Coucou. Me revoilà encore une fois et plutôt que prévu.
Bon je me suis encore laissée emporter. Je vais peut être m'attacher les mains...
Donc nouvelle histoire avec de nouvelles reviews j'espère. Et c'est ma 1ère hist avec des vampires.
Cette histoire sera en deux ou trois chapitres, je verrais.
J'espère que ca vous plaira.
Bisous à toutes les lectrices.
POV Edward:
Samedi soir:
Je me tenais dans l'ombre, j'étais à l'abris des lampadaires et aucun humain ne pouvait me repérer. J'étais impatient, je ressentais souvent cette émotion et j'avais appris à l'aimer comme quelque chose faisant partie de moi. Il ne me restait plus grand chose à ressentir à par ça et la satisfaction, je n'étais plus qu'un vampire et cette condition avait fait de moi un monstre. Voilà pourquoi ce soir, je me tenais à l'abris des regards, cherchant quelle âme stupide aurait la bonté de me servir de diner. Je patientais depuis 45 minutes lorsque mon ouïe distingua un bruit de pas qui venait vers moi. Ce son était léger, « Sans doute une jeune fille ». Pensais-je en me léchant les babines, et je pouvais déjà sentir l'empressement dans ses mouvements. Elle ne devait pas être habituée à être dehors aussi tard et cette idée m'arracha un sourire sadique. « La pauvre, je vais la tuer le seul soir où elle s'était décidée à sortir tard. Comme c'est dommage ». Mes pensées m'agaçaient car il était clair que je ne ressentais aucunes émotions pour les humains et je n'aimais pas que mon esprit divague alors que j'allais manger. Je pouvais maintenant entendre ses pensées, qui étaient tout aussi banales que pour n'importe quel autre être humain. « Pathétique ». Pensais-je en secouant la tête. J'avais appris à en faire abstraction lorsque je mangeais mais elles m'horripilaient toujours autant avant l'attaque.
Elle venait de passer devant moi sans faire attention, et je pouvais entendre le battement de son cœur, sentir son sang chaud, rien que de le percevoir me fit gronder. J'avais du gronder un peu trop fort car elle ralentie l'allure, cherchant à comprendre ce bruit. « Désolée mais il est trop tard pour toi maintenant». Pensais-je alors que je ressentais sa peur. D'un bond agile et gracieux, je me retrouvais derrière elle en même temps que mes crocs se plantèrent dans sa jugulaire, le sang inonda ma bouche et je m'enfonçait encore plus en elle. Elle eut un bref sursaut avant de s'effondrer contre moi.
Pourtant quelque chose clochait mais je n'arrivais pas à comprendre quoi. Je ressentais toujours cette satisfaction de me nourrir mais je pouvais aussi percevoir un étrange sentiment de peur. « Pourquoi je ressens toujours sa peur? ». Me demandais-je sans chercher de réel explication. « Tais toi et mange ». Me répondis je. Je finissais rapidement mon repas, ne comprenant toujours pas ce qu'il clochait avec moi. Je pris le corps inerte dans mes bras et je commençais à me diriger vers ma voiture lorsque mon regard fut attiré par un objet au sol. Il s'agissait d'un livre de bibliothèque, « Huit clos » de Sartre et pourtant j'étais sur que la fille ne venait pas de là-bas et qu'elle n'avait rien dans les mains au moment de mon attaque. « Alors gros malin, comment il est arrivé ici? Il ne s'est tout de même pas téléporté! ». Je cherchais une explication, lorsque je me rappelais le sentiment de peur que j'avais ressentis quelques instants plus tôt. Ca ne pouvait pas être la fille que j'avais attaqué car elle était déjà morte, ce qui signifiait que quelqu'un m'avait vu sans que je m'en rende compte. Je pestais toujours contre ma stupidité et mon égoïsme qui m'avaient empêché de faire attention aux bruits alentours. « Dis plutôt que c'est de ta faute et assume ». Je secouais vivement la tête, je me parlais à moi-même alors que je n'avais plus de conscience et en plus je réussissais à me répondre. Je ne cherchais pas à comprendre ça pour l'instant, il fallait que je retrouve la personne qui m'avait vue et que je la fasse taire avant qu'elle ne parle à quelqu'un.
J'avais vraiment pas besoin de ses soucis en plus alors que je retournais au lycée dans deux jours, j'avais un peu la poisse sur ce coup là. Je me mis en chasse, cherchant frénétiquement l'odeur qui était toujours présente dans l'air. Je venais d'arriver devant un grand bâtiment qui devait être la bibliothèque mais l'odeur avait disparu, elle s'était volatilisée. Je me sentis déçu sans comprendre pourquoi, ce n'était pas comme si cette proie allait m'échapper. Je me dirigeais rapidement vers ma voiture et j'allais me débarrasser du corps qui encombrait mon coffre. Je retournais à mon appartement, après cette sale besogne, je n'avais rien d'autre à faire qu'attendre que le jour se lève pour pouvoir retourner à ma traque. Je pris mon temps sous la douche, repassant en boucle les évènements de la soirée, cherchant à comprendre comment je n'avais pu entendre la deuxième personne arriver. Je m'installais devant mon piano et je me laissais envahir par ce nouveau sentiment qui m'habitait, la déception. Je ne le connaissais pas et je ne le comprenais pas mais il me rendait un peu plus vivant et je voulais encore le ressentir. Je jouais pendant 5 heures sans m'arrêter, n'ayant aucun problème de fatigue, je pouvais me le permettre.
Dimanche:
Le jour se leva enfin et j'eus encore une fois la satisfaction de constater que le ciel était encombré de nuage. J'enfilais ma veste et je retournais vers la bibliothèque, espérant flairer encore une fois son odeur. Je me mis à rôder dans les quartiers proches, cherchant un indice ou quelque chose qui me mettrait sur la piste mais rien, je ne sentais plus rien. Pour la première fois depuis 90 ans mon nez me faisait défaut et je commençais à enrager d'avoir laissé s'échapper ma proie, ça n'était jamais arrivée. Je continuais à tourner en rond dans la ville jusqu'à ce que j'accepte l'idée que j'avais perdu sa trace et que pour l'instant je ne pouvais rien faire pour la retrouver. Je devais en plus être prêt pour ma rentrée et si je voulais ne pas faire un carnage demain, il allait falloir que je me calme.
Je rentrais à la maison vers 20h et je m'affalais sur le canapé, me laissant envahir par mes pensées. J'étais venu m'installer à Forks, il y a 6 mois et je m'étais récemment décidé à m'inscrire au lycée pour pouvoir occuper mes journées. Après ma transformation, j'étais resté quelque temps avec ma nouvelle famille mais je m'ennuyais vite et ça pouvait vite dégénérer. J'avais beaucoup de mal à calmer mon tempérament surtout lorsque je ne faisais rien. Dans ces cas là, je laissais la colère m'envahir jusqu'à ce que j'explose et que je détruise tout ce qui se trouvait sur mon passage. Cette situation avait duré 20 ans jusqu'au jours où la fille du vampire qui m'a transformé a décidé de faire de moi son nouveau jouet. Elle cherchait par tous les moyens à m'attirer dans son lit mais rien que son odeur me donnait des envies de meurtres. J'étais parti peu de temps après, j'avais fait un dernier carnage et je m'étais éclipsé pour ne jamais revenir. Après ça, j'avais visité pas mal de lieux, j'avais rencontré beaucoup de vampires et j'avais fini par m'habituer à l'être humain. Je ne tuais maintenant qu'un fois par mois et je retournais chaque année dans un lycée différent. Voilà pourquoi aujourd'hui, j'allais être le petit nouveau de Forks et je savais déjà que cette rentrée serait comme toutes les autres. Je soupirais en me pinçant l'arête du nez, j'avais déjà mal au crâne en pensant à tous ce que j'allais entendre dans la tête de ces lycéens. Je sursautais rapidement lorsque mon réveil sonna, me rappelant que c'était l'heure des cours.
Lundi:
Je me garais facilement dans le petit parking de l'école, j'étais en avance et peu de personne était déjà là, ce qui m'arrangeait. Je me dirigeais vers le secrétariat pour récupérer mon emploi du temps ainsi que les feuilles habituelles à faire signer par mes professeurs. Je venais à peine d'ouvrir la porte du bureau qu'une voix nasillarde m'attaqua à l'intérieur de ma propre tête. Et je pouvais entendre que mon dégoût était affiché sur mon front, j'essayais de me calmer et de prendre un attitude amicale mais j'avais des difficulté à passer outre cette voix. Je serrais les poings à m'en briser les phalanges si j'avais pu et avec un sourire charmeur, je me présentais à mon premier cauchemar ambulant.
« Bonjour, je suis Edward Masen. Je devais récupérer des formulaires avant mon premier cours? » Demandais-je d'une voix suave. J'avais réussi à l'éblouir et ses pensées se firent moins cohérentes et moins casse pied. « Oui, bien sur. Le directeur m'avait parlé de vous mais il ne m'avait pas dit que vous étiez…euh je vous donne tout de suite les papiers à faire remplir ». Déclara-t-elle en se levant de sa chaise embarrassée. J'avais pu entendre ce qu'elle n'avait pas pu me m'avouer et si elle n'était pas aussi horripilante, j'aurais presque pu en sourire. Elle venait de penser que j'étais sexy et voir son air embarrassé alors qu'elle venait de fantasmer sur un lycéen était assez risible. Bien sur elle n'avait pas besoin de savoir, je n'étais pas un lycéen comme les autres et que j'étais deux fois plus vieux qu'elle.
Après l'avoir remercié, je me dirigeais vers mon premier cours, je trainais les pieds n'étant vraiment pas pressé d'entendre un raz de marée de pensée. Le professeur m'accueillit sobrement et il m'indiqua une place près d'une fille blonde décolorée et beaucoup trop maquillée. Sans même écouter ce qu'elle pensait, j'eus la confirmation de mes soupçons lorsqu'elle rapprocha son siège et qu'elle se pencha vers mon épaule. « Salut. Tu es nouveau? Ca doit être toi car ils ont annoncé qu'un nouvel élève arriverait et comme je ne t'ai jamais vu avant… » Murmura-t-elle en s'écrasant presque sur la table. « Par hasard, tu ne serais pas la fille de Sherlock Holmes? » Lui demandais-je froidement sans même la regarder. « Non. Mon nom de famille, c'est Stanley ». M'apprit-elle comme si c'était une évidence. Je secouais la tête j'avais vraiment la poisse car je venais de rencontrer en moins de cinq minutes, mon deuxième cauchemar ambulant. Je commençais à être agacé par ses tentatives de rapprochement et je savais que j'allais bientôt m'énerver, il fallait que je trouve une solution pour m'éloigner d'elle. « Monsieur? J'ai oublié mes lunettes. Est-ce que je pourrais me mettre devant? » Demandais-je en lui faisant un sourire très hypocrite. « Bien sur. Echangez donc votre place avec le petit Newton. » Déclara-t-il alors que le petit Newton me fusillait du regard. Il n'appréciait visiblement pas l'attention que je suscitais auprès des filles et il voulait m'empêcher de prendre sa place de tombeur numéro 1.
J'avais l'impression que le sort s'acharnait sur moi et que chaque personne présente dans ce lycée avait des pensées plus pathétiques les unes que les autres. La sonnerie annonça enfin la fin du cours, je me dépêchais de faire signer mon formulaire ensuite je me dirigeais vers mon nouveau lorsqu'une odeur attirant mon attention. Je me postais devant une fenêtre et je fixais mon attention sur le parking, il n'y avait pas grand monde à part quatre étudiants qui se tenaient près d'une voiture. Leur attitude aurait pu passer complètement inaperçu si leurs regards n'étaient pas dirigés sur moi. Je sortais le plus rapidement possible de l' école dans ma situation et je retrouvais le parking complètement vide. Ils voulaient que je les suive, je n'hésitais qu'un instant avant de m'élancer derrière eux. Un instant plus tard, nous étions tous les cinq au milieu de la forêt, ils tenaient devant moi, les deux garçons en position de défense. Je pouvais entendre leurs pensées et j'étais heureux d'avoir ce don pour une fois qu'il m'était utile. « Pourquoi ils en font tout un plat? Il ne nous attaquera pas. On va devenir une grande famille ». La plus petite hurlait dans ma tête, sa voix faisait des rebonds dans mon crâne et j'étais déjà épuisé par la quantité de pensées qu'elle avait. Je tournais mon attention vers le seconde fille, une grande blonde qui si tenait près de l'imposant homme des cavernes. « Pourquoi ne nous attaque-t-il pas? Il n'y pas eu de vrai combat depuis longtemps et j'ai envie de me détendre ». Je ne pus m'empêcher de sourire, elle avait l'air aussi coriace que moi et j'aurais été plus qu'heureux de me battre contre elle.
Avant d'avoir pu écouter les pensées des deux hommes, quelque chose ou quelqu'un me percuta. Je fus violemment projeté contre un arbre, je ne cherchais pas à comprendre ce qu'il se passait et je passais moi-même à l'attaque. L'affrontement dura quelques minutes avant que Rosalie s'interposa entre son mari et moi. « Dis donc, j'en apprends des choses grâce à …Alice. Merci de tes pensées ». Elle souria, elle parvenait à comprendre ce que je ne disais pas et je ne voyais pas comment elle pouvait faire. Elle se plaça en face de moi alors que les trois se rapprochaient, Alice était souriante, Jasper, son mari, semblait inattentif mais la tension qui l'habitait me prouva le contraire. Emmett, lui paraissait ravi de s'être battu et il allait me demander de recommencer quant à Rosalie, elle, elle était excitée. « Salut Edward. Tu dois avoir compris qui nous sommes et sache que malgré l'accueil qu'Emmet vient de te faire nous sommes ravis de te rencontrer ». Pépia la petite Alice toujours souriante. « Euh merci. Tu es toujours aussi souriante? » Elle hocha vivement la tête. « Est-ce que tu pourrais baisser le volume de tes pensées car je crois que je vais avoir une migraine ». Elle souria encore plus alors que les autres nous regardaient perplexes mais elle ralentit quand même son flux de pensée et je l'en remerciais. « Ne t'inquiètes pas. Tu ne peux pas avoir de migraine ». Je la regardais en haussant les épaules sachant pertinemment qu'elle avait compris ce que je voulais dire.
« Désolé, mec de t'avoir agressé comme ça. Mais pour ma défense, c'était une occasion en or de se battre et enfin tu as dragué ma femme ». C'était vraiment un homme des cavernes et je ne voyais pas quand j'avais dragué sa femme à moins qu'il n'est pris mon sourire pour une avance. Je ne pus m'empêcher de rigoler à cette idée, il était aussi paranoïaque qu'un chiwawa chez le toiletteur. « C'est oublié à une condition». Il haussa un sourcil perplexe. « Ne t'imagine plus jamais que je cherche à draguer ta femme. Elle est très belle mais je ne chercherais jamais à me battre pour une femme ». Il hocha la tête solennellement et je remarquais que j'appréciais déjà cette famille. « Bon allé, on retourne en cours. Ca être l'heure du déjeuner et personne ne veut laisser Bella manger toute seule quand même? » Demanda Alice sournoisement alors que tous hochaient négativement la tête. Je la regardais pour qu'elle m'explique mais elle secoua les épaules en signe de « tu verras bien » et on se dirigea rapidement vers le self. Je me demandais qui était cette fille? Et je me demandais ce qu'elle avait de si particulier pour être amie avec des vampires.
Alors je mérite des reviews ou pas? Vous voulez la suite?
Il y aura peut être un lemon plus tard, encore une fois ce sera selon mon inspiration.
Sinon dites moi ce que vous pensez de mon idée pour OS Examen. ( D'autres chapitres en forme d'OS?)
