Alien l'une à l'autre

Auteur : saya4haji

Traductrice : moi


Traduction de Alien to each other de saya4haji

Ceci n'est qu'une humble traduction de la fanfiction de saya4haji. Un grand merci pour me laisser traduire sa fiction. Je recommande à ceux qui lisent en anglais d'aller voir ses histoires sur le site. Ceci est un one-shot.

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Note de saya4haji : Cette histoire est née de ma lecture de nombreuses fanfictions d'anatomie/biologie extraterrestre. Kara est une extraterrestre et bien qu'elle semble humaine, il doit y avoir des différences anatomiques. Je veux dire par là que, plus que les parties génitales de Kara, il doit avoir d'autres différences. C'était ma tentative de rendre hommage à ces histoires, mais aussi d'élargir les différences de Kara vis-à-vis de la biologie humaine, ne pas seulement s'intéresser aux organes reproducteurs.

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Une petite voix dans la tête de Lena nota que Kara avait un goût sucré. Toujours sucré. Peut-être était-ce le résultat de toute la malbouffe et des pâtisseries que Kara semblait engloutir quotidiennement, mais Lena aimait ça. Il y avait quelque chose de particulièrement poétique dans le fait que les baisers de Kara avaient un goût sucré, comme si l'univers savait que faire en sorte que cette incarnation du soleil ait autre chose qu'un goût merveilleux serait un blasphème. Même Lena, une obsédée de la diététique, était accro au goût des baisers de Kara.

Lena aimait sortir avec sa petite amie ... petite amie ! Le mot donnait encore des papillons à Lena presque trois mois après leur premier baiser. Kara lui annonçant être SuperGirl avait été pour Lena, la pire des trahisons. L'esprit de Lena avait cherché à repenser chaque interaction qu'elle avait eu ave la Super.

Kara avait-elle été son amie ou une Super surveillant une Luthor ? Dans sa colère, elle avait jeté Kara hors de son bureau. Cette nuit-là, elle passa en revue toutes les moments qu'elles avaient eus, essayant de deviner ce qui se cachait derrière chaque sourire et acte de confiance entre elle et Kara. Pourtant, découvrir que quelqu'un l'avait utilisée, lui mentait n'était pas une expérience nouvelle, alors Lena ne pouvait pas comprendre pourquoi elle était si bouleversée, se sentait tellement trahie, et ensuite ça la frappait : elle était blessée parce qu'elle été tombée amoureuse de sa meilleure amie.

La révélation avait envoyé Lena dans une chute libre d'auto-récrimination et de colère. Elle était tellement idiote, elle aimait toujours les gens qui la trahissaient. Lillian, Lex, Rhea et maintenant Kara. Se tournant vers une bouteille pour combattre son désespoir, Lena était en train d'ouvrir une très belle bouteille de scotch quand Kara atterrit sur son balcon en tenue de SuperGirl. Kara avait essayé d'expliquer qu'elle avait gardé son secret non pas parce qu'elle était un Luthor, mais pour protéger Lena et parce qu'elle aimait que Lena la traite comme juste Kara. Lena avait voulu la croire, avait tant voulu la croire et dans sa stupeur ivre, elle avait embrassé Kara. Elle l'embrassa négligemment et maladivement, et elle fut embrassée avec la même ferveur en retour.

Cela avait été le début, et de ce début le plus improbable avait jailli un amour et une relation que Lena pouvait à peine croire réelle. Kara l'aimait, la traitait avec la plus grande tendresse et le plus grand soin. Kara avait tenu tête à ses amis pour elle et lui faisait ressentir des choses qui permettait à Lena de penser que les Luthor n'étaient ni des incapables, ni indignes d'être aimée.

De retour au présent, Lena avait besoin de respirer mais elle ne voulait pas que le baiser se termine. Elle était presque jalouse des pouvoirs de Kara qui semblait lui permettre de l'embrasser sans jamais avoir besoin d'air… pour Lena c'était toujours une question de fierté mal placée que de réussir à laisser Kara haletant de passion après une séance de préliminaire. Glissant ses mains des cheveux de Kara pour les reposer sur les hanches de la jeune fille, et avec un gémissement de réticence, elle se retira du baiser. Lena ne put s'empêcher de se cambrer, son entre-jambe se frottant à Kara, puisque Lena chevauchait les genoux de Kara sur le canapé. Regardant Kara, ses pupilles dilatées, ses lèvres rougies d'avoir été embrassée et ses cheveux en désordre, Lena ne put s'empêcher de ressentir un frisson possessif. Elle était une Luthor avec une Super à sa merci. L'être le plus puissant de la planète était essoufflé par un regard affamé. Lena adorait Kara et, malgré ses meilleures intentions, elle ne pouvait pas s'empêcher d'être ce qu'elle était, et le sentiment de puissance que lui donnait Kara quand elle se soumettait et gémissait sous ses caresses était le plus puissant aphrodisiaque qu'elle ait jamais connu. Lena eut l'amusante pensée de dire à Lex qu'elle avait accompli ce qu'il ne pourrait jamais faire, une Super à sa merci, avec un simple baiser. Le fait était cependant que c'était à double sens et Kara possédait Lena exactement de la même manière.

Lena se débattit pour ramener sa respiration sous son contrôle et murmura sans y réfléchir, « Tu es si belle », à Kara qui rougit légèrement et esquiva son regard. Embarrassée par son aveu romantique mais voulant que Kara sache qu'elle le pensait avec tout son être, elle inclina doucement vers le bas le menton de Kara de la main droite, sa gauche effleurant le flanc merveilleusement tonique de Kara et ses abdominaux qui n'étaient couverts que d'une fine blouse.

Lena se pencha en avant et planta un baiser doux et chaste contre les lèvres de Kara, puis lui murmura à l'oreille : « Tu es belle, et je t'aime », avant que Kara ne se relève et n'attrape de nouveau ses lèvres dans une caresse plus passionnée. Les mains de Kara avaient été posées placidement sur le dos de Lena mais maintenant elles étaient sur le haut des côtes de Lena pour caresser doucement sous ses seins, le dos de la main de sa petite-amie caressant le mamelon douloureusement excité de Lena à travers la chemise d'affaires rigide qu'elle portait.

Lena, déjà excitée par la précédente séance de baiser, s'avança contre la main de Kara et siffla, « Oh, ouii ! » Alors qu'elle se faufilait plus fermement, plus durement contre les genoux de Kara. La friction était si bonne mais n'était qu'un avant-goût de ce qu'elle désirait ardemment. Sous ses lèvres et ses mains, Lena sentit le changement tandis que Kara se tendait légèrement et semblait éloigner son ventre loin de Lena.

Lena maudit son manque de contrôle. Kara avait été honnête dès le début, elle n'avait jamais été avec un humain ou une femme auparavant et en fait Mon-el (l'homme-enfant indigne et puéril) avait été son premier amant. Lena avait juré qu'elle irait un rythme de Kara, ferait tout ce dont elle avait besoin pour se sentir à l'aise, mais son corps trahissait son besoin. Lena n'était pas un adolescent en rut, elle pouvait se contrôler. Elle ne ferait pas peur à Kara ni ne la ferait se sentir sous pression. Lena aimait Kara et était là pour le long terme, pour une vraie et longue relation, peu importe avec quelle lenteur Kara voulait bouger, elle en valait la peine.

-Je suis désolée, chuchota Lena alors qu'elle recula avec de doux baisers et elle se dégagea de Kara, s'effondrant à côté d'elle sur le canapé. Kara fit un petit sourire alors qu'elle essayait de contrôler sa respiration et rougissait plus profondément.

-Non, je suis désolée, commença-t-elle, Je ne veux pas te faire de mal, je ne me pardonnerais jamais si je laissais ma force glisser, et jusqu'à ce que je sois habitué à partager ces sensations avec toi, je dois être si, si prudente.

Kara regarda Lena d'un air implorant et sa main droite se posa doucement sur la joue de Lena, berçant son visage comme la plus précieuse de porcelaine.
-Je sais chérie, et tout va bien, nous allons aller à ton rythme, murmura Lena, se déplaçant légèrement sur le canapé et croisant les jambes pour essayer d'étouffer le besoin brûlant qui se trouvait là.

Kara fronça un peu les sourcils et commença à divaguer alors que sa voix prenait un ton hésitant et conscient.

-Je sais que ça doit être frustrant, si tu sortais avec quelqu'un de normal…
Lena coupa Kara avec un baiser. Il s'était avéré qu'embrasser Kara était sa méthode préférée et la plus efficace pour arrêter les monologues nerveux de sa petite-amie.

-Si je sortais avec quelqu'un de « normal », ils seraient avec moi juste pour mon nom, mon argent ou mon corps chaud, plaisanta Lena avec un regard affectueux. Kara sourit doucement et Lena laissa son visage refléter la profondeur de ses sentiments. Quelque chose qu'elle avait appris, à travers des leçons difficiles en tant que Luthor, à ne jamais faire. Je sors avec toi, Kara, parce que tu es la seule personne qui me fait ressentir ça, comme si je valais quelque chose. Comme si j'étais adorée, aimée et comme si j'étais moralement juste. Quand tu m'embrasses, je ressens plus de passion et de véritable amour que toute autre interaction physique que je n'ai jamais eue. Tu es parfait Kara et nous bougerons aussi lentement que nécessaire. Il n'y a rien que tu puisses faire ... ou que tu ne puisses pas faire qui me chasserait. Je t'aime.

Le sourire de Kara était larmoyant alors que des larmes coulaient de ses yeux.

-Tu veux dire que Lena, peu importe quoi, tu vas toujours vouloir de moi ?

Lena regarda dans ces magnifiques lacs bleus et vit une hésitation, une profonde inquiétude et un sérieux qui la troublèrent. La question de Kara contenait des profondeurs et des conséquences qu'elle ne pouvait saisir et, pendant un bref instant, la pensée que Kara lui cachait un autre secret terrifia Lena. Pourtant, y avait-il quelque chose que Kara pouvait dire que Lena ne pardonnerait pas ? Quel prix était-elle prête à payer pour garder Kara ?

Lena aimait Kara au-delà des mots et de la raison. Kara était la seule personne de qui elle pouvait dire qu'elle avait confiance, sans hésitation. Y avait-il quelque chose que Kara pouvait faire ou dire qui aurait pour conséquence que Lena se détourne d'elle ? La réponse était d'une simplicité terrifiante : Non.

Avec un souffle régulier, Lena chuchota.

-Peu importe quoi.
Kara la serra dans ses bras, presque trop serrée mais Lena savoura la chaleur et attendit patiemment que les larmes de Kara s'arrêtent. Quand Kara se détendit enfin dans ses bras, Lena demanda.

-Est-ce qu'on va se changer et regarder ce film, Maléfique, que tu voulais que je voie ?

Kara s'échappa de Lena avec un petit cri de joie.

-Oh oui, tu vas adorer, Lee-Lee, c'est génial, je vais me changer dans la salle de bain, tu peux utiliser ma chambre.

À la vitesse supérieure, Kara se précipita.

Lena resta figée un instant, « Lee-Lee ». Lena n'avait jamais eu de nom familier ou de terme d'affection avant. Elle avait toujours trouvé la notion écœurante, mais en entendant le nom des lèvres de Kara comme une caresse, un nom privé, rien que pour eux ... ça la faisait se sentir aimée.

Avec un sourire ridiculement heureux sur le visage, Lena se leva pour aller chercher son sac de voyage et se changer en un pyjama confortable mais modeste qu'elle avait apporté.
Le film était en route depuis une heure, Kara se blottissait dans une couverture appuyée sur un bras du canapé et ses pieds nus se frottaient l'un contre l'autre. Lena tendit la main pour tapoter le pied de Kara et lui indiquer qu'elle pouvait poser ses pieds sur les genoux de Lena.

Une sorte d'hésitation passa dans les yeux de Kara et elle jeta un regard de ses pieds sur les genoux de Lena comme si elle pesait les dangers que pouvait impliquer le désamorçage une bombe nucléaire, plutôt que le fait de s'étirer et de poser ses pieds sur les genoux de sa petite amie.

Lena masqua sa confusion et lui tapota à nouveau le genou.
En la regardant prudemment, Kara s'étira et posa ses pieds sur les genoux de Lena. Quand Len posa ses mains chaudes sur les pieds de Kara, elle sembla tressaillir légèrement.
Lena ne pouvait pas comprendre ce qu'elle avait fait pour rendre Kara si hésitante à son contact ?

Kara la regarda avec précaution et avec un dernier regard suppliant d'inquiétude et d'espoir, elle sembla forcer son regard vers la télévision. Lena examina Kara, incapable de comprendre ce qui lui causait de l'inquiétude et pourquoi, malgré le fait de regarder le film, Kara la fixait aveuglément, son corps tenant une légère tension comme s'il attendait un coup.

Lena était perdue et tournant le regard vers la télé avec les sourcils froncés, elle commença à essayer de prendre du recul sur ses actions pour voir ce qui avait causé la tension de Kara.

Lena commença à frotter et à caresser les pieds de Kara. Lena blâmerait plus tard le fait qu'il lui avait fallu si longtemps pour remarquer qu'elle s'inquiétait du comportement étrange de Kara.
Sous ses mains, Lena massait les pieds de Kara, mais quelque chose lui parut… étrange.

Jetant un coup d'œil vers le bas, Lena vit les jolis pieds embrassés par le soleil, avec des orteils mignons et des ongles peints en rose posés sur ses genoux et entourés de ses mains. Lena, la scientifique pris la place de la petite-amie, et son emprise sur le pied de Kara, d'une tendre caresse se transforma en une exploration plus clinique. Le pied de Kara était ... différent.

La peau était chaude et malgré qu'elle soit à l'épreuve des balles, elle semblait aussi souple et douce que le reste d'elle, mais les os en dessous étaient étranges. Là où Lena attendait des métatarses, elle sentait plutôt un os solide et là où il devait y avoir une arche, il y avait un morceau de cartilage spongieux. Les sourcils de Lena se froncèrent et elle leva le pied pour l'inspecter. Extérieurement, il semblait humain mais la structure osseuse interne et les muscles étaient tous différents, tous aliens.

Regardant Kara avec des yeux curieux, Lena rencontra le regard inquiet de sa petite amie. Kara semblait attendre une réaction, du dégoût ? de l'horreur ? L'inconfort typique de Luthor à trouver quelque chose de différent acceptable ?

Lena était curieuse. Son côté scientifique. C'était inquiétant d'avoir ses attentes tournées dans leur tête, mais pas quelque chose pour lequel elle pousserait Kara.

Lena commença à comprendre l'importance de cet acte et l'hésitation de Kara à poser ses pieds sur les genoux de Lena. C'était un acte de confiance, car Kara offrit à Lena une preuve tangible de son aliénabilité. Quelque chose qu'elle avait caché toute sa vie. Kara avait l'air si humaine, mais elle venait d'une espèce alien avancée. Bien sûr, il y avait des différences anatomiques.

L'intelligence géniale de Lena prit en compte l'importance de ce moment et de ses implications. Kara faisait vraiment confiance à Lena avec qui elle sortait, donc sa manière de réagir était cruciale. Et si la structure du pied de Kara était différente, qu'est-ce qu'elle ne savait pas d'autre sur le corps de sa petite amie ?

Pour la première fois, Lena regrettait avoir détruit les recherches de son frère sur les Kryptonniens.
-Tes pieds sont différents, déclara Lena. Immédiatement, elle voulut se gifler. Son ton factuel et sa déclaration brutale n'étaient pas la façon dont elle voulait aborder cette question.

Kara allait retirer ses pieds mais Lena les serra plus fort et commença à les masser plus fermement. Kara cessa son retrait et pencha la tête sur le côté comme un chien retriever doré et curieux, essayant de comprendre la réaction de Lena.

-Je suis un extraterrestre ? avait répondu Kara dans un « mmff' » et un ton sarcastique, essayant de mettre la lumière sur la situation.

Lena l'accompagna dans son sarcasme et, tandis qu'elle massait les pieds de Kara, elle haussa un sourcil et rétorqua sèchement :

-Sans déconner, Miss Danvers ! Kara sourit au ton taquin, son corps semblant se détendre vraiment et entièrement cette fois.

-Oui, il est de notoriété publique que je ne suis pas de ce monde, chanta Kara gaiement, mais en devenant plus sérieuse, elle chuchota à Lena, Mon corps est différent de plusieurs façons.

Kara regardait Lena avec un espoir et une hésitation retenus. Lena sourit à nouveau et essaya de mettre en lumière les implications de cette déclaration.

-Soyez bien aimable de m'en dire plus, Miss Danvers, ma curiosité scientifique innée a atteint son apogée, déclara Lena.

Kara sourit d'un sourire de 1000 mégawatt en prenant cela comme l'ouverture qu'elle avait recherchée et une réaction positive à son aliénation.
-Et bien..., commença Kara, les Kryptonniens en tant qu'espèce sont beaucoup plus âgés que les humains, donc nous avons eu plus de temps pour développer différentes adaptations et nos scientifiques ont utilisé la matrice pour bricoler le génome Kryptonnien de plusieurs façons. Nos pieds sont un mélange des deux. Les pieds humains ont 26 os, tous fragiles et susceptibles d'être endommagés. Métatarsiens enclins aux fractures. Orteils enclins à se casser. Arches sujettes à la chute et une foule d'autres problèmes, qi sont apparues à partir du moment où vous avez évolué des pieds préhenseurs des primates aux pas de marche en position debout. Les Kryptonniens n'ont que 12 os dans leurs pieds, deux par orteil et un gros os solide relié à la cheville. L'arc est fait de deux arcs de cartilage qui forment un motif qui frappe plus efficace le sol quand on marche.

Pendant que Kara se promenait et discutait des différences de ses pieds, Lena massait la partie du corps en question.

-Fascinant, murmura Lena.

Le silence s'installa entre eux et Lena posa la question qui tournait dans son esprit depuis qu'elle venait d'accepter consciemment que l'apparence humaine de Kara dissimulait une biologie extraterrestre.
-Est-ce la vraie raison pour laquelle tu m'as retenue… physiquement ? demanda Lena.

Le sourire de Kara se figea et elle répondit avec hésitation :

-J'ai vraiment besoin de bouger lentement pour m'habituer à la sensation d'être avec toi et de contrôler mes pouvoirs, mais ... mais oui, une partie de mon hésitation a aussi été de trouver comment t'expliquer que je ne suis pas physiquement ... ce que tu attendes. Lena ne put s'empêcher ses yeux de parcourir Kara, cataloguant sa silhouette athlétique. Ses yeux atterrirent sur les genoux de Kara où ses mains se tripotaient elles-mêmes. Lena n'avait jamais rien vu ... de différent là ou rien senti. Lena ne put s'empêcher de laisser libre cours à son imagination avec des images de ce qui pourrait être sous son pyjama. Les sourcils de Lena se plissèrent avant qu'elle ne puisse cacher son expression, elle réalisa que Kara avait remarqué sa pré grimaça et ramena ses pieds contre sa poitrine, se recroquevillant projectivement. Sous ses longs cils, Kara dit d'une voix hésitante. Je n'ai pas fait l'amour avant Mon-El parce que, lui puisqu'il était de Daxam, il connaissait mon anatomie, je n'ai jamais eu le courage d'en parler à quelqu'un. Avec James, nous nous sommes à peine embrassés et je rompu. Il est un tel mâle alpha que je savais qu'il serait paniqué au mieux par la réalité de mon alién-ité. Je me suis illusionnée jusque-là que ça pourrait marcher... Je savais que j'allais devoir te le dire Lena, mais j'aime tellement être avec toi, je ne voulais pas risquer ... Je ne voulais pas que ça finisse ... que tu sois dégoûtée par ...

C'était aussi loin que Kara pu parler avant que Lena ne soit de l'autre côté du canapé, enveloppant Kara dans ses bras.

-Oh Kara ! Murmura Lena.

-Tu es si belle et tu pourrais avoir n'importe qui, et les humains sont si étranges au sujet du sexe et de l'image du corps que je ne savais pas si... Je ne sais pas si tu me voudras encore quand tu sauras, sanglota Kara.

-Chut, Kara, chut ! Lena murmura des mots doux, essayant de calmer ses larmes et son anxiété.

Ce n'était pas ce à quoi Lena s'attendait. Elle pensait que la partie la plus embarrassante de sa relation Kara était son manque d'expérience et son innocence avec les femmes. Lena avait été préparée à guider Kara à travers cette découverte de soi, mais maintenant il semblait qu'elle aussi était aussi inexpérimentée. Lena avait inconsciemment caché la réalité, oubliant que sous l'apparence humaine de Kara, elle était une extraterrestre. Elle maudit son idiotie et fustigea son soi-disant génie.

Quand Kara se fut calmée, Lena se recula et lui caressa la joue, traînant délicatement son doigt sur son cou, sur sa clavicule et le long de son bras pour entrelacer leurs doigts.

Levant leurs mains jointes, Lena regarda les yeux inquiets de Kara.

-Dis-moi Kara, dis-moi tout, je veux tout savoir sur tes pieds très évolués, moins délicats, et avec moins d'os, je veux savoir comment tes beaux yeux sont capables de tirer de la chaleur, je veux même savoir si tu caches une queue sous tes larges pantalons et des cardigans baggy.

Lena sourit à Kara mais soupira intérieurement de soulagement lorsque Kara gloussa à cette idée folle et secoua la tête.

-Non, Lena, pas de queues, dit Kara avec soulagement et humour.

Lena embrassa à nouveau leurs mains jointes et posa sa main libre sur le visage de Kara, et sur un ton sincère et sérieux.

-Je veux connaître l'intime et le banal, Kara, je veux tout savoir pour que je puisse tous aimer de toi.

Kara renifla et sourit, puis avec un ravissement évident, elle lâcha.

-Je n'ai pas de canines.
Lena cligna des yeux, la banalité, ce n'était pas ce à quoi elle s'attendait. Lena ne pouvait s'empêcher de regarder les belles dents de Kara et Kara avait un beau sourire, toutes les dents bien soignées, les molaires et les incisives délicates, mais pas de canines évidentes.

-J'ai supposé que tu avais eu les dents couvertes comme moi, admit Lena avec une inclinaison curieuse de la tête. Sa main se détendit dans celle de Kara pour se retourner sur ses lèvres alors qu'elle examinait le sourire de sa copine.
-Nop ! Dit Kara en faisant éclater le p et en secouant la tête de façon spectaculaire. L'atmosphère de Krypton était tellement polluée que nous n'avions plus d'agriculture traditionnelle depuis des générations, nous cultivions notre nourriture dans des baies hydroponiques géantes où des robots de type Kalex travaillaient ... En tant que peuple, nous avons cessé de manger de la viande naturelle il y a plus de 500 ans. Nous avons cultivé de la « viande » dans les laboratoires pour compléter notre alimentation mais nous avons principalement mangé des plantes à haute teneur en protéines. Nous n'avions pas besoin de canines, alors elles se sont progressivement réduites en taille et la matrice a poussé notre évolution. Elles sont devenues une caractéristique récessive, un retour qui est apparu dans des Maisons moins civilisées. En fait, Alex pense que les gens réagissent mieux à moi en tant que SuperGirl parce que sans les canines, le subconscient humain me pense moins comme une menace.

Kara souriait largement maintenant et Lena prit cette information. Cela a fait une sorte de sens. Elle avait été exceptionnellement affectée par le sourire de Kara dès leur première rencontre.
-J'aime ton sourire. Lena dit sincèrement et, se frottant le nez contre celle de Kara, elle l'embrassa avec abandon. Quand ils se reculèrent pour reprendre leur souffle, Lena regarda Kara, son intelligence de génie disséquant tout ce que Kara avait dit. Donc, si votre peuple mangeait un régime plus fortement concentré en fibres végétales, est-ce que cela a changé votre système digestif ?

Kara rougit légèrement mais se ressaisit, soudainement désireuse de partager ses secrets et les réalités mondaines de qui elle était avec Lena.
-Nos estomacs sont en fait compartimentés en trois sections pour une digestion plus efficace. Ce que les humains appellent leur appendice vestigial nous avons en fait comme un organe plus grand, plus pratique qui produit des enzymes capables de briser les fibres et la cellulose. Notre système d'absorption est beaucoup plus efficace permettant une homéostasie plus stable et ainsi nos systèmes excréteurs solides et liquides sont connectés, un peu comme un serpent, ou un reptile. Kara rougit un peu en regardant Lena avec une expression curieuse et inquiète, se demandant si Lena pleinement compris ce qu'elle voulait dire.

Lena cligna des yeux rapidement, tirant toutes les connaissances biologiques et anatomiques qu'elle avait, afin d'analyser ce que Kara disait et ce que cela impliquait.

Après quelques instants où Lena cligna simplement des yeux et ses yeux se mirent à clignoter, Kara commença à s'agiter mais fut empêchée de se retirer quand Lena parla, ses sourcils froncés dans ses pensées.

-Votre système digestif est plus efficace, donc vous ne produisez pas de déchets comme un humain, ce qui implique que vous n'avez qu'une seule zone pour ... l'excrétion ? demanda Lena.

Kara hocha la tête avec hésitation.

-Je sais que ça a l'air bizarre mais quand je suis arrivé sur terre, j'étais tellement confus que tu parles du numéro 1 et du numéro 2. Et puis quand j'ai vu un livre d'anatomie, j'ai vu que tes parties génitales les organes d'enlèvement des déchets... Le visage de Kara se hérissa de dégoût.

Lena ne put pas s'en empêcher, elle rit carrément. Kara sembla confuse mais, mais elle était avec hésitation ravie de cette réponse, mais attendit avec curiosité que Lena se décide à lui expliquer ce qu'elle trouvait de si drôle.
D'une voix sèche, Lena répondit.

-Oui, si j'étais l'être omnipotent supposé auquel les croyants croient, je n'aurais pas conçu le corps humain avec la cour de récréation juste à côté d'un égout à ciel ouvert.

Kara renifla et se mit à rire aussi. Son visage crispé par la métaphore.

-Beurk, Lena ! Kara cria en riant alors qu'elle poussait doucement une Lena espiègle.
Lena n'en fit que rire plus fort.

-Je suppose que Kara, c'est moi qui devrais m'excuser, mon anatomie extraterrestre mal conçue doit te sembler peu hygiénique et désagréable.

Kara entendit la vérité cachée dans l'humour de la voix de Lena. Kara s'assit pour embrasser Lena doucement et elle dit.

-Tu es belle et j'aime chaque partie de toi.

Lena se détendit légèrement et avec une rougeur profonde elle demanda.

-Alors, euh, la zone, c'est ça, où ... Oh les dieux, je ne peux pas croire que je demande ça ! Marmonna Lena.
Kara rougit lourdement elle aussi.

-C'est le cloaque, c'est indiscernable au rectum mais je n'ai pas d'urètre sur le devant ... tu sais, juste des organes génitaux… Fête à l'avant, affaires à l'arrière. Kara grinça à son cliché en faisant un vague geste.

Lena hocha rapidement la tête, ordonnant à sa bouche de rester fermée et de ne pas plonger dans l'inférence du vague commentaire « organes génitaux ».

-Eh bien, cela semble beaucoup plus propre, du coup pas d'infections urinaires transmise lors du sexe, commenta Lena.

Lena et Kara essayèrent de garder leur visage impassible alors qu'ils s'inclinaient sérieusement l'un l'autre avant de se dissoudre dans des fous rires.
Lena haleta pendant qu'elle essayait de s'installer à nouveau sur le canapé avec plus de dignité. Kara la regarda puisqu'elle s'était calmé plus vite et souriait doucement à Lena.

-Je n'ai pas besoin d'arrêter de respirer quand je t'embrasse. Dit Kara dans le silence.

-QUOI ?! Demanda Lena, en relevant la tête.

Kara regardait timidement les lèvres de Lena alors qu'elle léchait les siennes.

-J'ai un pharynx séparé pour ma trachée et mon œsophage, la trachée va directement à mon nez et je respire presque exclusivement par-là, et j'ai un pharynx séparé qui va de ma bouche à l'œsophage, là c'est pour la nourriture. Ma trachée et mon pharynx œsophagien ont une valve basse qui permet à l'air de passer à travers les deux si je le veux, ainsi je peux souffler sur mes cordes vocales et je peux choisir de respirer par la bouche si je veux. Chaque fois que je parle, je pense à relâcher la valve pour laisser passer l'air par l'œsophage et la bouche du pharynx, je peux manger ou embrasser et respirer simultanément par mon nez si je veux.

Les yeux de Lena s'énervèrent.

-C'est pour ça que tu ne te retire jamais avant moi, quand on s'embrasse ! Tu triches ! Et c'est pour ça que tu es si silencieuse. Je pensais que je ne te faisais pas d'effet, mais si tu respires par le nez, pas d''air sur tes cordes vocales, ce qui explique pourquoi tu fais seulement ces petits gémissements nasaux !

Kara ricana carrément à l'indignation de Lena.
Lena plongea et enferma ses lèvres sur Kara. Elle pilla sa bouche, leurs langues se roulant ensemble et les lèvres se soulevant et s'abaissant dans une synchronique de baisers, l'un menant à l'autre.

Lena s'accrocha aussi longtemps qu'elle le pouvait mais finalement son humanité la laissa tomber et elle dut reprendre son souffle. Kara avait l'air abasourdie et ridiculement heureuse mais pas à bout de souffle. Lena grogna de frustration et se leva pour récupérer son téléphone.
Kara revint sur la terre en voyant Lena s'éloigner d'elle et fouiller dans son sac.

-Hé, Lee-Lee, qu'est-ce que tu fais ?

Lena tapant vicieusement sur son téléphone, répondit.

-Je suis en train de texto Jess pour me trouver un entraîneur de plongée libre afin que je puisse apprendre à retenir mon souffle plus longtemps.
Kara laissa échapper un éclat de rire.

-Lee-Lee ! Non, c'est un peu trop, j'aime tes baisers, tu es trop compétitive !

-Je suis un Luthor, j'attends le meilleur de moi-même et je veux pouvoir t'embrasser, et ... d'autres choses pendant des périodes prolongées, dit Lena timidement alors qu'elle pensait à ce que la capacité de Kara à respirer indépendamment par son nez signifierait pour leur vie amoureuse, sans parler de ses super poumons qui la laissaient retenir son souffle pendant de longues périodes.

Kara sourit doucement et traîna Lena sur le canapé. Le film sur le téléviseur avait pris fin et l'écran de veille du lecteur DVD éclairait d'un bleu doux la pièce.
Kara attira Lena près d'elle et s'allongea sur le canapé avec Lena qui se reposait sur elle. Kara aimait la pression et le sentiment de Lena étendu sur toute la longueur de son corps.

Kara dessina des motifs paresseux sur la peau de Lena. Lena passa la tête sous le menton de Kara et respira son doux parfum en écoutant son cœur battre fort.

Après quelques minutes de silence confortable, Lena se leva sur ses bras pour regarder Kara.

-Donc, plus de secrets et de différences anatomiques que je devrais connaître ? sourit Lena.

Kara regarda sérieusement Lena, ses sourcils soudainement attirés, faisant apparaître la pliure en pleine force.

-Beaucoup, dit sérieusement Kara et avec un regard abattu et agrippant doucement la main de Lena, la guidant vers le bas pour lui taper entre les cuisses dans un mouvement déterminé que Lena n'avait pas prévu, elle dit. Mais, il y en a un que tu dois absolument connaître pour décider si tu peux l'accepter si nous voulons être ensemble.

Lena se figea au-dessus de Kara, sa main tremblante sur Kara. Lena n'avait jamais laissé ses mains errer plus loin que la taille de Kara. Elle faisait tellement attention à ne jamais aller trop vite pour Kara.

Voyant le rougissement sur le visage de Kara alors qu'elle se mordait les lèvres et essayait de ne pas bouger sous Lena, Lena retira sa main et se recula pour donner de l'espace à Kara.

-Tu n'as pas besoin de me dire Kara. Il n'y a pas d'urgence, ou je peux en parler avec Alex ... ou nous ne devons pas… bégaya Lena.

Kara s'assit et donna un doux sourire à Lena.

-Je suis à l'épreuve des balles et tu essaies toujours de me protéger, c'est pourquoi je t'aime Lena, je sais que tu es curieuse mais tu ne me mettras pas la pression pour en parler. Tu préférerais te laver les mains avec des morceaux de verre plutôt que de parler à ma sœur d'avoir des relations sexuelles avec moi, mais malgré cet inconfort tu le ferais si je te le demandais, n'est-ce pas ? Juste pour me rendre plus confortable. Tu peux porter ce masque de PDG, le génie badass des Luthor. Tu peux dominer les salles du conseil et éviscérer ta concurrence commerciale ... et pourtant tu as le cœur le plus gentil de tous les humains que je n'ai jamais rencontrés, un altruisme sans pareil. Lena rougit et se tordit sous les compliments et le regard doux de Kara. Mais nous avons besoin de discuter de ça, Lena, pour nous…

Kara fut coupée par Lena.

-Nous n'y sommes pas obligé, déclara Lena, Nous n'avons pas à faire quoi que ce soit qui te rend mal à l'aise.

Kara pesa les mots, sentant un poids pour eux qu'elle lui manquait.

Tu le penses vraiment, n'est-ce pas Lena ? Pas dans le sens où je n'ai pas besoin de parler de sexe ou que nous ne devons pas avoir de sexe Tu veux dire que nous n'avons pas du tout à faire l'amour, si je ne le veux pas.

Lena rougit.

-Je sais que c'est difficile pour toi de parler de ça, Kara, je ne veux pas te mettre mal à l'aise, avec tes pouvoirs aussi, même si nous ne le faisons pas... parce que tu dois être si prudente et te retenir. Tu m'as expliqué que le sexe était une sorte d'exception sur Krypton plutôt que la norme pour les couples, je ne veux pas que tu penses que je suis seulement avec toi pour mettre ma main dans ton pantalon… Je t'aime Kara, et si tout ce que nous faisons, c'et s'embrasser, se câliner et se sentir comme une paire d'adolescents, je vais mourir en femme très heureuse.

Lena jeta un regard suppliant à Kara.
Kara resta figée à regarder Lena, bouleversée par l'idée de ce qu'elle suggérait.
-Tu resterais avec moi, même si ce n'était pas le cas, même si je ne pouvais pas ... même si tu n'aimes pas… Kara trébucha sur ses mots.

La peau laiteuse de Lena était rose pâle alors qu'elle regardait de côté et hocha légèrement la tête.

-Je t'aime Kara, quoi qu'il arrive, je ferais tout pour te garder, je sais que c'est égoïste mais… Lena haussa les épaules.

Kara attira le regard de Lena vers elle.

-Lee-Lee, tu es peut-être aussi altruiste, mais je ne le suis pas, en dépit d'être le supposé Super. Je te veux, je veux être uni avec toi de toutes les façons. Quand tu me touches, il faut tout ce que je n'ai pas pour m'écraser. Je veux juste être plus proche. J'ai tellement envie de toi. J'ai juste besoin de temps pour m'habituer à la bonne quantité de pression et de force à utiliser. Et tu dois voir si ... eh bien, si tu me laisses près de toi quand tu verras… Kara fit un vague geste sur ses genoux.

Lena prit une inspiration rassurante et tourna le dos à Kara, elle se blottit délibérément dans Kara.

-Quand tu seras prête, si tu es prête, dis-moi autant ou aussi peu que tu veux Kara, murmura Lena.

Elles restèrent silencieuses pendant près de 30 minutes, s'écoutant respirer. Kara massait doucement le cuir chevelu de Lena tandis que Lena dessinait paresseusement des schémas stupides sur le bras de Kara qui était enroulé autour de sa taille. Lena était sur le point de s'endormir quand la douce voix de Kara dériva dans l'obscurité de la pièce.

- Les Kryptonniens ont deux genres, deux genres, ce que les humains considèrent comme masculin ou féminin, mais ce n'est qu'une différence binaire résiduelle. Une caractéristique, laissée dans notre esprit, comme un vestige. Car nous avons évolué au-delà du besoin biologique. Le concept de sexualité et de préjugé basé sur votre sexe était si étrange pour moi quand je suis arrivé ici. La personne était tout ce qui importait, pas ce qui était entre leurs jambes. Nos scientifiques voulaient permettre un accouplement plus efficace lorsque nous avions encore des enfants « naturellement ». La décision a donc été prise d'aligner les organes sexuels sur une norme universelle. Tous les Kryptonniens d'une génération, grâce à la manipulation génétique, étaient capables d'avoir des enfants, de prendre des rôles traditionnels masculins ou féminins, sans vraiment y penser. Nos gamètes étaient manipulés pour être universellement liés aussi longtemps qu'ils rencontraient un autre avec un noyau contenant un marqueur familial différent du leur. Et ce faisant, nous avons éradiqué les préjugés sexistes. Qu'est-ce que le genre du corps importe quand il peut fonctionner comme les deux ? Tout ce qui importait était l'esprit, la personne, l'âme.

Lena resta immobile, essayant de garder sa respiration stable alors que son esprit tournait. Les méthodes scientifiques et l'ingénierie sociale de la société Kryptonnienne n'ont jamais cessé de l'étonner. Une société totalement aveugle à la permanence et à l'importance du corps, au point qu'ils ont vu le changement comme normal. Ils voyaient le corps seulement comme une coquille qui loge l'individu.

L'idée « d'homme » qui donne naissance et de «femmes» qui engrossent leur partenaire de l'un ou l'autre genre, ce genre de liberté et de fluidité sexuelle était difficile à comprendre.
L'esprit curieux de Lena ne pouvait pas s'empêcher de demander.

-Donc ça voudrait dire que tu n'es pas vraiment gay ?

Kara souffla.

-Je continue de me demander pourquoi les humains ressentent le besoin de tout étiqueter, je sais que votre conception binaire du sexe biologique rend les choses plus rigides, mais cela me trouble encore. Alex avait de la difficulté sortir du placard et je voulais être d'un grand soutien, mais l'idée de devoir être « favorable » comme si son « coming out » était en quelque sorte quelque chose avec lequel j'avais peut-être un problème était si étrange. Je suppose qu'en termes humains, je suis pansexuelle. Je suis attirée par la personne, pas par le corps qui la loge.

Lena ne put s'empêcher de sourire dans l'obscurité et de demander innocemment.

-Est-ce que ça veut dire que tu ne t'inquiètes pas si je prends 30 kilo et me rase les cheveux ?

Kara lui donna un coup de coude et dit sarcastiquement.

-Ha ha. Mais alors avec la plus grande sincérité, Je t'aime Lee-Lee, peu importe à quoi tu ressembles, mais j'admettrai que ton ... plutôt ... euh ... l'emballage plaisant est un avantage supplémentaire.

Lena pouvait sentir le rougissement de tout le corps de Kara, mais elle resserra son emprise sur les bras autour de sa taille et se blottit contre sa petite amie.

-Bon à savoir.
Le silence s'installa, pendant une minute et Lena pouvait sentir Kara sous elle.
-Je veux te montrer, dit Kara.

Lena se calma de nouveau.

-Tu n'as pas à… Elle commença mais Kara, avec courage, intervint.
Je sais que je ne suis pas obligée, mais je le veux et il sera plus facile d'expliquer si je peux te montrer. Les organes sexuels Kryptonniens sont logés à l'intérieur du corps pour réguler la température et de les garder en sécurité. La première fois que j'ai vu une image des organes génitaux masculins sur cette planète, traînant comme ça à l'air libre, j'ai été horrifiée ! S'exclama Kara.

Lena renifla, puis une pensée folle lui vint à l'esprit qu'elle devait confirmer.

-Est-ce que tu me dis que Superman est aussi plat qu'une poupée Ken en bas ?
Kara pouffa.

-Oui, il l'est, mais je pense que je devrais avoir peur que tu penses à la machinerie de mon cousin au lieu de la mienne !

Lena rigola.

-Je suis désolée, chérie, mais la pensée de toutes les femmes déçues dans le monde est hilarante.
-S'il te plait, on peut ne pas en parler, je me souviens d'avoir changé les couches de Kal et j'ai eu assez de conversations inconfortables avec Lois qui me disait combien mon cousin est Super au lit pour me faire faire des cauchemars pour le reste de ma longue vie. Kara grinça.

Lena ne put s'empêcher de rire à nouveau devant la réalité que Kara voulait lui montrer la partie la plus intime d'elle-même. Le premier humain qui la verrait, et si tout se passait comme prévu, le seul humain pour toujours.
-Comment faisons-nous cela, est-ce que tu peux juste… Lena agita sa main avec désinvolture.

Kara se releva pour que Lena se tourne vers elle et vit le rougissement sur le visage de Kara.

-Non, je ne peux pas le faire ... sortir ... je dois être excitée.
-Oh, dit Lena, une expression coquette et malicieuse qui lui arrivait sur le visage avant qu'elle ne se fige quand quelque chose se lève sur elle. Si tu as besoin d'être excitée pour que tes parties génitales ... s'étendent ? ... alors pourquoi je n'ai jamais senti quelque chose auparavant ? Nous avons eu des séances assez chaudes, ou du moins je pensais que nous avions… Lena était soudainement incertaine d'elle-même. Elle n'avait jamais eu à douter de ses prouesses sexuelles avant, pas depuis sa première fois.

Kara rougit et se précipita pour rassurer Lena.

-Non Lena, tout ce que tu me fais m'excite, terriblement, ça me donne envie de ramper hors de ma peau parfois, parce que tu es tellement tentant… mais je… j'ai toujours été inquiète que tu te rendes compte ou que tu le sentes contre toi et… que tu sois dégoûtée ou éberluée, j'avais tellement peur, que je n'ai jamais pu me concentrer entièrement sur moi-même.

Lena voulait pleurer. Trois mois, et Kara avait fait face à cette hésitation et s'inquiétait seule. Elle s'était retenue chaque fois que Lena la touchait et Lena n'avait pas senti que quelque chose n'allait pas. Lena venait de penser à son propre plaisir et à la joie de sentir Kara sous elle, de la serrer dans ses bras, de l'embrasser, de la toucher. La culpabilité s'empara de Lena. Elle avait agi comme un Luthor égoïste, uniquement soucieuse de son plaisir, utilisant Kara qui était trop nerveuse et trop inquiète pour dire quoi que ce soit. Des larmes s'accumulèrent aux coins de ses yeux mais avec une détermination impitoyable, elle les combattit. Kara n'essaierait que de l'apaiser, lui dirait que ce n'était pas sa faute si elle voyait ses larmes. Lena savait maintenant et elle ferait plus attention à Kara, désormais. Le reste de la nuit devait être consacré à Kara, pas seulement lui laisser le rythme, mais s'assurer qu'elle sache que Lena l'aime et qu'elle n'a pas besoin de cacher une partie d'elle-même.

Lena adoucit ses épaules tendues,

-Oh Kara… dit-elle tristement.
Kara rougit plus profondément et avec un sourire timide, elle dit.

-J'apprécie tout ce que tu fais avec moi Lena, je ne voulais juste pas te faire peur ou t'effrayer.

-Jamais ! Lena murmura durement.

Kara sourit béatement et se leva du canapé, tendit la main à Lena.

-Pouvons-nous aller dans la chambre, je pense que ce sera plus confortable et puis c'est la tradition de la Terre, tu dois me voir nue pour la première fois au lit, non ?

Lena regarda la main de Kara, son esprit vif voyant le léger tremblement dans sa main offerte. Kara était déterminée. L'ensemble de sa mâchoire, à la SuperGirl, lui avait dit qu'elle ne reculerait pas.
Lena lutta contre le désir qu'elle ressentait à l'idée d'être nue au lit avec Kara. Ils avaient partagé le lit, mais toujours avec des vêtements. Le cœur de Lena s'accéléra alors qu'elle était très enthousiasmée à la seule pensée de Kara nue. Bien que ce qu'elle verrait était maintenant une image encore assez vague dans sa tête.

La tête de Kara se pencha un peu sur le côté et un petit sourire nerveux mais satisfait se crispa sur ses lèvres. Lena maudit à nouveau les super sens de Kara, elle pouvait entendre son cœur battre et savait l'effet qu'elle avait sur Lena.
-Vas-y, je te suis, murmura Lena alors qu'elle prenait la main de Kara et se laissait conduire vers la chambre à coucher.

Une fois à l'intérieur, Kara alluma toutes les lumières et au sourcil armé de Lena, elle dit.

-Je veux que tu vois tous de moi.
Lena hocha la tête et avant qu'elle ne puisse commenter, Kara se tourna vers elle et avec un petit hochement de tête déterminé alors que sans un seul avertissement, elle enlevait ses vêtements. Lena se trouva dans un état de choc absolu, elle en avait le souffle coupé, alors qu'elle restait bouche bée.

Kara restait immobile, complètement nue devant elle, ses mains écartées de son corps et ses jambes plantées dans sa pose de SuperGirl.
Lena ne pouvait qu'être émerveillée. Ses yeux avaient l'impression qu'ils pouvaient tomber de sa tête. Ils ont tracé une déesse à peau d'or et cette déesse se tenait devant elle. Os de collier définis, petits seins fermes surmontés de mamelons rosés rougir, abdos qui étaient des magnifiques et alléchantes tablettes de chocolat et les jambes définies et minces.

Lena ne pouvait arrêter de regarder Kara, elle était une déesse sous forme humaine. Lena connaissait plusieurs artistes qui se couperaient littéralement le bras gauche, et peut-être leurs deux jambes pour avoir la chance de peindre quelqu'un, quelque chose d'aussi beau. C'est à ce moment que Lena vit Kara comme l'extraterrestre qu'elle était, non à cause de différences anatomiques qui étaient immédiatement apparentes, mais simplement parce que ce genre de beauté n'était pas de cette Terre. S'il y avait quelque chose qui pouvait faire croire à Lena une Puissance supérieure, un Dieu supérieur, c'était Kara, parce que seul le divin pouvait créer une telle créature.

Le regard de Lena se posa et sans permission tomba entre les jambes de Kara. Lena étudia la région, fascinée par sa netteté apparente. Kara était presque comme une poupée Barbie elle-même, la légère fente était si nette qu'à première vue, Lena l'avait presque ratée. Les lèvres étaient parfaitement assorties et sans poils.

Lena devait être restée silencieuse pendant trop longtemps, stupéfaite devant l'acte magnifique de Kara, alors que Kara commençait à s'agiter et que son rougissement qui avait le visage rouge tomate s'étendait délicieusement sur sa poitrine. Kara leva les bras pour se couvrir la poitrine et commença à changer de position pour se cacher en tournant partiellement et en croisant un peu la jambe.

-Non, chuchota Lena, sa voix seulement audible à l'audition acérée de Kara. Lena s'éclaircit la gorge et essaya d'avaler mais trouva sa bouche aussi sèche qu'un désert. Non, dit-elle plus fort, ne te cache pas, ne te cache jamais de moi, tu es parfaite, tu es belle, tu ... je ne trouve même pas les mots, avait balbutié Lena. Le rougissement de Kara s'approfondit mais elle se tourna vers Lena et laissa tomber ses mains. Un petit sourire apparut sur les lèvres de Kara. Tu n'avais pas à le faire, pas si vite, Lena essaya de rassurer Kara, alors même que ses yeux la dévoraient à nouveau, incapable d'arrêter de savourer sa beauté.

Kara laissa échapper un petit rire.

-Je me suis dit que si je ne le faisais pas vite je perdrais mon courage.
Lena donna un sourire compréhensif à Kara, mais ensuite il se transforma en un regard sournois et coquin alors que la voix de Lena chutait en un murmure rauque.

-Maintenant, je me sens nettement trop habillé, je suppose que l'équité est la clé d'une relation.
Lena commença à remonter le bas de sa chemise de nuit et les yeux de Kara devinrent comiquement énormes.

-Je… Tu n'as pas à le faire, je ne… murmura-t-elle nerveusement.

Lena s'arrêta avec sa chemise à moitié relevée, révélant une bande de délicieuse peau de porcelaine pâle sur laquelle les yeux de Kara s'étaient fixés.

-Tu ne veux pas voir mon corps d'alien, Kara ? Demanda Lena coquettement.

Les yeux de Kara revinrent sur ceux de Lena et elle faillit trébucher sur sa langue alors qu'elle essayait de reculer.

-Non, je veux dire oui ... je veux dire, tu n'as pas à le faire, si tu ne veux pas, Lena, je serais honorée mais c'est pour te montrer dans quoi tu t'embarques, si tu veux rester avec moi.

-Et tu ne devrais pas toi aussi voir ce que tu obtiens, Kara ? Demanda Lena d'une voix rauque.
Lena n'attendit pas de réponse avant de faire basculer la chemise de nuit au-dessus de sa tête et de quitter son shorty.

Kara aussi fut stupéfaite à la vue de sa petite amie mais pas gelée comme Lena l'avait été. Elle s'avança lentement, comme si elle craignait que la créature éthérée en face d'elle ne disparaisse si elle bougeait trop vite. La peau pâle de Lena brillait dans la lumière crue de la chambre à coucher et Kara dut combattre l'impulsion pour éteindre toutes les lumières, pour protéger cette peau crémeuse qui ne devait être éclairée que par le plus doux des rayons de la lune.

Les sombres cheveux de Lena se rejoignaient autour de ses épaules acérées, ses seins étaient lourds et pleins, ses mamelons contrastés et sombres. Sa taille fine se rétrécissait aux hanches pulpeuses et aux mollets tonifiés. Entre ses jambes, de fines boucles sombres brillaient légèrement, montrant son excitation.

Kara tendit la main et, comme si elle avait une vie propre, parcourut la taille de Lena jusqu'à la poitrine. Lena inspira profondément et avant que la pensée puisse vraiment raisonner contre l'action déjà en cours, Lena et Kara rencontrèrent dans un baiser passionné.

L'hésitation des trois derniers mois avait disparu, et les mains de Kara découvraient Lena, le baiser était plus rude que d'habitude et Lena gémit dans la bouche de Kara. Son esprit se remit à essayer de comprendre comment elle avait manqué que Kara se retenait, retenait cette passion auparavant. Des mains qui restaient au-dessus des épaules avant, maintenant elles l'exploraient et la caressaient. Kara inspira profondément par le nez. Lena se recula suffisamment pour murmurer, « Tricheuse » avant qu'elle ne prenne une autre grande inspiration et se replonge dans la noyade des sensations. Le corps de Lena s'embrasait de plaisir tandis que Kara se mordait la lèvre et pinçait son mamelon. Avec une poussée pas trop douce, Lena se retrouva pressée contre le lit de Kara et la cuisse de Kara entre ses jambes.

Lena pensa vaguement qu'elle devrait être embarrassée par la façon dont elle était mouillée, et par la façon dont elle broyait Kara avec abandon, mais elle s'en fichait. Pour sa première fois avec une femme, Kara bouleversait le monde de Lena. Le côté plus confiant et plus dominant de Kara était un virage que Lena n'avait pas prévu.

Lena baissa la tête et aspira un des tétons de Kara dans sa bouche. La chair avait un gout délicieux et la tête de Kara retomba en haletant. Le gémissement impudique de plaisir était le son le plus fort que Kara n'avait jamais fait et Lena sourit contre la chair de Kara. C'était son nouveau son préféré et elle essayait de l'arracher à Kara encore et encore.

Lena avait l'intention de téter Kara et de lui caresser la poitrine quand elle le sentit, une pression humide et chaude contre sa cuisse. La pression étrangère était inattendue et Lena se calma. Au-dessus d'elle, Kara se figea aussi et regarda Lena avec hésitation. La passion du moment était brisée. Lena regarda dans les yeux de Kara. Leurs corps ont été pris en sandwich ensemble obscurcissant la vue de Lena alors elle avait légèrement bougé en essayant d'apercevoir ce nouvel appendice.

Le mouvement de Lena tira un faible gémissement guttural de Kara. La chaleur se précipita à travers Lena quand elle l'entendit. Kara agrippa Lena.

-S'il te plaît arrête de bouger, siffla-t-elle. Lena fut stupéfaite par cette lutte pour le contrôle. Kara était toujours si douce et en contrôle. Lena était fascinée.

Elles restèrent immobiles, enlacés dans leurs bras moites.

-Puis-je regarder ? Lena demanda ça avec hésitation.
Kara haleta.

-C'était le but de cette activité avant que nous ne devenions ... distraites, je suppose.

Lena gloussa un peu aussi mais vit l'air hésitant et nerveux sur le visage de Kara.
Lena pressa sa main sur la joue de Kara, l'embrassa doucement et murmura.

-Peu importe cela, Kara, je suis à toi.
Forte de cela et de la certitude dans les yeux de Lena, Kara recula.

La perte de contact avec le centre de Lena la fit gémir, mais Kara roula sur le côté du lit, se présentant comme un sacrifice aux dieux, attirant les yeux de Lena. S'appuyant sur son coude, Lena regarda entre les jambes de Kara. Là où auparavant il y avait eu une fente nette, il y avait maintenant un cylindre effilé de chair en saillie. Il était de couleur chair, luisant mouillé et avec des veines délicates.

Lena se pencha pour regarder de plus près et Kara parla.

-C'est un organe sexuel polyvalent, c'est en fait un seul muscle qui, dans cette « forme masculine », se transforme en une forme tubaire. A l'intérieur sont ce que vous appelez des tentacules qui agissent indépendamment et contiennent les gamètes sexuels. Le côté intérieur de la chair lorsqu'elle se déploie vers la « forme féminine » est sexuellement sensible au toucher. Une fois déployée, elle permet l'entrée pénétrative en moi à travers les tentacules. Kara était allongée avec un bras sur son visage et son ton était mort et clinique comme elle l'expliquait. Lena était fascinée. C'était différent de tout ce qu'elle avait vu auparavant. Quand Lena s'avança de nouveau, Kara laissa échapper un petit gémissement, Je peux sentir ton souffle sur moi, gémit-elle.

Lena était choquée, c'était si sensible. Soufflant délibérément, Kara gémit et le tube charnu se détacha du cylindre en une feuille de chair qui ressemblait remarquablement à une feuille de laurier.
Les fines tentacules presque translucides qui se trouvaient à l'intérieur commençaient au sommet de la fente de Kara où aurait été son clitoris, si elle avait été humaine. Elles se tortillaient indépendamment l'un de l'autre, semblant chercher quelque chose. Tandis que la chair se colorait à l'extérieur de la forme cylindrique mâle, la feuille déployée de la forme femelle était rouge vif et pulsait de chaleur et d'humidité.

Sans la permission de Lena, sa main s'avança et caressa la chair rougeoyante et rougeoyante. Les tentacules enroulés autour de ses doigts, la chair ondulait sous son toucher et Kara gémit profondément, tout son corps tremblant. Lena sourit. Elle faisait ça, elle faisait trembler Kara.

Les tentacules tirèrent doucement sur les doigts caressants de Lena, les tirant vers leur origine, vers l'ouverture de Kara de leur propre chef.

Lena jeta un coup d'œil à le visage de Kara, son esprit s'éclairant alors qu'elle voyait la mâchoire serrée de Kara et que sa main gauche s'était enfoncée dans le matelas. La caresse de Lena causait du plaisir à Kara mais c'était aussi une nouvelle sensation pour elle, une sensation qu'elle avait du mal à comprendre et à répondre avec une quantité de force appropriée et sûre avec un humain dans son lit. Lena voulait, mais elle voulait que ce soit un acte d'égal à égal. Pas Kara endurant et essayant de se contrôler, essayant de comprendre la pression et la force. Lena ne voulait pas forcer le plaisir avec Kara, ni prendre la sienne pendant que Kara essayait de comprendre quelles réactions étaient sûres et bonnes et ce qui ne l'était pas. Lena voulait que Kara apprécie cet acte comme un égal réciproque et cela prendrait du temps.

Lena recula. Elle n'allait pas prendre son plaisir à Kara, elle n'allait pas continuer sans la permission de Kara. Kara resta immobile, son bras couvrant toujours ses yeux et un léger tremblement traversant son corps. Lena avait promis qu'elle irait lentement pour Kara et peu importe combien elle voulait l'explorer, elle tiendrait parole. Elle rassurerait Kara.

Grimpant sur le lit Lena tira le bras de Kara de son visage et vit les larmes dans ses yeux et son regard inquiet.

-Tu es toujours là, chuchota Kara d'un ton choqué.
Lena était si contente d'avoir arrêté son exploration. Kara aurait laissé Lena lui faire n'importe quoi, même si elle n'était pas prête, juste dans l'espoir que Lena la voulait.

-Peu importe tout ça, Kara, je t'aime. Tu es belle de la tête aux pieds, et au moment où tu te sens prête, au moment où tu sens que tu peux être mon égale dans cet acte et que tu peux contrôler ta force, j'aimerais faire l'amour avec toi.

Kara laissa échapper un sanglot et roula en avant, sa tête reposant sur les genoux de Lena. Lena la fit se calmer, murmura des mots doux et caressa ses cheveux. Le temps était de leur côté. Lena serait là pour Kara, toujours comme une égale.

Kara se calma et s'endormit, son espèce d'ovipositeur s'était rétractée et elle s'était recroquevillée en boule, serrée contre Lena. Elles avaient vraiment besoin de trouver un meilleur nom pour ça. Lena tira une couverture sur Kara. Elle la tiendrait toute la nuit. Elle attendrait aussi longtemps que nécessaire et passerait sa vie à s'assurer que Kara savait qu'elle était belle et aimée.

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Voilà c'est trop mignon mais c'est fini. L'auteur essaye de nous écrire une suite, mais elle est débordée donc… pas de date en tête…

A plus…