Bonsoir. Ou bonjour. Ca dépend quand vous lirez ce chapitre.
Je me suis lancer dans l'écriture de cette fic, qui, je le souhaite, vous plaira.
Reborn étant mon manga préféré – et de loin, je me demandais pourquoi l'auteur, Akira Amano, n'avait pas créé plus de personnage féminin ? Parce que, il faut se l'avouer, les quelques filles qui se trouve ans le manga, sont souvent le stéréotype de la femme de ménage (Haru et Kyoko qui ne sont là que pour faire à manger, vraiment ?)
Et la seul fille gardienne, Chrome, est assez imaginer faiblarde, et je trouve ça dommage:/
C'est pourquoi, j'ai testé l'OC.
J'ai lu, chez une auteur que je ne citerais pas, que créé un personnage pour une fiction, est un fantasme, que lorsque l'on créé un personnage, on s'identifie à elle, la créant à notre image. Mais, au départ, l'écriture d'un fic n'est pas un peu du fantasme ?
C'est pourquoi, je respecterais son point de vue. Et essaierai de créé des personnages différents.
J'ai commencé le chapitre deux, et le posterais la semaine prochaine si l'histoire plait. Je comprends pourquoi certaines auteur ne poste plus d'histoire, faute de Review, alors s'il vous plait, donnez-moi votre point de vue, c'est vraiment important.
Au programme ?
Complot, complot, complot, mystère, trahison et larme P
KHR ne m'appartiens pas, tout est à Akira Amano.
Chapitre 1 – Il était une fois, un tueur à gage, un futur parrain de mafia et une inconnue
« -Comment peux-tu faire ça ? Comment peux-tu me réduire à ça ? M'enlever tout ce que j'ai ? Pourquoi les as-tu tués ?
Les larmes coulaient, brûlant sa peau tâchée de sang, glissant au coin de sa mâchoire, puis s'écrasant dans le col de son chemisier. Elle gémit et tenta de se relever. Ses vêtements déchirés se tendaient sur sa peau brûlée et ses membres étaient douloureux.
Son dos toucha terre et ses poumons expulsèrent le peu d'oxygène qui lui restait. Elle ouvrit la bouche, happant un peu d'air. Elle regarda d'un air implorant l'ombre qui la surplombait de toute sa hauteur.
Ils étaient morts. Tous. Ils ne s'étaient pas enfuis et étaient morts, pour la protéger. Et elle aussi, allait mourir. Pourquoi, déjà ? Elle ne se souvenait même plus. Absorber par l'arme à feu que venait de sortir l'homme au-dessus d'elle.
-Phenix, murmura-t-il.
La jeune fille laissa échapper un sanglot et renifla. Son cœur était douloureux.
Il tira. »
Deux ans. Cela faisait deux ans que Tsunayoshi Sawada ne s'était pas réveillé avec un tel sentiment de malaise. Depuis la « Battle Royal » contre les Vindice, à vrai dire.
Pourtant, ce matin-là, lorsque ses yeux s'étaient ouvert sur le mince filet de lumière traversant son volet fermé, son Hyper Intuition tournait déjà à fond. Peut-être était-ce parce que Reborn dormait encore, ce qui n'arrivait jamais ? Ou alors peut-être parce qu'aucun son ne lui parvenait de la cuisine, habituellement habité par Lambo ?
Le futur parrain frotta ses yeux gonflés et rougis de fatigue en baillant comme un chat, puis laissa mollement retomber ses bras le long de son corps, fixant son plafond blanc d'un air morne.
Une rivière de glace coulait dans ses veines, l'empêchant tout raisonnement sur cette angoisse sourde. Il se remémora les combats contre les Arcobaleno déchus, mais il était sure que la source de sa peur n'était pas les Vindice. Ils étaient alliés, depuis cette période. Les aidant même lorsque des familles suicidaires s'étaient mis en tête l'idée de vaincre les Vongola.
Mais là… C'était la même peur – multiplié par mille – que lorsqu'il se rendait compte qu'une rencontre entre Mukuro et Hibari était inévitable, engendrant une cascade de catastrophe. Le genre de peur qui t'empêchait de respirer correctement.
Tsuna se releva brusquement, et posa ses pieds sur la moquette douce de son sol en veillant à ne pas réveiller son tuteur, ayant maintenant le physique d'un enfant de près de trois ans. A chaque fois qu'il pensait à leur rencontre, Tsuna se rendait compte que Reborn avait l'air plus heureux, maintenant qu'il commençait à grandir, après avoir passé plusieurs décennies sans vieillir, avec l'apparence d'un bébé. Il dormait toujours dans son petit hamac dans le coin de la chambre du Decimo, et ne comptait pas changer de sitôt.
L'adolescent eut un sourire, qui n'atteignit pas ses yeux brun, et tenta de mettre de côté la sourde angoisse qui bourdonnaient dans ses oreilles. Il se pencha pour ramasser ses fringues sales et froissés et se glissa lentement hors de sa chambre pour aller s'habiller dans la salle de bain.
Il savait qu'aujourd'hui était le genre de journée où il ferait mieux de rester dans son lit. Il le sentait. C'était les journées dans lesquels il ne lui arrivait que des malheurs.
La chambre qu'I-Pin partageait avec Lambo au bout du couloir était silencieuse, alors que dans celle de sa maman, le son de ses pas mal-réveillé faisait grincé son plancher. Tsuna se dépêcha d'atteindre la salle de bain pour se changer en quelques secondes. Il jeta son pyjama de plusieurs jours à laver.
Il se forçait à se focaliser sur le moindre de ses mouvements pour oublier l'horrible impression que quelques chose allait arriver.
-Tsu-kun, c'est toi ? Lança une voix douce derrière la porte.
Tsuna sursauta et manqua de pousser un cri aigu, s'attendant à voir surgir un quelconque mafieux psychopathe. Mais ce n'était que sa mère.
A elle aussi, ses yeux étaient rougis par la fatigue, et ses cheveux étaient encore en bataille. Un doux sourire illuminait son visage pâle. Immédiatement, Tsuna se sentit mieux. C'est ce qu'il aimait le plus, chez sa « mama ».
Son sourire. Le fait que même âgé de seize ans et demi, elle trouvait le moyen de redonner du courage à son fils lorsqu'il était au plus bas. Et si Tsuna avait une bonne raison pour ne pas aller en Italie affronté son destin de boss, c'était parce qu'il ne voulait pas abandonner sa mère comme l'avait fait leurs père. S'il devenait comme son géniteur, Tsuna ordonnerait à Reborn de lui tirer dessus.
Avec une balle pour le tuer.
-Oui maman, sourit le garçon. Désolé si je t'ai réveillé, mais je n'arrivais pas à dormir.
Il se gratta ses cheveux en bataille pour faire bonne mesure.
-Ce n'est pas toi, Tsu-kun, et au moins, comme ça, tu n'arriveras pas en retard au lycée !
C'était dit avec tellement d'innocence, que Tsuna ne releva pas le léger pique d'amour maternelle. Sa maman referma les portes laissant à nouveau son fils tout seul dans la salle de bain.
Il posa ses mains sur le lavabo et se fixa dans le miroir. Ses cheveux brun étaient toujours autant en bataille, et un peu plus long, rappelant un peu ceux du Primo. Son visage aussi, c'était un peu affiné, et ressemblait enfin à celui d'un adolescent de bientôt dix-sept ans. Il avait grandi, même si, malheureusement, il était encore bien petit.
Avec un soupire, il se rinça le visage.
Et poussa un cri en voyant le reflet de Reborn à côté de lui.
-Hiiii, Reborn-san !
-Tsunaze, salua l'enfant.
Son éternel chapeau cachait ses yeux noirs et il portait une chemise sombre, faisant ressortir le faux pacificateur jaune.
-De… depuis quand tu es là ? Soupira le Decimo en portant une main à son petit cœur palpitant.
-Je t'observais pendant que tu t'observais dans le miroir. Dis-moi Tsuna, je ne te savais pas si vaniteux, ironisa le tueur d'un ton pince sans rire.
Tsuna grimaça et lança un regard qu'il voulut noire à son professeur.
-C'est… pas vraiment ça Rebo…
-Tu l'as sentit aussi, hein ? Le coupa l'enfant.
Le futur Boss fronça les sourcils et observa le tueur à gage. Parlait-il de ce malaise ? De cette vague d'angoisse qui l'empêchait de penser correctement ? Comme s'il lisait dans son esprit, Reborn hocha lentement la tête.
-Je n'ai pas dormis cette nuit. Une intuition. Comme si quelque chose allait arriver. Et il n'y a pas que nous deux, qui la ressentions.
L'enfant porta la main à Léon, maigrelet, sur le chapeau. D'un geste doux, il le caressa.
-Ca fais quelques jours que Léon est malade… Et la dernière fois que Léon était malade…
-Les Vongola ont failli disparaître, termina gravement Tsuna.
-En effet, reprit Reborn d'une voix d'outre-tombe. Je sens que vous devez vous préparez, toi et tes gardiens…
Il n'avait pas fini que sa phrase, que la sonnette retentit. Le temps sembla s'arrêter, pour les deux garçons dans la salle de bain, pendant que Nana allait ouvrir la porte d'un pas enjoué.
Puis elle poussa un cri :
-Tsu-kun ! Vite !
Le Decimo s'élança dans les escaliers, suivit de l'enfant, et en moins de deux seconde, ils furent dans le hall d'entrée.
La mama tenait la porte ouverte, figé, une main sur le cœur. Et une fille, peut-être du même âge que Tsuna, ou peut-être plus, chancelait sur le perron.
Des cheveux courts et sombres, décorés d'une petite natte défaite sur le côté, un visage écorché et ensanglanté et des vêtements en lambot. Ses genoux tremblaient et elle semblait sur le point de mourir.
-Tsuna…yoshi… Sawada, murmura-t-elle en claquant des dents.
Du sang gouttait sur le sol.
Et elle chuta.
Verdict ? Voyez-vous, il existe un fabuleux bouton, là, nommé Review ^o^, dites moi ce que vous pensez, et vraiment, désolé pour les fautes d'horthografe xS
A la semaine prochaine :)
