PARTIE I

Et si tout était différent…

Chapitre1

Vincenzo Tellerino

Avril 1991 :

Le hall d'entrée du ministère de la magie en ce début d'été était désert. La grande fontaine rafraîchissait l'air pesant de ce mois d'avril. Rares étaient les sorciers qui se trouvaient dans l'entrée du grand bâtiment du gouvernement magique. Les derniers retardataires courraient afin de minimiser leur problème avec leur supérieur. Seul un sorcier avança sereinement en direction de la réception. Il s'arrêta devant la secrétaire qui ne l'entendit pas arriver. Il toussota pour montrer sa présence. Il fit un large sourire à la jeune réceptionniste face à lui. Elle le dévisagea étonnée de voir quelqu'un arrivé à cette heure si matinale. Elle lui rendit son sourire et se mit à battre des cils. En effet, elle devait bien le reconnaître que ce nouveau venu était bien séduisant. Grand, musclé, la peau bronzée, un regard ténébreux, des cheveux bruns et courts, il avait tout pour plaire.

-Bonjour, je suis Monsieur Tellerino. Pourriez-vous me dire où se trouve le bureau des aurores s'il vous plaît.

-Quatrième étage, troisième porte à gauche. Au revoir monsieur, répondit-elle sous son charme italien.

Le jeune homme prit alors l'ascenseur. Il s'appuya négligemment contre le mur derrière lui et ferma les yeux. Il se souvenait comme si c'était hier encore qu'il prenait ce même ascenseur pour monter à son bureau d'apprenti aurore avec son meilleur ami. Il secoua la tête pour chasser ses pensées. Il ne devait pas penser à ça, surtout pas aujourd'hui qu'il était de retour dans son Angleterre natal. Il ne rouvrit les yeux que l'ascenseur sonna annonçant qu'il était bien arrivé. Il expira un bon coup avant d'aller aux bureaux des aurores et de se présenter à la secrétaire. Son regard se posa sur le bureau qui semblait être le même depuis une éternité.

-Bonjour, puis-je vous aider ? interrogea la jeune femme en lui souriant.

-J'ai rendez-vous à 8h30 avec le chef des aurores. Monsieur Tellerino, expliqua-t-il.

-Vincenzo Tellerino, c'est ça ?

-En effet.

-Suivez-moi, ordonna-t-elle d'un ton léger. Je vais vous conduire au bureau de Monsieur Maugrey.

Il la suivit. Discrètement, il observait les bureaux autour de lui, les affiches, l'organisation du mobilier… Il tentait de tout mémoriser bien qu'en une dizaine d'années les choses n'avaient guère changé, à son grand déplaisir. Ses yeux se posèrent sur son ancien bureau. Il se souvenait de tous ces moments passés avec son meilleur ami. Il se refusa de se rappeler ces instants si précieux. Il s'arrêta derrière la secrétaire qui frappa deux fois contre la porte foncée du chef des aurores. La porte s'ouvrit soudainement révélant un grand homme noir. Il jugea Vincenzo de haut en bas.

-Entrez Monsieur Tellerino. Merci Mademoiselle Smith, remercia-t-il de sa voix grave en se décalant laissant la place au nouveau venu pour entrer dans la pièce.

L'aurore lui montra une chaise, tandis que lui-même prenait place derrière le large bureau. Il croisa ses mains devant lui. Il s'enfonça confortablement dans son siège.

-Kingsley Schackelbolt, second chef des aurores. Alastor Maugrey, le chef, est en mission aujourd'hui, il m'a chargé de vous recevoir. Alors dites-moi, pourquoi avez-vous décidé de quitter l'Italie pour venir en Angleterre, Monsieur Tellerino ?

-L'Angleterre possède une grande réputation pour son département des aurores et je dois dire que j'ai toujours été fascinée par ce pays. Ma mère était originaire de Grande-Bretagne. Elle est décédée quand j'étais tout petit et venir ici serait apprendre à la connaître, expliqua calmement Vincenzo.

-Pourtant, vous aviez un poste très important à Rome. Etes-vous conscient que votre statut sera totalement différent ici ?

-Oui, Monsieur, je suis prêt à faire ce compromis.

-Prêt à suivre les ordres et ne plus être la personne qui en donne ?

-Oui, j'y ai déjà beaucoup réfléchis. Vous savez, monsieur Schackelbolt, je n'ai qu'une trentaine d'années, j'aurais le temps de grader avec les années. Peut-être même que l'Italie me manquera rapidement et que l'envie de reprendre ma place me prendra.

-Vous n'avez pas de famille qui pourrait vous pousser à retourner dans votre pays natal ? Des frères et sœurs, des amis, une petite amie… ?

-Mes amis mes manqueront, bien évidemment, mais je les retrouverai durant mes vacances et on peut toujours s'écrire. Je n'ai pas de petite amie, là-bas. Je suis enfant unique et orphelin depuis trois ans.

-Vous devez me trouvez bien suspicieux Monsieur Tellerino…

-Non, vous faites votre boulot. J'aurais fait la même chose à votre place. Vous êtes bien obligé de connaître mes motivations pour accepter de m'embaucher. De plus, il y a quelques années l'Angleterre a connu quelques problèmes il me semble avec un mage noir… Vous devez sûrement rester prudent !

-L'époque où Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom faisait régner la terreur est terminée. Evidement, qu'ils restent encore quelques Mangemorts mais entre nous, il n'y a de moins en moins. Je veux bien vous engager Monsieur Tellerino, votre CV est des plus remarquables. Il est rare de voir des élèves sortir qu'avec des optimal dans toutes les matières. De plus, votre chef vous a grandement recommandé. Je vais donc me fier à mon collègue d'Italie. Veuillez signer ici, s'il vous plaît.

Vincenzo prit la plume que lui tendait l'aurore et signa. Une nouvelle vie en Angleterre commençait pour lui.

-A lundi, 7h30 Monsieur Tellerino.

Les deux hommes se serrèrent la main. Un nouvelle auror venait d'entrer au sein de l'équipe et pas n'importe lequel. Vincenzo Tellerino était extrêmement puissant mais savait surtout rester discret.

Octobre 1991 :

Au petit restaurant où la plupart des employés du ministère de la magie venait manger, Vincenzo assit au bar écoutait discuter trois petits sorciers. Son café brûlant dans la main, il était songeur. Il retenait avec peine le petit sourire qui voulait tant s'étaler sur ses lèvres tandis que la conversation était centré sur l'exploit de Quidditch du plus jeune attrapeur que Poudlard n'ai connu depuis un siècle. Harry Potter avait réussi à attraper le vif d'or de manière extraordinaire vu qu'il avait failli l'avaler. Son cœur se serra quand le vieux sorcier fit remarquer que le père d'Harry, James Potter était également doué au Quidditch lorsqu'il était élève à Poudlard d'après ce qu'il avait entendu dire. -Le petit Potter est le digne fils de son père, expliquait-il.

Juin 1992 :

Le jeune homme à son bureau finissait de remplir ces derniers dossiers quand il entendit le nom du jeune Harry Potter. Il écouta alors en feignant de travailler. Quelque chose dans le récit de l'aurore racontait à un de ses collègues l'aventure du jeune sorcier avait intrigué Vincenzo.

-Ouais, le petit Potter, le survivant, il aurait déjoué un plan de Tu-sais-qui. Il paraîtrait que Dumbledore ai caché la pierre philosophale dans l'école et que Tu-sais-qui y soit entré dans le corps d'un professeur. Il peut avoir de corps mais il pourrait en posséder. Flippant, je te dis. Le petit Potter aurait passé plusieurs épreuves pour arriver à l'endroit où se trouvait la pierre. Il a fait tout ça juste avec deux autres gamins de onze ans, une fille de moldu et le petit Weasley.

-Incroyable quand même ! A onze ans et sous le nez de Dumbledore. C'est incroyable…

Tandis que les deux aurores s'étonnaient encore de l'exploit exécuté par les jeunes étudiants, Vincenzo sourit de fierté à l'entente des talents d'Harry Potter. Ce petit n'était pas un Potter pour rien.

Juin 1993 :

-Vous avez eu de la chance Albus que cette histoire ce soit bien terminé, disait le ministre de la magie, Fudge. Si un enfant était mort, le scandale n'aurait été que plus gros.

-Pourtant, personne n'est mort, il me semble Cornélius, rappela le directeur.

Vincenzo regarda le ministre et le directeur de Poudlard discuter des derniers évènements. Harry Potter avait encore fait parler de lui. Après avoir subtilisé la pierre philosophale face à Voldemort, lui-même, cette fois-ci il a combattu le souvenir de Tom Jedusor à 17 ans. Ce gamin avait vraiment quelque chose de spécial, un don pour s'attirer les ennuis dirons-nous. Entendre parler de cet étudiant le troublait toujours. Mais son nouveau statue d'aurore assurant la protection du ministre et adjoint du ministre lui permettait de garder les choses main. En effet, il était un des premiers à qui les informations étaient données. Son poste avait rapidement évolué depuis avril 1991, plus rapidement qu'il ne l'avait espéré. De plus, il n'avait jamais pensé qu'il se retrouverait à un poste pareil. La chance semblait lui tourner.

Juillet 1993 :

-Vincenzo, un prisonnier s'est évadé d'Azkaban…

-Quoi ? C'est impossible ! Comment aurait-il pu quitter cette prison ? s'étonna l'aurore.

-Pourtant, Sirius Black a réussi à s'évader et il va sûrement tout faire pour trouver le rejeton Potter, expliqua le ministre.

-Sirius Black ? murmura-t-il songeur.

-Oui, c'est lui qui a vendu James et Lily Potter à Tu-sais-qui. Il a ensuite tué un dénommé Peter Pettigrow. On pense qu'il va tenter de tuer Harry Potter espérant que son maître puisse revenir à la vie. C'était un partisan de Tu-sais-qui. On dit même qu'il était son bras droit. Il a grandi dans la magie noire. Je te confie la mission de le retrouver. Va demander des aurores à Maugrey si tu as besoin. Tes ordres sont plus importants que les siens sur cette mission Vincenzo, il faut absolument qu'il ne mette pas la main sur ce petit…

-Bien monsieur le ministre. Je vais de ce pas m'occuper de cette affaire.

Quelques jours plus tard, il se tenait là prêt à toquer à la porte de ce miteux appartement doutant réellement que Remus Lupin puisse vivre dans ce taudis. Il avait en effet, fait des recherches sur le passé de Sirius Black avec les autres aurores que Maugrey avait mis à sa disposition. Il se tenait donc là pour interroger l'ancien meilleur ami du criminel. Il toqua et attendit. Au bout de quelques minutes, la porte s'ouvrit sur un Remus Lupin, fatigué. Il regarda le nouvel arrivant surprit.

-Vincenzo Tellerino, aurore, se présenta-t-il en tendant sa main.

Le loup-garou serra brièvement sa main troublé par sa présence ici. La pensée que l'aurore vienne lui parler de Sirius Black lui vint à l'esprit et une boule lui serra les entrailles.

-Entrez, proposa Remus. Que puis-je faire pour vous aider ?

-Vous avez connu Sirius Black, il me semble, n'est-ce pas ?

-Oui. Nous étions à Poudlard ensemble, expliqua-t-il pas rassuré.

-Vous n'auriez pas une idée de la manière dont il aurait pu s'échapper ?

Après un court instant de silence, Remus répondit par la négative. Il avait bel et bien pensé avouer que Sirius était un animagus mais cela voulait dire expliquer que c'était sa faute, qu'il l'avait fait pour lui. Il était trop lâche pour avoir que si Sirius avait réussi à s'échapper grâce à sa forme canidée, ca serait sa faute. De plus, ca aurait été avoué que James était également un animagus non déclaré et il ignorait qu'elle aurait été la réaction du ministère en apprenant que son meilleur ami mort il y a 12 ans était un animagus non déclaré.

-Bien, murmura Vincenzo avec un petit sourire. Si vous avez des éléments qui vous viennent à l'esprit n'hésitez pas à m'appeler. Au revoir monsieur Lupin.

Lorsqu'il quitta l'appartement, un petit sourire se dessinait sur son visage. Ainsi même après 12 ans et même en croyant son ami coupable, il continuait à le protéger. L'amitié des maraudeurs était donc impossible à briser entre Sirius Black, Remus Lupin et James Potter.

Une semaine passa, Vincenzo fut appelé dans le sud de l'Angleterre. Un couple de moldu prétendait avoir aperçu Sirius Black. Il était donc là, dans ce petit village perdu et isolé du reste du monde. Son équipier prenait note du récit des deux moldus quand Vincenzo entendit brusquement un buisson bouger à côté de lui. Il se retourna discrètement. Son regard rencontra celui d'un chien noir errant. Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Il aurait reconnu ses yeux parmi des millions. Dieu seul sait le nombre de fois qu'il avait croisé ce regard. A peine eut-il détourné les yeux un dixième de seconde que le chien était déjà parti. Soulagé de savoir le canidé loin, il se concentra sur les informations que leur transmettait le couple.

Juin 1994 :

-Vincenzo, Sirius Black serait à Poudlard en ce moment même. Il paraît que le petit Potter serait même vers lui.

-J'y vais…

Dès qu'il put il transplana à Près-au-lard. Il pénétra dans le parc de la célèbre école de sorcellerie. Il entendit alors le hurlement d'un loup-garou. Son sang ne fit qu'un tour. Il sentit son cœur battre la chamade. Une peur lui emprisonna les entrailles.

-Remus, pensa-t-il.

Il regarda autour de lui afin de s'assurer que personne ne se trouvait autour de lui et se transforma en animagus. Il courut à travers la forêt. Les images de son adolescence défilaient devant ses yeux tandis qu'il espérait trouver le loup-garou avant que celui-ci n'ait eut le temps de toucher à Harry, Sirius ou quelqu'un d'autre. Il se figea. Sur la rive en face de lui, il fit Harry et Sirius. Ce dernier était inconscient. Il se retransforma pour reprendre sa forme humaine. Un froid s'empara de son âme alors que les détraqueurs arrivaient en masse. Il les vit s'attaquer au deux autres personnes opposées. Ses forces l'abandonnèrent. Il tenta de retrouver un sentiment heureux afin de créer un patronus mais rien ne venait juste le malheur, la tristesse. Alors qu'il se sentit prêt à lancer son patronus, un adolescent passa devant lui sans le voir. Il lança le sortilège du patronus. La surprise fut immense quand il vit le patronus d'Harry Potter n'était autre que la forme animagus de James Potter, un cerf. L'animal parti protéger l'autre Harry Potter. Ne comprenant pas comment il était possible que deux Harry Potter soit en face lui, il préféra rester cacher et réfléchir à la situation. Mais avant qu'il ne réalise le deuxième Harry Potter partait précipitamment avec sa condisciple jusque là cachée. Vincenzo s'approcha du premier adolescent et du criminel. Les deux étaient encore en vie. Il les amena à Poudlard. Il ne put rien faire pour empêcher les autres aurores d'enfermer Sirius Black dans la plus haute tour du château afin qu'il reçoive le baiser du détraqueur. Il profita d'une minute de répit pour monter libérer le prisonnier. Mais qu'elle ne fut pas son étonnement quand il arriva et qu'il vit le deuxième Harry Potter et Hermione Granger en train de libérer l'héritier Black et de l'aider à s'enfuir. Avec un petit sourire, il retourna auprès du ministre. Il feignit la surprise en apprenant que Black avait réussi s'enfuir. Il garda pour lui-même la supercherie. Il fit semblant de poursuivre l'évadé.

Août 1994 :

-Vous vouliez me voir monsieur le ministre ? interrogea l'aurore Tellerino en ouvrant la porte du ministre de la magie.

-Oui, en effet. Prenez place, incita le ministre en montrant un fauteuil. Dites-moi Vincenzo, avez-vous déjà entendu parler du Tournoi des Trois Sorciers ?

-Oui, vaguement. Un tournoi réunissant les trois plus grandes écoles de magie du monde, soit Beauxbâtons, l'école française réservée aux filles, Durmstrang, école scandinave réservée aux garçons et Poudlard, la plus réputée et célèbre école que le monde magique ait connue. Pourquoi me demandez-vous cela ?

-Et bien Dumbledore a décidé d'organiser à nouveau ces jeux. Il a donc invité une délégation française et scandinave à venir à Poudlard à la rentrée et d'organiser le tournoi des trois sorciers avec l'aide du département des sports. J'ai toute confiance en vous Tellerino, c'est pourquoi je veux qu'à chaque épreuve vous soyez présent. Ce n'est que trois fois dans l'année mais je compte sur vous. Il y a eu des morts dans ces tournois. Je ne veux pas que de tels scandales éclatent, vous comprenez ?

-Oui monsieur le ministre.

10 septembre 1994 :

Vincenzo se trouvait entre le ministre de la magie et le professeur Vector. En effet, ce soir avait lieu le choix des participants. Le ministre de la magie avait été convié à venir assister au début du tournoi. Pour cela, il a fait quémander son plus fidèle aurore. Les noms des trois élèves choisis sortirent de la coupe quand soudain un nouveau nom apparu. Harry Potter fut choisi contre toute attente. Vincenzo fronça les sourcils. Le département des sports du ministère de la magie ainsi que Dumbledore décidèrent qu'Harry devait participer au tournoi vu que la coupe l'avait choisi. Vincenzo réfléchit à la raison pour laquelle Harry qui niait avoir mis son nom dans la coupe aurait inscrit par quelqu'un d'autre. Quel était donc le but de la personne qui l'avait inscrit et qui avait réussi par la même occasion à berner la coupe. Il assista aux deux épreuves. Une peur l'habitait à chaque fois que le tour du Gryffondor arrivait. Pourtant à chaque fois il était fier de le voir réussir avec tant d'habilité pour un adolescent de 14 ans. Le soir de la troisième tâche, il y assista avec un mauvais pressentiment. Pour la première fois depuis bien longtemps, il sentait que quelque chose de grave allait se passer, quelque chose qui allait changer le courant de la vie des sorciers britanniques. Alors qu'Harry et Cédric étaient, croyait-on, dans le labyrinthe une vive douleur lui transperça la clavicule gauche. Il serra les dents pour tenter de ne rien laisser paraître.

-Voldemort est de retour, pensa-t-il l'air grave.

Quelques instants plus tard, Harry apparaissait la coupe dans la main et tenant Cédric de l'autre. Vincenzo se leva rapidement. Alors qu'il s'approchait de l'étudiant, Dumbledore lui ordonna de rester en retrait. Il entendit avec peine Harry murmurer que Voldemort était bel et bien de retour comme il l'avait compris. Il observa Maugrey emmener l'élève dans le château. Quelque chose l'intrigua. Il entra en même tant que Dumbledore ainsi que les autres sorciers qui l'accompagnaient dans le bureau de Maugrey qui n'était en fait pas le véritable aurore. La supercherie découverte, la vérité fut racontée au public mais le ministère nia alors le retour de Voldemort. Vincenzo afin de garder son poste auprès du ministre et donc d'avoir de nombreuses et précieuses informations, resta du côté du gouvernement magique.