Bonjour, boujour... C'est moi la merveilleuse contesse de...

Je rigole, vous aviez remarqué que je citais le Conte Olaphe, du film les Orphelins Beaudelaires?

Mais bon, fini les inepsies! Je vous présente une nouvelle Fiction et cette fois, j'ai décidé de mêler Millénium et Harry Potter! Cette fois, je me lance dans l'inconnu parce que je n'ai jamais fait de Crossover!

Ici, je vous présente la vie mystérieuse de Lisbeth Salander qui vient de récemment découvrire qu'une important partie de sa vie. Suite à cette découverte, elle osera... À VOUS DE LIRE!

Bonne Lecture

PS: Merci Riingo_Chu! Pour la correction.


Chapitre 1

Rencontre avec un jeune homme

La jeune femme était habituée aux regards dédaigneux et moqueurs que lui lançaient les autres. En particulier les jeunes gens de son âge. De nos jours, les gens qui sortent ne serait-ce qu'un peu des sentiers battus se faisaient regarder comme s'ils étaient je-ne-sais quelle bête de foires. Donc, elle s'y était faite, elle savait qu'elle était excentrique. Les chemins battus ce n'était pas fait pour elle.

Alors, quand elle entra dans le train du 9 ¾, celui en direction de Poudlard, elle s'attira le regard méprisant de quelques curieux, mais poursuivit son chemin vers une cabine libre.

En entrant dans la cabine qu'elle venait de s'approprier, Lisbeth laissa sa valise sur le pas de la porte qu'elle avait au préalable fermé et se laissa aller sur la banquette. Soupirant, Lisbeth regarda ces étranges personnes aller et venir dans le passage, créant un brouhaha incroyable.

Elle porta donc son regard à la fenêtre et vit cet homme, celui qu'elle détestait entre tous : Holger Palmgren, son tuteur. Elle détourna immédiatement le regard et le porta plutôt sur un jeune homme qui se tenait devant la porte. Étrangement, elle ne l'avait même pas entendu entrer.

Elle ne parla pas, attendant qu'il daigne se présenter. C'était la moindre des choses car c'était bien lui qui venait la déranger.

-Lisbeth Salander?

À ce moment, le train démarra et quitta la gare de King Cross.

La concernée laissa donc son regard parcourir le corps de l'importun. C'était un jeune homme de haute taille, svelte, à la droite posture, au teint opalin, aux yeux anthracite et aux cheveux pratiquement de la même teinte que sa peau. Visiblement, elle sut tout de suite à qui elle avait à faire; gosse de riche, arrogant et narcissique.

-Et toi, ton nom? Dit-elle sortant peu à peu de sa léthargie.

-Drago Malefoy. Annonça-t-il en lui tendant la main, une moue dédaigneuse non-feinte sur le visage.

-Pas la peine de te salir… Tes manières de petit bourgeois ne sont guère obligatoires entre nous…

Surpris sur le coup, Drago prit cette remarque comme un véritable affront, mais voyant bien à qui il avait à faire, il se radoucit et esquissa un sourire facétieux, le laissant s'afficher lentement. Il s'accota sur le cadre de la porte et croisa les bras sur son torse, avant de dire;

-Vraiment… Je vais te dire une chose petite punkette! Ici, le respect est primordial et surtout envers les Préfets en chef. Et tes faux airs renfermés, dépressifs et mystérieux ne me touchent pas le moins du monde! Donc, soit tu te plis aux règles soit tu deviens la cible de moqueries en tout genre et je peux t'assurer que personne ne lésinera à insulter une chose dans ton genre…

-Bon, t'as fini…? Dit-elle avec lassitude.

Drago se tut et jeta un regard hargneux à la jeune femme. Puis, il s'attarda à la détailler. Cette femme lui donnait envie de gerber, mais elle exerçait chez lui… -Malgré, le fait qu'il essayait de totalement le nier- une sorte de fascination. Lisbeth était le genre de fille qui portait les cheveux coupés courts d'un noir de jais, un physique frêle, une poitrine quasi inexistante, une peau pratiquement translucide, aux mille et un piercings, aux tatouages multiples et aux vêtements déglingués, sans parler de son maquillage glauque. Il sut immédiatement où la classer; pauvre fille tarée et perturbée qui joue les dures.

-Tu penses à moi en ce moment, n'est-ce pas…?

Drago leva les yeux et les encra dans les siens. Lentement, il essaya de percer les mystères qu'emprisonnaient son esprit, mais bien vite il percuta un mur. Les pensées de cette Salander étaient… Néant. Il n'en revenait pas! Elle… Soit elle ne pensait pas -ce qu'il doutait fortement car personne ne peut pas penser-soit…

-Tu sais que si tu voulais être un minimum subtil, tu…

-Mais comment est-ce possible? Tu ne penses pas?

Lisbeth soupira avant de laisser son regard dériver vers la fenêtre de la cabine.

-Visiblement, tu ne comprends pas le concept du mot respect. Et en tant que…

-Bon, tu vas la fermer avec ce blabla! On t'a déjà dit que t'était vraiment saoulant? Ton respect, je m'en balance! Mon respect se mérite et tu n'es pas prêt de le mériter! Si c'est tout ce que tu voulais me dire, tu sais exactement où se trouve la sortie.

Drago serra les dents et lui dit d'une voix glaciale;

-Je ne m'attarderai point à te parler, petite tarée, mais j'ai le devoir de te servir de guide quand nous arriverons à Prés-au-Lard. Donc, je te conseille de te dépêcher quand le train s'arrêtera. On se retrouve sur le quai, Salander. Lui annonça-t-il avant de prestement quitter le compartiment de la jeune femme.

Après le départ du blond, Lisbeth soupira, puis un faible sourire lui échappa. Tout ce qu'elle avait retenu de sa rencontre avec ce sorcier, c'était qu'il croyait qu'elle n'arrivait pas à penser. Pour sûr qu'elle pensait, mais avec le temps… Elle s'était tellement fermée aux autres que rien ne pouvait l'atteindre du moins en surface. Après tout ce qu'elle avait subi dès son jeune âge, elle savait comment se rendre insensible aux yeux des autres. Même si elle avait le teint presque translucide, ce n'était pas pour autant qu'elle laissait tout passer. Mais paradoxalement, on l'accusait de souffrir du syndrome d'Asperger.

Quand le train s'immobilisa après ce long trajet, Lisbeth ouvrit les yeux et découvrit avec surprise que le soleil avait été remplacé par la lune et les étoiles. La jeune femme se redressa en position assise et s'essuya les commissures des lèvres avec le revers de la main, puis elle regarda sa valise avec tristesse.

Doucement, elle tira sur la valise et l'ouvrit pour prendre son uniforme. Elle l'enfila avec une pointe d'orgueil. Elle trouvait cet uniforme informe et il ne l'a représentait pas du tout. Soupirant, elle se laissa aller contre la banquette et renfila ses bottes aux allures de motards et, bien sûr, elle avait gardé ses fameux bas filets qui lui conféraient quand même un minimum de style.

Tirant sa valise à travers le train visiblement vide, elle débarqua sur le quai et c'est là qu'elle vit ce jeune homme. Son cœur s'arrêta net et elle crut se consumer de l'intérieur.


Voilà qu'en dites-vous? Une petite review? SVP!