Disclaimer : les personnages que vous reconnaissez ne m'appartiennent pas,
pas plus que l'histoire, qui appartient à RossWrock et est intitulée en
anglais : Harry Potter and the power of Time. Vous pouvez la trouver dans
mes histoires favorites. Bonne lecture.
Comme Le DjiNn me l'a gentiment fait remarquer, le début n'était pas très lisible. Je l'ai légèrement modifié, sans pouvoir réellement changer toutes les phrases, mais il devrait être plus facilement lisible, sauf le premier paragraphe que vous pouvez sauter vu qu'il raconte l'enfance d'Harry. Pour ceux qui m'ont reviewé, je vais les remettre par moi-même dès que j'aurai mis à jour. J'espère que vous apprécierez mieux, et merci Le DjiNn.
Chapitre 1 : Bienvenue à la maison, monstre !
Harry Potter a beaucoup vu dans sa courte vie, et c'est beaucoup dire si on prend en considération que durant les 11 premières années de sa vie, il a été enfermé dans un petit placard dans la maison de ses parents. Il haïssait reconnaître qu'il leur était apparenté, mais l'Oncle d'Harry, Tante Pétunia, et son gros cachalot de cousin Dudley lui ont offert une vie très abritée à un âge extrêmement jeune. A part aller à l'école primaire (où il était maltraité), manger ses maigres repas (où il était affamé), et effectuer l'interminable liste de corvées qu'on lui faisait faire (où il était traité en esclave), Harry connaissait très peu de l'existence en dehors de son placard sous les escaliers, à la très normale, ordinaire maison du nombre 4 Privet Drive. Cela, jusqu'à ce qu'il découvre qu'il était un sorcier, et un connu pour cela.
Au jour de son 11e anniversaire, pas que qui que ce soit hormis Harry ne le sache ou ne s'en inquiète, Harry fut secouru de sa vie abritée par un homme très grand nommé Hagrid. Il apprit qu'il appartenait à un monde rempli de merveilleuses choses ; créatures magiques, sorts et sortilèges, châteaux invisibles et balais volants. Evidemment, on lui dit le côté sombre du monde magique, les mages noirs et gens douteux qui recherchaient pouvoir et influence. Et évidemment le très maléfique Lord Voldemort, dont le nom était si craint qu'il n'était prononcé nulle part dans la communauté magique. C'était ce même Voldemort, ou Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer- Le-Nom, qui a tué les parents d'Harry toutes ces années auparavant et tenté de le tuer également. Mais une chose inattendue est arrivée, quelque chose que personne à ce jour ne pouvait expliquer complètement.
Harry Potter survécut au sortilège mortel du mage noir le plus puissant depuis plus d'un siècle, et détruisit le corps de Voldemort lui-même. C'est pourquoi Harry Potter est connu parmi sa communauté en tant que l'Enfant Qui Survécut, parce qu'il survécut là où tant d'autres moururent, avec seulement une cicatrice en forme d'éclair au-dessus de son œil droit pour le montrer.
Cinq ans ont passés depuis qu'Harry découvrit qui il était réellement, et pas une de ses années n'a passée sans au moins une attente contre sa vie par Voldemort ou un de ses serviteurs. Mais cette dernière année fut différente. Après les événements du dernier été, quand Harry fut témoin direct et participant involontaire de la renaissance de l'homme qui a assassiné ses parents, la vie d'Harry prit un tour drastique vers le pire. Forcé de s'exiler par Albus Dumbledore, le Directeur de Poudlard, quelqu'un en qui Harry avait implicitement confiance jusqu'à la semaine dernière, Harry a passé les vacances du précédent été avec ses "parents" vexateurs sans même être autorisé à contacter librement ses amis à propos des nouvelles du monde magique. Il était gardé dans le noir, contre sa volonté, et quand Harry revint pour sa 5e année à Poudlard en septembre, il n'était plus la même personne qu'il avait une fois été.
C'était à cette précédente année qu'Harry réfléchissait maintenant, alors qu'il revenait en silence à Privet Drive. Sa famille venait de le prendre à la Station de King's Cross il y a environ une heure, à la fin d'une année très dure pour Harry. Insoupçonné de lui à l'époque, Voldemort avait passé l'entière année à subtilement influencer Harry, prenant avantage de lui à travers le lien mental causé par sa cicatrice maudite. Auparavant, la cicatrice ne lui faisait mal que quand Voldemort était aux environs, ou ressentant des émotions de grande rage et colère. Harry n'avait pas su que Voldemort pouvait entrer dans son esprit. Même quand il fut ordonné d'étudier l'Occlumencie sous la tutelle (si on peut dire) du professeur Rogue, Harry ne fut jamais informé pourquoi.
Donc, l'année finit horriblement avec une autre mort, juste comme l'année dernière. Cédric Diggory ne méritait pas de mourir ; il était simplement à la mauvaise place au mauvais moment. Et si Harry se sentait coupable à propos de cette mort, ce n'était rien par rapport à la douleur qu'il ressentait à propos de son parrain décédé, Sirius Black.
Durant l'un des derniers jours du trimestre, juste alors qu'Harry terminait ses BUSES, Voldemort franchit finalement les barrières d'Harry, avec les visions de Sirius étant torturé pour information dans les tréfonds du Ministère de la Magie. A cause de ses précédentes visions, qui se sont toujours révélées correctes, et à cause de l'amour qu'il avait pour son parrain, l'une des dernières personnes qu'il pouvait considérer comme un parent, Harry partit pour sauver Sirius. Bien sûr il essaya de chercher de l'aide, mais Poudlard à cette époque n'était pas une place amicale où demeurer. Dumbledore avait été retiré du pouvoir, le chef de la Maison de Gryffondor Professeur McGonagall était à Saint Mungos récupérant de sérieuses blessures, et la détestable Professeur Umbridge, placée à Poudlard à la requête du Ministère, gardait un œil sur Harry et ses amis avec l'aide de quelques étudiants vicieux.
Donc Harry, avec ses deux meilleurs amis Hermione Granger et Ron Weasley, et trois de ses autres amis Neville Longdubas, Luna Lovegood et la petite sœur de Ron Ginny, volèrent à Londres sur le dos de chevaux ailés, thestrals, pour aller sauver Sirius. S'infiltrant dans le Ministère, guidés par les visions qu'Harry avait eu tout au long de l'année, le groupe arriva rapidement à la place où Sirius était détenu. Mais Sirius n'était pas là, c'était un piège.
Plus tard Harry apprit que les visions étaient placées dans sa tête par Voldemort pour l'entraîner ici, mais à cet instant Harry n'en avait cure, parce qu'il se battait pour sa vie. Les six étudiants, seulement âgés de 14 et 15 ans, étaient entourés par 11 mangemorts, le Cercle Interne de Voldemort en fait. Pour dire que le combat qui s'ensuivit fut une surprise pour le groupe de jeunes serait un euphémisme, mais les six combattants tinrent bon sous l'attaque des mangemorts.
L'attaque dura plus longtemps qu'aucun ne s'y attendait, et pris mangemorts tout comme étudiants dans de nombreuses pièces à l'intérieur du Département des Mystères. Les six furent séparés, tous blessés, certains incapacités, mais heureusement aucun d'entre eux ne mourut. Ils furent finalement secourus par l'Ordre du Phoenix, un groupe clandestin formé pour combattre Voldemort et ses forces. Une large bataille commença, même Dumbledore se montra pour combattre personnellement Voldemort, mais tout se termina rapidement. Beaucoup parmi l'Ordre furent blessés, et malheureusement, un mourut.
Sirius...Harry le vit venir à son secours, avec un étrange regard de joie sur son visage alors qu'il combattait sa propre cousine pour protéger Harry et ses amis. Il avait été confiné dans le Manoir Black pendant toute une année sous l'ordre de Dumbledore, et même s'il avait du se battre, il pouvait voir son soulagement de pouvoir échapper à la maison qui comprenait tant d'horribles mémoires pour Sirius. La fin de cela vint comme une surprise, et Harry supposa un peu de douleur également. Alors qu'il moquait sa cousine Bellatrix Lestrange, le serviteur le plus fidèle de Voldemort, il prit un sort droit dans sa poitrine. On pourrait dire que cela ne faisait pas très mal par le regard surpris qu'il y avait sur le visage de Sirius. Ce regard changea en un d'horreur alors qu'il commençait à tomber en arrière par la force du sort, à travers un voile noir plus noir que la nuit...l'arcade.
Très peu est connu à propos de ce voile, et il est parfaitement compréhensible qu'il soit placé au Département des Mystères, mais la chose qui est connue pour sûre est que ce qui passe derrière le voile ne revient jamais. Harry ne voulait pas croire cela, il pouvait presque entendre la voix de Sirius l'appeler pour qu'Harry le sauve, mais heureusement Rémus Lupin l'attrapa et le fit reculer. Cela prit un moment pour accepter que Sirius était mort, mais à la fin il le fit, et il pleura.
Il pleura, et il attaqua. Harry s'attaqua à tout ce qui venait près de lui. Il était fatigué, fatigué de perdre les gens proches de lui. Au début il se blâma lui-même pour la mort de Sirius, juste comme il le fit pour Cédric. Mais il surmonta cela plutôt rapidement. Harry a juste passé cette année à se sentir désolé pour lui-même, et il savait qu'il ne voulait jamais que Sirius soit blessé. Non, il y avait de meilleures personnes à blâmer pour ce qui était arrivé que lui-même. Kreacher...le maudit elfe de maison lui avait menti en disant que Sirius était capturé ; Rogue...si le maléfique bâtard avait seulement mis ses sentiments pour le père d'Harry de côté, il n'aurait jamais arrêté d'apprendre l'Occlumencie ; et Dumbledore...cela plus que tout faisait mal à Harry.
Auparavant, Harry admirait toujours Dumbledore, presque comme un gentil, même si bizarre, grand-père. Mais cette année il avait abandonné Harry. Il avait refusé de laisser ses amis lui envoyer des nouvelles durant l'été dernier. Il avait refusé de lui dire pourquoi il devait prendre des leçons supplémentaires avec Rogue entre tous. Il avait même refusé de regarder Harry durant l'année scolaire, sans même essayer d'expliquer ses actions qui faisaient tant souffrir Harry. Et évidemment, il y avait la prophétie, la maudite prophétie.
Comme si Harry n'avait pas assez mal avec le récent déces de Sirius, et le sentiment de trahison du reste de l'Ordre, Dumbledore avait le culot de lui dire ce à quoi ils avaient passé toute cette année. La raison pour laquelle Voldemort avait entraîné Harry au Ministère en premier lieu était pour entendre une prophétie à propos de lui-même et d'Harry, qui prédisait la fin du mage noir. Cela commençait comme une prophétie standard, supposait Harry. Blah blah blah... ALORS QUE LE SEPTIEME MOIS MEURT, blah blah blah...MARQUE COMME UN EGAL, blah blah blah... POUVOIR QUE LE MAGE NOIR NE CONNAIT PAS. Puis évidemment vint la cerise sur le gâteau. La dernière part que Voldemort ne connaissait pas. La part qui brisa presque Harry alors qu'il l'entendait précisément dans le bureau de Dumbledore. L'UN DOIT MOURIR DE LA MAIN DE L'AUTRE, CAR AUCUN NE PEUT VIVRE TANT QUE L'AUTRE SURVIT. Cela prit un moment pour traduire cela en français, mais quand il le fit, Harry comprit cela très bien. Tuer ou être tué.
Harry avait toujours voulu savoir pourquoi Voldemort le voulait mort, pourquoi il essayait si durement, tant de fois de venir après Harry. Ce n'est pas comme si Harry essayait de l'arrêter. Il voulait juste être laissé seul, de vivre une vie aussi normale que possible. Maintenant Harry comprenait cependant. Tout dépendait de lui. Il devait stopper Voldemort à la fin, et il était le seul à pouvoir le faire.
C'était donc ce qu'Harry pensait en revenant à la maison avec sa famille. Dudley, assis à côté de lui prenant le milieu et le côté gauche du siège arrière, pensait probablement à des filles. Filles, ou nourriture, ou sports, ou toutes choses à quoi un adolescent de 15 ans pensait. Et là il était, Harry Potter, pensant qu'un jour son titre de "Garçon Qui Survécut" serait changé. Il deviendrait bientôt "Le Garçon qui Mourut", ou "Le Garçon Qui Tut".
Mais Harry ne combattait plus cela, il l'avait accepté. C'était sa destinée. Et autant qu'il ne croyait pas à e telles choses, Harry s'en moquait ; cela n'avait rien à voir avec la prophétie. Harry avait réalisé que personne ne faisait rien pour arrêter Voldemort. Evidemment les gens disaient qu'il y en avait. Le Ministère avait finalement admis son retour ; mais vraiment, Harry avait peu de foi dans le Ministre Fudge, il essayerait seulement de se protéger lui-même et sa position en tant que Ministre. Dumbledore et l'Ordre du Phoenix complotaient aussi contre Voldemort, mais ce qu'ils faisaient ne suffisait pas non plus. Harry avait évidemment une certaine quantité de respect, et même amour pour certains membres de l'Ordre, mais leurs méthodes n'étaient pas productives. Ils n'allaient jamais contre Voldemort ou ses mangemorts, ils tenaient des séances et collectaient des informations. Quel bien cela faisait il de savoir combien fortes étaient les forces de l'ennemi, si vous ne faisiez rien d'autres que de les regarder devenir plus fortes ?
Après sa discussion dans le bureau de Dumbledore, Harry savait quels seraient leurs plans. L'Ordre ne combattrait pas, il tiendrait juste l'ennemi à distance, espérant qu'un jour Voldemort ferait une erreur dont ils prendraient avantage. Ils protègeraient aussi Harry le mieux qu'ils le pourraient, même s'ils devaient l'enfermer dans un coffre à Gringotts pour le faire. Harry ne pensait pas être un expert, mais quelques années à voir dans son esprit avaient enseignées à Harry assez pour savoir que Tom Riddle était un sorcier très intelligent. Voldemort ne ferait aucune erreur à grande échelle si tôt après 14 années d'absence. Il était sûr que Ginny Weasley serait d'accord, après avoir passé la meilleure partie de sa première année à être possédée par lui. Et Harry ne resterait pas inactif durant les quelques prochaines années, chouchouté par ceux autour de lui, alors que des milliers d'innocents mourraient.
Le monde magique avait besoin de quelqu'un pour se dresser contre Voldemort, et non dans la presse ou basés sur des idéaux. Ils avaient besoin d'un champion pour combattre ses forces, pour se battre, pour montrer aux mangemorts que leurs crimes ne demeureraient pas impunis. Et Harry décida qu'il serait cette personne. Prophétie ou non, cela ne comptait pas pour Harry, il était fatigué que des gens innocents soient blessés alors que personne ne faisait rien à propos de cela. Qui de mieux pour se dresser contre Voldemort qu'Harry ? Les autres avaient des familles à protéger, des responsabilités à remplir, des vies à mener. Harry avait déjà perdu tant de gens dans sa vie. Avec l'exception d'Hermione, Ron et les autres Weasley, et quelques autres, Harry n'avait vraiment aucune autre raison de vivre. Une personne faible aurait peut être déjà abandonné. Dieu Merci, Harry n'était pas un de ceux là. Il était un vrai Gryffondor, et pouvait voir la lumière à la fin du tunnel. Un monde sans Voldemort serait une grande place où vivre, et Harry décida avec tout son être qu'il aiderait à atteindre ce but.
Et alors qu'il regardait ses genoux, Harry ferma ses mains sur un petit objet qui l'aiderait dans sa tâche. Il n'était pas entièrement sûr comment, mais il savait qu'il pouvait. Un petit objet qu'il savait par expérience pourrait être d'un grand avantage. Un petit objet qui avait changé le cours de l'histoire. Un petit objet qui, aussi puissant que rare était-il supposé être, Harry trouva bizarrement accroché à sa robe la nuit qu'il été revenu du Département des Mystères. Un petit objet, autour duquel Harry avait formé des plans durant les quelques jours depuis où il l'avait découvert.
Cela n'avait rien d'impressionnant à regarder, et Harry en avait même vu un avant, pendu au cou d'Hermione par une chaîne. Evidemment c'était un modèle avancé, beaucoup plus capable que le modèle qu'Harry avait rencontré deux ans plus tôt. Harry supposait qu'il était tombé dans ses robes dans cette pièce scintillante du Département des Mystères, quand Harry et ses amis étaient attaqués et en fuite. Oui, Harry décida, c'était à ce moment que le petit retourneur de temps avait du tomber dans ses robes depuis l'une des étagères.
Alors que son Oncle Vernon roulait dans l'allée du nombre 4 Privet Drive, Harry enveloppa le petit retourneur de temps dans une vieille chaussette qu'il ne portait jamais, et le plaça avec soin dans sa poche. Demain il commencerait le reste de sa vie. Il ne serait plus un spectateur, demain il deviendrait un combattant, et il aurait besoin de quelques nouvelles choses. Son oncle et sa tante avaient été prévenus de ne pas le maltraiter par les membres de l'Ordre il y a juste quelques heures, alors ils laisseraient Harry tranquille pendant au moins quelques jours, et cela suffirait largement. Harry sortit alors de la voiture, marcha vers l'arrière de celle-ci pour ouvrir le coffre, et retira sa valise d'école abîmée et la cage de sa chouette. Hedwige avait volé devant eux afin de ne pas être enfermée dans la petite valise pendant les deux heures du retour. Sa tante Pétunia et Dudley rentrèrent dans la maison rapidement (ou aussi vite que Dudley pouvait dandiner), et l'Oncle d'Harry attendait impatiemment qu'Harry ferme le coffre de la voiture pour pouvoir la garer. Harry commença à tirer ses possessions derrière lui, et fut rudement poussé de côté alors que son Oncle volait à côté de lui à l'intérieur.
Harry regardait son oncle ouvrir la porte, et se retourna. Pendant un instant, Harry crut presque que son oncle allait garder la porte ouverte pour lui et son lourd bagage. Harry aurait du mieux savoir. Avec un regard de haine et de profond mépris sur son visage, son oncle se tourna vers lui et cracha, "Bienvenue à la maison, monstre!" avant de claquer la porte devant le visage d'Harry.
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Et voilà pour le premier chapitre. La suite dans une semaine.
J'espère que vous avez aimé.
Serena.
Comme Le DjiNn me l'a gentiment fait remarquer, le début n'était pas très lisible. Je l'ai légèrement modifié, sans pouvoir réellement changer toutes les phrases, mais il devrait être plus facilement lisible, sauf le premier paragraphe que vous pouvez sauter vu qu'il raconte l'enfance d'Harry. Pour ceux qui m'ont reviewé, je vais les remettre par moi-même dès que j'aurai mis à jour. J'espère que vous apprécierez mieux, et merci Le DjiNn.
Chapitre 1 : Bienvenue à la maison, monstre !
Harry Potter a beaucoup vu dans sa courte vie, et c'est beaucoup dire si on prend en considération que durant les 11 premières années de sa vie, il a été enfermé dans un petit placard dans la maison de ses parents. Il haïssait reconnaître qu'il leur était apparenté, mais l'Oncle d'Harry, Tante Pétunia, et son gros cachalot de cousin Dudley lui ont offert une vie très abritée à un âge extrêmement jeune. A part aller à l'école primaire (où il était maltraité), manger ses maigres repas (où il était affamé), et effectuer l'interminable liste de corvées qu'on lui faisait faire (où il était traité en esclave), Harry connaissait très peu de l'existence en dehors de son placard sous les escaliers, à la très normale, ordinaire maison du nombre 4 Privet Drive. Cela, jusqu'à ce qu'il découvre qu'il était un sorcier, et un connu pour cela.
Au jour de son 11e anniversaire, pas que qui que ce soit hormis Harry ne le sache ou ne s'en inquiète, Harry fut secouru de sa vie abritée par un homme très grand nommé Hagrid. Il apprit qu'il appartenait à un monde rempli de merveilleuses choses ; créatures magiques, sorts et sortilèges, châteaux invisibles et balais volants. Evidemment, on lui dit le côté sombre du monde magique, les mages noirs et gens douteux qui recherchaient pouvoir et influence. Et évidemment le très maléfique Lord Voldemort, dont le nom était si craint qu'il n'était prononcé nulle part dans la communauté magique. C'était ce même Voldemort, ou Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer- Le-Nom, qui a tué les parents d'Harry toutes ces années auparavant et tenté de le tuer également. Mais une chose inattendue est arrivée, quelque chose que personne à ce jour ne pouvait expliquer complètement.
Harry Potter survécut au sortilège mortel du mage noir le plus puissant depuis plus d'un siècle, et détruisit le corps de Voldemort lui-même. C'est pourquoi Harry Potter est connu parmi sa communauté en tant que l'Enfant Qui Survécut, parce qu'il survécut là où tant d'autres moururent, avec seulement une cicatrice en forme d'éclair au-dessus de son œil droit pour le montrer.
Cinq ans ont passés depuis qu'Harry découvrit qui il était réellement, et pas une de ses années n'a passée sans au moins une attente contre sa vie par Voldemort ou un de ses serviteurs. Mais cette dernière année fut différente. Après les événements du dernier été, quand Harry fut témoin direct et participant involontaire de la renaissance de l'homme qui a assassiné ses parents, la vie d'Harry prit un tour drastique vers le pire. Forcé de s'exiler par Albus Dumbledore, le Directeur de Poudlard, quelqu'un en qui Harry avait implicitement confiance jusqu'à la semaine dernière, Harry a passé les vacances du précédent été avec ses "parents" vexateurs sans même être autorisé à contacter librement ses amis à propos des nouvelles du monde magique. Il était gardé dans le noir, contre sa volonté, et quand Harry revint pour sa 5e année à Poudlard en septembre, il n'était plus la même personne qu'il avait une fois été.
C'était à cette précédente année qu'Harry réfléchissait maintenant, alors qu'il revenait en silence à Privet Drive. Sa famille venait de le prendre à la Station de King's Cross il y a environ une heure, à la fin d'une année très dure pour Harry. Insoupçonné de lui à l'époque, Voldemort avait passé l'entière année à subtilement influencer Harry, prenant avantage de lui à travers le lien mental causé par sa cicatrice maudite. Auparavant, la cicatrice ne lui faisait mal que quand Voldemort était aux environs, ou ressentant des émotions de grande rage et colère. Harry n'avait pas su que Voldemort pouvait entrer dans son esprit. Même quand il fut ordonné d'étudier l'Occlumencie sous la tutelle (si on peut dire) du professeur Rogue, Harry ne fut jamais informé pourquoi.
Donc, l'année finit horriblement avec une autre mort, juste comme l'année dernière. Cédric Diggory ne méritait pas de mourir ; il était simplement à la mauvaise place au mauvais moment. Et si Harry se sentait coupable à propos de cette mort, ce n'était rien par rapport à la douleur qu'il ressentait à propos de son parrain décédé, Sirius Black.
Durant l'un des derniers jours du trimestre, juste alors qu'Harry terminait ses BUSES, Voldemort franchit finalement les barrières d'Harry, avec les visions de Sirius étant torturé pour information dans les tréfonds du Ministère de la Magie. A cause de ses précédentes visions, qui se sont toujours révélées correctes, et à cause de l'amour qu'il avait pour son parrain, l'une des dernières personnes qu'il pouvait considérer comme un parent, Harry partit pour sauver Sirius. Bien sûr il essaya de chercher de l'aide, mais Poudlard à cette époque n'était pas une place amicale où demeurer. Dumbledore avait été retiré du pouvoir, le chef de la Maison de Gryffondor Professeur McGonagall était à Saint Mungos récupérant de sérieuses blessures, et la détestable Professeur Umbridge, placée à Poudlard à la requête du Ministère, gardait un œil sur Harry et ses amis avec l'aide de quelques étudiants vicieux.
Donc Harry, avec ses deux meilleurs amis Hermione Granger et Ron Weasley, et trois de ses autres amis Neville Longdubas, Luna Lovegood et la petite sœur de Ron Ginny, volèrent à Londres sur le dos de chevaux ailés, thestrals, pour aller sauver Sirius. S'infiltrant dans le Ministère, guidés par les visions qu'Harry avait eu tout au long de l'année, le groupe arriva rapidement à la place où Sirius était détenu. Mais Sirius n'était pas là, c'était un piège.
Plus tard Harry apprit que les visions étaient placées dans sa tête par Voldemort pour l'entraîner ici, mais à cet instant Harry n'en avait cure, parce qu'il se battait pour sa vie. Les six étudiants, seulement âgés de 14 et 15 ans, étaient entourés par 11 mangemorts, le Cercle Interne de Voldemort en fait. Pour dire que le combat qui s'ensuivit fut une surprise pour le groupe de jeunes serait un euphémisme, mais les six combattants tinrent bon sous l'attaque des mangemorts.
L'attaque dura plus longtemps qu'aucun ne s'y attendait, et pris mangemorts tout comme étudiants dans de nombreuses pièces à l'intérieur du Département des Mystères. Les six furent séparés, tous blessés, certains incapacités, mais heureusement aucun d'entre eux ne mourut. Ils furent finalement secourus par l'Ordre du Phoenix, un groupe clandestin formé pour combattre Voldemort et ses forces. Une large bataille commença, même Dumbledore se montra pour combattre personnellement Voldemort, mais tout se termina rapidement. Beaucoup parmi l'Ordre furent blessés, et malheureusement, un mourut.
Sirius...Harry le vit venir à son secours, avec un étrange regard de joie sur son visage alors qu'il combattait sa propre cousine pour protéger Harry et ses amis. Il avait été confiné dans le Manoir Black pendant toute une année sous l'ordre de Dumbledore, et même s'il avait du se battre, il pouvait voir son soulagement de pouvoir échapper à la maison qui comprenait tant d'horribles mémoires pour Sirius. La fin de cela vint comme une surprise, et Harry supposa un peu de douleur également. Alors qu'il moquait sa cousine Bellatrix Lestrange, le serviteur le plus fidèle de Voldemort, il prit un sort droit dans sa poitrine. On pourrait dire que cela ne faisait pas très mal par le regard surpris qu'il y avait sur le visage de Sirius. Ce regard changea en un d'horreur alors qu'il commençait à tomber en arrière par la force du sort, à travers un voile noir plus noir que la nuit...l'arcade.
Très peu est connu à propos de ce voile, et il est parfaitement compréhensible qu'il soit placé au Département des Mystères, mais la chose qui est connue pour sûre est que ce qui passe derrière le voile ne revient jamais. Harry ne voulait pas croire cela, il pouvait presque entendre la voix de Sirius l'appeler pour qu'Harry le sauve, mais heureusement Rémus Lupin l'attrapa et le fit reculer. Cela prit un moment pour accepter que Sirius était mort, mais à la fin il le fit, et il pleura.
Il pleura, et il attaqua. Harry s'attaqua à tout ce qui venait près de lui. Il était fatigué, fatigué de perdre les gens proches de lui. Au début il se blâma lui-même pour la mort de Sirius, juste comme il le fit pour Cédric. Mais il surmonta cela plutôt rapidement. Harry a juste passé cette année à se sentir désolé pour lui-même, et il savait qu'il ne voulait jamais que Sirius soit blessé. Non, il y avait de meilleures personnes à blâmer pour ce qui était arrivé que lui-même. Kreacher...le maudit elfe de maison lui avait menti en disant que Sirius était capturé ; Rogue...si le maléfique bâtard avait seulement mis ses sentiments pour le père d'Harry de côté, il n'aurait jamais arrêté d'apprendre l'Occlumencie ; et Dumbledore...cela plus que tout faisait mal à Harry.
Auparavant, Harry admirait toujours Dumbledore, presque comme un gentil, même si bizarre, grand-père. Mais cette année il avait abandonné Harry. Il avait refusé de laisser ses amis lui envoyer des nouvelles durant l'été dernier. Il avait refusé de lui dire pourquoi il devait prendre des leçons supplémentaires avec Rogue entre tous. Il avait même refusé de regarder Harry durant l'année scolaire, sans même essayer d'expliquer ses actions qui faisaient tant souffrir Harry. Et évidemment, il y avait la prophétie, la maudite prophétie.
Comme si Harry n'avait pas assez mal avec le récent déces de Sirius, et le sentiment de trahison du reste de l'Ordre, Dumbledore avait le culot de lui dire ce à quoi ils avaient passé toute cette année. La raison pour laquelle Voldemort avait entraîné Harry au Ministère en premier lieu était pour entendre une prophétie à propos de lui-même et d'Harry, qui prédisait la fin du mage noir. Cela commençait comme une prophétie standard, supposait Harry. Blah blah blah... ALORS QUE LE SEPTIEME MOIS MEURT, blah blah blah...MARQUE COMME UN EGAL, blah blah blah... POUVOIR QUE LE MAGE NOIR NE CONNAIT PAS. Puis évidemment vint la cerise sur le gâteau. La dernière part que Voldemort ne connaissait pas. La part qui brisa presque Harry alors qu'il l'entendait précisément dans le bureau de Dumbledore. L'UN DOIT MOURIR DE LA MAIN DE L'AUTRE, CAR AUCUN NE PEUT VIVRE TANT QUE L'AUTRE SURVIT. Cela prit un moment pour traduire cela en français, mais quand il le fit, Harry comprit cela très bien. Tuer ou être tué.
Harry avait toujours voulu savoir pourquoi Voldemort le voulait mort, pourquoi il essayait si durement, tant de fois de venir après Harry. Ce n'est pas comme si Harry essayait de l'arrêter. Il voulait juste être laissé seul, de vivre une vie aussi normale que possible. Maintenant Harry comprenait cependant. Tout dépendait de lui. Il devait stopper Voldemort à la fin, et il était le seul à pouvoir le faire.
C'était donc ce qu'Harry pensait en revenant à la maison avec sa famille. Dudley, assis à côté de lui prenant le milieu et le côté gauche du siège arrière, pensait probablement à des filles. Filles, ou nourriture, ou sports, ou toutes choses à quoi un adolescent de 15 ans pensait. Et là il était, Harry Potter, pensant qu'un jour son titre de "Garçon Qui Survécut" serait changé. Il deviendrait bientôt "Le Garçon qui Mourut", ou "Le Garçon Qui Tut".
Mais Harry ne combattait plus cela, il l'avait accepté. C'était sa destinée. Et autant qu'il ne croyait pas à e telles choses, Harry s'en moquait ; cela n'avait rien à voir avec la prophétie. Harry avait réalisé que personne ne faisait rien pour arrêter Voldemort. Evidemment les gens disaient qu'il y en avait. Le Ministère avait finalement admis son retour ; mais vraiment, Harry avait peu de foi dans le Ministre Fudge, il essayerait seulement de se protéger lui-même et sa position en tant que Ministre. Dumbledore et l'Ordre du Phoenix complotaient aussi contre Voldemort, mais ce qu'ils faisaient ne suffisait pas non plus. Harry avait évidemment une certaine quantité de respect, et même amour pour certains membres de l'Ordre, mais leurs méthodes n'étaient pas productives. Ils n'allaient jamais contre Voldemort ou ses mangemorts, ils tenaient des séances et collectaient des informations. Quel bien cela faisait il de savoir combien fortes étaient les forces de l'ennemi, si vous ne faisiez rien d'autres que de les regarder devenir plus fortes ?
Après sa discussion dans le bureau de Dumbledore, Harry savait quels seraient leurs plans. L'Ordre ne combattrait pas, il tiendrait juste l'ennemi à distance, espérant qu'un jour Voldemort ferait une erreur dont ils prendraient avantage. Ils protègeraient aussi Harry le mieux qu'ils le pourraient, même s'ils devaient l'enfermer dans un coffre à Gringotts pour le faire. Harry ne pensait pas être un expert, mais quelques années à voir dans son esprit avaient enseignées à Harry assez pour savoir que Tom Riddle était un sorcier très intelligent. Voldemort ne ferait aucune erreur à grande échelle si tôt après 14 années d'absence. Il était sûr que Ginny Weasley serait d'accord, après avoir passé la meilleure partie de sa première année à être possédée par lui. Et Harry ne resterait pas inactif durant les quelques prochaines années, chouchouté par ceux autour de lui, alors que des milliers d'innocents mourraient.
Le monde magique avait besoin de quelqu'un pour se dresser contre Voldemort, et non dans la presse ou basés sur des idéaux. Ils avaient besoin d'un champion pour combattre ses forces, pour se battre, pour montrer aux mangemorts que leurs crimes ne demeureraient pas impunis. Et Harry décida qu'il serait cette personne. Prophétie ou non, cela ne comptait pas pour Harry, il était fatigué que des gens innocents soient blessés alors que personne ne faisait rien à propos de cela. Qui de mieux pour se dresser contre Voldemort qu'Harry ? Les autres avaient des familles à protéger, des responsabilités à remplir, des vies à mener. Harry avait déjà perdu tant de gens dans sa vie. Avec l'exception d'Hermione, Ron et les autres Weasley, et quelques autres, Harry n'avait vraiment aucune autre raison de vivre. Une personne faible aurait peut être déjà abandonné. Dieu Merci, Harry n'était pas un de ceux là. Il était un vrai Gryffondor, et pouvait voir la lumière à la fin du tunnel. Un monde sans Voldemort serait une grande place où vivre, et Harry décida avec tout son être qu'il aiderait à atteindre ce but.
Et alors qu'il regardait ses genoux, Harry ferma ses mains sur un petit objet qui l'aiderait dans sa tâche. Il n'était pas entièrement sûr comment, mais il savait qu'il pouvait. Un petit objet qu'il savait par expérience pourrait être d'un grand avantage. Un petit objet qui avait changé le cours de l'histoire. Un petit objet qui, aussi puissant que rare était-il supposé être, Harry trouva bizarrement accroché à sa robe la nuit qu'il été revenu du Département des Mystères. Un petit objet, autour duquel Harry avait formé des plans durant les quelques jours depuis où il l'avait découvert.
Cela n'avait rien d'impressionnant à regarder, et Harry en avait même vu un avant, pendu au cou d'Hermione par une chaîne. Evidemment c'était un modèle avancé, beaucoup plus capable que le modèle qu'Harry avait rencontré deux ans plus tôt. Harry supposait qu'il était tombé dans ses robes dans cette pièce scintillante du Département des Mystères, quand Harry et ses amis étaient attaqués et en fuite. Oui, Harry décida, c'était à ce moment que le petit retourneur de temps avait du tomber dans ses robes depuis l'une des étagères.
Alors que son Oncle Vernon roulait dans l'allée du nombre 4 Privet Drive, Harry enveloppa le petit retourneur de temps dans une vieille chaussette qu'il ne portait jamais, et le plaça avec soin dans sa poche. Demain il commencerait le reste de sa vie. Il ne serait plus un spectateur, demain il deviendrait un combattant, et il aurait besoin de quelques nouvelles choses. Son oncle et sa tante avaient été prévenus de ne pas le maltraiter par les membres de l'Ordre il y a juste quelques heures, alors ils laisseraient Harry tranquille pendant au moins quelques jours, et cela suffirait largement. Harry sortit alors de la voiture, marcha vers l'arrière de celle-ci pour ouvrir le coffre, et retira sa valise d'école abîmée et la cage de sa chouette. Hedwige avait volé devant eux afin de ne pas être enfermée dans la petite valise pendant les deux heures du retour. Sa tante Pétunia et Dudley rentrèrent dans la maison rapidement (ou aussi vite que Dudley pouvait dandiner), et l'Oncle d'Harry attendait impatiemment qu'Harry ferme le coffre de la voiture pour pouvoir la garer. Harry commença à tirer ses possessions derrière lui, et fut rudement poussé de côté alors que son Oncle volait à côté de lui à l'intérieur.
Harry regardait son oncle ouvrir la porte, et se retourna. Pendant un instant, Harry crut presque que son oncle allait garder la porte ouverte pour lui et son lourd bagage. Harry aurait du mieux savoir. Avec un regard de haine et de profond mépris sur son visage, son oncle se tourna vers lui et cracha, "Bienvenue à la maison, monstre!" avant de claquer la porte devant le visage d'Harry.
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Et voilà pour le premier chapitre. La suite dans une semaine.
J'espère que vous avez aimé.
Serena.
