Hey hey heeey !
Bon voilà, ça fait plusieurs années déjà que je vois des gens créer des genres de calendriers de l'avent de fics/OS et j'ai toujours trouvé ça cool sans jamais avoir le courage de le faire (parce que je me connais). Mais cette année, je me lance ! Je suis en writing block depuis plus d'un mois, et comme la technique du "je laisse mes trucs de coté et peut-être que ça reviendra" ne fonctionne pas, on passe à la technique "je me force à écrire et peut-être que ça reviendra".
La merveilleuse Nakaa-chan s'est alliée à moi pour ce défi, et c'est elle qui me soumet un prompt tous les deux jours, que je dois écrire et poster, et je l'en remercie du fond du coeur ! (et d'ailleurs si c'est pas déjà le cas, allez lire sa fic Dance, Dance!)
Parce que du coup, ouais. Ce sera un calendrier de l'avent mais d'un jour sur deux. Parce que je suis quand même en WB, alors écrire un truc par jour, c'est pas possible pour moi là, sans compter que j'ai pas mal de trucs à m'occuper dans ma vie personnelle.
Bref. Du coup je vous laisse avec le premier prompt ! Bonne lecture :D
Noël J-24
Le calendrier de l'avent
Kuroo n'avait jamais été particulièrement du matin. Lorsque son réveil sonnait, c'est toujours difficilement, et avec force de mauvaise volonté qu'il s'extirpait de ses couvertures, et à fortiori lorsque c'était l'hiver, et qu'il devait se séparer de la chaleur de son lit qu'il avait entretenue toute la nuit. Aussi, mieux valait-il ne pas trop l'agacer au réveil, au risque de se faire méchamment rembarrer (la seule exception qui confirmait la règle étant Kenma contre qui Kuroo n'avait jamais, et n'élèverait jamais la voix.)
Une fois qu'il avait bu son café, cependant, son entourage pouvait commencer à espérer avoir une conversation avec lui, et sa mauvaise humeur du matin se dissipait doucement.
Ce matin-là, Kuroo s'était levé de très, très méchante humeur. Il n'avait dormi que deux ou trois heures à cause d'un devoir qui l'avait gardé éveillé presque toute la nuit, et puis lorsqu'il avait voulu sortir de sa chambre, les yeux encore à moitié clos, il avait légèrement loupé le passage et s'était pris le huis clos de la porte dans l'épaule.
Aussi lorsqu'il était arrivé dans la cuisine en se massant l'épaule et envoyant des ondes négatives tout autour de lui, il avait au moins eu le soulagement de trouver la cafetière remplie du divin breuvage qui l'aidait à survivre aux plus mauvais jours. Il remplit son mug tête de chat à ras-bord, jeta deux sucres dans son café, et s'assit à la petite table posée dans un coin de la pièce étroite pour savourer tranquillement son petit déjeuner et prendre le temps de bien se réveiller.
Mais c'était sans compter sur la personne avec laquelle il partageait ce petit appartement étudiant.
— Kuroo ! s'écria soudain la voix de Bokuto depuis la chambre.
Kuroo sursauta de surprise, et il manqua de renverser son café. Heureusement, le liquide chahuta sérieusement dans la tasse, mais ne passa pas par dessus le rebord en céramique. Si cela avait été le cas, on aurait probablement retrouvé un cadavre. Celui de Bokuto.
D'un autre côté, Kuroo ne pouvait s'en prendre qu'à lui. Il n'aurait pas dû accepter de cohabiter avec la personne la plus bruyante de la terre. Ou alors établir une règle selon laquelle il n'avait pas le droit d'ouvrir la bouche avant le café du matin.
Et alors Bokuto déboula dans la cuisine, affublé de son kigurumi de chouette harfang, la panique et la détresse se lisant clairement sur son visage. Il était dans tous ses états, et cela intrigua quand même un peu Kuroo. Mais il connaissait Bokuto, alors il ne s'inquiétait pas trop. Il le regarda venir jusqu'à lui, et puis poser brusquement ses mains à plat sur la table, comme s'il allait annoncer quelque chose de grave.
Il planta un regard sérieux dans celui fatigué et dubitatif de Kuroo, laissa planer une seconde de silence, et puis il dit, avec un tragique théâtral.
— J'ai oublié d'acheter un calendrier de l'avent.
Kuroo cligna des yeux, mollement, et en regardant bien, on pouvait voir un grand désespoir au fond de ses yeux, derrière l'épaisse couche de sommeil. Il se demanda ce qu'il allait bien pouvoir faire de son ami, toujours à dramatiser pour vraiment pas grand-chose. Mais il avait tellement l'habitude, à force, qu'il ne relevait même plus. Il était juste blasé, et allait dans le sens de Bokuto pour ne pas avoir à se prendre la tête. Encore moins à sept heures du matin, et alors qu'il n'avait pas encore eu son café.
— T'as qu'à aller en acheter un, dit-il platement, et il porta son mug à ses lèvres pour enfin savourer une première gorgée de café bien chaud.
— Mais tu comprends pas ? s'offusqua Bokuto. On est le premier décembre ! Si j'ouvre pas une case ce matin avant de sortir, ça va me porter la poisse !
— C'que tu dis n'a aucun sens, soupira Kuroo. Où t'as vu que ça portait la poisse ?
— Je préfère pas prendre de risque, répondit Bokuto en haussant les épaules.
Bien sûr. Il était bien connu que Bokuto Koutaro était une personne fort réfléchie qui ne prendrait jamais un risque inutile. A croire que ça, c'était uniquement quand ça l'arrangeait.
— Écoute, t'as qu'à aller en acheter un en sortant, avant que la 'poisse' ait le temps de te tomber dessus. Il doit bien y en avoir au konbini d'en face.
— Ah ! Ouais, t'as raison ! Je vais même y aller maintenant !
Et sur ces bonnes paroles, Bokuto se précipita hors de la cuisine, un grand sourire déterminé sur les lèvres. Kuroo soupira, et il continua à siroter son café. Il entendit Bokuto, dans le couloir, sortir ses chaussures du placard, et puis attraper ses clés. Il eut alors une réalisation.
— Attend, Bokuto, t'es en pyjama ? fit-il assez fort pour qu'il l'entende depuis l'autre pièce.
— C'est bon, j'vais juste en face ! répondit l'autre, confirmant que oui, il avait bien l'intention de sortir avec son kigurumi sur le dos. Et puis comme ça, peut-être que je pourrai tromper la poisse ! Si elle voit pas que je suis habillé et prêt pour la journée, elle me touchera pas !
— Mais ça a aucun sen-
Kuroo entendit la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer avant d'avoir le temps de terminer sa phrase. Mais ça n'avait vraiment aucun sens. La logique de Bokuto était un mystère pour l'humanité. Seul lui-même pouvait se comprendre, ça, c'était une certitude.
Bien, tant pis pour lui. Kuroo était encore trop fatigué pour se préoccuper de cet imbécile outre mesure.
Il était même tellement fatigué qu'il en oubliait bien que lui aussi était déjà sorti en kigurumi de chat. Alors vraiment, il n'avait rien à dire. Mais ça, c'était une autre histoire.
Une fois sorti de l'appartement qu'il partageait avec Kuroo, Bokuto dévala les marches des deux étages au pas de course, et manqua même à deux reprises de tomber en s'empêtrant dans son vêtement.
C'était une catastrophe. Un cas de force majeure. Il fallait qu'il se procure un calendrier de l'avent. C'était presque une question de vie ou de mort pour lui ! Lui, l'étudiant à qui il arrivait d'avoir encore cinq ans dans sa tête, adorait compter les jours avant Noël. Il trouvait ça amusant, excitant aussi, de voir les cases s'ouvrir jour après jour et le réveillon se rapprocher en même temps.
Et puis il avait toujours eu un calendrier de l'avent, aussi loin que remontait sa mémoire. Alors ça lui ferait bizarre de ne pas en avoir cette année. Et ce serait irrespectueux de ne pas l'avoir dès le premier décembre au matin !
Il espérait qu'il en resterait au konbini. Il espérait qu'il y en aurait encore au chocolat au lait. C'était ses préférés. Il n'aimait pas le chocolat noir, trop amer, ni le chocolat blanc, trop écœurant.
Arrivé en bas de l'immeuble, il ouvrit la porte à la volée, fit une peur terrible au facteur qui se trouvait juste là, et qui ne devait pas avoir l'habitude de voir un type en costume de chouette débouler et manquer de lui rentrer dedans, et il s'empressa de traverser la rue pour rejoindre la boutique de proximité.
— Bienvenue, lança poliment l'employé qui se trouvait derrière la caisse.
Bokuto, légèrement essoufflé d'avoir couru dans les escaliers, prit une seconde pour souffler, et il leva la tête vers l'employé qui s'occupait du konbini.
— Bonjour, vous avez des ca-
Il s'arrêta quand son regard tomba sur le garçon qui le fixait avec l'air perplexe.
Bokuto rougit, et les mots restèrent coincés dans sa gorge.
Mince, il était vraiment mignon, le caissier.
Les cheveux noirs, souples, vaguement désordonnés, les traits de son visage fins et réguliers, des lèvres subtilement rosées, un peu brillantes, sûrement parce qu'il avait du baume à lèvres. Et puis des yeux magnifiques. Un peu étroits, allongés, d'une couleur incroyable. Un gris vert, tirant peut-être un peu sur le bleu.
Bokuto aurait pu rester bouche bée à le regarder pendant toute la journée.
Qui était-il ? Cela faisait plus d'un an que Bokuto et Kuroo vivaient dans leur appartement et passaient faire leurs petites courses ou leurs courses de dernière minute ici, mais Bokuto était certain qu'il ne l'avait encore jamais vu.
Un garçon aussi mignon, il s'en serait souvenu !
Et il y a une chose dont il se souvint alors, en voyant comme le regard magnifique le fixait avec surprise, et comme les lèvres rosées se relevaient sur les bords dans un sourire contenu.
Il portait son pyjama.
Un kigurumi de chouette, dont il avait même la capuche remontée sur la tête.
Il se mit alors à rougir très fort, et ne savait plus où se mettre. Il ouvrit la bouche, mais comme aucune excuse à son accoutrement ne lui venait, il la referma bêtement. Et puis, d'un geste rapide qui n'avait rien de naturel, il rejeta la capuche en arrière pour la faire tomber de sa tête.
— Euh, fit-il alors.
Très spirituel comme réplique. Rien de mieux pour impressionner un inconnu.
Le jeune homme en face de lui, bien qu'il avait eu l'air surprit de voir débarquer cet énergumène en combinaison de chouette, se reprit plus vite que lui, et il se racla légèrement la gorge pour retrouver son professionnalisme, l'ombre de l'ébauche d'un sourire flottant toujours vaguement sur son visage.
— Vous recherchez quelque chose en particulier ? demanda-t-il.
En plus d'être à couper le souffle, il avait une voix si mélodieuse !
Bokuto sentait son coeur s'emballer, mais il ne savait pas si c'était à cause de la gêne ou parce que ce gars-là lui faisait sérieusement de l'effet.
Il avait une telle aura de classe et d'élégance. Et ses yeux, quand ils vous regardaient, vous donnaient des frissons. Il avait un regard si intense, si profond. Bokuto s'y serait volontiers perdu.
Hm, pourquoi était-il là déjà ?
— Jeeeeuh...
Il se mit à faire passer le poids de son corps d'une jambe sur l'autre, nerveusement. Il se rendait bien compte qu'il avait l'air parfaitement ridicule, et il aurait bien voulu que ça cesse, mais son esprit s'était totalement vidé.
Il était totalement en train de se donner en spectacle devant le séduisant nouvel employé du konbini juste en face de chez lui. Il n'oserait plus jamais aller faire les courses. Ni même sortir de l'appartement. Il allait s'enfermer dans sa chambre pour toujours.
Mais pourquoi il n'avait pas écouté Kuroo en s'habillant avant de sortir, bon sang ! Il aurait déjà l'air moins bête.
Le caissier le fixait toujours, attendant patiemment une réponse. Et Bokuto le fixait, les yeux vides, en pleine panique intérieure.
Oh, il avait un petit grain de beauté sur le front, presque à la base de ses cheveux. Et ses iris étaient incroyablement détaillés, comme si le Grand Créateur avait passé un temps fou à les dessiner, pour faire de ce garçon une oeuvre d'art. Le plus bel être humain qui soit au monde.
Ah, ça n'allait pas ! Il fallait qu'il se concentre. Bien. Pourquoi était-il là déjà ? On était le premier décembre, et...
Soudain, cela lui revint comme un éclair de génie, et il remercia son esprit de s'être réveillé.
— Un calendrier de l'avent ! s'exclama-t-il.
— Un calendrier de l'avent ? répéta le garçon en haussant un sourcil.
Bokuto se sentit rougir encore. Bien sûr, il fallait qu'il continue à se ridiculiser. Un garçon de 20 ans en costume de chouette qui venait acheter un calendrier de l'avent à sept heures du matin un premier décembre, évidemment que cela ne faisait pas super bonne impression.
— Oh, mais c'est pas pour moi hein ! s'empressa-t-il alors d'ajouter. En fait, je... je fais du baby-sitting ! C'est pour ça que je suis habillé comme ça, t'sais, les enfants, faut les amuser !
Et puis il partit dans un rire nerveux, un sourire forcé sur les lèvres. L'employé le regarda, cligna des yeux, resta parfaitement inexpressif pendant quelques secondes, et puis il sourit légèrement.
— Je vois, fit-il calmement. Dans ce cas, si c'est pour un enfant...
Il sortit de derrière le comptoir pour s'approcher d'un rayon, et Bokuto le suivit des yeux. Ses yeux s'élargirent de surprise quand il revint vers lui et lui tendit un calendrier à effigie d'un héros de dessin animé pour les touts petits. Bokuto regarda le calendrier, puis l'employé qui avait maintenant une lueur amusée dans les yeux.
— Est-ce que ça ira ? demanda-t-il.
Bokuto sentait qu'il ne l'avait pas dupé, et qu'il savait que le calendrier était pour lui. Mais il devait avoir envie de jouer avec lui. C'était sadique. Mais étrangement, cela lui donnait des papillons dans le ventre.
— Euh... bah... c'est-à-dire que les enfants que je garde sont plus âgés, mentit-il.
— Quel âge ?
— Hm... 12 ans ?
— Oh, vous êtes si jeune que ça ?
— C- c'est pas pour moi ! balbutia Bokuto, et il était tellement suspect qu'il se trahissait lui-même.
L'employé sourit.
— Oh, bien sûr. C'est vrai.
Il alla reposer le calendrier et revint avec un autre, plus classique, décoré de flocons de neige et de feuilles de houx. Il le présenta à Bokuto.
— Et celui-là ?
— Il est très bien, répondit précipitamment Bokuto.
Il n'avait qu'une hâte : se sortir de cette situation gênante et arrêter de se ridiculiser. L'employé hocha la tête d'un geste entendu, et il retourna derrière le comptoir pour scanner le calendrier. Bokuto le regarda encore faire sans rien dire, en se mordillant la lèvre et essayant de calmer son rougissement.
— 365 yens, annonça le garçon.
Cependant, Bokuto ne l'entendit pas, trop concentré qu'il était à essayer de lire le nom inscrit sur le badge que le garçon portait à son t-shirt. Ce dernier, suivant le regard du singulier client, déduisit ce qu'il essayait de faire, et un peu amusé, un peu attendri par ce curieux garçon, lança :
— Akaashi Keiji.
Bokuto tressaillit, et releva les yeux, tout paniqué. Et il rougit encore, faisant un pas en arrière.
— Ah, euh ! Ok ? Euh. Salut. Désolé, je voulais pas être indiscret !
— C'est bon, répondit Akaashi en roulant des yeux. Ce n'est pas indiscret. Mon nom est sur mon badge après tout.
— C'est vrai... euh. M-moi c'est Bokuto. Koutaro.
— Eh bien, Bokuto Koutaro, ça fera 365 yens pour le calendrier, rappela le caissier.
— Ah, ouais ! Désolé.
Bokuto extirpa son porte-monnaie de la poche de son kigurumi. Porte-monnaie sur lequel était imprimées tout un tas de petites chouettes. C'était son cadeau d'anniversaire de l'année dernière. Un cadeau de Kenma. Il l'adorait. Akaashi y lança un regard en coin, et Bokuto sentit bien qu'il se retenait de faire un commentaire.
Il s'empressa de sortir la somme, et quand l'employé lui rendit sa monnaie, il l'y jeta rapidement avant de le cacher au fond de sa poche.
Akaashi lui tendit le calendrier.
— Merci de votre visite.
— M-merci.
Bokuto hésita une seconde. Devait-il repartir en courant pour se cacher dans son lit et ruminer dans sa honte, ou bien assumer comme un homme ? Il fallait être honnête (et Bokuto était toujours honnête avec lui-même), ce caissier lui avait tapé dans l'œil.
— Euh, commença-t-il sans même savoir ce qu'il allait dire.
— J'espère que les enfants que vous gardez l'apprécieront, l'interrompit l'employé. Moi aussi, j'en ai acheté un comme ça. Les chocolats sont plutôt bons.
Les yeux de Bokuto s'élargirent de surprise, et sa mâchoire aurait pu se décrocher de son crâne.
— T'as un calendrier ? Toi ?
— Il n'y a pas d'âge pour en avoir un, répondit Akaashi en haussant les épaules. N'est-ce pas ?
— O-ouais... ?
Il fallut encore une seconde à Bokuto pour réaliser ce qu'il venait de se passer. Le charmant nouvel employé du konbini d'en face avait un calendrier de l'avent lui aussi. Il s'était monté la tête pour rien ! Si ça se trouve, il n'avait pas trouvé le kigurumi bizarre non plus... Et cette pensée rendit Bokuto heureux. Alors il sourit. De toutes ses dents. Débarrassé de son angoisse d'être ridicule.
— C'est ce que je disais à mon colocataire l'autre jour t'sais, fit-il alors, sans même réaliser qu'il venait de s'adresser à son interlocuteur bien plus familièrement qu'il l'aurait dû. Mais lui il comprend rien le matin. Il est toujours de grave mauvaise humeur tant qu'il a pas bu son café.
— Heureusement qu'il a une bonne compagnie pour pallier à sa mauvaise humeur alors, fit remarquer Akaashi tout naturellement.
Le cerveau de Bokuto planta. Est-ce qu'il venait de le complimenter ? Est-ce qu'il le draguait ? Bokuto n'était pas très doué pour remarquer lorsqu'on flirtait avec lui, Kuroo lui avait déjà fait remarquer. Mais là, il se posait la question. Ou peut-être qu'il imaginait des choses, parce que ça ne le dérangerait vraiment pas que le nouveau caissier flirt avec lui.
— Euh. Tu... tu devrais venir prendre le café avec nous, un jour ! lança-t-il avec une poussée de courage.
Et alors qu'il s'attendait à un refus, ou au moins à ce que son interlocuteur réfléchisse, le plus charmant des sourires vint parer les lèvres d'Akaashi, et il hocha la tête.
— J'adorerais ça. Ce serait vraiment... très chouette.
Le coeur de Bokuto rata un battement et il piqua un fard. Mais cette fois, il était sûr que ce n'était pas le fait de se sentir ridicule qui le faisait rougir.
Un jeu de mots sur les chouettes.
Bokuto venait de tomber amoureux.
En revenant à l'appartement, il le trouva vide. Kuroo avait déjà dû partir, puisqu'il devait faire un détour pour aller à la fac afin de récupérer Kenma. C'était trop frustrant. Il aurait voulu trouver son ami pour lui raconter la merveilleuse rencontre qu'il venait de faire.
Il regarda sa main, sur laquelle Akaashi avait noté son numéro. Il avait promis qu'il l'inviterait, et il avait accepté. Est-ce que cela voulait dire qu'il avait ses chances ?
Il avait besoin de soutien. C'était trop pour lui. Il n'arrivait même plus à réfléchir.
Il fonça dans sa chambre pour récupérer son téléphone et appela Kuroo qui répondit rapidement.
— Yo. Alors, t'as acheté ton calendrier ?
— Kuroo. J'ai trouvé mon âme soeur, répondit Bokuto, très gravement.
— Quoi ? s'étrangla Kuroo. Raconte !
Par où commencer ? Cette rencontre avait été si incroyable pour Bokuto. Finalement, on peut dire qu'il n'avait pas eu la poisse.
Il avait beaucoup de choses à raconter.
PERSONNE ne réussira jamais à me faire croire que Bokuto a pas un kigurumi de chouette. Personne. Il en a même deux, je le sais !
Le prompt était : "Bokuto à oublier de s'acheter un calendrier de l'avant ! Il fonce à carrefour ou il fait la rencontre d'un charmant employé" Et c'est assez amusant parce que moi aussi, j'ai oublié de m'acheter un calendrier ;-; (bon ok c'est pas marrant du tout.) Et vous, vous avez un calendrier de l'avent ?
Pourquoi l'OS commence sur Kuroo? je sais pas. Pourquoi la fin est nulle? je sais pas. Pourquoi à chaque fois que j'écris du bokuaka ça tourne en comédie romantique du mardi après-midi sur M6? je sAIS PAS. Mais c'est comme ça... x)
J'espère que ça vous a plu quand même ? C'est pas de la grande littérature mais bon, j'trouve que c'est quand même pas trop mal x)
J'attends vos avis avec impatience, et on se retrouve le 3 décembre pour un second prompt ! :D
A bientôt !
ps : j'en profite pour du coup prévenir (s'il y a ici des personnes qui suivent paint the city with the colors of our hearts) que. bah. la suite est en cours d'écriture mais je galère quoi. WB, tout ça tout ça... c'est très frustrant mais j'espère que ce défi va m'aider à réussir à écrire à nouveau. on y croit!
