J'avoue ne pas trop aimer cette fanfiction que j'ai écrit sur un coup de tête et par énervement pour les jeunes femmes qui tombent plus amoureuses de Zorro que Diego.

Je ne suis pas à l'aise avec la romance, donc désolé, si ça devient un peu cafouilleux.

LES AMES SOEURS

Chapitre 1 : Anabella de Goya

Zorro soupira de tristesses en voyant à un des balcons de l'hacienda des De la Vega, la jeune Ana Maria qui chantonnait doucement. Il n'aurait jamais pensé qu'un jour, il regretterait ses sentiments et ce passé. Il devait se l'avouer, il n'avait plus aucun sentiment pour elle et de toutes les façons, elle n'avait aucun sentiment pour l'homme qui se cachait derrière le masque.

Il resta un moment contre un arbre, tandis que Tornado lui caressait sa joue en signe de réconfort. Il ferma les yeux. Il vit alors une longue chevelure ébène ondulée, des yeux d'un bleu profond et un visage souriant aux regards pétillants. Il pouvait entendre son rire, ses cris de joie, ses exclamations de surprises, ses murmures, ses questions, sa voix douce et autoritaire, ses gestes quand elle dansait, ses gestes quand elle galopait, ses gestes quand elle marchait...et aussi quand elle se battait. Zorro sourit, il aimait ce trait de caractère, à la fois tendre et à la fois ferme quand les circonstances l'exigeaient. Mais ce n'était pas à Ana Maria à qui il pensait...

"- Il faudrait qu'un jour, je le dise à Ana Maria, se confia-t-il à son cheval, mais pour l'instant, laissons faire les choses, tôt ou tard, elle le saura."

Comment tout cela était-il arrivé ?


Quelques semaines plus tôt.

"- Diego, mon fils, j'ai une demi-bonne nouvelle à t'annoncer, déclara Don Alejandro au jeune homme quand il descendit le rejoindre.

- Qu'y-a-t-il ? Et pourquoi une demi-bonne nouvelle ?

- Disons que la première partie de la nouvelle est que Ana Maria Verdugo arrive à Los Angeles demain avec une de ses amies.

- Vraiment ? S'étonna Diego avec un sourire aux lèvres.

- Eh bien évidemment, je vais leur proposer de venir loger chez nous le temps de leur séjour.

- C'est plutôt une bonne idée, approuva le jeune renard.

- Cependant, elles sont accompagnées de Ricardo Del Amo..."

Diego resta abasourdi, voici donc l'autre partie de la nouvelle.

"- D'accord, je comprends pour votre demi-nouvelle...Soupira Diego, on fera avec, il y a assez de chambres pour trois invités, non ?

- Tu comptes inviter Ricardo ?

- Père, vous oubliez que Ricardo, malgré son coté farceur, est mon ami.

- Je n'oublie pas, fils, juste que je me demande comment tu fais pour le supporter..."

Il donna une tape à l'épaule de Diego avant de le quitter. Ce dernier avait hâte...


La diligence s'arrêta devant le cuartel. Le sergent Garcia se précipita pour accueillir les voyageurs. Le cocher descendit pour aller ouvrir la porte de la voiture.

"- Senorita Verdugo ! Quelle bonne surprise ! S'exclama le gros sergent en l'aidant à descendre.

- Buenas Dias, sergent, salua la jeune femme.

- Quel accueil, sergent, ajouta l'homme qui la suivait.

- Senor César !...euh, je veux dire Del Amo ! Vous êtes tous venues à Los Angeles ?

- Oui, sergent, je voulais pour une fois, voir le lieu où vit Diego de la Vega et le grand Zorro, dit Ana Maria en regardant autour d'elle, euh..vous n'auriez pas vu une jeune cavalière passer par ici ? Ajouta-t-elle inquiète.


Diego se dirigeait tranquillement vers le pueblo sur son cheval brun. Il ne savait pas encore ce qu'il dirait quand il verra ses amis et encore moins quand il devra faire face à Ana Maria. Elle aura surement changer, peut-être que son amour pour Zorro aura grandi...était-ce la raison pour laquelle elle avait décidé de passer quelques temps à Los Angeles ? Diego eut le coeur gros, car il avait l'impression que si jamais Ana Maria connaîtrait la véritable identité de Zorro, elle serait déçu. Car elle n'avait jamais aimé Don Diego, elle n'avait jamais accepté les sentiments qu'il lui offrait.

"- Senor ! Entendit-il derrière lui.

Il arrêta sa monture et se retourna. Il aperçut alors une jeune femme aux cheveux noirs, décoiffés par le vent mais qui lui donnait un air sauvage embellissant son physique à couper le souffle. Diego dut avouer intérieurement qu'elle était jolie et admirait pendant un instant ses beaux yeux couleurs saphirs. Elle portait une robe adaptée pour l'équitation et quelle ne fut pas sa surprise quand il remarqua une épée qui pendait à sa ceinture.

"- Pardonnez moi, Senor, mais je pense m'être égaré, dit-elle d'une voix assurée, puis-je vous demander où se trouve Los Angeles ?

- Je m'y rends en ce moment même, répondit Diego.

- Quel chance ! Soupira la jeune femme en donnant des tapotements d'encouragements à son cheval blanc. Etant proche du jeune cavalier, le cheval blanc lui donna un petit coup dans ses côtes. Diego surpris sursauta.

"- Phantom ! S'écria la demoiselle, fais attention ! Ce senor va nous conduire à Los Angeles.

- Comment l'avez vous appelé ? Demanda Diego surpris.

- Phantom, pourquoi ?

- C'est...un drôle de nom, répondit précipitemment le jeune homme en reconnaissant maintenant son ancienne monture de Monterey.

- C'est vrai, mais il m'a dit qu'il s'appelait comme ça.

- quoi ?

- Puis-je savoir à qui ai-je l'honneur, préféra-t-elle questionner.

- Diego de la Vega, se présenta le jeune don.

- Je suis Anabella de Goya, fit-elle de même, mais on m'appelle Billy.

- Billy ? Pour quelle raison ?

- Anabella est un prénom trop long et trop féminin à mon gout, dit-elle.

- Et que venez vous faire Los Angeles ? Surtout que je vois que vous n'avez rien emmené...

- J'accompagne des amis, répondit-elle, j'ai voulu visiter d'avance la région et j'ai perdu de vue leur diligence."

Diego fronça les sourcils devinant probablement de qui elle parlait.

"- Ne seriez vous pas une amie d'Ana Maria Verdugo ? Questionna-t-il.

- Oui, vous la connaissez ?

- Bien sur, je l'ai rencontré quand j'étais à Monterey.

- Quel hasard de rencontrer un de ses amis, rit Billy.

Pendant le trajet, Diego lui montra l'étendue du ranch de son père et les environs. Sachant qu'Ana Maria et Ricardo étaient arrivés en avance, il préféra ne pas trop se précipiter, de toutes façons, il n'était étrangement plus préssé.


"- Billy ! S'écria Ana Maria soulagée de voir son amie qui entrait dans la taverne.

Elle se figea quand elle vit Diego l'accompagnait.

"- Je vois que tu as fait connaissance de Diego de la Vega, sourit-elle en s'imaginant une quelconque romance.

- Je me suis perdue et par le plus grand des hasards, le senor de la Vega a croisé mon chemin, raconta-Billy en bref.

- Diego, je suis heureuse de voir revoir, salua enfin Ana Maria.

Le jeune don s'inclina et déposa un chaste baiser sur sa main.

"- C'est une joie de vous accueillir à Los Angeles, je vous souhaite un agréable séjour, dit-il.

- Où est Ricardo ? Questionna Billy en le cherchant des yeux parmi les tables.

- Il aide le sergent Garcia à vérifier que nos affaires sont bien en ordre, répondit Ana Maria.

- Ne serait-ce pas une bonne raison pour te laisser respirer, Ana ? Plaisanta son amie.

- Quoi ? Mais qu'est ce qui te fais dire cela ?"

Les deux jeunes femmes échangèrent quelques murmures puis éclatèrent de rire. Diego était surpris de voir Ana Maria ainsi, il vit à quel point elle était proche de Billy. Mais ce qui l'inquiétait le plus, c'était qu'il ne semblait plus attirer par la jeune Verdugo. Il n'avait des yeux que pour Billy. Pourtant, il venait à peine de la rencontrer, il ne la connaissait à peine.

"- Senoritas, mon père et moi-même vous proposons que vous logiez chez le temps de votre séjour ici, comme ça, vous vous sentirez plus à l'aise.

- Cela me paraît une bonne idée, fit Ana Maria, qu'est ce que tu en penses, Billy.

- Si cela ne dérange personne, Senor, ce sera avec joie, par contre, il faudra prévenir Ricardo avant qu'il ne vienne porter les valises ici pour rien."

Diego se retint de rire en imaginant la scène d'un Ricardo Del Amo entourait de valises obligés de les remettre à la voiture.

"- Je vais le prévenir, assura-t-il.