j'ai ressenti quelque chose de très gros. Quelque chose d'énorme qu'on libérait d'un coup. Je suis donc venu pour t'en aviser.
Tsunade- Moi aussi j'ai senti ça quand je l'ai ''réveill''. Ce garçon, en plus de ne pas savoir mentir, à quelque chose que lui comme nous n'appréhendons pas ; mais ça ne devrait pas tarder. En plus, je ne crois pas qu'il devrait poser problèmes. Je ne ''réveille'' pas n'importe qui !
Jiraiya, d'un air méfiant- Mmh ! ! A surveiller, quand même.
Tsunade, avec un sourire en coin- Je m'en occupe