Soudain, le silence. Même plus que du silence : une absence de bruit telle qu'elle heurte l'unique oreille de George.
Soudain, l'obscurité totale, troublée par un sourire. Il ne distingue plus rien, pas même le bout de ses doigts.
Soudain, le goût âcre de la poussière environnante disparaît. Ne reste plus qu'une insupportable amertume sur sa langue.
Soudain, de l'odeur de sang, de mort, de pierre, ne subsiste qu'un fantôme, un souvenir.
Soudain, la seule chose qu'il atteint, qu'il peut toucher, c'est la poitrine désormais inerte de son frère.
Soudain, tout ce que sent George, c'est son cœur s'arrêter brusquement.
