Bonsoir petits escargots aux herbes~
Voici donc un petit cadeau pour ceux qui ont repris l'école aujourd'hui (je pense à toi ma chewie~) :
Un recueil de drabble pour tout le mois de septembre (si tout va bien)
Donc, travaillez bien et... Enjoy !
Drabble : Rentrée
Origine : Hetalia~Axis Power
Disclamer : Hidekaz Himaruya
Auteur : Mad H.W.
Genre : Romance, Humour
Rating : K+
Couples : Multiparing ! (Gerita, Spamano, PruCan, FrUk, RusAme sous-entendu, Giripan et autres...)
Avertissement : Pour ceux qui n'auraient pas compris : il s'agit de yaoï, slash, guyxguy, bref ceux qui n'aiment pas, ne lisent pas. (comme d'hab quoi...)
NB: Bah c'est la rentrée quoi... XD
La cloche du collège-lycée international Hetalia retentit, annonçant pour élèves et professeurs le moment tant attendu et redouté : la Rentrée des classes.
Les groupes déjà formés se dirigeaient donc lentement mais sûrement vers l'auditorium pour le discours annuel du principal Himaruya.
Depuis sa fondation en 2006 cette école accueillait en effet des élèves du monde entier qui apprenait ainsi à découvrir de nouvelles cultures et à vivre ensemble.
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Quelques minutes plus tôt, maison Vargas :
« - Lève-toi idiota ! Ou le bastardo aux patates va t'attendre !
- Vee~ Je suis fatigué…
- Felli... » commença Lovino qui commençait réellement à s'impatienter.
Il s'apprêtait à faire sortir son jumeau du lit de force quand un sourire machiavélique apparu sur son visage.
« - Bon, ça pas grave. Reste au lit, y'aura plus de pâtes pour moi. »
La réaction de l'italien ne tarda pas :
« - Des pâtes ?! T'as dis des pâtes ?! Vee~ Mais il fallait le dire tout de suite ! »
S'habillant en deux temps, trois mouvements, le brun descendit jusqu'à la cuisine où son grand-père Roma l'attendait.
« - Lovino t'a menacé de quoi pour que tu descendes aussi vite ?
- Il a dit qu'il mangerait toutes les pâtes... se plaignit Felliciano avant de se servir une assiette pleine et de commencer à la dévorer.
- Mes petits fils vont entrer au lycée… ça me fait tout drôle… commença Roma avec son air tragique. Ça me rappelle quand j'ét-
- Oui, on connaît cette histoire, on la connaît par cœur ! Le coupa son second petit fils, occupé à vérifier si sa veste tombait bien sous le regard faussement blessé de son tuteur.
- Lovi… Tu n'es pas gentil de me dire ça…
- M'en fout putain !
- Mais dit moi… fit-il, un sourire sadique sur le visage, c'est pour cet espagnol que tu te fais aussi beau ? Celui dont tu as parlé tout l'été avant répétant qu'il ne te plaisait pas bien-sûr. Comment s'appelait-il déjà ? Alexandro… Antony…
- Antonio ! » répondit gaiement Felliciano, se faisant maintenant fusiller par son frère, devenu aussi rouge que les tomates qu'il chérissait tant.
Attrapant son frère par le col, il sortit de la maison en criant :
« - Bon c'est l'heure d'y aller bordel ! Et tâche de préparer quelques chose de bon pour ce midi vieux croulant ! »
Dans l'encadrement de la porte, Roma se tenait, observant ses petits-fils s'éloigner au milieu des insultes de Lovino et des tentatives de fuites de Felliciano.
« - A c'est beau la jeunesse… L'amusement, les fêtes et les amours… Pour un jour ou pour la vie… »
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Quelques heures plus tôt, maison des Beilschmidt :
Ludwig Beilschmidt, presque élève de Seconde se préparait.
Douché, coiffé et habillé, il tenait à ce que chaque détail soit parfait.
Après tout, il allait enfin revoir Felicia- reprendre les cours. C'était important, les cours.
Il vérifia une dernière fois que ses cheveux étaient en ordre avant de descendre rejoindre son grand frère dans la cuisine.
L'albinos était, comme à son habitude, vêtu… à sa manière. Soit, très voyant.
L'allemand soupira, son frère était décidément très peu discret, toujours à crier qu'il était « awesome » et à rire de façon étrange… Et avec ses deux crétins de meilleurs amis. Il n'y en avait pas un pour rattraper les autres -quoique Francis s'était un peu calmé depuis qu'il sortait avec Arthur Kirkland.
« - 'Morgen Gil'.
- Ah ! Gutten morgen mon Lulu ! Bien dormi ?
- Oui… »
L'albinos se leva du canapé, son assiette de Wurst à moitié finie.
« - Et bah t'viens pas faire un bisou à ton grand frère ? J'sais bien qu't'as grandi et que t'entres au lycée mais quand même... »
Gêné comme pas deux, le blond fit donc un bisou à son grand-frère en râlant pour la forme et se servi quelques pommes de terres.
« - Alors ? Continua Gilbert, t'as hâte de revoir Felli je suppose~ »
Le résultat attendu -c'est-à-dire un Lulu écarlate- le fit beaucoup rire.
« - Je… Je suis content de reprendre les cours… commença faiblement le plus jeune. J'avoue que…
- Que Felliciano t'a tellement manqué durant les vacances que tu t'es mis à rêver de lui ?
- J- Ja… Attend, comment tu le sais ?!
- Un grand frère peut sentir ce genre de choses mon Lulu… Alors mange maintenant. Ou on va être en retard. »
Sur ce, il reparti devant la télé.
« - Gil'…
- Ja ?
- Tu crois que tu vas réussir à te caser cette année ? Parce qu'enchaîner les conquêtes, c'est pas ce qu'il y a de mieux pour toi tu sais... »
Et l'albinos ne répondit rien.
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Plus ou moins une heure plus tôt chez les Jones/Williams :
« - Mattie... Tu squattes la télé ! Je veux regarder Avengers moi !
- Non, y a Docteur Who alors non. Pas aujourd'hui Alfred. » fit simplement le canadien tout en continuant des manger ses pancakes au sirop d'érable.
Le blond aux yeux bleu bougonna et reprit la lecture du jeu sur son paquet de céréales pendant qu'il dévorait celles-ci.
« - Dis, Mattie…
- Non, je ne te laisserai pas la télévision, même si tu fais la vaisselle à ma place. Tu fais toujours l'idiot en le faisant et tu casses au moins deux verres et une assiette.
- Je casse pas toujours une assiette et la dernière fois c'était parce que les aliens m'attaquaient et je m'en suis servi comme bouclier mais leur laser est passé à trav-
- Je connais l'hisoire, Al'… Ils étaient méchants mais vu que tu es un héro, tu as réussi à les battre… D'ailleurs il serait temps que le héro réussisse à dire à un certain russe qu'il l'aime. Parce que c'est pas très héroïque tout ça…
- Hey ! Tu peux parler toi ! T'es pas fichu de dire à Gilbert que tu l'aimes depuis que tu l'as vu chez Francis ! »
Le canadien rougit à ce retournement de situation choisi d'ignorer son frère et de continuer de se goinfrer des pancakes devant les pubs. Qu'est-ce que cette campagne pour les couches culottes était intéressante en fait…
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Même heure, maison des Bonnefoy :
« - 'M'enfin Arthur ! Ça sert à rien que tu te barres maintenant, vu qu'on prend le même trajet et que tu habites de l'autre côté de la rue ! »
Ledit Arthur, les joues encore rosies après leur douche commune -pour être plus rapides comme avait dis le français, bien qu'elle ai duré aussi longtemps que s'ils s'étaient douchés séparément avec tous les baisers échangés…- et tenta de récupérer ses vêtements alors d'être enlacé par derrière par son petit-ami.
« - Mon lapin… Tu sais bien que tout le monde est au courant pour nous deux, y a pas besoin de se cacher.
- Yes but… la voix du britannique mourut dans sa gorge alors que le latin l'embrassait tendrement.
- Reste. Au moins pour le petit déjeuner, ma mère a fait des crêpes~ lui glissa Francis à l'oreille.
- Dans ce cas... »
Et il s'abandonna dans les bras de son amant.
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La veille, maison des Wang :
Madame Wang tentait tant bien que mal de faire comprendre à ses enfants que :
Non, Yao, qui ne peut pas aller acheter toutes tes affaires d'école au China Town d'à côté !
Non, Li, tu ne peux pas aller voir Emil à cette heure ! Lukas risquerait de t'amocher en plus, pour la rentrée...
Non, Kiku, tu ne ferras pas de trafique de photo avec ta sœur ou Elizabetha !
Non, Mei, repose cet appareil photo ! Tu n'agrandira pas ton album photo yaoï avec des photos de ton frère et de son petit copain !
Non, Im Yong Soo, lâche ton frère tout de suite !
Non, Lien, tu ne tueras pas Alfred demain !
Non, Tai, tu ne peux pas emmener Toto en cours avec toi demain !
Avec un soupir, elle se tourna vers Cheng qui lisait tranquillement.
« - S'il-te-plaît Cheng, ne change jamais. »
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Pendant la nuit, dortoirs des Nordiques :
« - Psss… Lukas tu dors ? »
Pas de réponse.
« - Lukas, s'il-te-plaît, j'arrive pas à dormir. Laisse moi dormir avec toi, je sais que tu es réveillé. »
Toujours pas de réponse.
« - Tu sais… Je voulais pas te le dire… Mais Li s'est introduit dans la chambre d'Emil…
- QUOI ? »
Le petit blond se leva d'un coup, manquant d'assommer le danois au passage, sa peluche troll toujours dans les bras. Une aura meurtrière flottant autour de lui.
« - C'est pas vrai… Il n'a pas osé...
- Et non ! » s'écria Matthias avant de se glisser sous les draps avec son petit-copain, le recouchant au passage.
Déposant un baiser sur le front du norvégien, il s'endormit tranquillement…
Ignorant tout du hongkongais qui s'était effectivement dans la chambre de l'islandais -au grand bonheur de celui-ci.
Et de Tino qui avait manqué l'attaque cardiaque après le cri de Lukas. Mais quand les bras du suédois se refermèrent sur lui, il se dit qu'il avait rêvé et retourna faire des rêves avec des créatures au noms bizarres qui sonnaient vaguement comme des noms de meubles Ikea…
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Le lendemain matin, devant les portes de l'établissement :
« - Vanya ! Ne me quitte pas s'il-te-plaît, je ne peux pas vivre sans toi ! pleurait une jeune biélorusse.
- Natalya, je vais au lycée et toi au collège qui est à même pas cent mètres ! Da ?!
- Mais c'est énorme cent mètres qui nous séparent ! »
Pinçant d'une main lasse l'arête de son nez, le russe s'éloigna de sa sœur, sous le regard apeuré de… Disons toutes les personnes qui voyaient Natalya Braginski pendant que son frère marchait tranquillement vers l'auditorium.
A côté d'elle, sa grande sœur Katyusha essayait de la calmer en vain.
A son plus grand soulagement, la sonnerie se fit entendre et la soviétique du se rendre dans son propre auditorium pour entendre le discours du directeur collège.
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Le discours du directeur fut comme à l'accoutumé.
C'est-à-dire que Ludwig tentait de suivre et engueulait ceux qui faisait le bazar, Felliciano se collait à lui en mangeant des pâtes, Kiku prenait des photos de couples, embrassant à l'occasion Héraclès qui dormait à côté de lui.
Alfred se battait avec Ivan en criant qu'il était le héro et que son vis à vis émettait ses « Kolkolkol~ » flippant avec sa bouteille de vodka sous le bras et faisait peur aux baltiques.
Le Bad Touch Trio préparait une connerie -même si Francis était occupé à répéter sa théorie sur les missiles de formes phalliques durant la guerre froide, se faisant engueuler/embrasser par Arthur, Antonio qui, lui, se faisait insulter par Lovino -toujours en plein déni amoureux et Gilbert qui matait allégrement Matthew qui, à part le prussien, était ignoré par tout le monde.
Berwald appelait Tino « sa femme », Matthias embêtait Lukas, Emil et Li tentaient d'échapper aux foudres de grands-frères trop protecteurs.
Sans oublier Mei et Elizabetha qui faisaient effectivement leur trafic de photo, Roderich qui ménaçait de jouer Chopin, Bella qui proposait des gaufres à qui en voulait, Mogens qui se roulait un joint, Henri qui peignait sa mèche et jouait au poker avec Stéphanie, Vasch qui menaçait quiconque approchait Lily et les asiatiques qui faisaient exactement ce que leur mère leur avait interdit.
Il y avait aussi Feliks se mettait du vernis -rose- et proposait à Toris de lui en mettre également, Vlad qui répétait à Millen que ses dents de vampire étaient des vraies, Natalya qui s'incrustait pour épouser son frère et Sadiq qui parlait de comment la Turquie intégrerait l'Europe avec Gupta.
Bref, c'est la rentrée.
Note : quand j'ai tapé « l'albinos se leva du cana- » la correction automatique m'a proposé « canadien » et j'avoue que ça m'a beaucoup fait rire en imaginant la scène~
C'est un peu différent de ce que j'ai l'habitude d'écrire mais bon...
J'espère que vous avez bien profité de cette journée, ça va vite reprendre~
(Ouais je vous fais chier à le rappeler...)
Je n'ai rien d'autre à dire, si ce n'est :
Bonne année scolaire !
(et juste bonne année à ceux qui ne sont plus dans ce système XD)
KISS KISS,
-MDH