Si vous avez fouillez les dernières fanfic' sur UT, vous avez déjà du voir ça passer ? Un défi sur tumblr etc, etc ? Ba j'ai décidé de le faire aussi quand je suis tombé.e sur la liste en me baladant. Bon, je vous promets rien, j'ai pas l'habitude d'écrire des pairings, et encore moins des drabbles -pairings, et même si je shippe globalement tout y a des trucs que je fait plus que d'autres. Ce drabble ci se déroule dans une Timeline génocide où Undyne tue l'Humain. Joie. Bref, je sais pas si ce sera toujours de la romance, peut être que je sauterais des jours de temps en temps, cette note est déjà trop longue je vous laisse avec votre Alphyne.
La lance transperça la chaire et le sang, clouant les os fragiles au sol. Puis la magie disparut, ne laissant que l'épave du cadavre humain tacher la terre de son liquide écarlate. Elle l'avait arrêté. Grâce à elle, les monstres survivraient. Papyrus était vengé. La garde Royale pouvait reposer en paix. La mort du Monstre ne pourrait pas faire disparaître les cendres accumulées, mais désormais la vie pouvait perdurer, encore un peu. Elle entendit des pas courts et pressés derrière elle. Pas besoin de se retourner pour savoir qui arrivait. Le seul monstre qui pouvait savoir qu'elle avait vaincu et donc sortir sans risquer de croiser l'humain était Alphys.
Alphys... Son nom s'échappa de ses lèvres, souffle léger qu'elle ne pouvait qu'espérer avoir été suffisamment fort pour parvenir jusqu'au scientifique royal. Undyne senti des bras se refermer autour de sa silhouette qui s'émiettait lentement, tentant tant bien que mal de résister encore un peu à la mort. Ses yeux avaient été les premiers à partir. Elle ne pouvait qu'imaginer le corps d'Alphys contre le sien. Elle tenta encore une fois d'émettre un son, un signe, quelque chose. Elle tenta de le lui dire. Ses cordes vocales avaient déjà dut s'évaporer. Elle n'en ressentait pas la douleur, juste une sorte de... Manque. D'absence, non seulement dans son corps, mais jusque dans son âme. Chaque cellule qui la composait tenta de se rebeller, de faire passer l'information à celle qui la tenait si délicatement contre elle, de lui rendre cette chaleur qu'elle lui avait donnée. Mais le chevalier invincible ne pouvait que rester là, impuissant face à la vague bien trop apaisante, bien trop sombre qui s'emparait d'elle. Elle sentait des larmes couler à ses yeux. Ses yeux disparus. Sa tête était elle seulement encore là? L'envie de frapper, de lutter, de se battre coulait en elle, son corps lui transmettais l'adrénaline qui lui permettrait de riposter à cette attaque meurtrière que lui infligeait la nature. Et pourtant, tout ce qu'elle voulait, c'était dire à cette âme en peine si proche de la sienne...
"Je t'aime..."
