I don't own Bleach.


«Ce monde est tellement étrange..»

C'est ce que pensa Kurosaki Ichigo en admirant la nuit étoilée. Il avait l'air d'avoir à peine la vingtaine, une musculature apparente sous ses vêtements, la peau blanche, des cheveux roux. Il marchait lentement dans l'herbe, s'interrogeant sur l'étrangeté de son monde.

Il y a quelques décennies, il aurait trouvé son univers tout à fait banal, et ça lui aurait convenu, mais quelqu'un était venu bouleverser son existence et avait changé sa vie à jamais.

...

...

Japon, 1914.

«Le Japon entre en guerre ! Le Japon entre en guerre ! Mobilisation ! Mobilisation !» Un gamin sale s'époumonait dans la rue, et tentait de vendre ses journaux.

Ichigo le regarda en fronçant les sourcils, et fit demi-tour pour rentrer chez lui. Il régnait une certaine agitation dans les rues, les soldats allaient et venaient, des femmes pleuraient, mais le rouquin restait calme, comme à son habitude.

Seulement, arrivé chez lui, il comprit que quelque chose clochait. Son père était assis au milieu de la pièce à vivre, et de longues larmes roulaient sur ses joues. Il tenait entre les mains un papier, officiel d'après le sceau de l'empereur.

«Papa … Qu'est-ce qu'il y a ?»

L'homme se tourna alors, et d'un regard infiniment triste fit signe au rouquin de s'assoir près de lui.

«Fils … Tu .. tu as 18 ans … Tu as été convoqué pour ..»Sa voix se brisa.

«.. Pour la guerre ?» souffla Ichigo, les yeux écarquillés.

Quelque part, ça ne le surprenait qu'à moitié. Il savait qu'il avait l'âge requis pour la mobilisation, il avait juste espéré qu'il soit oublié, ou quelque chose du genre. Son voisin, Ishida Uryuu avait été épargné, car c'était un jeune scientifique, et c'était bien connu, on n'envoyait pas les intellos au front.

«Ne t'en fais pas papa, je … je dois défendre mon pays, c'est ce qu'on nous a toujours appris à l'école. Tu ne dois pas être inquiet, papa.»

Il sourit à l'homme qui l'avait élevé. «Je te promets de revenir.» Le père, dont les larmes avaient cessées, pris son fils dans ses bras, et le serra fort. Pour la première fois de sa vie, Ishiin ressentait cette peur tout au fond de ses entrailles, une peur qui le rongeait en entier, de voir la chair de sa chair disparaître. Son unique fils partait. Et il prierait pour que sa vie soit épargnée.

Ils restèrent un moment comme ça, enlacés, jusqu'à ce qu'Ichigo se dégage doucement.

«Ne t'en fais pas.»Il sourit encore. Il ajouta : «Où sont Karin et Yuzu ?»

«Dans leur chambre, va les voir, tu pars demain à l'aube...»

Il arriva dans la chambre des filles, occupées à jouer. Lorsqu'elles le virent, elles lui sautèrent au cou, comme d'habitude. Il comprit que son père ne leur avait pas dis.

«Hey les filles, il faut que je vous dise quelque chose ...» Et il leur expliqua. Âgées de 13 ans, elles pouvaient comprendre ce qu'était la guerre.

Le lendemain arriva trop vite au goût d'Ichigo, qui partit avec un soldat de l'armée de l'empereur, en tentant d'ignorer les pleurs et les cris de ses soeurs. Il ne pouvait faire demi-tour maintenant. Une fois dehors, il rejoignit les autres mobilisés, qui attendaient au milieu des soldats haut gradés.

...

Allemagne, 1915.

«Putain!» Son visage se déforma d'horreur en avisant les tripes à l'air d'un soldat étalé par terre. Il se retint de vomir et couru aussi vite qu'il le pouvait pour rejoindre sa tranchée. Arrivé au fond du trou boueux infesté de poux, il s'effondra à genoux, tremblant, ses jambes ne pouvant plus le porter. Il resta un moment ainsi, le visage devenu vide de toute expression, tandis que dans sa tête, toutes les horreurs qu'il avait vécu lui revenait en mémoire.

Huit mois qu'ils avaient débarqués en Allemagne, et jamais il n'aurait imaginé connaître pareil enfer. Les armes avaient évolué et lorsque les bombardements avaient commencé, les soldats avaient creusé dans la terre, afin de s'y cacher. Ces tranchées, où ils vivaient, puaient la mort et le désespoir. Chaque jour, il fallait entendre les obus pleuvoir sur le no man's land, il fallait dormir à même le sol, dans la boue, à côté des soldats décédés, et espérer que le ciel soit assez clément pour vous laisser vivre une journée de plus.

Un homme se saisit du bras d'Ichigo, coupant court à ses pensées. Il leva la tête, et y vit un visage familier. Son visage s'éclaira faiblement. Il était en vie.

«Chad.»

«Viens Ichigo, ne restons pas ici au milieu du passage.» Chad, 1m95 et 100kg de muscles. L'avoir à ses côtés avait quelque chose de rassurant. Comme si les obus ne pouvait le toucher, tellement il semblait costaud. C'était devenu un véritable frère pour Ichigo; affectés dans le même bataillon, ils s'étaient épaulés afin de survivre à cet enfer.

Quelques jours plus tard, ils reçurent l'ordre d'envahir la tranchée allemande, au nord-ouest. Le ventre du rouquin se serra. Putain, quand est-ce qu'ils arrêteraient d'envoyer des soldats à la boucherie ?! Ça n'en finirait jamais. Il apprit qu'il partait en première ligne. Il passa la nuit à vomir, après l'entente de la nouvelle.

Le matin venu, le visage cireux, il regarda l'échelle sur laquelle il s'apprêtait à grimper. Son visage était ravagé par la peur. Il chercha Chad des yeux, il était là, à quelques mètres, et lui sourit.

«En avant !»

Ce fut les derniers mots qu'il entendit avant de plonger dans le chaos. Il courait le plus vite possible, malgré son arme et son manteau qui le gênait. Autour de lui il voyait des hommes tomber comme des mouches, et tandis que la poussières et la terre obstruait sa vision, il entendit un lourd cri.

Au loin, il vit Chad tomber à genoux, sa bouche grande ouverte cherchant de l'air.

«CHAAAD !» Oubliant sa mission, le jeune rouquin se précipita en courant vers son compagnon d'arme. Il arriva près de son corps et constata avec horreur qu'un énorme morceau de métal s'était niché dans sa poitrine, et que beaucoup de sang s'écoulait de la plaie. Il soutint son ami, et le posa délicatement par-terre, tandis que des larmes commençaient à rouler le long de ses joues.

«Chad, non .. Je .. Tu ne peux pas me laisser .. Tu peux pas.. Reste en vie s'il te plait...» Malgré cette supplique, il voyait que le grand brun avait de plus en plus de mal à respirer, ses poumons probablement sévèrement touchés. Alors qu'il sentait la vie le quitter, Chad murmurait à son frère d'arme.

«Ne t'inquiète pas Ichigo .. Arhg .. Tu sais, mon frère .. Beaucoup sont morts pendant cette stupide guerre et je ..» Sa voix fut entrecoupée par une toux lui faisant cracher une quantité énorme de sang.

«Ne t'inquiète pas, je vais juste les rejoindre … Reste .. reste en vie, et cours, et ne t'arrête pas..» Il le poussa faiblement, alors que les grondements se rapprochaient dangereusement de la zone.

«Vas y !» fit-il d'une voix plus forte.

Ichigo se leva difficilement, des larmes ravageant son visage, tandis que son coeur se serrait de douleur. Il regarda autour de lui, et se mit à courir. Il ne savait plus très bien s'il se dirigeait vers le camp ennemi ou le sien. Il n'y voyait rien avec toute cette fumée, mais il continuait à courir, comme lui avait demandé Chad. «Chad …» il lui semblait que la seule raison de ne pas sombrer dans la folie s'en était allée avec son fidèle ami.

Tout à coup, une explosion retentit près de lui et l'éjecta très loin.

Il s'éveilla, les oreilles bourdonnantes, à terre, la vision floue, il distingua néanmoins des arbres autour de lui. Il sentait quelque chose couler le long de ses tempes. Du sang ? Il sombra dans l'inconscience. Il fut réveillé par un cri retentissant. Ouvrant les yeux, il grimaça de douleur. Il avait l'impression qu'on lui avait roulé dessus. Il faisait nuit, aussi il ne voyait pas grand chose. Les explosions semblaient avoir cessé, et le calme était revenu. L'air sentait la chair brûlée, lui donnant immédiatement la nausée. Il souffla. Il n'était pas mort. Putain. Il aurait préféré. Alors il n'aurait pas eu à connaître tout ça, alors qu'il n'avait même pas 20 ans. Un moment tenté de rester là, à attendre patiemment la mort, il entendit un nouvel hurlement qui, malgré sa nouvelle résolution, le fit se contracter de peur. Il se concentra, les sens aux aguets. Des loups ? Putain, il y avait des loups dans cette Allemagne de malheur ?

Non. Ces cris étaient .. humains. Son ventre se serra. Les cris s'arrêtèrent. Ce calme était encore plus inquiétant.

Alors qu'il n'osait bouger, il entendit des branches mortes craquer, et des pas se rapprocher de lui. Soulagé, il murmura faiblement un «à l'aide». C'était probablement des soldats de son bataillon qui revenaient chercher les blessés une fois la nuit tombée, à l'abri des bombardements.

Néanmoins, les pas s'arrêtèrent à côté de lui, et ne firent rien pour l'aider. Il tenta de rouvrir les yeux et tourna légèrement la tête. Là, il vit une jeune femme le fixer, la bouche ensanglantée. «Qu'est-ce que ?» Le coeur d'Ichigo se mit à battre la chamade tandis que l'inconnue l'avait retourné et avait dégagé sa nuque, s'apprêtant à faire il ne savait quoi. Puisant dans ses dernières forces, il se dégagea brusquement et roula sur lui-même pour attraper son arme et la pointer sur l'inconnue, dont il ne réussissait à distinguer les traits dans la nuit. Il voyait juste du sang couler le long de son menton.

«Qui êtes-vous ? Vous êtes allemande, hongroise?» fit-il d'une voix menaçante.

Se souvenant que ces connards avaient tué Chad, il sentit la colère pulser dans ses veines, et chargea son arme.

«Je n'hésiterais pas à vous déchiqueter, que vous soyez une femme ou non.» cria-t-il.

La femme en question, qui s'était rapprochée, se stoppa. Elle semblait le détailler.

«Veux-tu vivre ?» lui demanda-t-elle d'une voix douce. Il aurait voulu répondre non, mais il s'entendit dire «Oui» d'une voix forte. Avant qu'il n'ait pu comprendre, elle s'était retrouvée derrière lui, et des crocs s'enfonçaient dans son cou. Il hurla.

Il s'éveilla … avant de comprendre qu'il était sous la terre ! Bordel il avait été enterré vivant ?! Il eu l'impression de suffoquer, et gratta vers la surface.

Sortant sa tête de la terre, il regarda autour de lui. Il ne comprenait pas vraiment ce qui se passait. Bordel il sortait de la terre comme .. Qui était le connard de soldat qui l'avait cru mort ? Il lui ferait la peau.

Puis il fronça les sourcils, se remémorant ses derniers souvenirs. Non, ce n'était pas un soldat qui était venu le chercher, c'était une femme .. Et cette salope l'avait mordu ! Il passa ses doigts nerveusement dans son cou, mais n'y rencontra aucune marque. Il fronça les sourcils.

Il n'était pas au même endroit qu'avant. Où était-il ? L'air sentait … bon ? Il faisait frais, mais il y avait beaucoup de bruit. Agacé, il se tourna en direction de ce qui faisait tant de bruit pour tomber .. sur un sanglier mangeant des glands. Surpris, il se leva, et se dirigea vers l'animal, qui détala comme un lapin.

Ichigo était perplexe. En quelques secondes, il s'était retrouvé à côté du sanglier, qui était pourtant à quelques centaines de mètres.

Soudain il sentit une odeur délicieuse envahir ses narines. Avant même qu'il n'ait pu comprendre, il se retrouva au dessus d'un jeune homme blessé, admirant avidement ce sang qui coulait de sa jambe. Il ouvrit la bouche, dévoilant des crocs acérés.

...

...

Il sourit, amer. Il avait été transformé, et son créateur n'avait même pas pris la peine de lui expliquer quoi que ce soit. Un bébé vampire lâché seul pouvait faire beaucoup de dégâts. Il l'avait appris à ses dépends. Surtout lorsqu'il avait failli finir carbonisé en sortant en plein soleil. Il avait vite compris qu'il pouvait faire une croix sur la lumière du jour.

Il repensait à son créateur. C'était comme ça qu'on appelait ceux qui avaient engendré un nouveau vampire. Il ne se souvenait même pas de son visage. Il revoyait juste le sang coulant de sa bouche, ainsi que des cheveux noirs.

Aujourd'hui, presque 100 ans plus tard, il s'était résigné à sa nouvelle vie et avait appris tout seul.

Il continua sa route, marchant le long d'un canal. Il était finalement revenu dans sa ville d'origine, Karakura. Le Japon lui avait tant manqué. Il appréciait la tranquillité des lieux, la nuit, le chemin longeant le canal était très calme, permettant ainsi au vampire de ne pas être dérangé.

«Enfin, en général..» maugréa Ichigo en sentant un odeur bien familière envahir ses narines. «Putain ces jeunes .. Ils font des fêtes dans les bois, et en plus, ils sont pas capables de ne pas se blesser.»

Malgré sa bonne volonté, il s'approcha sans bruit, afin de voir ce qu'il se passait. Et le spectacle qu'il vit le laissa bouché bée.

A quelques mètres, à même le sol, une humaine se faisait prendre plutôt … sauvagement par un vampire qui buvait son sang tranquillement tout en lui donnant de violents coups de reins. Et le pire, c'était que l'humaine avait l'air d'apprécier ça. La bouche grande ouverte, elle se cambrait et criait.

Il resta quelques secondes comme ça, à regarder le spectacle. Bien sûr, ce n'était pas la première fois qu'il voyait ce genre de chose. Lui-même l'avait fait. Néanmoins, il ne su si ça venait du fait qu'il n'avait pas vu d'autres vampires depuis longtemps ou bien qu'il n'avait pas pratiqué de sexe depuis un moment, mais il fut comme captivé par le spectacle. Il se raidit lorsqu'il vit deux yeux bleus le regarder. En effet, le vampire avait délaissé son repas, et accessoirement amante, lorsqu'il avait senti la présence de quelqu'un d'autre. Et il le dévisageait maintenant.

Ichigo se maudit d'avoir été si peu discret. Dans sa contemplation, il s'était rapproché sans s'en rendre compte, et avait dévoilé sa présence au vampire. Il tourna les talons et se mit à courir, espérant qu'on le laisserait tranquille. Les vampires n'aimaient pas vraiment être interrompus, ça les rendait quelque peu … agressifs. Il continua à courir, soulagé de ne pas être suivi. Il sourit. Ce vampire avait l'air d'apprécier sa partie de jambe en l'air avec l'humaine. En se remémorant les images qu'il avait vu précédemment, il ne put s'empêcher de sortir ses crocs, signe de son excitation.

Alors qu'il se détendait, il s'arrêta brusquement en voyant quelqu'un lui barrer la route. Deux yeux bleus le fixait en souriant. «Merde.» Il ne l'avait pas senti venir. L'étranger se tenait debout et droit sous la lueur de la lune, ce qui permit à Ichigo de le détailler. Il était grand. Il n'avait pas remis sa chemise et laissait apparaître des muscles parfaitement dessinés sur un peau légèrement hâlé, ce qui était surprenant. Il avait des cheveux bleus électriques, assortis à ses yeux. Et à cet instant, les crocs sortis, ensanglantés, et un grand sourire collé sur le visage, il était incroyablement sexy. Un humain l'aurait probablement trouvé effrayant mais pour un vampire, cette vue était tout bonnement.. excitante. Ses vieux instincts de bête sauvage refaisant surface, Ichigo tenta de se calmer.

«Et bien … T'es peu bavard pour quelqu'un qu'a passé 10 minutes à me mater... A moins que c'tait sur mon repas que tu lorgnais ?» fit le bleuté, d'une voix grave.

«Pourquoi tu retournes donc pas à ton repas et tu me laisses tranquille, vampire ?» répondit le rouquin, cassant. Il se détestait à cet instant. L'odeur du sang flottant toujours dans l'air, et la vision du nouveau venu faisait qu'il n'arrivait pas à cacher l'excitation dans sa voix, excitation que l'étranger ressentait probablement.

«Oh … Mais c'est parce que j'ai trouvé quelque chose de plus intéressant, adorable petit vampire …» Il avait susurré ces derniers mots, tout en se rapprochant. Le rouquin fronça les sourcils. Il n'aimait pas la façon dont tournaient les choses.

D'un geste vif, il s'enfuit … pour être aussitôt rattrapé et plaqué contre un arbre par l'autre vampire.

«Surpris ? Oh … j'crois bien que j'suis plus âgé qu'toi... » sa voix était caressante, tout comme son souffle, qui chatouillait maintenant le visage du jeune rouquin. Il souriait encore, content d'avoir réussi à bloquer le jeune, et à le dominer.

«Qu'est-ce qu'un vampire fait dans une petite ville comme celle là ?» cracha Ichigo, mécontent.

«Haha, j'suis sur ton territoire d'chasse c'est ça ? Eh bien laisse moi t'dire une chose, gamin, ici, tout appartient à Ulquiorra.»

Son sourire avait laissé place à un regard menaçant, comme s'il défiait le jeune vampire de le contredire. Celui garda d'ailleurs le silence, n'ayant pas vraiment envie de perdre sa tête ce soir. Il avait déjà entendu ce nom quelque part, dans les bars. Ulquiorra était un vampire âgé de plus de 1500 ans. Flippant. Alors si tout lui appartenait ça voulait dire que ..?

Il y avait une certaine hiérarchie parmi les vampires. Les plus vieux régnaient en maîtres, et possédaient des châteaux, ou d'immenses manoirs, abritant souvent plusieurs vampires à leurs ordres, leur progéniture, et surtout beaucoup d'humains, afin de satisfaire les appétits de chacun. C'est pourquoi se brouiller avec l'un deux révélait être de la stupidité, aussi Ichigo préféra-t-il ne rien dire, non sans avoir lancé un regard courroucé au bleu.

Celui-ci ricana en observant le silence du jeune vampire. Au moins il n'était pas suicidaire, c'était déjà ça.

«Comment tu t'appelles, petit insolent ?»

«... Mon nom est Kurosaki Ichigo.»

Le sourire du vampire s'élargit.

«Ichigo hein ?... Je suis Grimmjow Jaggerjack, et j'ai un peu plus de 500 ans.» Le visage du rouquin se figea. Il était aussi vieux ?

«Haha, c'est bien, tu as compris que tu pouvais pas faire grand chose contre moi!»

Sur ces mots, le bleuté plongea ses yeux azurs dans ceux, ambres du rouquin tout en pressant son corps contre le sien.

Ichigo sentit un souffle chaud derrière son oreille : «.. J'durcis rien qu'à te regarder..bébé vampire»


Putain, en 97 ans, jamais on lui avait sorti une phrase aussi indécente que celle là ...