Bonjour, alors comme c'est ma première fic, les chapitres ne seront pas forcément hyper longs... Donc n'hésitez pas à m'écrire des reviews ^^

Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont d'Hajime Isayama. Les petites modifications, comme leur nom, sont faite exprès mais seront vite corrigées. C'est pour le scénario. Toute ressemblance avec quoi que ce soit (pour ne pas faire de liste à rallonge x) ) est purement fortuite.


Le garçon attendait, tapi dans l'ombre. Il attendait que la femme arrive. Il vit sa silhouette se dessiner par terre, approcher. Il se ramassa sur lui même et bondit, en criant, bras tendus vers sa victime. Il jouait avec sa mère dont les longs cheveux bruns sentaient si bons, étaient si soyeux, si brillants. Elle lui adressa un sourire doux, et fit semblant d'avoir eu la peur de sa vie. Bien que le garçon s'en aperçoive, il fit comme si de rien n'était et criait victoire. Elle le prit alors dans ses bras et lui fit un de ces regards dont elle seule a le secret, attendrissants et aimants. Il aimait se noyer dedans. Leur jeu préféré était cache-cache, auquel ils jouaient en ce moment. Il devait se cacher, et lorsqu'elle le repérait, il courait le plus loin possible. Hélas, sa mère était trop rapide, elle le rattrapait, le soulevait du sol et le reposait plus loin pour le chatouiller. Mais il devenait de plus en plus bon, et s'amusait parfois à surprendre sa mère lorsqu'elle passait à coté de lui durant ses recherches. De temps en temps, il rendait son père complice de ses combines, bien qu'il ne s'entende moins bien avec lui.

Ce dernier avait un air strict et ses petites lunettes rondes n'arrangeaient pas le tout. Et surtout, il n'était que très peu présent à la maison. Il lui racontait parfois que sa mère était comme lui autrefois, jusqu'à ce qu'il naisse et qu'elle décide qu'elle consacrerait sa vie à leur enfant.

Malgré cet aléa, la petite famille vivait dans une petite maison de campagne, dans un petit village de montagne. L'enfant avait donc la place de s'épanouir et il en profitait bien pour ses jeux avec sa mère. Et c'est justement pendant un de ces moments intimes qui n'appartenaient qu'à eux, qu'un soir, ils entendirent un gros bruit. Un homme cria, le petit garçon devinait la voix de son père. Intrigué, le garçon suivit les pas de sa mère qui s'était précipitée pour connaître la cause de toute cette agitation.

Son père se disputait avec un inconnu, l'enfant n'entendit pas ce que les deux adultes se disaient car sa mère lui bouchait les oreilles et tentait vainement de chasser l'enfant du lieu de la confrontation. C'est alors qu'il vit un éclair argenté sortir de la manche du visiteur. Mais il n'en vit pas plus car une main vint lui obstruer sa vision. Mais il sentit une odeur lui parvenir au narine. Il ne reconnut pas cette odeur de suite. Il su rapidement d'où il connaissait cette odeur. C'était la même qu'il avait senti lorsqu'il s'était blessé un jour. Il courait autour de la maison et il avait chuté contre un rocher. L'enfant avait saigné abondamment de la tête, l'odeur du sang lui avait fait tourner la tête.

Il voulait vérifier. Il devait vérifier. Il pût facilement se défaire de l'étreinte de sa mère car celle-ci regardait le corps de son mari, égorgé en un seul coup, baignant dans son sang. En voyant ce spectacle, le petit se figea. La scène lui paraissait sortir d'un cauchemar. Un voix forte et lointaine à la fois le sorti de sa transe.

« GRISHA ! »

C'était sa mère, elle était folle de chagrin et de rage. L'inconnu choisit ce moment pour lever la tête et remarquer leur présence. Il n'eut pas le temps de bouger que sa mère était sur l'intrus, l'agressant avec une lame, dont l'origine échappa au petit. L'homme eu tout juste le temps d'esquiver le coup qui lui aurait été fatal. Il n'eut qu'une blessure au buste. L'étranger jura et para de sa lame le deuxième coup asséner par la furie. Il fut impressionné de la vitalité de la veuve, mais ce n'était pas assez et cette dernière le savait car, alors qu'elle perdait du terrain, elle lui criait de courir de se sauver, de se cacher, comme lorsqu'ils jouaient tous les deux. L'enfant tourna les talons en courant et se cacha au premier endroit auquel il pensait:la penderie de sa mère. Au moment où il commençait à se cacher derrière les vêtements, ils entendit :

« Pas dans la penderie ! Dehors, comme dans la journée ! Et ne reviens pas avant le jour ! Attend que les villageois viennent à ta rencontre ! EREN ! » Son cri finit en un gargouillis étrange et ragoûtant. Il ne sait pas comment, mais le garçon avait devinait que sa mère avait poussé son dernier cri, et qu'elle voulait que celui-ci lui soit adressé, à lui, son fils. Son cœur se serra, se broya, mais il parvint à sortir par la fenêtre de la chambre de ses parents. Il couru jusque dans la forêt. Il savait que l'obscurité allait jouer en sa faveur. Il entendit une voix au loin annonçant qu'il s'était échappé. Ce fut un autre coup dur pour l'enfant. Il comprit que jamais aucun villageois ne viendrait, qu'il était seul contre tout un groupe, et qu'il était certainement trop jeune et chétif pour s'en sortir seul.

Ses yeux s'étaient habitués à l'obscurité et les voix ne l'atteignait plus. Alors il marcha, pour économiser son pauvre petit souffle d'enfant. Il le savait, semer les agresseurs qui ont tués ses parents sera dur. Il réussit à marcher pendant une heure et demi, avant de s'écrouler, essoufflé. La fatigue le ramena à la réalité. Il se mordit pour ne pas crier mais les larmes coulèrent toutes seules, intarissables, lui brouillant le peu de vue qu'il avait. Alors qu'il pleurait silencieusement, il entendit des voix, lointaines. Eren se remit difficilement sur ses jambes et se mit à courir, l'adrénaline remontant en flèche. Il se rappela soudainement qu'il devait se cacher. Il repéra un bosquet qu'il connaissait bien, il savait que dedans il y avait la place pour deux enfants, il y avait déjà joué avec un ami. Il se faufila donc dedans et mit la main sur sa bouche pour dissimuler le bruit de sa respiration. Il attendit 5 minutes, 10 minutes. Les voix étaient passées à côté et s'éloignaient toujours plus. Il décida d'attendre le jour ici.

Le temps lui parut durer une éternité. Alors qu'il allait s'endormir, l'entrée du bosquet bruissa. Une branche craqua. Un petit juron s'échappa. Un souffle. Une main. Le garçon sorti immédiatement de l'autre côté. Mais il avait oublié le ravin. Il était coincé. Il saisi la branche à ses pieds. Il voulait être comme sa mère. Il voulait se défendre comme elle. Mais lui allait gagner. Il voulait gagner. Il devait gagner. Il voulait vivre. Une silhouette se détacha du bosquet. Eren vit mal la personne, mais il recula instinctivement en entendant le bruit d'une lame sortant d'un étui. Un couteau. Son adversaire avait un couteau et lui un pauvre bout de bois. Il recula. Encore. L'autre avança. Encore un pas en arrière. Et, alors que le visage de son agresseur allait être révélé par les faibles rayons de lune, Eren fit le pas en trop. Il tombait dans le ravin.


J'ouvris les yeux et me réveillais en sursaut.