Petit One-Shot inspiré par 'Jalouse' de L.
NDA : C'est ma toute première histoire que je publie ^^ J'aimerai des commentaires constructifs si possible :D
Pairing : Merthur.
"La jalousie n'est qu'un sot enfant de l'orgueil, ou la maladie d'un fou."
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Mon tendre Arthur,
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De quoi suis-je jaloux ?
Je ne devrai pas, je t'ai là!
Je te vois, je te sens, je suis toi,
Pourtant, je suis jaloux.
Simplement jaloux de ton cœur,
Je le hais!
Ton cœur si gros qu'il arrive à aimer toutes ces choses, tous ces gens,
Et moi ? Où suis-je ? En fais-je seulement parti ?
Ton cœur si débile,
Qui ne voit rien.
Ton cœur qui fait battre le mien,
Car oui, Arthur, je ne t'aime pas comme un ami mais comme un amant.
Ton cœur, cet apprenti-assassin,
Il blesse le mien, s'entête, subsiste, continue, et ne s'en soucie point.
Je suis jaloux.
Jaloux de celle qui partage ta vie,
Elle s'immisce entre nous, celle qui était mon amie.
Jaloux de ton devoir de Roi qui t'éloigne de moi.
Camelot, ce Royaume, maintenant, je le déteste alors que je l'ai sauvé maintes et maintes fois.
Jaloux de la pluie et du vent.
Pourquoi ont-ils le droit de te caresser, de te toucher, de te humer ?
Jaloux de tes pensées éloignées.
Que penses-tu ? Suis-je dans tes pensées, dans tes songes ? Dis moi ! Dis moi seulement!
Jaloux que j'en perds la raison.
Oh oui, je suis fou, fou d'amour!
Jaloux comme un sot enfant.
Je ne souhaite pas te partager, comme un précieux jouet.
Jaloux.
Oui, la jalousie est la maladie d'un fou,
Alors achève-moi, condamne-moi par la pire sentence qui soit,
Que je la perde un bon coup,
Cette vilaine jalousie!
N'est-ce pas comme cela que les fous finissent, ces malades, ces aliénés, ces déments ?
J'aime un homme, je t'aime toi. Que vas-tu donc faire ? Suis-je déséquilibré ?
Pends-moi, décapite-moi, brûle-moi pour faire sortir "mon mal".
Fais gicler ce sang qui coulent dans mes veines.
Si je ne peux entendre une seule fois de ta bouche que tu m'aimes comme je t'aime.
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Ton aimant serviteur,
Merlin.
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Alors, Merlin relit cette lettre si passionnelle, encore et encore. Va-t-il l'a donner à Arthur, son bien-aimé ? Ses sentiments sont si complexes, il a peur, il appréhende sa réaction. Il a peur, peur d'être rejeté, d'être insulté. En réalité, il a peur de ne plus l'aimer. Ce sentiment, cet amour... ne vit-il pas de la crainte et de l'inconnu ? Si ils n'y sont plus, que lui restera-t-il ? Est-il sûr qu'il l'aimera comme maintenant ? Non, tout sera si simple ou bien pire, mais ça ne sera plus comme avant. Les larmes coulent sur ses joues. Il la déchire, il la piétine, il la brûle. Il efface ses pleurs. Merlin reste songeur. Il réfléchit, il réfléchit comme jamais. Des rires retentissent, Merlin sourit. Que cache-t-il ? C'est un mystère.
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"Je ferai mieux d'aller me coucher plutôt que de jouer les amoureux transis." se dit-il à lui même avant de souffler sur la chandelle et de se recroqueviller dans son lit.
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FIN
