Titre : Un autre chemin
Auteur : ylg/malurette
Base : Yoko Tsuno, La Proie et l'Ombre
Personnages : Cecilia et Margaret
Genre : gen/squish
Gradation : PG / K-plus
Disclaimer : propriété de Roger Leloup, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : « une rose rouge » pour 31 jours (o8 mars '13)
Prompt : Journée de la Femme
Continuité: post BD (tome 12) ; peut faire écho à un autre one-shot qui leur est consacré dans mon recueil varié "de la terre à vinéa" ( /s/4001514/10/ )
Nombre de mots : 303
oOo
Deux roses sur une branche / L'une se fana et mourut / L'autre n'y survécut, disait le poème de McNab.
Il y avait en fait trois roses à Loch Castle. L'une s'est fanée ; une autre cueillie, a été transplantée au loin ; depuis la dernière s'étiole sur place.
Cecilia ne sait pas quoi faire désormais. Pauvre petite fille riche, avec tout cet argent qui a failli causer sa perte, dont elle ne sait que faire, et pas d'expérience du monde, la faute à son oncle !
Elle essaie de racheter comme elle peut les erreurs des autres, maladroitement. Elle couvre Yoko de cadeaux, laquelle est trop polie pour refuser. Margaret a accepté avec une reconnaissance un peu forcée le billet d'avion pour l'Australie, mais a catégoriquement refusé tout le reste. Même l'argent dont elle avait pourtant grand besoin, et surtout les cadeaux. Elle a pris les jolies robes de Lady Mary en horreur.
Cecilia espérait pourtant trouver en elle une amie, une sœur et se sent blessée de son refus.
Elle la connaît à peine et pourtant n'admet pas si facilement la brutalité de la séparation. Elle a donc fait suivre son adresse et lui envoie régulièrement, pas de ses nouvelles : l'autre n'en a cure, mais ses vœux pour son avenir. Et elle accompagne ses cartes d'une rose rouge. En souvenir de Lady Mary qui les a réunies, et parce que tout le monde aime les fleurs, non ?
Et elle y joint la demande de nouvelles :
« Montrez-moi, je vous en prie, comment vous réussissez votre vie, si loin et si différente de moi. S'il vous plaît, même si vous ne me devez rien : Rendez-moi heureuse de votre propre bonheur ? »
Margaret, enfin touchée plus qu'exaspérée, se sent tentée de répondre.
