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Déchéance
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Salutations distinguées et bienvenue !
Voilà, comme vous pouvez le constater, je me lance dans une nouvelle fanfiction (j'ai déjà écrit quelques chapitres mais elle n'est pas encore finie pour autant).
Je compte publier un chapitre tous les samedis.
Les premiers chapitres de cette histoire sont lisibles par tout public mais des scènes de violences sont prévues à partir d'un certain point, d'où le rating M en prévision.
Cette histoire concerne donc Harley Quinn et le Joker, mais avant qu'ils soient comme nous les connaissons actuellement.
Ceci est donc un préquel / une backstory de mon invention, où l'on suivra tout particulièrement la jeune psychiatre Harleen Quinzel et l'un de ses patients, John Doe, qui deviendra par la suite le Joker.
Pour ce personnage, je m'inspire de celui créé par les jeux Telltale, car je trouve leur approche originale et intéressante - et elle a fait fleurir mon imagination.
En espérant que cela vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
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Chapitre 1 : Un nouveau travail
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Sur le balcon de son appartement, Harleen Quinzel savourait la sensation de l'air frais s'engouffrant dans ses cheveux. Cela lui permettait d'apaiser la légère tension qu'elle sentait palpiter en elle. Car aujourd'hui était un grand jour : elle allait enfin prendre possession des éléments lui permettant d'entamer son nouveau travail de psychiatre à l'Asile d'Arkham. Elle avait rendez-vous, en ce lundi après-midi, pour découvrir le lieu ainsi que ses futurs patients, avant d'officiellement prendre ses fonctions dès le lendemain.
A vingt-neuf ans, Harleen venait juste de décrocher son diplôme en psychiatrie, après dix longues années d'études. Déjà, avant l'école de médecine, elle avait été une excellente élève, assidue, reconnue pour ses capacités. Elle avait brillamment enchaîné sa scolarité, finissant pratiquement chaque fois première de sa promotion. Elle avait décidé de s'orienter vers la médecine, tout comme son père avant elle. Celui-ci n'avait eu de cesse de la convaincre que cette filière lui permettrait d'obtenir un statut social élevé et un salaire plus que confortable.
Outre ces deux aspects, Harleen s'était vite rendue compte que ce qu'elle aimait par-dessus tout était de pouvoir aider et soigner les autres. Elle s'était alors entièrement dévouée à ses études supérieures, passant un nombre d'heures incalculable à connaître ses cours dans les moindres détails, à réviser jusqu'à en tomber de sommeil. Et dès qu'elle avait assisté à ses premiers cours de psychiatrie, elle avait immédiatement su que c'était ce qui lui correspondait, que c'était pour cette voie-là qu'elle était faite. Sa mère avait approuvé son choix passionné, sans pour autant oser l'approuver trop fort dans la mesure où le père de Harleen n'avait, dans un premier temps, pas si bien accueilli la nouvelle : lui qui l'avait tant imaginée endosser une blouse de chirurgienne ! Mais, pour la première fois de sa vie, Harleen avait tenu tête à son père et avait suivi sa vocation. Celui-ci avait fini par l'accepter, bien qu'il ne l'ait jamais admis ouvertement - acceptation ayant été facilitée dès qu'elle eut décroché son diplôme et une alléchante promesse d'embauche.
Pour valider le dit diplôme, elle avait effectué plusieurs stages à l'hôpital psychiatrique de Metropolis auprès du psychiatre le plus réputé de la ville, le docteur Miller. Ce dernier l'avait pris sous son aile et avait vanté ses nombreuses qualités, telles que ses connaissances foisonnantes, sa vivacité d'esprit, sa discrétion, son implication... A tel point que lorsqu'il lui était parvenu qu'une place de psychiatre se libérait dans le célèbre asile d'Arkham, il avait tout de suite pensé à proposer sa jeune prodige. Après avoir donné une très bonne impression lors d'un entretien d'embauche puis avoir brillamment fini, encore une fois, première de sa promotion, le poste lui avait été accordé. Harleen, fraîchement diplômée, était déjà recrutée dans un institut hautement renommé.
Si elle avait dû être sincère, peut-être aurait-elle avoué que tout cela s'enchaînait un peu vite à son goût : sa scolarité, ses études supérieures, son nouveau travail de psychiatre... Mais lorsque ces pensées osaient s'imposer à son esprit, elle les chassait bien vite ; il aurait été fou de dénigrer une pareille opportunité. Alors, à peine avait-elle finit de ranger ses cours dans ses cartons qu'elle s'en était procuré d'autres pour déménager le reste de son appartement. Après avoir vécu pendant sept ans dans son studio de 25 m², elle avait imaginé que tout empaqueter lui prendrait du temps ; mais, a son grand étonnement, tout fut très vite bouclé.
Elle avait choisi un autre appartement, à Gotham – sous les conseils de son père, bien sûr, qui ne souhaitait pas qu'elle fasse l'erreur de choisir un quartier mal famé. Une fois l'agence contactée, ce fut au tour des déménageurs. Tout fut réglé en une semaine à peine et elle laissa derrière elle la vie qu'elle avait mené jusque là. Ses études, son appartement, ses quelques amis, ses parents... Tout était derrière elle à présent. Elle en eut un pincement au cœur. Mais c'était là un nouveau départ qui s'offrait à elle.
Un peu désorientée les premiers jours, elle était restée dans son nouvel appartement pour tout y organiser. Celui-ci étant deux fois plus grand que son ancien studio, elle n'eut aucun problème à tout ranger et aménager. Ce ne fut qu'au bout de quelques jours qu'elle se décida timidement à aller explorer le quartier de Gotham dans lequel elle vivait à présent, au moins pour repérer un supermarché – elle ne pourrait pas se faire livrer des pizzas indéfiniment.
Peu à peu elle prit ses repères dans ce coin de la ville et se fit à l'idée qu'elle allait bientôt commencer son nouveau travail. Elle avait eu ses deux semaines de transition ; il était donc temps qu'elle aille prendre sa place à Arkham.
L'asile était scindé en deux parties distinctes. La plus connue, bien sûr, était celle où se trouvaient les criminels ayant commis de graves délits, considérés comme dangereux et souvent enfermés à perpétuité. Bien sûr, en tant que psychiatre à peine diplômée et sans expérience avec ce type de patients, Harleen avait été embauchée dans l'autre partie de l'asile : le Service d'Accompagnement à la Sortie, ou « SAS ». Celui-ci accueillait les patients aux peines moins lourdes et bientôt achevées. Le but de ce service était de servir de transition entre l'Asile et le monde extérieur, afin que les patients en capacité d'être réinsérés dans la société soient préparés à leur sortie.
Inspirant une dernière bouffée de cet air frais si revigorant, elle se décida donc à se mettre en route vers ce nouveau pan de sa vie.
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.. A suivre !
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Voici donc un court chapitre d'introduction pour vous présenter la Harleen que j'ai imaginé pour cette histoire.
Que pensez-vous de ce début ?
Je vous dis à samedi prochain pour le deuxième chapitre :)
