Note de la traductrice : Oui vous lisez bien, je ne fais que traduire cette fanfiction. L'auteur original se surnomme JustYouMeAndAkamaru, et elle est une jeune Américaine de 13 ans. Oui 13 ans ! Je suis tombée sur le charme de cette fic qui se passe dans un AU, mais qui est très bien développée. Dû à son jeune âge, elle a parfois fait des erreurs de narration, et il y a quelques faiblesses plus ou moins grosses ici et là dans le scénario, mais le reste est tout simplement superbe. Suffisament pour séduire une vieille perche comme moi.Sinon pourquoi est-ce que je m'enquiquinerai à traduire hum ?
Si vous pouvez lire l'anglais, allez tous sur Fanfiction net pour lire la fic originale. Je vous rassure, le niveau d'anglais est abordable.
Tous vos commentaires seront traduits et postés sur sa fic originale, donc n'hésitez pas à venir me/lui dire ce que vous en pensez. Aussi, si je n'ai pas de commentaire, je ne continuerai pas à traduire…
Dernière note : j'ai moi même une fic en cours, plus un boulot et obligations familiales à tenir, donc le rythme de parution sera des plus inégal. En plus, je vais devoir me mettre totalement off clavier pour Février et Mars, donc voilà.
Bonne lecture
-o-o-o-o-o-o-
Disclamer : Les personnages sont au mangaka Masashi Kishimoto et l'histoire à JustYouMeAndAkamaru. Je ne possède rien de rien, que la langue française !
-o-o-o-o-o-o-
De Hyuuga à Inuzuka.
Chapitre premier: Disparaissez, pensées impures !
De temps à autre, il y avait des nuits comme celle-ci. Où je serais dans ma chambre, étendue sur mon lit et j'imaginerais des images sur mon plafond. Et j'attendrais ce bruit.
Toc toc toc.
Cela voudrait dire que Sakura était ici. Elle se serait déplacée depuis le lointain Village des Ignorés jusque dans le village Hyuuga. Elle aurait risquée sa vie, comme chaque nuit avant, pour venir me moi. Sa meilleure amie. Pourquoi voulait-elle être amie avec l'héritière de la Maison Principale Hyuuga, je ne le savais pas. Et comme à l'instant, je la laisserais entrer dans ma chambre et étoufferais mon rire alors qu'elle se faufilerait par la fenêtre. Nous le faisions à chaque fois et j'espérais que ce ne serait pas la dernière.
- « Il
faut faire quelque chose de spécial pour notre dernière
nuit ! » chuchota Sakura d'un ton excité. Je
ne m'attendais pas à ça.
-
« Qu'est-ce que tu racontes, Sakura ? »
Je riais en m'asseyant sur mon lit avec elle.
- « Je
dis qu'il est temps de faire ce dont nous parlons toujours. Tu
sais ? Comme cela serait bien si nous pouvions quitter nos
villages et clans pour visiter les autres. »
- « Tu
n'es pas sérieuse ! » Oui. Je me souvenais
de nos discussions. Nous sérions étendues sur mon lit
et parlerions des autres clans et de leurs coutumes. De ce que cela
pouvait être de vivre là-bas. Puis nous commencerions à
nous plaindre de nos vies bancales, et rêverions de faire
partir d'un autre clan.
- « Oui
Hinata, je parle vraiment sérieusement ! »
Sakura venait du clan des Ignorés. Un clan formé de ninja dont les noms de famille n'avaient rien de spécial ou n'avait pas suffisamment de famille pour former leur propre village. Comme les Yuhi, Uzumaki, Hatake, Sarutobi, Rock, et encore tant d'autres qu'il était impossible de les nommer. Sakura était la dernière des Haruno, et seule la famille proche partageait le même nom. Ce clan des Ignorés était un mélange de personne qui n'avait jamais été spécial ou fameux. Puis il y avait les Hyuuga, Aburame, Inuzuka, Uchiha, Yamanaka, Nara, Kuruma, Akimichi et le Sable. Ils étaient connus, ces grands clans. Le Sable s'appelait le Sable parce que personne ne connaissait le nom de famille de ceux qui habitaient au Village du Sable.
Moi, Hinata Hyuuga, était membre du clan Hyuuga. En fait, il se trouvait que j'étais l'héritière de la Famille Principale. Il y avait aussi une Famille Secondaire. Mon cousin, Neji, fait partie de cette seconde famille. Il me détestait parce que son père avait été tué à la place de mon père Hiashi. Ils étaient frères jumeaux, mais il fut tué parce qu'il n'avait pas le Byakugan. Le Byakugan est un mode de vision utilisé en combat. Il ressemble beaucoup au Sharigan, mais d'un certain côté, était meilleur. Byakugan vous permettait de voir le chakra couler dans le corps d'un ninja, et vous permet de trouver leurs points de pression qui servent à utiliser ce même chakra.
-
« Sakura, j'ai toujours pensé que ce n'était
que des fantaisies ! » J'aurais dû savoir
maintenant que lorsque Sakura voulait faire quelque chose, elle le
faisait.
-
« Maintenant nos fantaisies vont devenir réalité ! »
murmura Sakura. « Et nous ferrions mieux de nous
dépêcher ! Avant que Neji-san me trouve ici »
Elle se dirigea vers la fenêtre et ce n'est qu'alors que je
remarquais son sac.
- « Non
Sakura. Nous ne pouvons pas aller voir les autres clans ! Le
mien te tuerait rien que pour être venue ici ! Image ce
que le Sable, les Inuzuka ou les Uchiha feront ! C'est trop
dangereux. »
Sakura
commençait à s'énerver.
- « Est-ce
que tu veux savoir pourquoi ton clan me tuerait ? Parce que de
tous les clans des alentours, les Hyuuga sont les plus beaux bâtards
au cœur de glace ! »
J'eus un
hoquet et je reculais. Oui, cela faisait mal. Tout le monde me disait
que j'étais timide et réservée. Mais
apparemment, j'avais maintenant un cœur de glace…. Bâtard…
- «
Sa…Sakura-chan ! »
- «Non
Hina! » Sakura avait les larmes aux yeux... « Reste
ici. Vis avec ces horribles personnes que tu appelles famille. »
Elle
marcha vers moi, ces larmes tombant au sol. Elle donna un coup sec
sur la manche courte de mon T-shirt avant de la relever. Là,
elle montra une large ecchymose violacée. « Reste
vivre avec ces gens qui disent t'aimer. Mais même ma mère
au plus fort de sa colère ne m'aurait fait ce que ton père
te fait. » Une larme coula sur mon bleu, et elle laissa la
manche retomber. « Au revoir, Hinata-chan. »
Puis Sakura s'en alla. Par ma fenêtre…
- «
Hé. Si elle pense que ça, c'était mal, alors
elle ne voudrait pas voir ce que Hiashi t'aurait fait si tu étais
partie avec elle. » Normalement, la voix froide de
Neji-san m'aurait à moitié tuée de peur, mais
j'étais trop stressée en ce moment. « Qu'est-ce
qu'il y a, Hinata-sama ? Penserais-tu à changer
d'avis ? Tut tut. Je ferais mieux d'aller chercher
Hiashi-sama. » Je fermais mon point et j'étais
sur le point de le frapper quand je réalisais. Que je n'étais
vêtue que du large T-shirt blanc que je mettais habituellement
pour dormir, avec mes sous-vêtements. (Oui je dors avec mon
soutien-gorge.) Mais rien d'autre. Et Neji était derrière
moi, et ce T-shirt me tombait à mi-cuisse. Donc, c'était
assez gênant. Mais, une seconde… On oublie le T-shirt.
J'avais besoin de mettre les choses au point.
- «
Tu sais quoi Neji-san ?! Va lui dire! Parce que tu sais quoi?!
Je m'en vais maintenant ! » criais-je. Puis
j'attrapais mon bandeau protecteur de ninja et l'attachais
autour de ma taille. Et je sautais par la fenêtre. Ce n'était
pas la chose la plus intelligente que j'ai fait. Je ne devrais pas
commencer à passer mon temps libre à sauter par les
fenêtres à moitié nue, et sans chaussure. Mes
pieds touchèrent durement le sol, et je pouvais presque sentir
mon sang laisser des marques rouges là où je marchais
sur des cailloux pointus et des morceaux de glace. Le vent soufflait
en ma direction et mes longs cheveux me frappaient au visage. Mon
T-shirt s'envolait jusqu'à mes hanches, mais mon bandeau
maintenait le vêtement en place à ma taille.
Je ne suis
pas sure de savoir combien de temps je courus, mais bientôt le
soleil frappait dans mon dos et le terrain sous mes pieds devenait
mou. De la neige ou du sable. Ce n'était pas assez froid
pour être de la neige, donc je supposa qu'il s'agissait de
sable. Et que donc j'étais soit près du Village du
Sable ou juste après celui-ci, près du Village Inuzuka.
Et plus encore plus loin, dans une grande dépression du
terrain, il y avait le clan Aburame. Je n'étais pas sure de
la location du clan Uchiha. Le Village du Sable était dans un
terrain de sable, évidemment. Celui Inuzuka était une
forêt, et les Aburame vivaient au cœur d'une autre forêt.
Et les Uchiha vivaient dans une région parcourue de rivières.
Bientôt, mon corps fut caressé par le sable tandis que
je tombais au sol. Je sentais que je perdais conscience, et c'était
une sensation agréable.
- « Nous
ne devrions pas rester ici, sur le territoire du Sable. Nous devons
rentrer. » J'entendis une voix de femme.
- « Ouais,
ouais, arrête ton char, je veux explorer. » C'était
maintenant une voix de garçon. Super, voilà que
j'entendais des voix.
- « Oh
Mon Dieu ! Qu'est-ce que c'est !» criait la
femme.
- « Cool.
Une nana à moitié nue ! »
- « La
ferme. Elle semble être blessée. Ce n'est pas le
moment d'avoir des pensées hentai. » D'accord,
je pouvais déjà savoir que je n'aimais pas ce gars.
Mais la femme, elle, semblait être bien. C'est là qui
je tombais dans les pommes pour de bon.
Ténèbres.
-o-o-o-o-o-o-
Doucement
je revenais à moi. Mais quand j'ouvris les yeux, tout était
encore noir. Mince, quand j'ouvrais mes yeux, je m'attendais à
la lumière, la fenêtre, le petit-déjeuner et….
- « Enfin
réveillée ? »
Et
sûrement pas de garçon dans ma chambre. Cela ne
ressemblait pas à la voix de Neji donc… Oh oui ! Ma
nouvelle lubie de m'enfuir à moitié nue. Oh mon dieu!
Je suis dans un lit, à moitié nue, avec un garçon,
dans une chambre obscure. Le parfait cauchemar. Puis le lit grinça
sous un poids, et je pouvais sentir que le garçon était
assis à mes pieds. Juste parfait ! Allongée comme
je l'étais, je pouvais localiser n'importe quel endroit où
il posait son sale corps.
Je pouvais
sentir ses mains de chaque côté de moi, juste au niveau
de mes côtes. Ses jambes étaient pliées, de
chaque côté de mes hanches. Il se penchait vers moi et
je sentais son souffle sur mon cou. Comment est-ce que cela pouvait
être possible ? Il était assis au pied du lit !
Sale connard rapide et pervers.
- « Hé !
Qui aurait cru que de telles petites filles innocentes pouvaient être
aussi appétissantes ? » Hé oh, comment
pouvait-il savoir que j'étais innocente ?! J'étais
trop en colère pour le pousser hors du lit, donc je me
tortillais de côté un peu.
- « Déjà
excitée ? »
Hé
oui, connard de pervers certifié conforme.
Un filet
de lumière passa sur nous, révélant le sourire
effronté du garçon que j'avais imaginé sur son
visage. La lumière venait d'une porte entrouverte, ce qui me
permit enfin de voir la pièce. Plutôt petite. Puis je
regarda le garçon. Il avait des yeux noirs magnifiques, des
cheveux bruns en bataille et un beau visage pour aller avec le tout.
Il avait des triangles rouges sous les yeux, me faisant penser qu'il
était Inuzuka.
- « Kiba
Inuzuka ! » La voix sembla donner une superbe frousse
à ce Kiba. A moi aussi. Bien, il est bel et bien un
Inuzuka. « Casse-toi hors de cette chambre ! Si je te
reprends à essayer de brutaliser cette fille une fois de plus,
je jure que je vais te mettre mon pied au cul si fort que tu vas
atterrir au Village du Sable ! »
Avec une
rapidité toute ninja, Kiba fila hors de la pièce.
Passant de la réprimande au sourire, la femme qui venait
d'arriver me sourit. D'effroyable à gentille en moins de
deux secondes.
- «
Toutes mes excuses, mon petit frère est plutôt du genre
lubrique. » Elle repoussa une mèche de cheveux
bruns de ses yeux, le reste étant attaché en une haute
queue de cheval. « Je m'appelle Hana. »
-
« Hinata. » lui dis-je. La femme me sourit
encore une fois gentiment et j'entrevis des possibilités.
« Vous devriez vous lâcher les cheveux. »
Elle me regarda bizarrement. « Pardon. Cela venait de
nulle part. Je reprends. Je m'appelle Hinata et vous avez des beaux
cheveux. » La femme gloussa.
- « Pas
de problème. En fait, je n'y pense jamais, puisque je suis
toujours en missions ou autre. »
- « C'est
ce que Tenten-chan dit toujours. Elle pensait juste faire comme
Temari, mais quand elle a enfin défait ses deux chignons, elle
a donné un saignement de nez à Neji-nii-san. »
Je pouffa et Hana pouffa avec moi.
- « Oui,
cela serait bien de pouvoir faire saigner du nez quelqu'un. »
Quelqu'un toussa depuis une autre pièce, et il me sembla
entendre « Iruka » entre deux toussotements. Le
visage de Hana se plissa de colère.
- « Kiba,
qu'est-ce qui te fais dire ça ? »
- «
Le fait que tu dit 'S'il te plaît, Iruka, encore' ou
'Juste un peu plus vite, Iruka' quand tu dors rend la chose
évidente. » dit Kiba en apparaissant près de
Hana dans l'embrasure de la porte.
-
« Menteur. » Kiba eut un sourire narquois et
entra un peu dans la chambre, prêt à faire son numéro.
- « J'ai
des preuves ! » Son sourire s'élargit et il
exhiba une petite boîte noire que Hana et moi reconnaissons
comme étant un enregistreur.
- « Tu
n'as pas osé. Sale clébard ! »
- «
Oh, mais oui j'ai osé! »
Il appuya
sur un bouton et la voix de Hana s'éleva, répétant
ce que Kiba avait dit. Plutôt embarrassant. Hana enfuit sa tête
entre ses mains et Kiba imita un play-back en bougeant les lèvres
en même temps que la cassette et en se trémoussant. Il
continua comme ça jusqu'à ce que quelqu'un
toussote. Hana et Kiba se retournèrent et virent un homme avec
des cheveux noirs attachés en arrière dans une petite
queue de cheval et une grande cicatrice courant le long de son visage
et de son nez. Il regarda à tour de rôle Hana et Kiba.
Ce dernier avait un sale rictus railleur et Hana était aussi
rouge que les triangles sur ses joues.
- « Hum.
Kiba, je suis heureux que tu m'admires comme professeur… Mais
cela ne va pas marcher entre nous… » Iruka dévisagea
Kiba et tendit un dossier à Hana sur lequel étaient
écrit les mots « Mission, Top secret ».
Puis il partit. Gêné au plus haut point, Kiba se jeta à
terre, la capuche de son manteau recouvrant sa tête tandis que
Hana essayait de retenir ses rires.
Ah, c'était inhabituel. Amusant mais inhabituel.
- « Tu sais que si tu sortais avec Iruka, cela me mettrait encore plus hors de moi que si j'avais une sœur qui essayerait de me voler mon copain ? » pouffa Hina. Elle avait un bon point. Imaginer que votre copain sorte avec votre frère. Assez rigolo. Mais Kiba ne pensait pas comme ça et il eut un grognement depuis le sol. « Donc, Hinata. Je vais dire à Kiba d'être plus aimable avec notre invité, mais je suis sûre que tu as eu l'occasion de le voir - et le sentir - plus que tu ne voulais. Et si je te faisais visiter notre humble maison ? »
Kiba
ricana, le visage toujours enfoui dans le tapis, et je plissais le
visage. Hana remarqua mon expression et comprit d'où elle
venait quand elle examina ma tenue. Mon T-shirt était
maintenant en lambeaux, encore plus court qu'avant. Il était
tâché de sang ici et là, tout comme mon bandeau.
Mes cheveux auraient pu être en pire état, étant
donné qu'ils étaient collés de sable sec et
ressemblaient à tas de mauvaises herbes.
- «
Je vois… Je peux te donner un rapide tour guidé, puis je te
prêterais quelques vêtements et tu iras prendre une
douche. Je pense qu'il y aura quelques habits de Kiba que tu
pourras emprunter quand tu iras en ville, parce que seuls mes
vêtements de maison vont t'aller. »
Kiba avait
relevé la tête en entendant parler de « douche ».
- « Je
n'ai pas trucs pour les filles. » protesta-t-il en se
remettant debout.
- « Et
ce manteau qui nous avions commandé ? »
- « Cette
horreur commandée en ligne ? C'était censé
être gris avec une bordure marron autour de la capuche, comme
celui que je porte maintenant. Mais ils se sont débrouillés
pour m'envoyer un beige avec une bordure blanche. Bien trop féminin
pour mes goûts d'homme. » Hana avait eut un
ricanement en entendant les mots « Homme » et
« Kiba » associés dans une même
phrase. « Et bien sûr, il était trop petit
pour Hana, donc il est resté dans ma penderie. »
ajouta Kiba amèrement. « Mais maintenant que j'y
pense, tu vas avoir l'air carrément sexy habillée
comme une Inuzuka. » Kiba eut un sourire pervers et Hana
le frappa sur l'arrière de la tête.
-
« Disparaissez, pensées impures ! »
-
« Toujours là… aïe ! ça fait
mal, ça ! »
-
« Toujours là ? »
- « …
non… » Hana leva les yeux vers le ciel et me tira hors
de la chambre, dans un étroit couloir de trois mètres
de long. Droit devant, une porte que Hana désigna comme étant
sa chambre. Puis, au milieu du mur gauche, la salle de bains. Puis en
tournant à droite, des escaliers qui donnaient sur la porte
d'entrée. A gauche, un petit salon et à droite, une
petite cuisine.
- « Petit,
mais nous n'avions pensé qu'une jolie jeune fille
viendrait vivre avec nous. » Hana souriait.
- « Les
Dieux ont répondu à mes prières ! »
cria Kiba depuis l'étage. Hana roula les yeux encore une
fois et me poussa en haut.
- « Tout
droit, la salle de bains. Les serviettes sont près de l'évier.
Tu peux utiliser mon shampooing et mon savon. J'ai posé des
vêtements sur la commode… Kiba ! Pas touche aux
vêtements. Elle a intérêt à sortir de la
salle de bains entièrement habillée ! »
Je me contentais de rire et de secouer la tête alors qu'un éclair marron sortait vitesse grand V hors de la salle de bains. Peut-être, juste peut-être. Sakura avait raison. Ces gens ne me feront jamais du mal. Pour une fois je me sentais en sécurité.
-o-o-o-o-o-o-
Je sortis
de la salle de bains habillée d'un bas de jogging gris et
d'un débardeur moulant à bretelles fines blanc. Le
jogging était un peu grand, et si le débardeur avait
été juste un peu plus petit, j'aurais explosé.
- « Tout
va bien ? » me demanda gentiment Hana alors que je
m'asseyais près d'elle sur le sofa. Kiba était
vautré dans un grand fauteuil. Quand je m'assis sur le
coussin, le débardeur se souleva pour révéler
mon ventre plat. Kiba apprécia la vue et décida de ne
rien dire, mais Hana le remarqua.
- « Oh
désolée, la plupart de mes hauts sont « small ».
Je n'avais pas pensé qu'il ne t'irait pas, puisqu'il
me va bien. » Hana commença à réfléchir
et Kiba eut un air impatient.
- « Quoi,
tu n'as pas encore remarqué que la poitrine de Hinata est
bien pluuuuuuuuuuuus groooooosse que la tienne ? C'est normal
que tes hauts soient trop petits » lâcha-t-il
brusquement.
Hana
regarda mes seins, me rendant nerveuse, puis regarda les siens. Elle
répéta ce manège plusieurs fois, tout comme
quand Naruto affirma que j'étais une plus grosse poitrine
que Sakura. Vraiment, les mecs, ce ne sont pas de choses à
dire aux filles.
Kiba avait
un sourire de canaille aux lèvres, ce qui exposait des canines
pointues, comme des crocs. En fait, ses yeux avaient aussi un air
canin. Bon, je suppose que c'est comme ça pour tous les
Inuzuka.
-
« Emmène-la en ville ! » grommela
Hana en envoyant un coussin au visage de Kiba, ce qui lui fit perdre
l'équilibre. Puis elle se leva et je restais seule avec Kiba
pour me préparer.
- « Je
te l'avais dis, sexy Inuzuka ! » Kiba se tenait
debout derrière moi, les mains sur mes épaules alors
que je me regardais dans un miroir. Mon pantacourt marron était
exactement comme le violet que j'avais avant, et le manteau beige
ressemblait à celui de Kiba, sauf qu'il était beige.
Pareillement il avait une bordure en fourrure autour de la capuche,
blanche pour moi. En ce moment, elle était descendue, montrant
mes cheveux maintenant propres bleu-violet. Ils atteignaient le
milieu de mon dos, donc vous pouvez comprendre à quel point
c'est ennuyeux de porter un manteau. Me voyant les tripoter un peu,
Kiba me fit tourner et tira mes cheveux sur mon épaule droite
avant des les attacher en une queue de cheval avec une bande de cuir.
-
« Mieux ? » Ce l'était, donc
j'acquiesçais.
Après
avoir parcouru un moment la ville, je fus surprise par à quel
point tous les Inuzuka se ressemblaient. Presque tous avaient les
cheveux marron, et je demandais à Kiba s'il était
possible qu'un Inuzuka ait une autre couleur de cheveux.
- « Ouais,
mais c'est rare. Ça n'arrive que si quelqu'un s'accouple
avec quelqu'un d'un autre clan. Mais c'est impossible pour
quiconque avec du sang Inuzuka de ne pas avoir les marques de
naissances » dit-il en pointant un doigt vers ses propres
joues. « ça va peut-être poser un problème. »
Kiba regarda mes joues et fit glisser son doigt dessus.
En y
repensant, j'attirais beaucoup de regards. Je ne suis pas sûre
que les Inuzuka me prennent pour quelqu'un de leur clan. Il avait
raison, c'était un problème. Je n'avais pas les
marques de naissances des Inuzuka.
- « Hé,
qu'est-ce que tu as là Kiba ? Elle, c'est sûr
qu'elle n'est pas Inuzuka. Et tu es bien au courant de ce que
nous faisons à la vermine de l'extérieure. »
dit une voix masculine. J'espère pour lui qu'il ne parlait
pas de moi !
- « La
ferme, Soshaku ! ça ne te regarde pas!" Kiba se plaça
de manière protectrice devant moi, pour retenir un groupe
d'Inuzuka. Ils avaient notre âge, quinze ans, deux garçons
et une fille. Celui qui parlait était apparemment Soshaku.
- « Qui
t'a dit que c'était le cas, Kiba ? Elle est très
mignonne. Je la veux peut-être pour moi. Un type comme toi ne
mérite pas une fille comme elle. »
- « Laisse
tomber ! Tu ne l'auras pas. » Un grognement sourd
commença à se former dans la gorge de Kiba.
- « Bon,
dans ce cas, si je ne peux pas l'avoir, je vais juste me
débarrasser de cette vermine. » Un petit sourire
suffisant apparut sur les lèvres de Soshaku, me rendant
nerveuse. « Hitonomi ! » Une fille vient
se placer à ses côtés. « Baito ! »
Le second garçon passa de l'autre côté.
« Hitonomi, je ne peux tout de même pas frapper une
fille, donc moi et Baito allons retenir le clebs pendant que tu
t'occupes de son cas. » Oui, ce n'était pas un
bon signe.
- « Hé,
lâchez-moi ! Hinata! » Je regardais Kiba qui se
démenait entre l'emprise de Soshaku et Baito. Je serais
venue à son aide, mas cette Hitonomi s'approchait de moi.
-
« Bienvenue dans le clan Inuzuka ! » Elle
eut un sourire narquois, et balança son pied vers ma tête.
Je ne suis peut-être pas la meilleure ninja au monde, mais je
savais me battre. J'évitais son pied sans problème,
mais c'était sa jambe que je ne vis pas, jusqu'à ce
qu'elle s'écrasât sur mon mollet, me faisant perdre
l'équilibre et tomber au sol.
-
« Hinata ! » La voix de Kiba était
dure à entendre, parce que ma vue et mon ouïe étaient
troubles. J'aurai dû éviter de me cogner la tête
en chutant.
- « Dis
gou-de-na-ï-to ! » Je commençais à
ressentir des douleurs lancinantes dans mes côtes et je
commençais à être malade. Il fallait que je me
relève. Pourquoi est-ce que je ne pouvais pas me relever? Puis
il eut cet insupportable élancement comme si quelque chose
venait de heurter ma tempe.
Gou-de-na-ï-to.
Good Night. Bonne nuit.
-o-o-o-o-o-o-
