Coucou !

Ce n'est pas grand, chose. Juste un petit OS sur Pansy et Harry. Je vais finir par devenir accroc à ce couple, moi…

Bonne Lecture !

Disclaimer : L'univers appartient à Mrs J.K Rowling !

Résumé : Quand Pansy veut faire courir une toute petite rumeur et qu'Harry en est la pauvre victime…

Je me vante.

Voilà.

On avait un peu de mal à le croire mais tout était fini. Vraiment fini. Depuis un mois en fait. Harry avait définitivement vaincu Voldemort et pour fêté cela, Dumbledore avait décidé de faire un bal. Comme à son habitude, Harry détestait les bals. Il fallait se trouver un costume et pire encore, une cavalière, chose qu'il n'avait pas réussit à faire. Ce n'est pas qu'il n'était pas demandé, bien au contraire – à chaque couloir qu'il prenait, des tas de filles le regardaient avec envie sans pour autant l'approcher. Et lui n'était pas spécialement attiré par elles. Il est vrai qu'il ne se préoccupait pas de ne pas avoir de partenaire mais plus le temps passait et plus il se rendait compte qu'il était le seul de son entourage à être « célibataire ». Ron allait au bal avec Lavande qui lui était littéralement sauté dessus pour le lui demander. Ginny y allait avec Blaise qui le lui avait demandé de la plus délicate des façons « Eh Weasley, être ma cavalière, ça te branche ? » Elle avait littéralement éclaté de rire avant d'accepter. Et Hermione… Et bien Hermione y allait avec Drago. Pas parce qu'ils étaient tout les deux préfet-en-chef mais tout simplement parce que ces deux-là sortaient ensemble depuis un mois. Quand Harry eut vaincu Voldemort, Drago avait embrassé Hermione dans un élan d'euphorie la plus totale et depuis ils étaient inséparables. Donc oui, Harry était le seul à être « célibataire » pour cette soirée.

-Harry tu ne vas quand même pas rester là toute la soirée ?

-Pourquoi pas ?

-Mais Harry, commença Hermione, c'est la fin de l'année ! Demain on s'en va et tout ce que les gens vont retenir c'est que le héros du siècle s'est retrouvé seul pour le bal de fin d'année.

-C'est pas mal comme accroche, lança Drago.

-Tu te soucis de ce que les gens disent maintenant ?

-Par rapport à moi, non. Par rapport à toi, toujours.

-C'est gentil Hermione, mais je crois plutôt que je vais faire un tour.

-Harry, non ! Allez viens, on va danser tout les deux, dit Hermione le forçant à se lever.

-Non, ça va. Amuse-toi et moi je sors. Tu sais que les bals sont loin d'être mon truc.

-Bon, d'accord.

Hermione lâcha Harry qui sortit de la grande salle. Hermione le regarda en soupirant alors que Drago la prenait dans ses bras.

-Il aurait quand même pu faire un effort et inviter…

-L'une des sœurs Patil ?

-Certainement pas. Harry mérite mieux. Pansy ? Elle est où d'ailleurs ?

-J'en sais rien et si tu veux savoir, je m'en fiche.

Drago embrassa Hermione et l'amena sur la piste de danse.

000

Harry était parti faire un tour à l'extérieur du château. Nous étions au mois de Juin, il n'avait donc pas peur d'attraper froid. Tel un automate, il se dirigea vers le saule près du lac noir, là où il avait l'habitude de se retrouver avec Ron et Hermione. Maintenant tout ça c'était terminer. Ils ne se reposeraient plus ici, ils ne seraient plus le Trio d'or. Ils allaient devoir quitter le château dès le lendemain et Harry devait s'avouer qu'il allait terriblement lui manquer. Il allait quitter sa maison. Le seul endroit où il se considérait vraiment comme chez lui.

-Je vois que je n'aie pas été la seule à quitter cette ambiance de fou.

Harry fronça les sourcils et tourna la tête. Il vit Pansy assise sur un banc, non loin de l'arbre. Elle ne le regardait pas. Elle fixait l'horizon. Harry alla la rejoindre.

-Je ne t'ai pas invité à t'assoir.

-Ce banc ne t'appartient pas.

Harry s'assit près d'elle et soupira. Ils fixèrent l'horizon tout les deux sans rien dire laissant la musique provenant de la grande salle caresser leurs oreilles.

-Tu comptes faire quoi après… demain ? demanda Harry.

Pansy tourna la tête vers lui et le jaugea du regard.

-Je n'en sais rien. Je vais… prendre des vacances. Je ne sais pas si tu es au courant, mais une guerre vient de se terminer. Se reposer ne ferait pas de mal.

Harry sourit. Elle n'avait pas tort. Prendre des vacances et partir loin pour essayer d'oublier ce qui s'était passé ne devait sans doute pas être une mauvaise chose.

-Franchement, insista Harry.

-Je n'en sais rien, répéta-t-elle. Je n'y ai pas pensé. J'attends sans doute le dernier moment. Je n'ai pas… Je n'ai pas envi de quitter cet endroit malgré ce qui s'est passé.

-Je crois que c'est la même chose pour tout le monde.

-Ouais…

Quelle conversation ! Il faut dire qu'ils n'étaient pas les meilleurs amis du monde et que rare était les fois où ils ne se retrouvaient que tout les deux pour discuter. En général il y avait soit Hermione, soit Drago soit quelqu'un d'autre qui permettait de faire la conversation. Ils s'adressaient très peu la parole… sauf pour se lancer des noms d'oiseaux. Les vieilles habitudes.

-Je peux te poser une question ? demanda-t-elle.

-Je t'écoute.

-Pourquoi tu as l'air tout le temps triste ?

Cette fois ce fut Harry qui la regarda.

-Je ne suis pas triste.

-Je n'ai pas dit que tu étais triste. J'ai dit que tu avais l'air triste. C'est vrai, la guerre est finie, tu as gagné contre Voldemort, il y a un bal qui – au cas où tu ne le saurais pas – est quasiment fait en ton honneur et tu es là, dehors avec cette air de chien battu sur le visage à discuter avec moi.

-Je n'aime pas les bals.

-C'est pour ça que tu es triste ?

-Mais je ne suis pas triste ! s'indigna Harry.

-Si tu le dis.

-Bien sûr que je le dis.

-Très bien.

-Bien.

Le silence revint.

-Je peux te poser une autre question ? demanda de nouveau Pansy.

-Pour changer.

-Pourquoi tu n'es plus avec Ginny ?

-Pourquoi tu veux savoir ?

-Je suis curieuse.

-Tu devrais devenir journaliste, alors.

-Je le ferai si tu réponds à ma question.

-La tension.

-Quoi ?

-La tension. J'étais tout le temps à cran, on se disputait souvent. On n'était plus sur la même longueur d'onde, alors on a décidé de rompre.

-Tu ne t'es pas dit que tu te remettrais avec elle après la guerre ?

-Si, mais Zabini est passé par là.

Pansy eut un rire qui lui valut un regard noir de la part d'Harry.

-Je ne me moquais pas de toi, Potter. C'est ta phrase qui m'a fait rire.

-J'avais cru l'espace d'un instant.

-Tu l'aimais ?

-Pourquoi tu me poses toutes ces questions ?

-Et Chang, tu l'aimais aussi ?

-Continue comme ça et je m'en vais.

-C'est peut-être ce que je cherche.

-Pour la peine je reste.

Toujours à la même distance, ils continuèrent de regarder l'horizon avant de se regarder et de se mettre à rire.

-Tu sais, commença-t-elle, je pense que ce sont toutes les deux des idiotes. Chang plus que Ginny.

-Attention tu risques de me remonter le moral. Pourquoi ?

-Ben, c'est mon avis alors ne te vexe pas, tu n'es pas le plus beau garçon du château…

-Ça fait toujours plaisir.

-J'ai dit, ne te vexe pas. Tu n'es pas le plus beau du château, mais tu es le plus populaire et si moi, j'étais sortie avec le garçon le plus populaire du château, je ne me serais pas gênée pour me vanter.

-Tu te serais vantée ? répéta Harry non sans sourire.

-Ben, je trouve ça normal. Moi je l'aurais fait. Pourquoi tu souris ?

-Est-ce que ça veut dire que tu as déjà imaginé sortir avec moi ?

-Je… quoi ? Non ! Pas du tout !

Pansy se sentit rougir en une fraction de seconde alors qu'Harry éclatait de rire. Elle n'avait jamais imaginé sortir avec lui, elle avait juste fait une supposition. Elle pensait juste qu'être avec Harry Potter devait être quelque chose de particulier.

-Tu veux bien arrêter de rire !

-Mais je ne ris plus, dit-il en souriant. C'est juste que les filles imaginent plus embrasser Malefoy que moi.

-Mais moi je ne suis pas comme toutes les autres filles, Potter !

-J'avais remarqué.

Le silence revint de nouveau. Les joues de Pansy reprirent leur teint pâle et Harry se calma. La fête battait toujours son plein. Il était plus de minuit et la grande salle de désemplissait toujours pas. Pansy tourna à nouveau la tête vers Harry. Il la regardait toujours.

-Quoi ? fit-elle.

-Rien. C'est juste que… c'est la première conversation qu'on a. C'est assez bizarre.

-Il y a un début à tout.

-Ça aurait pu être autre chose que mes histoires de cœur.

-Parlons d'autre chose alors, proposa Pansy.

-Parlons des tiennes.

-Non merci.

-Et pourquoi pas ?

-Il n'y a rien à en dire.

-Pourquoi ?

-Parce que.

-Malefoy t'a quitté pour Hermione, c'est pour ça ?

-Bien sûr que non ! Je n'ai jamais été en couple avec Drago !

-J'avais cru.

-Tu devrais changer de lunettes. J'ai plutôt envie de faire autre chose.

-Et qu'est-ce que tu veux faire ? Prendre un bain de minuit dans le lac noir avec le calmar géant ?

Pansy se tourna franchement vers Harry et le regarda un petit instant avant de répondre.

-Tu as envie de prendre un bain de minuit dans le lac noir avec le calmar géant ? demanda Harry avec appréhension.

-Non. J'ai plutôt envie de me vanter.

-De te vanter ? Comment ça ?

-Ben, j'ai envie de savoir ce que ça fait d'embrasser Harry Potter.

-Ah, ça a le mérite d'être franc. Mais crois-moi, tu ne perds rien.

-Je ne le saurais que si j'essaye.

-Pourquoi tu veux m'embrasser ?

-Je suis curieuse.

-C'est bien ma veine.

-Oh Potter, fais un effort ! J'ai envie de me vanter, fais-moi ce plaisir !

-Et pourquoi je te ferais ce plaisir ?

-Parce que toi aussi tu pourras te vanter, de m'avoir embrassé, moi !

-Rappelle-moi comment on en est venu à avoir cette conversation ?

-Merlin, Potter tu réfléchis trop…

-Oui, ça m'évite de faire des conneries.

Pansy soupira et reprit sa position initiale. Harry soupira également. Non mais quelle idée ! L'embrasser pour se vanter. Qu'est-ce que ça pouvait bien lui apporter ? Ils allaient quitter Poudlard demain. Les gens se ficheraient qu'elle l'ait embrassé.

-Pourquoi tu veux te vanter ?

-Pour rendre les filles qui n'ont pas été au bal avec toi folles de jalousie !

-Et si j'embrasse mal ?

-Je me vanterai du contraire.

-C'est bien ce que je pensais.

-Tu allais accepter ?

-Pas si tu te vantes que j'embrasse mal.

-Comment veux-tu que je me vante que tu embrasses mal puisque que je ne t'embrasse pas. Allez, un peu de nerf Potter, tu es un Gryffondor ou pas ? Laisse-moi t'embrasser !

-On se calme Parkinson !

-J'ai envie de finir mon année en beauté.

-En m'embrassant ?

-Parfaitement ! Et crois-moi que d'ici demain, je l'aurai fait !

-C'est une menace ?

-Oui.

-Bon…

-Tu acceptes ?

-Pourquoi pas. Moi aussi j'ai envie de finir mon année en beauté.

-Tu as tué Voldemort ! Tu ne peux pas faire mieux.

-Arrête de me contredire ou je m'en vais.

-D'accord, d'accord. Embrassons-nous ! dit Pansy en souriant. Elle ne savait pas ce qui lui arrivait mais elle voulait vraiment embrasser Harry. Elle voulait savoir ce que Ginny et Cho avaient bien pu ressentir quand Harry les avait embrassées.

Harry passa une jambe de l'autre côté du banc et s'approcha de Pansy. Celle-ci se tourna un peu plus vers lui et le regarda dans les yeux.

-Prête ? dit Harry.

-Prête.

Ils se penchèrent l'un vers l'autre et s'embrassèrent. Enfin ce n'était pas un vrai baiser. Juste quelque chose de chaste qui dura une demi-fraction de seconde. Harry en fut étonné.

-Quoi c'est tout ? dit-il. Attends, on n'a pas 12 ans ! Là c'est moi qui vais me vanter que tu embrasses comme une gamine.

-Non mais attends Potter ! C'était juste une mise en bouche, si je peux dire.

-Profiteuse, dit Harry en souriant.

-J'ai le droit, non ? On est que tout les deux ici. Les autres s'amusent à l'intérieur, pourquoi on ne ferait pas la même chose à l'extérieur ?

-Je te l'accorde.

Pansy s'approcha un peu plus d'Harry et lui retira ses lunettes.

-Arrêtes, je ne vois plus rien !

-On s'en fiche, tu vas fermer les yeux de toute manière. Tu devrais mettre des lentilles, Potter. Tu es beaucoup mieux sans tes lunettes.

-Vraiment ? Hermione a dit que ça faisait mon charme, pourtant.

-Hermione a dit ça ? Dois-je te rappeler avec qui elle est ? Oh et un conseil, quand tu es sur le point d'embrasser une fille, ne lui parle pas d'une autre fille qui t'a dit que tu avais du charme.

-Dis ça à Cho qui parlait constamment de Cédric Diggory.

-Une idiote, je t'ai dit. Alors, prêt ?

-Prêt.

Ils se penchèrent l'un vers l'autre. Cette fois le baiser dura bien plus qu'une demi-fraction de seconde. Rien de fougueux ou de langoureux. C'était doux et tendre. Comme un premier baiser qu'échangeaient deux personnes timides mais qui se plaisaient. Ils finirent par se séparer.

-Alors ? dit Harry

-C'était pas mal. Mais…

-Mais ? Ok, je vois. Demain je vais être la risée du château. Super… Je le savais.

-Mais non ! Oh, Potter tu vois le mal partout !

-Mais quoi, alors ?

-Mais peut-être que je vais garder ça pour moi au final. Et que je vais rester égoïste.

-Et être une idiote ?

-Oui, et être une idiote.

Pansy et Harry se sourirent avant de décider de retourner dans le château.

000

C'était le Jour-J.

Le jour du départ. Harry et ses amis allaient définitivement quitter Poudlard pour commencer leur nouvelle vie d'adulte. Dans le dortoir des garçons, Harry finissait de faire sa valise.

-Eh Harry, où est-ce que tu étais hier soir ? Je t'ai vu quitter la grande salle pour ne plus revenir, lui demanda Ron.

-Tu as eu le temps de voir que j'avais disparu ? Je croyais que tu étais trop occupé à embrasser Lavande pour regarder ce qu'il y avait autour de toi.

-Ah ah ! Que c'est drôle.

-N'empêche, il n'a pas tort, ajouta Dean. Lavande n'arrête pas de faire des plans sur la comète avec toi. Tu n'es pas prêt de t'en débarrasser.

-Mais je n'ai pas envie de m'en débarrasser.

Harry, Dean, Seamus et Neville regardèrent Ron.

-Quoi ? Je ne suis pas fou ! Pourquoi vous me regardez comme ça ?

-Pour rien, dit Harry en cachant son sourire.

Il quitta la tour Gryffondor et alla dans la grande salle. Sur le chemin, il remarquait que beaucoup de filles le regardaient avidement. L'espace d'un instant, il crut qu'un autre bal surprise allait avoir lieu et qu'il allait encore devoir subir ces regards de prédatrices.

Quand il arriva dans la grande salle, ce fut Hermione et Ginny qui le regardèrent. Il n'y prêta pas attention mais commença à devenir embarrasser au moment où il mordit dans une saucisse.

-Quoi ?

-Alors comme ça on bécote les Serpentards, Harry Potter ? lança Ginny.

-Quoi ? répéta Harry comme s'il n'avait pas compris ce qu'elle venait de lui dire.

-Des rumeurs circuleraient comme quoi tu aurais embrassé Pansy hier soir et qu'elle en aurait touché les étoiles tellement c'était divin.

-Quoi ?

-Ce sont les dires de Padma Patil qui a entendu Parvati le dire à Lavande qui le détient de Hannah Abbot, expliqua Hermione. C'est vrai ?

-Je… Elle a osé !

-C'est vrai ? répéta Hermione presque hystérique.

-Bien sûr que c'est vrai, dit Ginny avec un sourire espiègle.

-Non ! Si ! Enfin non ! Elle a dit qu'elle ne se vanterait pas.

-Qui ne devait pas se vanter ? demanda Ron en arrivant.

-Personne, répondit Harry.

-Harry a embrassé Pansy hier soir !

-Ginny !

-Ben quoi, c'est vrai !

-Tu as embrassé Parkinson ?

-Et elle en aurait touché les étoiles tellement c'était divin.

-Ginny, ça suffit ! lui dit Harry alors qu'Hermione pouffait de rire à l'air embarrassé qu'Harry avait.

-Je devrais être jalouse, non ? Je n'ai jamais ressentit ça, moi. Faisons un essai ! dit Ginny en se penchant vers Harry.

-Non mais tu as bu ou quoi ? lui dit Harry en reculant.

-Je ne savais pas que tu sortais avec Parkinson, dit Ron. C'est pour ça tu avais disparu, alors.

-Je ne sors pas avec Parkinson !

Tout les Gryffondors présents regardèrent Harry qui avait parlé un peu trop fort. Celui-ci voulut se cacher six pieds sous terre. Il savait qu'il n'aurait pas dû l'embrasser. Il le savait ! Non mais qu'est-ce qui lui avait pris d'accepter ! Tout ça pour qu'elle se vante, en plus ! Et résultats des courses, c'est lui qu'on regardait, pas elle ! Ça en valait vraiment la peine ! Harry se permit de regarder à la table des Serpentards où Pansy le dévisageait en se pinçant les lèvres pour ne pas rire.

-Tu as vraiment embrassé Potter ? lui demanda Drago.

-Tu sors avec Hermione, non ? Alors tu n'as pas de reproche à me faire. Et toi non, plus, dit-elle à l'adresse de Blaise.

-Je n'ai rien dit, moi. Tu fais ce que tu veux avec Potter, du moment qu'il oublie Ginny… Tu as vraiment eu l'impression d'être un phénix ?

Drago faillit cracher son jus de citrouille alors que Pansy éclatait de rire. Les rumeurs déformées, elle adorait ça. Elle regarda de nouveau Harry qui la fusillait du regard. Elle lui fit un clin d'œil avant de reprendre son porridge.

000

Peu après le petit-déjeuner Harry décida de faire un tour à l'extérieur. Il en avait marre d'entendre Ron lui dire « Tu sors avec Parkinson » et Ginny dire « Et oui ! ». Non ! Non ! Il ne sortait pas avec Pansy et il avait sentit qu'il aurait fait un meurtre s'ils avaient répété une fois de plus ces âneries ! Alors il était dehors, prenant un bon bol d'air frais avant de prendre le Pouldard Express pour la dernière fois.

Comme la veille, il se dirigea vers le saule près du lac noir, à l'abri des regards et des commérages. Du moins, c'est ce qu'il croyait avant de voir Pansy adossée à l'arbre.

-Alors, heureuse ? dit-il. Tu t'es bien vantée ?

-Oui. Je suis plutôt contente de voir Parvati Patil me fusiller du regard. Elle aurait bien voulu être à ma place, ça c'est sûre. Mais c'est trop tard ! Je suis la dernière fille que tu auras embrassée à Poudlard !

-Ça te fait plaisir, hein ?

-Oui, je l'avoue.

-Le problème, c'est qu'on n'arrête pas de me regarder, moi ! Et j'ai horreur de ça ! En plus, tu avais dit que tu ne dirais rien au final !

-Non mais tu ne vas quand même pas te plaindre en plus de ça ! J'ai fait de toi une légende, Potter ! Tu devrais t'estimer heureux parce que j'ai vraiment exagéré mes propos.

-Je te demande pardon ?

-Désolée de te décevoir Potter, mais je n'ai pas touché les étoiles quand on s'est embrassé. Non, je dirais plutôt que j'ai eu l'impression de regarder du haut de la tour d'astronomie.

-Ben c'est super, ironisa Harry. Moi qui pensais être un Dieu.

-Tu es loin du compte. Je ne pourrais même pas dire que tu es un demi-dieu.

-Ben vas-y continue. Je ne suis pas encore mort.

-Tu étais trop dans la retenue.

-Je croyais que c'était bien ?

-Mais c'était bien ! Seulement, il faut te lâcher un peu Potter. Tu m'as dit qu'on avait plus 12 ans, mais je vais t'apprendre un scoop, on n'en a pas 15 non plus.

Alors que Pansy s'apprêtait à retourner dans le château, Harry la retint pour l'embrasser fougueusement. La pauvre faillit tomber à la renverse et dû s'accrocher à la chemise d'Harry. Elle passa ses bras autour de son cou alors qu'il les avait autour de sa taille et qu'il l'embrassait avec délice. Elle sentait son cœur battre la chamade et crut s'évanouir quand elle sentit la langue d'Harry caressant la sienne avec douceur. Elle en gémit presque tout en s'accrochant désespérément à sa chemise comme si elle allait se faire emporter par ce tourbillon de sensation qui l'envahissait.

Puis arriva le moment où Harry rompit le baiser. Il regarda Pansy qui avait toujours les yeux fermés et la respiration saccadée. C'était comme si elle avait peur de retourner à la réalité. Elle sentit juste Harry s'approcher d'elle, collant sa bouche contre son oreille.

-Tu ne pourras pas dire que je ne me suis pas lâché cette fois.

Et Harry s'en alla.

Pansy ouvrit enfin les yeux avant de prendre une grande respiration et de s'adosser de nouveau à l'arbre. Jamais elle n'avait eu un tel baiser. Il fallait qu'elle reprenne ses esprits avant de monter dans le train.

000

-Harry… Harry réveille-toi. Ça y est, on est arrivé.

Harry ouvrit les yeux et regarda par la fenêtre du wagon. Il était à la voie 9 ¾ de King's Cross. Toute sa vie à Poudlard était définitivement terminée. Ce fut avec un gros pincement au cœur qu'il prit sa valise et qu'il descendit du train suivit de Ron et d'Hermione.

-Qu'est-ce que tu comptes faire ? lui demanda Ron.

-Euh… je ne suis pas censé passer l'été chez-toi ?

-Je ne parle pas de ça. Je parle de toi et Parkinson.

-Oh, Ron, tu ne vas pas recommencer avec ça !

-Pourquoi pas ?

-Parce qu'il n'y a rien !

Pendant ce temps, Hermione et Ginny étaient parties voir Drago et Blaise.

-Où est-ce que vous allez passer l'été ? demanda Hermione.

-Ma tante Andromeda veut bien nous accueillir, lui dit Drago. Pourquoi ?

-Comme ça, dit-elle en baissant la tête.

-Qu'est-ce qui ne va pas ?

-Rien.

-Hermione, dit-il en levant délicatement son menton.

-Elle voulait que tu passes l'été avec elle, lui dit Blaise. C'est ça ou je me trompe, Granger ?

-C'est ça, dit-elle rougissante.

Drago sourit et embrassa Hermione.

-Ça sera possible. On fera ça, je te le promets.

Hermione sourit et l'embrassa à son tour.

-Pansy, ça va ? lui demanda Ginny.

-Hein ? Euh… oui. Oui, je vais bien, dit-elle en regardant Harry discuter avec Ron.

-Tu ne veux pas dire au revoir à ton mec ? dit-elle pour la charrier.

-Potter n'est pas mon mec !

-Alors pourquoi tu as lancé cette rumeur ? lui demanda Hermione.

Pansy la fusilla du regard.

-Va le voir ou tu vas t'en mordre les doigts, lui dit Blaise.

-Je n'ai rien à lui dire !

-Alors arrête de le dévorer du regard. On dirait que soit tu vas le tuer soit tu vas lui arracher ses fringues… Mais… mais où elle va ? dit Drago.

-Lui arracher ses fringues, répondit Ginny.

Pansy avait lâché sa valise pour s'avancer vers Harry. Elle ne se gêna pas pour se mettre devant Ron et regarder Harry dans le blanc des yeux.

-Parkinson, que me vaut l'honneur de…

-Je veux plus.

-Je te demande pardon ?

-Je veux plus ! Se vanter ne sert à rien si ce n'est que pour une journée, alors j'en veux plus !

Ron pouffa de rire alors que Pansy lui balançait un regard noir.

-Et qu'est-ce qui t'a ouvert les yeux ? dit-il l'air de rien.

-Toi, espèce d'imbécile ! Toi et ton baiser à la con qui m'a mis dans tous mes états ! J'en veux plus et je te veux toi !

-C'est bien beau mais qui te dit que moi je te veux toi ?

-Ça !

Pansy le tira et l'embrassa d'une telle fougue que Ron fut obligé de les retenir pour qu'ils ne tombent pas sur le bitume. Etant aux premières loges, il préféra s'éloigner et aller voir Lavande. Hermione et Drago en étaient bouche bée alors que Ginny et Blaise éclataient de rire.

Quand Pansy rompit le baiser, ce fut Harry qui était dans tous ses états. Jamais Ginny ne l'avait embrassé comme ça alors Cho n'en parlons pas.

Pansy rompit le baiser, lâcha Harry et retourna vers Drago et Blaise alors que ce dernier tomba au sol, ne pouvant pas se retenir à sa valise. Ron l'aida à se lever alors que Ginny et Hermione les rejoignirent.

-Euh... Et maintenant, dit Ron. Tu comptes faire quoi ?

-Reprendre …mes esprits…

-Euh… si tu ne sors pas avec, moi je le fais, dit Seamus avant de constater qu'il était toujours vivant après le regard qu'Harry lui avait balancé.

-Si tu veux tout savoir, les Serpentards passent l'été chez Andromeda Black. Ça te donne donc une seconde raison pour y aller. Ted et Pansy.

000

-Qu'est-ce qui t'arrive Pansy ? lui demanda Drago.

-Je le veux et je l'aurais.

Pansy regarda Harry une dernière fois, lui fit un clin d'œil et transplana avec Drago et Blaise. Ne sachant pas pourquoi, Harry eut soudainement envie d'éclater de rire, prenant sa valise et quitta la voie 9 ¾. Il se pourrait qu'Andromeda ne le croise chez-elle plus que de raison…

Fin.

Voilà voilà !

J'avoue que je n'aime pas particulièrement la fin que j'ai faite mais je n'arrivais pas à terminer cette petite nouvelle.

En tout cas j'espère que ça vous a plu.

A bientôt.

Gouline971.