Salut tout le monde ! Voici un OS assez particulier, que je séparerais en 2 parties.

Je tiens à vous préciser qu'il traite d'un sujet dur, et que des scènes de violence sexuelle y sont décrites. Je préfère vous mettre en garde : âmes sensibles s'abstenir.

Dans la plupart des fictions, ce genre de scène n'apparaît pas, mais il me semble que ce type de situation pourrait avoir lieu. Pour moi, les mangemorts ne sont pas de simples méchants qui se battent à coups de Doloris, mais également des hommes, des hommes pervertis par la violence et qui, par écho à leur propre souffrance et à la perte de leur liberté, aime voir et provoquer la douleur des autres, à l'instar de leur maître.

Je n'ai pas la prétention de dire que je traite ce sujet de la meilleure des façons, et je voulais remercier Khalie pour sa fiction De Profundis Clamavi, qui m'a fait ouvrir les yeux. (Si tu passes par là : excuse-moi Khalie si tu trouves que certains passages ressemblent à ta fiction, ce n'était pas intentionnel)

Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, je considère que l'univers d'Harry Potter n'est pas fait pour les enfants. Beaucoup de sous-entendus montrent le sérieux de JKR face à notre monde actuel.

C'est maintenant à vous, lecteurs, lectrices, de faire la part des choses !

Et si vous n'êtes pas encore parti en courant…Viel Spaß !


C'était un sombre soir de décembre. Severus Rogue sortit du quartier général de l'Ordre après une énième réunion ennuyeuse mais néanmoins nécessaire à la survie de tous.

Songeur, debout sur le perron de l'ancienne demeure, il frissonna de froid. A moins que ce ne fût le souvenir de l'annonce de Minerva McGonagall qui lui fasse cet effet. Il avait appris ce soir-là de la bouche de sa collègue qu'Hermione Granger, la belle et jeune Hermione, avait été attaquée puis enlevée par des Mangemorts lors de l'assaut perpétré sur le Chemin de Traverse, trois jours auparavant.

Le Maître des Potions avait appris au fil des dernier mois à tolérer, à accepter et même par la suite à désirer la présence de la jeune femme. Il s'était attaché à elle bien plus qu'il ne voulait bien l'admettre et il lui semblait même qu'elle ne restait pas indifférente face à ses discrètes avances. Il avait même ressenti au cours des dernières semaines un sentiment qui ne l'avait pas étreint depuis bien longtemps… depuis l'époque de son amour pour Lily.

Alors que le sombre professeur transplanait jusqu'à chez lui, il se surprit à penser qu'il espérait la savoir saine et sauve lors de la prochaine réunion avec le Seigneur des Ténèbres. Il ne voulait pas qu'elle meure et espérait de tout cœur mettre la main sur celui qui l'avait enlevée, afin de s'en débarrasser définitivement. Il ne pouvait évidemment pas risquer sa couverture, aussi devrait il rester le plus discret possible. Mais il devait le faire, pour soulager sa conscience, et sauver celle qui avait désormais une grande place dans son cœur.

Mais pourquoi ne lui avait-il pas dit clairement combien elle comptait à ses yeux ?

Serrant le poing de rage, seul dans son grand lit qu'il avait rejoint sans tarder, il se fustigea intérieurement. Pourquoi éprouvait-il tant d'impuissance amère face au sort réservé à la jeune sorcière, lui qui était connu pour sa grande maîtrise de lui-même ?

Ruminant ses sombres pensées, imaginant des plans de plus en plus invraisemblables pour tenter de délivrer la jeune femme, Severus Rogue fini par se résigner. A quoi bon ? Il ne savait même pas où elle était retenue prisonnière.

L'agent double fini par se dire que la nuit portait conseil et que le lendemain serait un autre jour. Tout aussi sombre qu'il puisse être, il n'en serait pas moins différent du jour présent.

Il fini par s'endormir sur ce constat.

Le solitaire ne put cependant dormir bien longtemps, réveillé brutalement par sa Marque des Ténèbres. Celle-ci le brûlait, le sommant de rejoindre Lord Voldemort dès que possible.

Grimaçant sous la douleur, Rogue tînt son bras gauche fermement de son autre main tout en se levant précipitamment. Il se rhabilla rapidement avant de se saisir de sa baguette et de laisser la Marque le guider vers son Maître.

Le Mangemort reconnut immédiatement la plus vaste pièce du manoir Malefoy lorsqu'il apparut aux côtés du Seigneur des Ténèbres. Il se prosterna en guise de salut.

Beaucoup de fidèles étaient déjà arrivés et se tenaient par groupe non loin de Voldemort, discutant à voix basse. Il en arrivait d'autres régulièrement et chacun salua à son tour le Mage Noir, à l'instar de Severus Rogue.

Lorsque tout le monde fut là, Voldemort se leva de l'imposant fauteuil dans lequel il avait patiemment attendu l'arrivée de ses serviteurs. Il prit la parole et le silence se fit instantanément dans la salle :

- Bien… nous voilà tous de nouveau réunis… J'ai une bonne nouvelle à vous annoncer.

L'homme au visage reptilien s'interrompit et commença à arpenter la pièce lentement, dardant son regard rouge sur chacun de ses partisans. Il reprit :

- En effet, la mission dont j'avais confié les directives à Lucius Malefoy a été pour une fois couronnée de succès. J'ai donc le plaisir de vous dire que le Chemin de Traverse est enfin en cendres et que cette attaque a permis la mort de cinquante-sept sorciers de sang impur ou traître à leur sang.

Une salve d'applaudissement accueillit les dire du Mage Noir dont le visage était déformé par un horrible rictus. Severus, quant à lui, se demanda avec dépit où les futurs élèves feraient leurs achats de rentrée maintenant que le Chemin de Traverse n'était plus. Son maître ne sembla pas apercevoir sa déconfiture et poursuivit.

- Aussi ai-je la satisfaction de vous annoncer la capture sur place de sept petits jouets que vous pouvez dès maintenant souiller à votre guise… avec mon autorisation.

Les quelques femmes présentes se rassemblèrent à l'écart et l'excitation masculine s'intensifia fortement. Rogue priait pour qu'elle ne fasse pas partie des trophées de chasse des ces dangereux sanguinaires dont il faisait partie. Malheureusement, il n'y avait que très peu d'espoir que ce fut le cas. Et lorsqu'il reconnut sa fine silhouette parmi les prisonnières, son corps se tendit de désespoir. Il savait qu'il était inutile de risquer sa couverture. Parmi autant de Mangemorts, en présence du Lord lui-même, ils ne seraient pas allés bien loin. Alors il fit la dernière chose qu'il restait à faire face à cette situation. Il en hurlait intérieurement de rage, maudissant chaque personne ayant œuvré à rendre cet instant si cruel. Il prit la parole :

- Maître… Pour la première fois depuis dix-sept ans, j'ose quémander ma part du butin. Je souhaite avoir la brune du fond. Avec votre accord, bien entendu.

- Une élève de Poudlard, Severus… Le Lord eu un sourire carnassier à la vu de la jupe règlementaire de la désignée. Je te l'accorde. Satisfait donc cette vengeance personnelle qui semble te tenir à cœur.

Une lueur d'amusement dansa dans ses yeux rouges.

Suite à cette déclaration, Rogue se tendit à l'extrême, le visage agité de nombreux tics nerveux que son interlocuteur prit pour une marque d'excitation. Son regard devînt d'une froideur inégalable, ses yeux fixait intensément le Mage Noir et avant que celui-ci ne rajoute quoi que ce soit, Rogue lui répondit :

- Je vous remercie de cette générosité, Maître.

Sa voix dangereusement basse appelait à la vengeance et tout son corps crispé hurlait son désespoir.

Inconsciemment, tous les mangemorts présents adoptèrent une attitude défensive face à l'animosité sans égale qui émanait du Maître des Potions. Heureusement pour ce dernier, Lord Voldemort ne sembla pas s'en apercevoir, encore une fois, et le fixait avec un intérêt palpable.

Severus Rogue se retourna brusquement et s'approcha lentement de sa victime, tel un prédateur de sa proie. Seulement celle-ci n'avait aucun moyen de se défendre face au regard glacial qu'il lui offrait, alors qu'ils étaient entourés de Mangemorts et honorés de la présence de leur Maître. Même le lieu où elle était retenue prisonnière était inconnu à la proie de ce mangemort tant bien que mal repenti.

Elle le fixait, résignée, le regardant s'approcher d'elle d'un mouvement saccadé qui faisait terriblement bien transparaître la répugnance qu'il éprouvait face à cette tragique situation.

Lui aurait tout donné ! Tout ! S'il avait pu éviter ce qui allait inévitablement se produire. Il aurait même trahi Lily de nouveau, se surprit-il à penser, si cela lui avait permis d'éviter cet horrible gâchis.

Tout plutôt que de devoir perpétrer cet acte odieux, le plus odieux de tous, sur la personne en face de lui. Comment pouvait-il, lui qui ne prenait jamais part aux parties de joie organisées par les autres fidèles, lui qui s'était promis après avoir rejoint Dumbledore de ne plus jamais commettre ce type d'exaction, faire ceci presque volontairement et en pleine possession de ses moyens ? Car oui, il s'était porté volontaire. Mais aurait-il pu consciemment la laisser aux mains de McNair, de Lucius, de Dolohov, ou encore pire : de Fenrir Grayback ? Il s'était refusé de regarder passivement couler encore une fois le sang d'une innocente sur le sol du sombre manoir Malefoy. Et surtout pas elle.

Il tenta d'entrer dans son esprit tout en traversant la salle, ses nombreuses épaisseurs de capes noires voltigeant derrière lui. Il voulait lui parler, la rassurer, lui dire de se détendre. Lui dire enfin qu'il l'aimait, bien qu'il fût conscient que c'était trop tard. Et il enrageait de n'avoir pu se l'avouer qu'à ce moment-même. Mais les cours d'occlumencie qu'il lui avait dispensé tout au long de l'année précédente avait finalement porté ses fruits.

Elle resta le plus digne possible, le visage inexpressif et les yeux figés sur son professeur, sur l'ami qu'il était devenu pour elle, et à présent son bourreau d'un soir. Elle le fixait de son regard noisette et ne le lâchait pas. Il allait prendre de force possession de son corps. Mais son esprit, lui, resterait fermé jusqu'au bout, jusqu'à la toute fin, dusse-t-elle en mourir.

Elle ne trahirait pas ce pourquoi elle s'était battu à chaque instant, elle ne laisserait pas tomber ses amis et les personnes qui lui étaient si chères.

Ainsi affichait-elle un air de suffisance sur son visage sali de sang, de boue et de sueur. Et bien qu'elle préférait parmi tous les hommes présents que ce fut lui qui se charge d'effectuer cette basse besogne, elle savait qu'il n'y prendrait aucun plaisir.

Elle ne voulait pas qu'il ressente sa peur, elle ne voulait pas qu'il éprouve de la pitié ou même quelques grains de compassion à son égard.

Malgré sa position de faiblesse et de soumission, agenouillée, les cheveux tirés en arrière par la poigne d'un des Mangemorts pour lui relever la tête, elle tenta à tout prix de garder cette indifférence qu'elle affichait sereinement.

Lorsqu'il arriva à sa hauteur, il se planta devant elle, le regard froid et le visage dur.

« Faisons en sorte que cette comédie macabre prenne fin le plus rapidement possible. Pour l'instant elle joue bien la résistante, mais la réalité viendra vite la frapper sur cette scène morbide », pensa-t-il amèrement.

Rogue lui attrapa durement le menton, comme pour la forcer à le regarder bien que son regard fut rivé dans le sien depuis plusieurs minutes déjà. Le mangemort qui lui empoignait les cheveux l'avait lâchée et s'était à présent écarté.

La jeune fille chancela dangereusement, ayant moins de force qu'elle ne voulait le faire paraître, suite à ces trois jours entiers de séquestration, sans pouvoir manger.

Son tortionnaire l'attrapa alors par le bras d'une poigne qu'elle n'aurait pas imaginée. Avec force, il la releva et, coupant le lien visuel, l'entraîna vers le mur le plus proche.

La prisonnière ne protesta pas. Une seule pensée ironique lui traversa l'esprit, fugacement : «C'est le moment pour te pointer Harry ! Après, il sera trop tard… » L'incongruité de cette pensée en un tel instant aurait pu la faire sourire si Rogue ne lui faisait pas aussi mal en l'entraînant. Evidemment, elle avait son rôle à tenir, son rôle de victime terrorisée mais résignée. Cela ne lui demandait pas beaucoup d'efforts, c'était son propre rôle qu'elle jouait à présent.

Elle se dit soudainement, dans un éclair de lucidité malgré la fatigue qui l'étreignait, qu'elle aurait moins mal si elle se détendait. Elle regarda alors celui dont les cheveux de jais se soulevaient de sa nuque à chaque pas et se permit de l'imaginer dans son plus simple appareil.

Mais l'objet de ses pensées l'interrompit dans son imagination en la plaquant durement contre la pierre froide.

Relevant brusquement sa jupe au dessus de sa taille, il lui arracha sa culotte d'un air tendu.

Elle tenta vainement de se débattre mais l'avant-bras qu'il colla à la base de son cou l'empêcha de faire le moindre geste sous peine de finir asphyxiée.

Elle se dit amèrement que ce ne serait pas plus mal de mourir à cet instant. Certes, elle ne reverrait ni sa famille, ni ses amis, et ne connaîtrait pas le Monde magique enfin libre et en paix. Mais la vie valait-elle la peine d'être vécue avec un souvenir qui assombrissait sa mémoire tel une épée de Damoclès ? La jeune femme en douta fort à cet instant.

Lui, continuait sa besogne ingrate en malaxant sans tendresse l'un de ses seins, sa main passée sous son T-shirt et son soutien-gorge déchirés.

Elle, semblait s'être endormie, son état léthargique la faisait penser anesthésiée et, de rage du peu d'effet qu'il lui faisait, ne contrôlant plus tout à fait son esprit, il fit pénétrer avec brutalité deux doigts dans son intimité sèche.

Elle hoqueta de douleur, sembla revenir à la vie dans une respiration saccadée et elle tenta de croiser le regard de son ancien professeur de Potions. Ses yeux larmoyants semblaient vouloir lui demander : « Pourquoi ? ».

Il détourna le regard et, la sentant devenir légèrement moite suite à ses rapides va-et-vient, il écarta les pans de sa robe, ouvrit la braguette de son pantalon et sans laisser le temps à sa victime de réagir, il entra durement en elle.

Par saccade, il s'enfonça de plus en plus profondément, alors que les rires gras des mangemorts résonnaient comme une ode funèbre derrière lui.

La jeune sorcière ne retenait maintenant plus les larmes nées de sa douleur et sa tête, dont les paupières restaient closes, était tombée sur son épaule.

Lorsqu'enfin il se retira, du sang coula dans un mince filet le long de sa cuisse. La douleur, bien qu'à présent plus diffuse, l'assaillait de l'intérieur par vagues intermittentes. Lentement, elle leva les yeux vers celui qui venait de lui prendre de force sa virginité et vit dans son regard d'ébène une détresse sans précédent. Une unique larme coula le long de son visage décomposé.

Après s'être rhabillé en vitesse, il vînt appuyer ses deux longues mains contre le mur, de part et d'autre de sa tête. Respirant difficilement, il lâcha simplement : « Pardonne-moi. », avant de s'écarter.

Elle entendit le Lord Noir applaudir, à l'autre bout de la salle. Ses fidèles en firent de même. Elle, Hermione Granger, à bout de force, finit par s'évanouir. Elle s'écroula au sol.


Vous avez aimé ? Détesté ? Vous voulez la suite ? Ou vaut-il mieux que je m'arrête maintenant ?

La seconde partie est disons… plus dans les normes ^^

Une petite review ? ) J'aimerai connaître votre avis.