Auteur: Atypicalsnowman

Titre original : The Shadow of the other - sur ce site.

Disclaimer : Je ne suis pas JK Rowling et Harry Potter et son univers ne m'appartiennent pas. NA : Je ne détiens pour ma part ni l'histoire ni Harry Potter, j'ai bien vérifié, je vous promets qu'il n'est pas chez moi - ni Severus d'ailleurs. Quelle tristesse. Je comptais appeler mon chaton Severus, mais en fait avec ma soeur nous l'avons finalement appelé Henri. L'est trop adorable, lol.

Warning(s) : HBP (Le prince de Sang mêlé) et DH (Les reliques de la Mort) ont eu lieu mais Dumbledore, Snape et Lupin sont encore en vie. Comment est-ce possible ? Je n'en ai aucune idée. Slash sexe, évidement, et également slave ! Snape D/d pour être sûr.

Résumé : En tant que créature, Severus a toujours su qu'il aurait besoin de se lier à son maître ou de supporter de devenir l'esclave de tous les sorciers lorsqu'il atteindrait l'âge de sa maturité.

Note de l'auteur : Écrite pour la Snarry-a-thon sur Snape_Potter. Gloire éternel à Accioslash pour avoir créé une si fantastique fête du Snarry. Merci à Thesewarmstars qui m'a bien aidé sur cette fic et qui a fait un excellent boulot. Merci aussi à WhiteCotton pour avoir rédigé le résumé et pour son super travail de beta, comme toujours.

Note de la traductrice :IMPORTANT :Bon encore une fois, je me retrouve sans réponse de l'auteur, alors je prends le risque de publier sans autorisation mais j'enlèverais cette traduction dés que je recevrais une réponse - si elle est négative. J'ai envoyé un mail et laissé une review et pas de résultat alors, je tente, lol.

Hello, tout le monde, voici donc une nouvelle traduction parce que je n'ai le temps de ne faire que ça. J'espère qu'elle vous plaira. Parce que moi, je l'ai juste trouvé sensationnelle. Par rapport à la traduction, j'ai pris une liberté quand à la traduction du terme "Bond-mate". Je ne pense en effet pas que cela signifie ici 'compagnon' mais compagnon de lien ou quelque chose d'encore plus fort, alors je l'ai traduit par Lié. Vous comprendrez en lisant.

Je vous souhaite en tout cas une bonne - et longue - lecture. A la base cette histoire est un OS mais il fait plus de 26,000 mots. Quand vous serez arrivé au bout de cette partie, vous n'en serez encore qu'au début. Mais j'espère que ça vous mettra l'eau à la bouche.

Biz

Blibl'



"Là où l'amour règne, il n'y a pas de volonté de puissance et là où domine la puissance, manque l'amour. L'un est l'ombre de l'autre." Carl Jung

PREMIÈRE PARTIE

« Cela a donc vraiment commencé ? »

Les mains de Snape étaient déjà crispées en deux poings mais lorsqu'il entendit le directeur prononcer sa question, il les serra si fort qu'il enfonça ses ongles dans ses paumes jusqu'au sang.

« Oui, » Dit-il entre ses dents serrées.

« Tu es sûr ? » Demanda le directeur. « Peut-être es-tu juste trop soucieux de tes actions ? Tu es fatigué en ce moment, peut-être n'est-ce que cela?»

Snape secoua la tête, ne se faisant pas assez confiance pour parler. Il y eut un moment de silence pendant lequel il se remémora l'incident survenu durant le diner dans la grande salle.

« Non, j'en suis certain. Ce bâtard arrogant que vous avez engagé pour enseigner la Défense m'a rudement aboyé de lui passer le sel et j'ai obéi avant même d'y penser. »

Le regard que Dumbledore lui envoya ne contenait aucune trace de pitié et Snape s'aperçut qu'il ne pouvait pas le supporter. Il jaillit brusquement hors de son fauteuil et traversa la pièce pour quitter le bureau.

« Je compatis évidemment, Severus. Je ne peux même pas imaginer ce que tu ressens en ce moment. Seulement… » Dumbledore fit une pause et sembla peser les mots qu'il dirait à l'homme perturbé, tourné vers la porte.

« Seulement vous avez eu 26 ans pour vous habituer à l'idée. Vous agissez comme si vous veniez seulement de le découvrir.»

Snape s'arrêta et fit volte face pour fixer le directeur.

« M'habituer à l'idée ? Cela sonne comme si j'avais été désigné pour être le porte-parole de quelque personnalité pour un Gala ministériel. » L'homme en noir s'approcha rapidement du bureau de Dumbledore et articula d'une voix proche de la panique, « Non, après ces quelques misérables années à savoir, je n'ai jamais eu simplement l'illusion que j'atteindrais mes quarante ans. Pas après le Lord Noir et certainement pas après être entré à votre service. »

Dumbledore soupira et frotta ses yeux derrière ses lunettes. « Je sais, Severus. Aussi terrible que cela puisse être, tu réalises sûrement à quel point tu as de la chance. Je peux comprendre le fait que tu n'avais pas envisagé ton quarantième anniversaire, mais tu peux sûrement l'imaginer, au moins pour apaiser tes craintes. »

« De la chance ? » L'interrogea Snape, le regard furieux.

Le directeur lui lança un regard d'excuse. « Peut être me suis-je mal exprimé. Pas de la chance, non, mais, mon ami, » il fit une pause pour plus d'effet, comme si Severus allait réellement trouver quelques réconforts de ses mots, « est-ce que tu réalises à quel point cela aurait pu être pire ? Cela aurait pu être n'importe qui, n'importe qui dans le monde entier. Tu pourrais ne jamais l'avoir rencontré et alors où serais-tu maintenant ? En train de parcourir la planète dans l'espoir de trouver la bonne personne ? »

Severus lâcha un rire amer. « J'aurais fait ce que la plupart de ceux de mon espèce font, et aurait choisi de ne pas avoir à vivre tout cela. » Il croisa directement le regard du directeur et continua, « Mais la question ne se poserait même pas si certaines mesures héroïques n'avaient pas été prises. »

Dumbledore parut un instant en colère puis il fit un geste dédaigneux de la main et répondit, « C'est lui qui t'a trouvé, Severus. Peut-être l'appelais-tu déjà à ce moment-là ? »

Snape s'esclaffa de nouveau amèrement. Ce n'était pas comme ça que les choses se faisaient et le directeur le savait parfaitement.

« Et je le referais si je le devais. » La voix de Dumbledore mit fin à ses pensées moroses. « Tu es un homme bon, Severus. Tu mérites d'être heureux. »

« Heureux ? » cracha Severus. « Vous pensez que je pourrais être heureux en tant qu'esclave forcé ? En étant une créature sans esprit ? »

Dumbledore le fixa, une dangereuse expression sur le visage. « Cela n'arrivera pas, Severus. Peu importe à quel point tu le crains, tu sais trés bien que ce n'est pas ainsi que les choses vont se passer. Et oui, je pense que tu peux espérer être heureux. Tu as été seul bien trop longtemps, mon cher garçon. »

Snape renifla au terme affectueux. « Il aura tout pouvoir sur moi, Albus. » Le Maître des potions se laissa tomber sans grâce dans le fauteuil, ne s'inquiétant pas un instant du fait qu'il paraisse aussi perdu qu'il se sentait. « Vous souvenez-vous de ce vieux dicton sur le pouvoir absolu ? »

« Il n'a pas cela en lui. Même lorsqu'il était en possession des reliques de la Mort, il n'a pas abusé du pouvoir. Il l'a abandonné, tu le sais bien. »

« Peut être qu'il fera un effort pour être un bon maître, mais il finira par être corrompu. Je n'ai aucun doute là-dessus. » Snape baissa les yeux vers le sol. « Et je serais perdu. » Dit-il dans un murmure violent.

Dumbledore se leva de son siège derrière le bureau et vint se placer devant Snape. Les robes bleus ciel aux vifs d'or volants attirèrent son regard et il leva les yeux sur son vieil ami.

« Ai confiance, Severus. Tu ne connais pas Harry Potter comme je le connais. »


C'était la mi-novembre quand Harry se retrouva à Poudlard. Le château avait l'air bien différent de ce qu'il était quand il l'avait quitté. Une bonne partie des murs tombés avait été reconstruits et il pouvait voir les élèves parcourir le parc, allant et venant de leurs cours.

Le château avait l'air vivant et Harry souriait en l'approchant.

Traversant rapidement le hall, il repensa à la curieuse missive que le directeur lui avait envoyé, requérant humblement sa présence. La guerre était terminée, Voldemort était mort, et Harry avait pourtant clairement le sentiment que Dumbledore l'appelait pour lui demander quelque chose qu'il n'allait pas aimer.

Il parvint à la Gargouille qui le laissa rapidement passer et grimpa les escaliers. Alors qu'il atteignait la porte du bureau du directeur, il put entendre la voix d'un homme, « Il ne le fera pas, Albus. »

« Je crois que tu pourrais être surpris, Severus. » répondit le directeur. Ne voulant pas espionner plus, Harry frappa à la porte et l'ouvrit.

Le directeur se leva pour l'accueillir, tandis que Snape restait simplement assis. « Entre, Harry. » Le jeune homme fit quelques pas jusqu'à la chaise vide près de Snape.

« Assieds-toi, je t'en prie. Du thé ? »

Harry acquiesça et offrit ses propres salutations en s'asseyant. « Bonjour Monsieur le directeur. Oui, Merci. » Ne voulant pas être impoli, il hocha la tête vers Snape. « Professeur. »

La tension dans la pièce était palpable et Harry la sentit l'envahir quand son estomac se crispa. Pour quelle raison avait-il été appelé ici et qu'allait-on lui demander ? La présence de Snape rendait la situation encore plus stressante. Elle devait être terrible pour que le maître des Potions soit volontairement dans la même pièce que lui. Ils avaient beau avoir réglé leurs différents après la bataille finale, cela ne voulait pas pour autant dire qu'il s'entendait mieux qu'avant.

« Comment vas-tu, Harry ? » L'interrogea chaleureusement le directeur.

Harry avala une gorgée de thé et jeta un rapide coup d'œil à Snape. L'homme était assis de manière raide sur son siège et ses mains agrippaient fermement les accoudoirs, à tel point que ses articulations étaient devenues blanches.

Non, ce n'est définitivement pas une visite de courtoisie, pensa Harry.

« Tout va bien, Professeur. Je me suis attelé à la tâche de rendre Grimmauld plus habitable, en réfléchissant à la carrière que j'aimerais entamer, » répondit Harry, déterminé à conserver les aimables courtoisies aussi longtemps que possible avant que la raison de sa visite ne se présente.

Dumbledore hocha la tête et sourit mais ne semblait en réalité n'écouter qu'à moitié ce que Harry disait. Son attention était manifestement focalisée sur Snape, qui avait l'air inquiet et nerveux, assis sans bouger sur son siège.

« J'ai toujours pensé que tu ferais un Auror excellent Harry, mais je peux comprendre que tu souhaites essayer quelque chose de différent. »

Harry grimaça et avala une nouvelle gorgée de thé, puis acquiesça. « Moui, plus de sorciers maléfiques pour moi. Je crois que j'en ai eu assez pour le reste de ma vie, monsieur. »

Snape renifla mais ne dit rien. Harry se tourna vers l'homme plus vieux, s'attendant à une remarque sarcastique sur le fait que ce n'était pas du tout dans le caractère du fameux Harry Potter de fuir les projecteurs mais la réflexion ne vint jamais. Snape ne regardait même pas dans sa direction, ses yeux se trouvant fixés sur un point derrière la tête du directeur.

« Je comprends et j'espère vraiment que tu pourra trouver quelque chose qui te plaira, Harry. Et puis, tu es encore jeune. Tu a tout le temps de décider ce que tu veux faire de ta vie. »

Harry ouvrit la bouche pour remercier le directeur mais s'arrêta quand il entendit un son qu'il n'avait jamais entendu venir du côté du Maître des Potions. Cela ressemblait à quelque chose comme un grognement de douleur et sûrement pas comme à ses sarcasmes habituels.

Harry n'en devint que plus nerveux. Si Snape était à ce point inquiet de la raison pour laquelle le directeur l'avait appelé alors il avait certainement de gros problèmes. Il se rappela brièvement de sa présence lorsque le directeur avait demandé au Maître des Potions s'il souhaitait retourner espionner Voldemort, et de la pâleur qui avait envahit le visage au teint cireux pendant un moment avant que l'homme ne hoche la tête avec détermination.

Si Snape était inquiet…

« Monsieur le directeur, » Dit Harry, souhaitant finalement aborder directement le sujet, « Puis-je vous demander la raison de ma présence ? Est-ce que quelque chose est arrivée ? »

Les yeux du directeur clignèrent et son sourire s'effaça. Harry pu entendre la respiration de Snape s'accélérer un moment avant de revenir à la normale.

L'estomac d'Harry se retourna.

« Harry, » commença le directeur d'une voix sombre, « je t'ai fait venir pour te demander une faveur. » Snape ricana mais il n'y avait aucune trace d'amusement dans ses yeux cette fois-ci.

« Une très grande faveur. »

Harry tourna de nouveau son regard sur Snape et fut horrifié par la pâleur et les yeux perdus de l'homme, fixant toujours un point derrière le directeur.

« Avant que je ne te demande cette faveur, je dois te demander – » Il s'interrompit et reprit. « Harry…Qu'est-ce que tu sais des Elfes Supérieurs ? »

Harry cligna des yeux et posa sa tasse à demi vide sur le bureau de Dumbledore. Il s'attendait à des question à propos des Mangemorts ou de s'il était vraiment sûr que Voldemort était mort. La possibilité que cette conversation puisse porter sur des elfes ne lui avait jamais effleuré l'esprit.

« Des Elfes Supérieurs ? Est-ce que c'est un genre d'elfe de maison ? »

Snape s'esclaffa amèrement à côté de lui.

« Non Harry, pas comme des elfes de maison. Pas du tout, vraiment. » Dumbledore entrelaça ses doigts et s'enfonça dans son fauteuil. « Les Elfes Supérieurs sont pratiquement éteint maintenant, mais il y a eu un temps où ils étaient très forts, une très puissante race de créatures magiques. »

« Créatures ? » demanda Harry.

« Oui Harry. Physiquement, les Elfes Supérieurs ressemblent énormément aux humains. La seule chose physique qui les différencie se manifeste lorsqu'ils atteignent l'âge de leur maturité, à quarante ans, et développe des oreilles pointus. »

Harry eut un regard curieux. « Je crois avoir lu quelque chose à propos de ça, mais rien à propos de leur extinction. »

Dumbledore hocha tristement la tête. « Oui, je ne pense pas que les sorciers soient très fier de ce qu'ils ont fait à la race des elfes en général. »

Harry jeta un coup d'œil à Snape qui restait inexplicablement silencieux.

« Que leur ont-ils fait ? »

« Et bien Harry, tu dois d'abord comprendre que les Elfes Supérieurs sont des créatures qui vivent très longtemps. Ils sont également très puissants et utilisent des baguettes tout comme les sorciers. Pendant des siècles, ils ont vécus parmi les moldus et les sorciers en paix. »

Harry était confus à présent. Qu'est-ce que tout ceci avait à faire avec la raison de sa présence ici ? « Alors que leur est-il arrivé ? Je ne pense pas avoir déjà vu un Elfe Supérieur de ma vie. »

« Génocide, » prononça une voix faible, sombre, à la droite d'Harry. Il porta son regard sur Snape qui s'était tourné vers lui et le fixait, « Ils ont été victime d'un génocide, Potter. »

Dumbledore reprit la parole. « Pas exactement un génocide, Harry, non. Cependant, Severus n'est pas très loin de ce qui s'est passé. »

« Comment pouvez-vous ne pas appeler cela un génocide, Albus, quand une race entière est pratiquement éteinte ? Ils ont cessés de se reproduire ! Une chose conduit à une autre ! »S'exclama violemment Snape.

« Severus, calmes-toi, s'il te plaît. »

Snape se renfonça dans son siège mais semblait désorienté et énervé. Harry ne l'avait plus vu ainsi depuis longtemps.

« Comme je le disais, Harry,» Dit Dumbledore, fixant malgré tout toujours Snape, « les Elfes Supérieurs ont vécus parmi nous pendant très longtemps. Quand la loi du secret fut signée en 1689, les Elfes étaient considérés comme les frères des sorciers humains. » Il reporta son regard sur Harry. « Ils travaillaient ensemble pour créer un gouvernement sorcier qui ne souffrirait pas du temps. »

Le regard de Dumbledore se posa de nouveau sur Snape. Il semblait inquiet de la manière de procéder. Snape était une nouvelle fois occupé à fixer un point sur l'un des livres de la bibliothèque et le directeur continua.

« Mais comme je l'ai dit, les Elfes Supérieurs vivent longtemps et sont très puissants. Quelques sorciers qui s'étaient organisés en ce qui est devenu le Magenmagot ont estimés qu'ils étaient trop puissants et pourraient sans mal prendre la tête du monde magique. C'est pourquoi à partir de 1692, tous les elfes furent considérés comme des créatures magiques et des esclaves pour les sorciers. »

Harry cligna des yeux. « Des esclaves ? »

« Les plus puissants sorciers de cette époque se sont alliés et ont jetés un sort aux Elfes. Ceux que nous connaissons comme des Elfes de Maisons reçurent un sort qui les força à entrer en servitude à partir du moment où ils étaient capables de marcher. Ils furent seulement un peu plus…généreux avec les Elfes Supérieurs. »

Snape cessa de regarder dans le vague et porta ses yeux sur le directeur.

Celui-ci continua malgré le regard meurtrier que Snape posait sur lui. « Les Elfes Supérieurs n'atteignent l'âge de leur maturité qu'à quarante ans. Les sorciers ont placés un sort sur eux, un sort très puissant qui se transmet par le sang – et qui les affecte lorsqu'ils atteignent leur quarante ans. »

Harry sentit sa gorge s'assécher. Il ne comprenait toujours pas pourquoi il était là mais était clairement conscient du fait qu'il se passait quelque chose d'important.

« Tous les elfes à l'âge de quarante ans ressentent immédiatement les effets du sort. Alors qu'ils sont forts, ils deviennent faibles et craintifs, alors qu'ils sont une race particulièrement intelligente, ils ne pensent plus à rien et sont facilement influencés. Alors qu'ils sont magiquement puissants, ils ne sont plus capables de faire de la magie que lorsque les sorciers les y autorise. Ce sort, cette parodie de justice, fut l'une des plus grandes erreurs des sorciers. »

Il y eut un silence dans la pièce, une sorte d'accord commun entre les trois hommes pour penser à l'horreur de la situation.

L'esprit d'Harry surchauffait. Il se dit que cela devait être horrible de perdre ses pouvoirs soudainement, mais qu'il y survivrait. Mais se voir enlever sa volonté, devenir un être dénué d'esprit…

C'était impensable.

« Les plus jeunes Elfes fuirent le Monde Sorcier pendant qu'ils le pouvaient encore et les plus intelligents et puissants d'entre eux tentèrent de trouver un moyen de défaire le sort. »

Dumbledore soupira et regarda Severus tendrement mais tristement.

« Ils tentèrent générations après générations de l'annuler, mais rien ne put être fait. Peut être que s'ils avaient eu plus de temps – » Il s'interrompit et ôta ses lunettes, les nettoyant avec la manche de sa robe.

« Les Elfes acceptèrent finalement le fait qu'ils ne pouvaient rien faire pour défaire le sort, et décidèrent plutôt de travailler autour de lui. »

Le directeur était maintenant penché en avant sur son siège, fixant Harry directement dans les yeux.

« Ils utilisèrent une magie très puissante et placèrent un autre sort sur eux, un qui se transmettrait également par le sang. Ce sort ne pouvait pas être rompu et faisait d'un elfe l'esclave d'une seule personne, d'un sorcier ou d'une sorcière. »

« C'est un sort de protection Harry. Un sortilège très puissant qui permet à un Elfe de trouver le sorcier ou la sorcière auquel il correspond le mieux. Cette seule personne devient alors le maître de l'Elfe et lui ou elle peut décider de son avenir. »

Le cœur d'Harry se mit à battre plus fort alors que son esprit assemblait les pièces une à une, comprenant ce que le directeur était en train de dire. Ses parents auraient eu quarante ans cette année…

La bouche d'Harry s'assécha et il tendit une main tremblante vers sa tasse sur le bureau du directeur pour avaler une gorgée de thé tiède. Il prit une calme et profonde inspiration et demanda, « Donc les Elfes n'étaient plus des esclaves ? Ils trouvent leur 'seule personne' et peuvent ensuite vivre leur vie ? »

Un rire sombre et amer s'échappa de l'homme assis à ses côtés, résonnant de façon inquiétante dans le silence de la pièce.

Snape se tourna de nouveau vers lui. « Non, Potter. Ils ne trouvent pas leur 'seule personne' et vivent heureux jusqu'à la fin des temps. Cela voudrait dire que le cœur des hommes n'est pas aussi noir que vos cheveux et je sais qu'il l'est. »

« Severus - »

« S'il vous plaît, » Dit Snape, calmement. Harry ne l'avait jamais entendu parler d'un ton si désespéré. « Vous avez eu l'opportunité de raconter votre conte de fée, Albus. » Snape tourna son regard vers Dumbledore qui acquiesça tristement et fit un signe de main pour l'inviter à continuer. Snape croisa les jambes dans une tentative de relaxation alors que son corps et sa voix témoignaient de façon flagrante de son état d'esprit.

« Les hommes sont des monstres, Potter, et par-dessus tout ils veulent le pouvoir. » Les yeux noirs de Snape pénétraient les prunelles vertes d'Harry et le jeune homme tenta de se contenir rapidement pour ne pas frissonner.

« Cela a toujours été ainsi, » murmura Snape dans un sombre soupir. « Le mois précédant le quarantième anniversaire d'un elfe, l'identité de son Lié devient clair, et – »

Dumbledore l'interrompit. « Les Elfes Supérieurs appellent leur protecteur leur Lié, Harry. »

Severus fusilla le directeur du regard pour l'avoir interrompu, mais de façon surprenante, il ne rétorqua rien.

Dumbledore eut l'air désolé. « Pardonnes-moi Severus. Je t'en prie, continue. »

« Merci, » Fit Snape d'une voix à la fois moqueuse et courtoise avant qu'il ne se tourne de nouveau vers Harry. « Comme je le disais, l'identité de son Lié devient évidente. Cela commence toujours de la même façon. Dans le mois qui précède le lien, l'humain et l'Elfe vont se familiariser l'un à l'autre. La magie de l'Elfe Supérieur trouvera toujours une bonne âme qui sera complémentaire à la sienne. »

Le visage de Snape était tendu, sa voix douce et inébranlable, mais Harry pouvait voir une trace de crainte dans ses yeux.

« Et ils seront alors heureux pour un court moment, mais ce sentiment se terminera au moment du lien. »

« Le moment du lien ? » Se força Harry à demander.

Snape roula des yeux. « Traditionnellement une semaine avant l'anniversaire de l'elfe. »

« Si vous permettez Severus, peut-être pourrais-je expliquer ce qu'est le lien ? »

Snape regarda le directeur et hocha la tête à contrecœur.

« La relation entre un elfe et son Lié est toujours sexuel, Harry. »

Harry tenta très fort d'empêcher une expression de panique d'envahir son visage mais n'eut aucun doute sur le fait qu'il échoua.

« Le lien va se solidifier avec les rapports, traditionnellement après quelques mois passés à se faire la Cour. Les elfes et leurs Liés sont encouragés à prendre le lien comme une relation, pour en tirer le meilleur de la situation. Souviens-toi que le sort trouve toujours le sorcier ou la sorcière qui convient le mieux à l'elfe, pour rendre possible une forte et durable relation. »

« Forte et durable relation jusqu'au lien, bien sûr, » intervint Snape. Dumbledore cessa de parler et Snape serra les poings. « Je m'excuse de vous avoir interrompu, M. le directeur, » lâcha le Maître des potions à contrecœur et à travers ses dents serrés.

« Ce n'est rien Severus, ce n'est rien. »

« Oh, Seigneur, » articula Harry dans un soufle, commençant à comprendre. Le constat horrifié ne fut cependant pas entendu des deux autres hommes qui semblèrent un moment perdus dans leurs pensées.

Snape eut l'air de reprendre contrôle de lui-même et continua où le directeur s'était arrêté. « Dans le mois précédant l'âge de la maturité, l'Elfe Supérieur devient de plus en plus…soumis, plus docile et facilement contrôlable. Alors qu'un sorcier trouve au départ un égal, un compagnon, il se met à apprécier la nature craintive, soumise de l'elfe. »

Harry était incapable de prononcer un mot. Il tenta d'articuler un 'pourquoi' mais sa voix se cassa lorsqu'elle sortit.

« Pourquoi, Potter ? Imaginez une puissante créature oublier sa volonté pour ne se concentrer que sur la vôtre. Imaginez un amant qui ne veut que vous satisfaire sans attendre rien en retour. Imaginez une créature plus qu'heureuse d'être votre serviteur, votre compagnon, votre jouet sexuel au moment où vous le désirez. »

Harry étaient directement plongés dans les yeux de Snape maintenant, et il n'était plus dérangé par la crainte et la colère qu'il y lisait.

Si Harry avait été dans la position de Snape, réalisa-t-il, il aurait été tout aussi en colère et effrayé.

« Harry, » reprit Dumbledore, « Le Lié d'un Elfe peut lui offrir ou lui prendre autant de sa liberté qu'il le souhaite. L'elfe retrouvera son entière personnalité si le sorcier le lui permet. Il y a eu de nombreux cas de Liés vivants très bien ensemble comme n'importe quel couple. »

Snape attendit que Dumbledore ait terminé de parler avant de reprendre. « Pour autant de cas, il y en a vingt de plus qui finisse en esclavage. L'humain est toujours empli de bonté au début, mais cela se termine toujours de la même façon – l'Elfe reste un esclave. Peut être qu'il a plus de chance parce qu'il n'est un esclave que pour un seul sorcier et pas la communauté entière en général, mais cela ne change rien au fait qu'il n'est plus lui-même. »

Le visage d'Harry était pâle et ses mains tremblaient. Il ne pensait pas pouvoir parler s'il le voulait. Il savait ce qui allait arriver, mais rien ne pourrait faciliter l'admission de la réalité de la situation.

« Harry, je suis sûr que tu as compris que Severus est un Elfe Supérieur et que tu es son Lié. »

Harry l'avait vu venir, en effet. Il savait que Snape avait l'âge de ses parents, et que son comportement voulait sans doute dire que quelque chose de terrible lui arrivait. Il n'était pas l'attardé mental que Snape avait toujours cru qu'il était, mais cela ne voulait pas dire que la nouvelle était facile à accepter.

« Comment – » Il toussa et s'éclaircit la voix. « Vous êtes sûr ? » Demanda-t-il à Snape.

Snape ricana et détourna le regard, se renfonçant dans son fauteuil.

« Oui. »

« Harry, s'il te plaît, » commença Dumbledore. « Je sais que c'est attendre de toi quelque chose de terriblement lourd alors que tu en as déjà fait tant – »

Le directeur s'interrompit à la vue de Snape enfouissant son visage dans ses mains.

Harry n'avait jamais été témoin d'une scène aussi poignante que celle dont il était témoin maintenant. Il avait vu des amis mourir, avait été témoin de la résurrection de Voldemort, et cela n'avait pourtant rien de comparable avec la vue de l'homme le plus fier qu'il ait jamais connu effondré devant lui.

« Je – Je suis désolé, » murmura-t-il, « Est-ce que – Est-ce qu'il y a quelque chose à faire ? » Pria-t-il le directeur. « Est-ce que vous avez essayé, monsieur ? Vous êtes le sorcier le plus puissant encore en vie. Vous pouvez sûrement faire quelque chose ? »

Snape ne dit rien mais ôta son visage de ses mains, son expression impassible et inébranlable de retour.

« J'ai rencontré trois elfes dans ma vie, Harry. Le premier était un de mes camarades de classe qui m'a confié sa situation critique. Tu vois, même à mon époque, on ne nous enseignait pas cette…partie sombre de notre histoire. »

Snape s'esclaffa presque hystériquement.

« J'ai essayé de défaire le sort. J'ai fait des recherches pendant des années, dés que j'avais un moment de libre, mais j'ai finalement dû abandonner comme les elfes l'avaient déjà fait. »

Dumbledore jeta un nouveau regard à Snape. « Je ne savais pas à ce moment-là qu'Eileen Prince était une elfe. Il n'y a pas de registre des Elfes Supérieurs. Il n'y a aucune raison d'en avoir puisque le sort fait toujours effet. J'ai seulement appris son héritage quand Severus avait treize ans et que sa mère s'est suicidée. »

Snape tourna son visage vers lui, l'air terriblement perdu. C'était évident qu'il voulait dire quelque chose alors le directeur fit une pause et lui laissa le temps de se reprendre.

« C'est à ce moment que j'ai appris la vérité sur mon illustre héritage, Potter. C'est à ce moment-là que j'ai appris qu'un jour je serais l'esclave de n'importe quel…sorcier humain. »

« Mais vous ne le serez pas, » rétorqua rapidement Harry.

Snape renifla mais ne répondit rien.

« Écoutez, je – » Harry s'interrompit et passa une main dans ses cheveux en bataille. « Ca fait beaucoup mais – que se passe-t-il si je ne me lie pas à vous ? »

« Si vous ne vous êtes pas lié à moi la nuit de mon quarantième anniversaire alors le sort prendra effet et je serais l'esclave de la communauté sorcière. »

« Oh Seigneur, » Murmura Harry. Soudainement incapable d'en entendre plus, il se leva et traversa le bureau vers la porte.

« Pas aussi noble que cela, n'est-ce pas, Potter ? » siffla Snape.

Harry l'entendit à peine. Tout ce à quoi il pouvait penser était à la façon dont sa vie était à l'aune d'un nouveau changement, un changement radical. Il venait à peine de se rendre compte qu'il était gay et maintenant il devait entrer dans une relation avec son vieux professeur.

C'était trop à encaisser d'un seul coup. Une partie de sa vie était près de se terminer. Snape n'était pas le seul à ne pas avoir le choix de son partenaire, Harry non plus ne l'avait pas. Il n'aurait jamais la chance de sortir avec quelqu'un, de décider quel genre d'homme il aimait. La vie normale qu'il pensait finalement avoir à sa portée venait juste de se volatiliser.

« Harry, » lui parvint la voix du directeur, « je réalise que c'est quelque chose de très lourd à accepter mais ce n'est pas une situation aussi terrible que tu le penses. Souviens-toi que les Elfes Supérieurs ont fait en sorte de se lier à des âmes avec lesquelles ils sont parfaitement complémentaires. Probablement ne vous auriez-vous pas choisi l'un l'autre en de différentes circonstances mais le fait est que vous êtes compatibles. »

Harry tenta d'écouter le directement, essaya d'accepter le réconfort dans sa voix, mais la seule chose à laquelle il pouvait penser était que sa vie ne serait jamais juste à lui. Il serait toujours appeler pour sauver quelqu'un. Il ne trouverait jamais la paix qu'il désirait.

« Harry, » tenta de nouveau le directeur, et cette fois, Harry se retourna vers lui. « Cela n'a pas à être une chose terrible, mon garçon. Tu peux trouver le bonheur avec Severus si tu le désires. »

Snape eut un rire amer « Le bonheur ? Regardez le gosse, Abus. Il tremble dans ses chaussures à la seule pensée d'être lié à son horrible et dégoutant vieux professeur. »

Harry tourna son regard vers Snape, toujours assis dans son fauteuil et évitant soigneusement son regard.

« Ce n'est pas ça, Snape, » dit-il. « C'est juste – Ca fait beaucoup, d'accord ? Je n'avais pas prévu de me marier aujourd'hui ni n'importe quand dans un avenir proche, pour ce que ça vaut. »

« Marier ? » Cracha Snape. « Je vous assure que personne ne va se marier, Potter. Pas à moins que vous ne planifiez de me faire porter ce titre après le lien. »

Harry fronça les sourcils. « Mais le lien…C'est comme se marier, non ? Je veux dire, c'est une relation avec du sexe donc on sera juste l'un avec l'autre. » Une part de l'esprit d'Harry le forçait à être mature et objectif à propos de la situation alors qu'il tentait de calmer l'autre partie de lui qui paniquait. « Donc comment la situation pourrait-elle être ainsi sans que nous soyons mariés?»

« Si vous permettez, Severus – » Dit le directeur avant que Snape ait pu ouvrir la bouche de colère. « Ce que Severus veut dire, Harry, c'est qu'il sera lié à toi sans que toi tu ne le sois. »

Harry passa une main dans ses cheveux et secoua la tête, tentant de comprendre ce que le directeur était en train de dire.

« Ce que je veux dire, Harry, est que tu pourras avoir d'autres partenaires, vivre ta vie sans avoir à te soucier de ta relation avec Severus. Ce ne sera pas ainsi pour lui. Il sera lié à toi et seulement à toi et ne pourra avoir personne d'autre. »

Oh, pensa Harry. « Ok, mais ça ne change pas grand-chose. Enfin, s'il est lié à moi alors je suis lié à lui aussi. Ce n'est pas comme si j'étais du genre à aller trouver d'autres mecs alors que j'ai quelqu'un à la maison, non ? »

Les lèvres de Dumbledore s'étirèrent pour la première fois d'un sourire heureux depuis le début de leur entretien et Snape regarda Harry les yeux écarquillés.

« Non, Harry. Je ne pense pas que tu es de ce genre-là. »

Snape renifla. « Il dit cela maintenant, » Souffla-t-il.

Harry fixa le maître de potions et marcha jusqu'à la chaise en face de lui. « Je ne le ferais pas. C'est juste – Je ne pourrais pas faire cela à quelqu'un d'autre, même pas à vous. Je ne pense pas avoir cette cruauté en moi. »

Le sourire de Dumbledore s'étendit et il fixa Snape comme si tous les problèmes de l'homme venaient d'être résolus. Harry, cependant, savait que le combat ne faisait que commencer.

« Et vous avez eu le temps d'y penser pendant…quoi, Potter ? Dix minutes entières ? Et vous promettez déjà la monogamie à un homme que vous haïssez ? »

« Je ne vous hais pas, » Dit Harry, sa voix s'élevant. « Comment pourrais-je vous haïr après tout ce que vous avez fait ? Peut-être n'êtes-vous pas la plus gentille personne, mais cela ne veut pas dire que vous méritez d'être – » Harry s'interrompit avant d'avoir prononcé les mots 'un esclave', mais chacun l'entendit.

« Je sais exactement comment cela va se passer, Potter. » L'homme en noir se leva. « Vous allez commencer par faire les choses bien, naturellement. Votre sens de l'honneur et de la justice digne des Gryffondors rendra impossible le fait de ne pas tenter cela. Malheureusement pour chacun de nous, le lien n'agit pas en fonction de ce que vous lui dites. Il lit vos désirs les plus enfouis, vos instincts les plus basiques. »

Harry fronça les sourcils alors qu'il continuait à fixer l'homme aux yeux noirs. « Je ne peux pas que vous soyez un esclave sans esprit. Vous devez me croire. Même si vous pensez que je suis stupide et plein de bonnes intentions, vous ne pouvez pas croire que je voudrais que vous perdiez votre personnalité. Je ne souhaiterais ça à personne. »

Severus secoua la tête. « Vous comprendrez bien assez tôt, Potter. Ca a déjà commencé. Dans quelques jours, je ne serais plus capable de vous rabaisser ou de vous interrompre. Vous aimerez ça et ce ne sera que le début. Je vais souhaiter vous servir, vous rendre heureux. Et je serais heureux de le faire. Vous vous direz que vous ne faites que m'autoriser à laisser agir ma nature, que vous ne me causez aucun mal. »

Le cœur d'Harry battait à ses tempes. L'idée d'un Snape incapable de le rabaisser semblait tentante et il se morigéna pour avoir pensé à cela.

« Et puis il y a le sexe, Potter. Serez-vous capable de résister quand je vous prierais de me laisser vous sucer ? Mmmh ? » Snape haussa un sourcil et les yeux d'Harry s'écarquillèrent à cette question. « M'arrêterez-vous quand je me mettrais à genoux, vous priant de me prendre ? N'apprécierez-vous pas de me voir,moi le plus cruel des professeurs dans votre lit, vous suppliant de m'enculer plus fort– »

« La ferme ! » Cria Harry dans un violent contraste avec le murmure bas de Snape.

A peine eut-il crié ses mots que les yeux et la bouche de Snape se fermèrent et il baissa la tête. Il eut l'air de vouloir se faire aussi petit que possible en s'enfonçant dans son fauteuil, tentant sans doute de disparaitre dans le dossier.

« Harry, » Prévint Dumbledore.

« Oh, Seigneur, » répondit Harry, se maudissant d'avoir crié. « Snape, » dit-il en s'agenouillant devant le siège de l'homme. « Snape, s'il vous plaît, regardez-moi. » Snape leva immédiatement les yeux sur lui, l'air complètement perdu, le corps tremblant. « Je suis tellement désolé. Je ne voulais pas dire ça comme ça. Je voulais juste que vous vous taisiez, je ne voulais pas vous ordonner de - » La voix d'Harry se fêla et il agrippa les avant-bras du Maître des Potions. « Je ne ferais pas ça. Pas intentionnellement. S'il vous plaît, croyez-moi. »

Harry attendit patiemment sur ses genoux pliés le temps que le corps de Snape cesse de trembler, et qu'il se reprenne un minimum.

« Vous croire ? » Prononça-t-il doucement. « Ais-je le choix ? »

Harry relâcha les bras de l'homme et se releva, se détournant de lui. « Oui, » dit-il. « Faites ce que vous voulez. »


Ouaouh! Vous êtes arrivé à la fin de la première partie. Félicitation. J'espère que vous serez enthousiaste pour lire rapidement la deuxième partie. Je ne sais pas encore quand je vais la poster - demain? Jeudi? - mais j'espère que vous saurez me la réclamer à corps et à cris. N'hésitez surtout pas à aller directement congratuler l'auteur. La suite de cette fic vaut de l'or.

Ah, j'adore.

En espérant que ça vous a plu. Je vous fais de gros bisous et à trés bientôt.

Blibl'