Voilà, c'est une petite histoire que j'ai écrite il y a presque quatre ans de ça. Je ne l'ai jamais fait lire à personne, donc voilà vous avez l'honneur de la lire en premier :) Enjoy !
Accoudée au rebord du balcon, la fraîcheur du soir venait s'engouffrer dans ses longs cheveux châtains. Les étoiles étaient belles ce soir et la nuit aussi paisible que d'habitude. Elle n'avait vraiment pas envie de dormir, pourtant il était près de minuit. Allait-t-il s'en souvenir ?
Un peu plus loin, dans la pièce à côté, un petit garçon n'avait pas sommeil. Il était allongé sur son lit, les yeux grands ouverts. Kogoro dormait déjà. Cette nuit était un peu spéciale, ça allait bientôt faire un an. Presque un an qu'il avait rétrécit à l'état d'enfant de l'école primaire, un an qu'il s'efforçait de trouver des indices sur cette organisation mystérieuse, mais surtout un an que tout les soirs, Ran passait le nez en dehors de sa fenêtre, a penser à lui en espérant qu'il reviendrait bientôt.
Mais cette nuit, c'était aussi la première fois qu'elle fêtait son anniversaire sans Shinichi. Lui qui ne verrait pas son amie d'enfance souffler sa 18ème bougie. Tristes circonstances.
La jeune femme n'avait pas vraiment le moral, elle s'apprêtait à aller se coucher quand soudain, son téléphone vibra.
Qui pouvait bien lui envoyer un message à une telle heure ? Ran s'approcha doucement de son bureau où était posé le portable et l'ouvrit.
« Bon anniversaire Ran. Shinichi. »
La jeune femme n'en croyait pas ses yeux. Il ne l'avait pas oublié. Ce bref message prouvait qu'il ne l'avait pas oublié malgré son travail, ce qui eut pour don de lui redonner le sourire. Elle referma le téléphone et se dirigea vers son lit et s'allongea. « Il y a pensé ... ». Puis doucement ses yeux bleus se fermèrent.
A l'opposé de l'appartement, le petit garçon reposa son portable sur la table à côté de lui. Il savait que son message ne l'avait pas laissé indifférente. « C'est juste pour te montrer que je pense à toi ». Un an de plus à ses côtés, à la soutenir et lui remonter le moral quand il le faut. Il jeta encore une fois un œil aux étoiles avant de fermer la fenêtre.
Même quelques mots peuvent toujours remonter le moral quand il faut.