Oulalala, ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit quelque chose sur Harry Potter et je crois même que c'est la première fois que ce n'est pas un YAOI.

Bon, évidemment, comme toujours, je ne suis pas JKR et je ne touche donc rien avec l'écriture de ceci.

Petit drabble pour remettre le pied à l'étrier avec le fandom Harry Potter, sur lequel je vais tenter de me diversifier (je suis lasse du Drarry).


« J'ai des devoirs à faire »

Ginny se laissa tomber sur une chaise de la salle commune avec un soupir à fendre l'âme. Hermione leva la tête de son devoir de métamorphose en lui portant un regard à la fois inquiet et agacé, que la rousse ignora d'un petit mouvement de nuque désespéré.

Le feu ronronnait dans l'âtre, diffusant une lueur chaude qui ne semblait pourtant pas détendre la sœur de Ron. Elle poussa un deuxième soupir et Hermione abandonna sa plume, refermant son encrier.

— Je ne sais pas comment tu fais, affirma Ginny.

— Comment je fais quoi ?

La question avait surgi, polie et curieuse, de la part de la jeune intellectuelle. Ginny posa son front sur la table.

— Quand… Tu sais… Ces petits problèmes typiquement féminins… Toi qui n'as que deux amis mâles qui n'entendent rien à ce genre de choses. Comment fais-tu pour éviter les activités trop pénibles, quand tu n'as qu'une envie, rester dans ton lit, à dormir ?

— J'ai une technique, confessa Hermione après quelques minutes d'un silence souffreteux durant lesquelles Ginny porta ses mains à son ventre douloureux.

— Donne-moi ton secret, grogna la rousse d'une voix d'outre-tombe.

— « Je peux pas, j'ai des devoirs à faire ».

Ginny releva la tête, sa bouche béant sous la surprise, alors que Hermione hochait la tête d'un air conspirateur.

— C'est imparable, révéla-t-elle dans un sourire fier. Tu verras, ça marche à tous les coups.

— Et en été ? Pendant les vacances ?

— Tu expliques que tu prends de l'avance. Tes parents sont fiers de toi, tes amis t'admirent et toi, tu peux tranquillement te laisser aller à ta souffrance menstruelle et agoniser en paix.

Ginny hocha la tête et finalement se tut en voyant Harry et Ron approcher.

À présent, la rousse voyait sous un autre jour les esquives estudiantines de Hermione, et même des mois après cet événement, elles continuaient à se sourire d'un air plein de connivence en s'entendant prononcer cette phrase, au mot près.

Personne n'eut jamais le moindre soupçon et le secret sur la menstruation des deux filles les plus célèbres de Poudlard resta à jamais un secret que même les fan-clubs les plus acharnés ne purent percer, malgré les années.


Bon voilà, petit drabble, inspiré par une discussion avec ma meilleure amie (oui, je sais, ça semble hyper spirituel, comme discussion)