Bonjour à vous fans d'Hetalia qui aviez jusqu'ici le plaisir de ne pas me connaitre ^^
Je suis désolée de venir polluer ainsi votre fandom mais il se trouve que j'ai une amie/soeur/beta-reader (oui, tout ça en même temps, au passage merci à elle pour la correction ^^) nommée Leyounette à qui je ne peux rien refuser et qu'elle a lourdement insisté pour que je poste ceci. Le "ceci" en question est un délire sans nom sorti tout droit de mon cerveau tordu qui a affreusement déformé mes cours sur la Guerre Froide. Ainsi soit donc publié le résultats des fantasmes de ma chère soeur qui non-contente de m'avoir fait découvrir Hetalia, m'a aussi convertie au RussieUSA (mais je continue à dire que j'aurais fini par trouver ça toute seule aussi), fait écrire cette...chose et m'a même fait faire mon premier cosplay (même si j'ai pas pu acheter la perruque blonde pour faire Biélorussie et que j'ai gardé mes cheveux bruns... mais c'était le premier, ça compte pas, je ferai mieux à la prochaine Japan U.U) elle m'aura vraiment tout fait faire je vous jure ". Bref, pour ce qui est de la fic...
Personnages: USA (Alfred), Russie (Ivan), Angleterre (Arthur)
Guest stars: France (Francis) qui s'invite toujours partout et que j'adore et un pauvre téléphone qui n'a rien demandé
Pairing: Après ce chapeau et les deux noms de persos là-bas en haut je pense que vous aurez tous compris U.U"
Disclaimer: Les personnages ont été inventés par Hidekaz Himaruya et lui sont sûrement reconnaissant de les garder pour lui vu ce que j'en fais xD
Rating: Selon l'échelle proposée par le site ça vaut un M je pense... en fait je ne sais pas trop, une objection ? ^^"
« La porte est ouverte, il doit être là. Je parie qu'il est encore en train d'insulter Russie avec ce stupide téléphone. Cette ligne directe n'était peut-être pas une si bonne idée, grommela Angleterre. »
Le Britannique se dirigeait à grand pas vers le bureau de son homologue américain. Arthur avisa la porte entrouverte de la pièce de travail et s'approcha. On n'entendait pas le flot d'injures habituelles sortir, visiblement, Alfred n'était pas au téléphone avec son ennemi communiste.
« Cet imbécile n'a même pas pris la peine de venir m'ouvrir ! se plaignit Arthur. »
Il allait pousser la porte quand sa main fut arrêtée à quelques centimètres à peine de la poignée par un gémissement venant de l'intérieur. Qu'est-ce qui se passait là dedans ? Le son était suspect, on aurait dit que… Non, c'était certainement cet imbécile de mangeur de grenouille qui avait une mauvaise influence sur lui, Alfred s'était sûrement coupé avec une enveloppe, comme souvent. Arthur leva les yeux au ciel, plus amusé qu'il ne voulait l'avouer, quelle maladresse !
Le deuxième gémissement l'inquiéta un peu plus. Le Britannique eut un rictus nerveux, une autre enveloppe ? Amérique n'était pas assez bête pour se couper deux fois de suite, si ? Angleterre secoua la tête pour se ressaisir. Qu'est-ce qu'il allait imaginer à la fin ! Bien sûr que son frère était assez bête pour se couper deux fois de suite avec une enveloppe ! C'était un idiot après tout ! Parfaitement capable de se blesser avec un simple bout de papier… deux fois… à moins de 15 secondes d'intervalle… si, si, il en était capable ! Il ne se passait absolument rien de suspect dans ce bureau ! Non, non, non. D'ailleurs, il allait entrer et Alfred serait en train de se mettre un pansement. Oui, exactement.
Arthur avança de nouveau la main pour saisir la poignée quand l'image de son voisin d'outre-manche lui apparut.
« Eh Godon, ne fais pas l'andouille ! Tu as très bien compris ce qui se passait là-dedans hein ! Tu n'es pas assez bête pour ne pas te rendre compte qu'il est en train de…
- Merci ! coupa vivement le Royaume-Uni. J'ai saisi l'idée, froggie ! »
Le gémissement lascif qui suivit ce court échange avec le petit Francis qui habitait sa conscience — il faudrait vraiment qu'il en parle à Autriche, il avait un sérieux problème avec ça — donna la nausée à l'Anglais. Plus aucun doute possible quant à la nature de l'activité d'Amérique. Arthur rougit jusqu'aux oreilles mais s'approcha de la porte, juste pour vérifier par lui-même par la fente entre le mur et le battant.
Alfred était seul, avachi dans son énorme fauteuil, rouge et essoufflé, un téléphone à l'oreille. La main qui ne tenait pas le combiné était cachée sous la table et Arthur vira écrevisse en devinant ce qu'elle devait faire.
Jesus ! Comment son adorable petit Amérique avait-il pu devenir un tel débauché ? Au téléphone en plus ! C'était encore pire que… Il était pourtant si mignon et innocent autrefois ! Angleterre revoyait encore sa petite colonie lui demander pourquoi il avait une boîte spéciale pour les lettres de Francis*…
Mais qu'est-ce qu'il avait raté dans son éducation ? Qui lui avait pourri son petit frère comme ça, hein, QUI ? Il voulait des noms ! Et qui était l'ordure qui lui racontait des horreurs au téléphone ?
« Tu es un sale pervers ! Ne pense surtout pas que… je… Je ne suis pas du tout en train de… On…on n'est pas réconci-liés…. Aaah…. »
Arg, Arthur ne voulait pas en entendre d'avantage. Il en aurait pleuré, son petit bébé avait grandi bien trop vite !
France ! C'était forcément France qui avait perverti ainsi son cher petit frère ! Cette enflure de libertin vicieux de Français ! C'était peut-être même lui au téléphone ? Ce sale bouffeur de limaces ! Si c'était lui… Si c'était lui… Angleterre tremblait de rage à cette idée mais il n'était même pas sûr de savoir s'il voulait tuer Francis ou Alfred…
Un cri retentit soudain dans le bureau, attirant l'attention d'Arthur. Amérique avait laissé retomber sa tête sur son épaule, à bout de souffle. A sa mine détendue, Arthur comprit qu'il avait « fini ».
« Fuck you, you communist bastard ! s'écria soudain le jeune état fédéral en se redressant vivement. »
Le monde d'Arthur cessa définitivement de tourner. Le Britannique ne savait plus quoi penser. C'était vrai, il était plutôt soulagé que ce ne soit pas Francis qui ait mis son petit frère dans cet état mais d'un autre côté… Est-ce que le Russe était vraiment un meilleur choix ? Russie était tellement effrayant et dangereux, sa chère petite colonie — qui n'avait pas tellement grandi dans l'esprit d'Arthur quoiqu'on en dise — ne pouvait pas … avec cet ours sibérien mal léché…
La seule chose qui empêcha Arthur de fondre en larmes comme il aurait dû le faire fut le grand bruit qui retentit dans le bureau, le faisant sursauter pour la énième fois. Alfred venait de raccrocher bien trop violemment le combiné rouge vif qu'il tenait à la main une minute plus tôt. Visiblement, son interlocuteur avait dit quelque chose qui ne lui avait pas plu.
« Fuck ! C'est la troisième fois cette semaine ! s'énervait Amérique, encore à moitié nu, en attrapant une boîte de kleenex pour se nettoyer. »
De l'autre côté de la porte, Arthur crut faire un malaise.
« Calme-toi, rosbif ! Je ne comprends absolument rien de ce que tu racontes ! soupira France, exaspéré. Oui, oui, Amérique, ça d'accord, après ? »
Le Français était assis sur son canapé, une serviette en guise de pagne pour tout vêtement et un téléphone avec un Anglais hystérique au bord de l'apoplexie au bout du fil à l'oreille. Au bout du huitième appel consécutif d'Arthur, le Français avait consenti à sortir de sa douche pour répondre et cela faisait maintenant dix minutes que le British hurlait dans le combiné sans que Francis ait pu saisir plus que « Amérique, téléphone, connard de communiste, pervers, ta faute ! »
« Bon, écoutes l'Angliche, je comprends vraiment rien. Tu veux que je vienne chez toi pour que tu m'expliques de vive voix ? finit par proposer Francis en désespoir de cause. »
« Oui, oui, je sais que ça finit toujours pareil quand je viens mais d'abord ce n'est pas une si mauvaise fin et ensuite ne rejette pas toute la faute sur moi, tu participes pas mal aussi ! »
« Ah non ? Qui a renversé sa tasse de thé sur moi pour m'obliger à enlever ma chemise la dernière fois ? D'ailleurs, entre parenthèses, je suis très flatté de compter plus que ton thé à tes yeux, tu ne sacrifies pas ton Earl Grey à n'importe qui ! »
« Bon, bon, comme tu veux. Moi ce que j'en dis c'est juste que tu as l'air d'avoir besoin de te détendre et c'est une façon comme une autre de se relaxer… Enfin, en plus agréable que les autres. »
« Que je ne t'approche pas ? Tu préfères faire ça par téléphone interposé ? Hahaha… Eh ? C'était quoi le grand boum à l'instant, ça va ? Arthur ? Arthur ? »
*référence foireuse au strip qui explique la différence entre "letter" (une lettre) et "french letter"(un préservatif) en anglais ^^"
Voilà, fin du premier chapitre, le second est plus long mais tout aussi idiot, j'en ai peur ^^" Je n'ai écrit cette fic que pour m'amuser, je suis donc désolée pour le OOC et le n'importe quoi que j'ai mis dedans. D'autant que j'ai dévié de mon sujet à la fin "mais que vient faire Francis dans l'histoire ?" me demanderez-vous. Eh bien je vous répond :"rien" U.U J'aime Francis et il le vaut bien et je suis une obsédée du FrUK qui peut pas s'empêcher d'en mettre partout, pardon T.T
Je n'espère pas beaucoup de reviews mais si vous en mettez une j'accepte les critiques constructives. Sinon merci d'avoir lu jusqu'ici, à bientôt peut être pour le dernier chapitre et j'espère que cette... chose xD vous encouragera à poster plus de fics sur ce fandom qui a besoin de plus d'amour ^^
