Auteur : TorringMay mais traduit par moi !!

Disclaimer : les personnages appartiennent à Maki Muraki sauf Rio, Toby, Kenji, Takken, Tenchi, Peg, Cody, Lance… enfin tous ceux que vous ne connaissez pas !

A/N : voilà c'est la première fois que je publie une fic, mais ce n'est qu'une traduction. J'ai vraiment trouvé cette fic super alors je me suis dit que j'allais la faire partager. J'espère qu'elle vous plaira autant qu'à moi !!! Maintenant enjoy !!!

Chapter 1

Elle jouait quelques accords sur sa guitare, le téléphone placé entre son épaule et son oreille gauche.

« Papa, tu sais que je ne ferais jamais ça », une pensée lui vint alors qu'elle s'écoutait parler. A vingt-sept ans, elle était probablement trop vieille pour l'appeler papa, mais ça avait toujours bien sonné.

« Non, non, non, pas du tout. Je voudrais juste savoir. » Elle fronça les sourcils quand elle vit son mari lui faire un signe de la main lui indiquant qu'elle parlait depuis trop longtemps, et que plus important, il se sentait comme négligé.

« J'ai promis que je ne ferais jamais ça papa. Je suis pratiquement certaine qu'il a continuer et fait sa propre vie. Mais je voudrais quand même savoir ». Elle essayait de ne pas regarder son mari qui faisait tout ce qui était en son pouvoir pour la faire rire. Oh, combien elle aimait cet homme. Elle allait le tuer une fois qu'elle aurait raccroché.

« Shindo ». Le mot sortit de sa bouche alors qu'elle regardait son mari. Un regard choqué et surpris le traversa et il arrêta toutes ses bêtises. Il savait à quel point ce mot pouvait être important pour sa femme.

Quelques minutes plus tard elle raccrocha et se posa sur le lit, sa guitare toujours contre son ventre.

« Il te l'a dit ? ». Elle sentit le lit s'affaisser et regarda son mari un petit sourire au coin des lèvres pendant qu'il s'asseyait à côté d'elle.

« Oui » Elle ferma les yeux et respira profondément. Elle avait attendu si longtemps pour avoir cette information.

Elle sentit un doigt courir le long de son bras, la faisant sourire ? « Alors, qu'est-ce que tu vas faire ? »

Un immense sourire éclaira son visage. « Appeler Peg »

« Peg ? Attend ? Quoi ? » Le regard confus il la regarda attraper sa guitare avant qu'elle ne tombe par terre et reprendre le téléphone.

« Salut Peg, c'est moi ». Elle sourit et fit un clin d'œil à l'homme qu'elle aimait et froissa faussement ses sourcils quand il tourna la tête vers elle. « Je l'ai finalement eu… Shindo »

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Les cloches de la porte du café sonnèrent derrière lui lorsqu'il sortit. Enlevant ses longues mèches de cheveux noirs de son visage, il prit le chemin de retour. S'il pouvait prendre le bus de midi, il pourrait avoir quelques heures de sommeil avant que son boulot au club commence.

Il n'aurait jamais pensé pouvoir être si fatigué, mais pendant qu'il se regardait dans la glace de la vitrine du magasin en attendant le bus, il pu voir à quel point la vie prenait son tribut. Ca avait été stupide de sa part de ne pas avoir bouger ses fonds avant de partir, mais il ne voulait pas laisser cet espèce de psychopathe de Seguchi savoir où il était. Il était certain que le producteur avait assez de pouvoir pour suivre ses comptes et savoir où l'argent avait été transféré.

Il poussa un soupir et monta dans le bus crasseux s'asseyant dans le premier siège libre. Sans y faire vraiment attention, il regarda le paysage du centre-ville s'éloigner pour aller vers la porte de la ville la moins agréable. Qui aurait pensé qu'il aurait sombré si bas. Il était millionnaire, une rock star aimée par pleins de Japonais, mais ici ce n'était pas le Japon, et personne en Californie heureusement ne savait qui il était. Et c'était ce qu'il voulait.

Il soupira encore et sortit du bus à son arrêt. C'est les épaules basses qu'il fit son chemin vers son appartement miteux dans lequel il vivait. Il leva les yeux quand il entra dans le parking pour voir trois voyous fumer quelque chose tout au bout du parking. Evidemment, la plus part de ceux qui vivaient ici étaient des voyous. Il accéléra ses pas quand il remarqua que l'un des voyous sortait de la voiture où il était assis. Il avait conscience des escaliers qui se rapprochaient de lui et marcha plus vite.

« Où est-ce que tu comptes aller comme ça ? » il entendit un ricanement juste avant d'être poussé par terre.

« Eh, j'te parle »

Il tressaillit quant il vit une paire d'yeux marrons rempli de haine. « Je rentrais juste chez moi » bégaya-t-il rapidement.

« Ahh, le nippon rentre chez lui » se moqua un autre en grognant de façon maniérée. « Je n'ai pas vu de quai dans le coin pour que tu puisses pagayer jusqu'à chez toi »

Il respira et essaya de se libérer des prises qu'ils maintenaient sur lui. « Ahh, regarder les gars, le nippon veut s'en aller ». L'homme rapprocha son visage si près du sien qu'il pouvait sentir son souffle. « C'est notre territoire et si tu veux rester tu dois payer »

« Je n'ai pas d'argent » répondit-il honnêtement, bien que terrifié.

« Vous entendez les gars, le nippon n'a pas de quoi payer, il va devoir nous payer d'une autre façon »

Soudain il se sentit pousser de force sur le capot d'une voiture, son visage coller contre la peinture rouillée. On tira sur son pantalon et il comprit soudain ce qu'ils avaient l'intention de lui faire. Il commença à se débattre pour s'enfuir quand on lui flanqua un coup dans les côtes l'empêchant de respirer. Alors qu'il haletait pour pouvoir respirer, des étoiles brillèrent devant ses yeux pendant que ses assaillants amenaient leurs genoux entre ses jambes, le rendant alors totalement inerte. Des larmes inondèrent ses yeux alors qu'il sentait qu' on tirait encore sur son pantalon.

« Oh mon Dieu, pas encore »

« Quoi ! » Elle regardait le téléphone dans sa main. «Attend, répète » Elle ne pouvait pas croire ce qu'elle venait d'entendre. « Ici ? En Californie ? Tu es sure ? » Elle descendit les escaliers en courant pour trouver son mari. Elle savait qu'elle aurait dû être heureuse mais quelque chose l'en empêchait. « Qu'est-ce que tu entends par ce n'est pas une bonne chose ? S'il est ici alors je peux le voir. » Alors qu'elle tournait au coin de la " salle de musique " elle agita sa main pour faire signe à son mari de venir. Normalement il l'aurait ignoré, mais le regard d'urgence plus le vigoureux hochement de tête envers l'autre personne au bout du fil l'avait inquiété.

Il abandonna sa place au piano et marcha vers elle alors qu'elle raccrochait.

« J'ai un petit frère » Il pouvait voir les larmes briller dans ses yeux amnéthyste. « Il vit ici, à Los Angeles »

« On ne vit pas exactement à Los Angeles » déclara-t-il mais il fut stoppé dans ses commentaires par son regard menaçant.

« Il vit dans les ghettos », une seule larme couru sur sa joue. « On doit faire quelque chose ».

« C'est bon mon coeur, c'est bon » dit-il en la prenant dans ses bras. « Est-ce que tu as une adresse ? »

« Oui ». Elle acquiesça alors qu'elle s'écartait pour regarder ses yeux verts. « Peg m'a envoyé un mail » Elle respira plusieurs fois en continuant à le regarder. « Je ne sais pas comment l'expliquer mais je sens que quelque chose va ... mal ! ».

Il inclina l'un de ses fins sourcils noirs et regarda avec insistance son visage. Un poids se fit sentir soudain dans son estomac. Pour une raison inconnue, il savait qu'elle avait raison. Il s'empara de son menton et plaça un rapide baiser sur ses lèvres avant de se précipiter vers le bureau où se trouvait l'ordinateur. En quelques instants il avait l'adresse et la localisation exacte.

« Si on part maintenant, on peut-être là-bas à 12h30 s'il n'y a pas de trafic »

« On est Californie, il y a toujours du trafic ». Elle lui fit un regard qui insinuait tu-es-bête avant de se diriger vers le garage.

« Bon, je suppose qu'on doit y aller ». Il prit ses clefs sur le comptoir de la cuisine et courut pratiquement jusqu'à la voiture. Le sens de l'urgence de sa femme l'avais envahit mais personne ne pouvait le blâmer. A chaque fois qu'elle avait ses sentiments, ils étaient toujours exacts.

« Regardez les gars, le nippon porte une ceinture. Où est le problème si on l'enlève ? » Des larmes coulaient de ses yeux vers le capot de la voiture où sa tête était toujours maintenue. Il sentit le dernier bouton de son jean se détacher et l'air froid sur sa peau.

« Ahh, regardez, le nippon porte un caleçon » Le voyou se pencha sur son corps pour que sa bouche soit proche de son oreille. « J'aurais pensé que tu portais un string » rigola-t-il vicieusement.

Les trois le frappèrent alors qu'il sentait des mains autour de son boxer.

« J'ai déjà vécu ça avant, je ne veux pas le revivre » pensa-t-il. Mais une voie agaçante au fond de sa tête lui rappela qu'il avait alors quelqu'un à protéger, quelqu'un à aimer, mais maintenant il n'avait personne, il était seul.

Un coup sur sa tête et il abandonna.

« Qu'est-ce qui se passe, salo...» la phrase ne fut jamais fini. Il y eu soudain un impact à côté de lui alors qu'un des voyous vint se cogner à côté de lui.

Des bras l'entourèrent autour du bassin le remontant légèrement pour l'écarter de la voiture. Une pression autour de ses chevilles et son jean fut remonté, les bras l'entourant de nouveau.

Incertain de ce qui se passait, il commença à se débattre afin de s'enfuir, quand une douce voix féminine susurra à son oreille « C'est bon Shuichi je te tiens ». Quelque chose dans cette voix était réconfortante et il se relaxa contre le corps de la femme, faisant finalement attention à la scène se déroulant devant ses yeux.

Un des voyous, le premier qui se prit la voiture, était étendu inconscient sur le sol. Les deux autres avaient l'air d'avoir été persécutés par un camion. Entre Shuichi et la femme mystérieuse se trouvait un homme, il faisait environ 1m75 avec des longs cheveux noirs. Il ne pouvait en savoir plus sur lui puisque l'homme lui tournait le dos.

« Mec, c'est notre territoire » gronda un des voyous. « Tu sais à qui tu t'en prend ? »

« Non j'en sais rien et je m'en fou » dit l'homme aux cheveux noirs sur un ton arrogant, rappelant à Shuichi quelqu'un d'autre.

« Et mec, pour qui tu te prends ? » dit l'autre voyou en faisant un geste menaçant de la main.

« Toby Cyprus », Shuichi eu soudain l'impression que l'homme souriait. Il réalisa enfin l'expression sur le visage des voyous alors qu'ils le regardaient lui.

Les deux devinrent soudainement pâles, se regardèrent et s'enfuirent.

« Tu les as effrayé » Shuichi entendit la femme rire doucement alors qu'elle soutenait toujours. Ces bras qui entouraient Shuichi le tournèrent et il pu enfin la regarder. Sa mâchoire tomba alors qu'il regardait la femme en face de lui. Elle avait sa taille, ce qui n'était pas vraiment grand, avec des cheveux noirs qui encadraient des yeux amnethystes, la même couleur que les siens.

« Qui êtes-vous ? » demanda-t-il en pensant déjà connaître la réponse

« Rio Shindo Cyprus » dit-elle dans un sourire.

A/N : voilà, premier chapitre terminé. Alors ??? Continuer à lire parce que moi ça m'a vraiment passionné à partir du chapitre 3, mais faut bien mettre l'histoire en place !!!

R&R please !!