« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. » Constitution française de 1793 - article 35
« Toute Société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution. » Article 16 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789.
« Lorsque le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. » Maximilien de Robespierre - 1758-1794 - Discours sur la nouvelle déclaration des droits de l'homme et du citoyen, 24 avril 1793.
« La politique a sa source dans la perversité plus que dans la grandeur de l'esprit humain. » Voltaire - 1694-1778 - Le sottisier.
« L'affirmation de la paix est le plus grand des combats. » Jean Jaurès - 1859-1914
« L'après-guerre est une locution utilisée par les politiques et les économistes qui ont peur de la paix. » Philippe Bouvard - né en 1929
« Ne fais jamais rien contre ta conscience, même si l'Etat te le demande. » Albert Einstein - 1879-1955.


Une douce voix s'élevait dans la brise du vent. Un chant de paix et d'amour balayait les cheveux et caressaient les joues des passants, les gratifiants pour leur dure journée de labeur. Les écrans géants la projetaient et les radios la diffusaient : cette voix chargée d'espoirs et d'harmonies.

Elle était l'Idole préféré des citoyens mais son statut de fille de ministre jouait également un rôle dans son succès, elle en était bien consciente. Cette jeune fille à la peau crémeuse, aux longs cheveux bruns et aux grands yeux topaze n'est autre que Tenten, fille d'Umino Iruka, le ministre de la sécurité.

Sa vie était paisible et remplit de moment qu'elle trouvait intéressant, aider son père, participer aux rédactions des discours, débattre et surtout à la lecture. Une pièce entière regorgeait de livre, passant part Shakespeare, Platon, jusqu'à Marcel Proust et même Rousseau. Oui, elle aimait lire, une passion qu'elle avait reçue de sa défunte mère et poursuivit par son père. Depuis son plus jeune âge elle avait été bercé par la philosophie des lumières qui dans cette société était devenu qu'une simple idiotie. Les hommes avaient oubliés les anciennes valeurs et marchaient aveuglément sur les routes tracés par le système sans se poser plus de questions. Chacun avançaient sur ce qu'il décidait, rien de compliqué.

Elle en était triste mais elle savait au plus profond d'elle que le système était nécessaire et ne pouvait en aucun cas être redéfinit pour le moment. Pas après le traumatisme de la guerre. Pas après les innombrable mort du Noël Sanglant d'il y a 30 ans. C'était encore trop présent dans les générations précédentes. Le Japon avait été totalement fermé, complètement immerger et protégeait ses citoyens autant que possible. Les hauts fonctionnaires ne souhaitaient que leur bonheur et ce à n'importe quel prix.

Après ça, le Japon à mis beaucoup de temps à ce refaire. La partie nord du Japon n'existait plus, tombée sous les bombes nucléaires. Des milliers de morts, des milliers d'âmes, des milliers d'Hommes avaient disparus dans de vastes vagues d'explosions, et de radiations. Suite à cette tragédie, soit disant involontaire, le Japon effrayé, s'enferma sur lui-même : c'est ce qu'on appelle l'autarcie.

Elle s'installa dans un coin de la pièce, proche de la fenêtre et dans un léger sourire elle ouvrit une pièce de théâtre qu'elle avait déjà maintes fois lu, aimé et détesté, Othello. Ses doigts fin ouvrirent la première de couverture et petit-à-petit, ses lèvres formaient les phrases, sa voix s'éleva doucement dans la salle et de tout son cœur elle se mit à vivre la pièce de théâtre. Sa voix se faisait de plus en plus certaine, de plus puissante à ses paroles, des gestes s'accompagnaient et donnaient naissance à ce que l'auteur avait écrit.

Derrière elle, la porte s'ouvrit sur son père plutôt attendrit face à la scène qui se jouait devant lui. Alors qu'elle allait relancer une phrase, soudainement il lui lança :

« Oh ! Si vous vous noyez, je ne vous aimerai plus après ; et pourquoi, homme insensé ? »

Elle se retourna vivement, n'ayant pas entendu son père entré. Un peu troublé par la phrase qu'elle allait dire et qui était celle prononcée par son père, elle reprit en poursuivant le dialogue :

« C'est folie de vivre quand la vie est un tourment : et quand la mort est notre seul médecin, alors nous avons une ordonnance pour mourir. »

Son père s'avança doucement et devant sa fille il continua le dialogue prenant acte, prenant place sur la scène que sa fille avait bâtit, se partageant les rôles. Chacun se donnant la réplique.

C'était leur petit plaisir, leur moment de complicité, entre père et fille.

La blancheur des murs lui donnait mal à la tête, ses yeux la brûlaient. Elle n'osait pas les ouvrir de peur de perdre la vue tant la lumière lui faisait mal. Une infirmière entra dans la pièce et s'avança vers la patiente, lui demandant de ne pas faire trop d'efforts car les plaies étaient encore bien présentes.

Aucun son ne sorti de sa bouche quand elle essaya de remercier l'infirmière. Ses lèvres étaient déshydratées. Son arcade était coupée en deux et une croute avait pris place. Son deuxième œil était sous bandages.

« Vous devez vous demander ce qui vous est arrivé. affirma l'infirmière, sous le hochement de tête de la jeune femme elle poursuivit, vous avez eu un accident de la circulation. L'homme qui était à l'arrière avec vous va bien. En revanche, votre chauffeur n'a pas eu autant de chance que vous et est décédé sur le coup. Je suis désolée. finit-elle par murmurer. »

Elle hocha légèrement la tête puis une larme roula de son œil libre mais toujours fermé. L'infirmière comme pour la réconforté passa sa main doucement dans la longue chevelure rousse de la jeune femme puis lui serra doucement le poignet avant de quitter la pièce une fois toutes les vérifications de la pression sanguines et des doses médicamenteuses faites.

Au niveau de la salle de repos, là où d'autres infirmières prenaient un café pour se détendre de leur journée, le médecin de service l'interpella et posa sa main sur son épaule :

« Désolé de te demander si soudainement de nous aider Sakura, le département des urgences manques vraiment d'effectifs en période de festivité. lui dit-il fatigué.

Sa main se retira doucement de son épaule pour venir repousser quelques mèches rebelles de son visage. La jeune infirmière lui sourit :

- Ce n'est rien, je peux m'en occupé, Tobi. J'espère juste que tu as prévenu Jûgo que je suis dans cette section ? Sinon, il va être en colère ... lui rappela-t-elle pensive.

- Il faut que j'aille au département psychiatrique voir Orochimaru donc je vais forcément le voir.l'en informa-t-il dans un clin d'œil.

- Sakura, la patiente de la chambre U78 n'arrête pas de demander à partir, on a beaucoup de mal à la tenir allongée...

- D'accord, j'arrive. lança-t-elle. A plus, Tobi. fit-elle en partant rapidement. »

Une infirmière essayait de la maintenir allongé tandis que Sakura lui administra un calmant pour qu'elle ne se débatte plus. Elle n'aimait pas beaucoup avoir recourt à ce genre de chose, mais c'était là la seule chose qu'elle pouvait faire : soulager la douleur et calmer le cœur. La patiente calmée, les deux infirmières repartirent, tandis que Sakura regarda la jeune femme allongée, essayant de retenir les larmes qui tombaient.

« Je peux comprendre que votre travail vous manque. Que votre patron est une personne importante pour vous et que votre sens de la justice vous oblige à vous mettre debout mais juste pour quelque jours rester parmi nous. lui demanda Sakura.

Elle s'assit près de la patiente, sur un tabouret, ses yeux de jades perdus dans le vague du ciel azuré qu'elle pouvait voir par delà la fenêtre.

- Comment pouvez-vous savoir autant de chose ... lui demanda-t-elle d'une très faible voix.

- Ne vous retenez pas de pleurez, si nous en sommes capable c'est pour qu'elles tombent un jour ou l'autre. la réconforta-t-elle dans un faible sourire.

Elle pausa sa main doucement sur celle de la jeune femme qui finit par relâcher ses larmes. Ses bras vinrent cacher son visage crispé. Sa lève inférieure était dument mordue par ses dents pour retenir ses cris mais là encore, l'infirmière vint poser ses doigts sur la lèvre meurtrie en lui disant :

- Votre fierté ici, vous devez la mettre de côté, mademoiselle. »

Elle sorti après que la patiente le lui ait demandé, refermant doucement la porte sur une jeune femme aux larmes et aux gémissements longs et douloureux.

Choqué. Oui, il l'était. Voir la voiture de son père explosé peut après son démarrage rien ne peut être plus traumatisant. Son visage se décomposa, plusieurs expression y passa, la surprise, puis la panique, avant que des larmes et un cri ne déchire ses entrailles.

Il se réveilla en sursaut, encore une fois, ce cauchemar lui revient en mémoire. Déjà deux jours qu'il avait été emmené en urgence à l'hôpital suite à la coalition de sa voiture avec un camion. Ils étaient trois dans cette voiture, un conducteur mort sur le coup, son avocate et lui-même.

La porte s'ouvrit doucement sur une jeune femme en tailleur noir suivit d'un homme en blouse blanche et à la posture désinvolte.

« Sasuke Uchiha, je suis l'inspecteur Hyûga de la section indépendante n°7, je suis en charge de l'affaire. Je m'excuse de vous faire subir un interrogatoire alors que vous n'êtes pas au meilleur de votre forme mais plus vite c'est fait et plus vite nous pourrons nous mette sur l'affaire.

La jeune femme s'assit près de l'homme et sorti un dictaphone. Le médecin l'aida à se redresser un peu puis se posa à son tour à ses côtés.

- Je ne savais pas qu'il recrutait de si jolie fille dans le département anti-terroriste, fit-il dans un sourire charmeur.

La jeune femme ne releva pas la phrase et commença à mettre en marche l'appareil.

- Affaire Uchiha le 23 décembre 2097. Rappel des faits : le 21 décembre 2097 monsieur Uchiha Sasuke fils d'Uchiha Fugaku décédé le 19 décembre 2097 dans une voiture piégée, se rendait à la cérémonie d'enterrement de son père quand un camion roulant à contre sens et au-delà de la limitation de vitesse a percuté de pleine face la voiture. Un mort, et deux blessés, Karin Aoi, l'avocate de la société et Sasuke Uchiha, manageur de la société. Première question : L'entreprise aurait-elle un principal ennemi ?

- Trois ou quatre même... Je ne pense pas que soit une société qui est fait ça. Notre entreprise permet en quelque sorte une certaine cohésion entre les entreprises autorisées. sa gorge lui lança, il toussa plusieurs secondes avant de reprendre, je pense que c'est l'œuvre d'une tierce personne. Mon père et maintenant moi... Si ça avait été une entreprise elle aurait tenté de nous faire faillite et non pas de nous tuer.

- Itachi Uchiha a été emprisonné dernièrement suite aux différentes traces ADN retrouvés sur la voiture et sur différents objets. Ça sentence va être donné aujourd'hui. Aurait-il eut des différents avec feu Uchiha ? Voulait-il dirigé l'entreprise ?

Sasuke n'en revenait pas. Il savait son frère d'un tempérament calme et loyal envers sa famille. Jamais il n'aurait pu tuer son père ou même lui. Certes, il a eut des différents avec son père mais qui n'en n'a pas ? Il reposa son regard perdu dans les deux morceaux de lunes de l'inspectrice, lui faisant bien comprendre qu'il ne comprenait pas pourquoi. Elle lui sourit tristement.

- Je peux comprendre que vous ne puissiez pas croire une chose pareille c'est votre frère après tout, mais différents objets avaient ses empruntes digitales. Une discussion téléphonique peu de temps après le décès de votre père montre également qu'il avait tout planifié y compris votre accident de la route qui devait vous couter la vie.

Il avait alors cessé d'écouter ce que l'inspectrice lui disait. Son frère aurait-il réellement pu faire ça ? Il avait toujours été là quand il n'allait pas bien, quand son ex l'avait plaquée, quand sa mère était tombée malade et qu'il ne savait pas comment gérer ça. Son frère avait toujours été là, il ne savait pas qui croire. Et puis, son frère n'était pas assez stupide pour raconter tout ça au téléphone sachant qu'ils sont écoutés.

Un rire froid lui pris, sa main vint se caler sur son front, ses yeux d'un noir profond ne reflétait qu'incompréhension et peur.

- C'est impossible, mon frère n'aurait jamais pu faire ça... et puis, il sait que ce genre de truc ne doit pas être prononcé au téléphone. Mon frère a beau paraître stupide, il ne l'est en aucun cas, inspecteur Hyûga. C'est le hacker de notre entreprise, il n'a jamais souhaité la contrôler et mon père respectait son choix sachant que ses compétences en informatique étaient très importantes pour la compagnie.

- Alors qui aurait pu faire ça, Uzumaki Naruto ? ce nom avait eut du mal à sortir de sa bouche, après tout c'était quelqu'un qu'elle respectait beaucoup. Après tout, c'est lui qui dirige actuellement la, Uchiha Corporation.

- C'est également impossible, Naruto était les yeux de mon défunt père. Il ne la dirige que provisoirement, jusqu'à ce qu'il trouve un remplaçant digne de ce nom. En vérité, mon père avait beaux représenté l'entreprise, sans Uzumaki Naruto, l'entreprise n'aurait jamais fait autant de chiffre d'affaire. Il a un réel don et est irremplaçable pour nous.

Le doute s'installa encore en lui. Pourquoi vouloir remettre en question toutes les personnes si importantes à ces yeux ? Il sentait que la question suivante allait le mettre hors de lui.

- Votre mère, Uchiha Mikoto a-t-elle eut une relation extraconjugale avec quelqu'un d'autre et aurait souhaité la mort de votre père, pour l'héritage peut-être ?

Il le savait, la suivant allait l'achever.

- C'est une blague j'espère ! Vous êtes entrain de me demander si ma mère n'est pas une femme publique ? Ma mère est tombée malade et est actuellement à l'hôpital ! Itachi était toujours avec elle quand il avait du temps ! Jamais elle n'aurait fait quoique se soit à mon père.

- Je suis désolée mais ce sont des questions légitimes ! Je vous demande juste de répondre aux questions et de ne pas les interpréter comme bon vous semble ! s'exclama-t-elle en claquant sa main sur son genou. »

Il la regarda droit dans les yeux, ne pas interpréter était-elle sérieuse quand elle lui avait dit ça ? Oui, très. Il rit d'un rire glacial. Des frissons parcoururent l'échine de la policière. Elle avait déjà du faire face à ce genre problème avec beaucoup de criminel mais là, ça n'en était pas un juste un jeune qui venait de traverser nombres d'épreuves en à peine une semaine et qui ne demandait qu'à être un peu tranquille.

Le médecin demanda à remettre l'interrogatoire à un autre moment, chose qu'elle accepta d'un regard désolée pour le cadet des Uchiha. Elle quitta la pièce en laissant sa carte de visite et la fameuse phase : « si vous vous rappelez de quoi que se soit qui pourrait aider l'enquête appelé moi. »

« Temari tu me repasses les écoutes téléphonique en boucle, analyses-les encore et encore, compares-les avec la voix d'Uchiha Itachi s'il le faut mais trouves-moi quelque choses pour être sur qu'il ne sera pas exécuté avant qu'on ait pu avoir une once de lumière sur cette affaire ! Shikamaru, tu t'occupes des soit disant complices. Ino, tu rédiges un communiqué de presse que tu me soumettras dans vingt minutes.

Comme une tornade, elle passa devant eux, leur assignant les tâches à faire. Et machinalement elle monta les escaliers et entra en trombe dans le bureau de l'inspecteur Hyûga Neji.

- La patronne n'a pas l'air de plaisanter, siffla la blonde aux yeux sapins. Agrippa deux élastiques elle attacha ses cheveux en couettes. Allez au boulot, chéri. Lança-t-elle en direction d'un jeune homme aux cheveux attachés en queue de cheval haute entrain de lire un livre : voyage au centre de la terre. »

« Tu penses que les juges vont décidés quoi, Itachi ?

- J'en sais foutrement rien, lui répondit-il les yeux clos, allongé sur le sol.

- J'espère que la princesse va nous sortir de là...

- Elle est à l'hosto mec ... souffla le blond à l'encontre du roux qui dessinait sur le mur. »

Un long silence suivit ce court dialogue. Chacun espérait secrètement vivre encore quelque temps, mais le système juridique était impitoyable, allant jusqu'à autorisé la police à « détruire » les criminels afin qu'ils ne se reproduisent pas. Afin que leur pays reste pur, les politiciens étaient près à tout.

Personne n'aurait pu imaginer que le pire n'était pas encore arrivé, non, personne ne s'en doutait.


C'est une fiction que j'avais écrite il y a quelque mois. En vérité, et pour rien vous cacher, j'ai plusieurs chapitre déjà écrit, pour cette fiction là et pour d'autre aussi mais avec mes études je n'avais pas le temps de les finir. Donc, je me suis dit qu'en les postant sur le site ça m'obligerait à les reprendre et les terminer !
Je n'aime pas laisser un travail sans fin. J'espère néanmoins qu'elle saura vous toucher !
Pour le plaisir de vos yeux,

Sei Otome ~