Bien le bonjour/bonsoir/bonne nuit (rayez la mention inutile) !

Voici ma nouvelle fic que j'ai commencé il y a une semaine en mode yolo, juste parce que j'avais du temps libre, au ski, quand mes parents et mon frère étaient à la piscine, sans avoir d'idée claire de scénario et c'est venu tout seul ! (j'aime quand ça vient tout seul !)

Donc les personnages principaux sont Nyo et Unsterblicher (avec d'autres gens en fond, et des gens cools).

Je pense que tout le monde connait Nyo, mais Unster, j'ai plus de doutes.

Donc, pour faire une rapide présentation, c'est un youtuber gaming qui fait principalement du Minecraft, mais aussi d'autres jeux. C'est l'homme le plus régulier que je connaisse concernant la sortie de ses différentes séries, par exemple il peut ne pas sortir une série pendant plus d'un mois parce qu'il a oublié de tourner, et un jour, on n'a que ça pendant une semaine.C'est un de mes youtubers préférés grâce à sa putain de belle voix sexy et parce qu'il est putain de sexy tout court, mais surtout parce qu'il a la capacité de sortir un nombre hallucinant de conneries en vingt minutes. Comme dire qu'il voulait prostituer ses abonnées. Voila.

Donc bref, ce mec est mon dieu, je serai son fidèle lama à tout jamais et je vous encourage à aller voir sa chaine, plus particulièrement la vidéo où il défonce ses amis youtubers sur photoshop.

Le couple Nyo/Unster est né dans ma tête le jour où Nyo a posté sur Twitter une photo de lui en kigurumi Pikachu et qu'Unster a mis pour seul commentaire "je te baise". Faut pas stimuler mon cerveau comme ça.

Les youtubers que j'utilise honteusement dans cette fic ne m'appartiennent pas, c'est dommage, mais c'est ainsi, et si jamais elle dérange l'un des protagonistes, il suffit de me le faire savoir et je la supprimerai, même si je pleurerai très très fort.

Voila, après cette présentation à rallonge, j'espère que ça va vous plaire un peu, maintenant lisez. C'est un ordre.

Prologue

« Alors mon chou, tu avoue ?

N-Non ! Je n'ai rien fait ! Je ne sais rien !»

Unsterblicher lâcha un « tsssss ! », excédé. Ils étaient enfermés dans cette salle d'interrogatoire depuis presque deux heures et il n'arrivait tout simplement pas à arracher la moindre information son prisonnier. Il avait tout essayé. La torture physique, même s'il n'avait pas le droit de trop l'abîmer, la torture psychologique, au point de le faire pleurer, mais rien à faire il n'en tirait rien. À croire que le jeune homme torse nu et couvert de sang frais attaché à cette chaise inconfortable depuis plusieurs heures était réellement innocent.

Unster grimaça. Son chef l'avait enfermé avec le prisonnier avec ordre de lui soutirer des informations sur la résistance, mais sa proie se contentait de pleurnicher et de le supplier d'arrêter de lui faire du mal.

Ce n'était pas pour lui déplaire. Il aimait entendre ses victimes le supplier et voir les larmes de désespoir couler sur leur joues. Cela lui conférait un sentiment de puissance et de supériorité. Il adorait ça.

« Unster, p-pourquoi t-tu fait ç-ça ? »

Le jeune homme caressa la joue de son prisonnier avec tendresse. La terreur et la souffrance dans les yeux plein de larmes de celui-ci furent remplacés par de l'espoir quand son bourreau lui sourit avec une gentillesse feinte.

« Nyo, mon chou, je te promet que j'arrêterai dès que tu m'aura dit ce que je veux savoir. De toutes façons on ne sortira pas de cette pièce tant que tu ne m'aura pas donné ces informations. On est enfermés, tous les deux. »

L'espoir disparut dans ses yeux, pour le plus grand plaisir d'Unster. Il s'agenouilla devant lui, l'enlaça et lui souffla :

« Ca fait deux heures qu'on est là et je commence à me lasser.

- Unster, je t'aime, tu le sais, laisse moi partir !

- Je ne peux pas, Nyo, mon chéri, il faut que tu réponde.

- Mais qu'est-ce que tu veux que je réponde ?

- J'ai besoin d'informations sur la résistance leurs projets, leurs chefs, l'endroit où ils se planquent, ce genre de choses... Je sais que tu peux me fournir ces infos ! »

Le regard désespéré de Nyo ne changea pas.

« Je ne sais rien ! Je ne fait pas partie de la résistance je te dis ! Combien de fois il va falloir que je te le répète ? »

Le bourreau lâcha son prisonnier et se releva, le toisant de toute sa hauteur, perdant son sourire. Il se mordilla l'ongle du pouce à travers son gant. Il sentait sa patience l'abandonner. Aucun autre prisonnier ne lui avait autant résisté. La plupart mouraient ou craquaient au bout d'une heure d'interrogatoire. Nyo était le seul à lui avoir résisté aussi longtemps et cela l'agaçait. Son regard implorant l'agaçait. Ses supplications l'agaçaient. Tout en celui qui avait été son amant et son compagnon pendant presque un an l'agaçait à présent.

Les traits de son visages déformés par un rictus de mépris, Unster attrapa Nyo par les cheveux et lui tira brusquement la tête en arrière. Il se délecta de sa grimace de douleur.

« Tu ne sais rien, tu dis ? Grogna-t-il en faisant glisser la lame de son couteau le long de la gorge pâle de sa victime, y dessinant une ligne écarlate. Alors je peux te tuer pour arrêter de perdre du temps avec toi ! J'ai d'autre personnes à interroger. »

C'était faux. Ils manquaient d'informations. C'était la raison pour laquelle son chef l'avait enfermé ici. Il devait absolument soutirer ces infos à Nyo, sans quoi ils seraient condamnés à attendre passivement la prochaine attaque rebelle.

Ils ne risquaient pas grand chose. Bien qu'agaçants, les rebelles n'étaient qu'une poignée d'hommes aux moyens limités, leur seule force résidant dans leur anonymat et dans le fait qu'ils pouvaient frapper n'importe où et n'importe quand.

Mais malgré ce que le roi pouvait dire à propos de l'inutilité des raids perpétrés par les rebelles lors de ses brefs passages à la radio et à la télé, les attaques de la résistance commençaient à porter leurs fruits et la lassitude commençait à se faire sentir au sein de l'armée royale.

Il fallait avouer que surveiller les principaux axes routiers et les lieux de production ainsi que mener des raids inutiles contre la résistance n'était pas ce qu'il y avait de plus excitant pour un soldat ayant participé au coup d'Etat ayant porté le roi au pouvoir deux ans plus tôt. Mais le chef du jeune bourreau savait que dès qu'ils auraient des informations solides, les soldats royaux seraient plus que ravis de combattre. Unster espérait qu'il avait raison, mais pour que cet assaut puisse enfin avoir lieu, il leur fallait ces informations.

La capture de Nyo était une aubaine et il ne pouvait pas laisser passer cette chance. Il était absolument persuadé que son ex faisait partie de cette résistance qui leur pourrissait la vie. Il suffisait de lire les documents trouvés chez lui un exemplaire du journal de propagande des rebelles, sa radio réglée sur la fréquence où ils émettaient leur émission de radio clandestine,...

Il sentit soudain sa proie se relâcher et se détendre. Surpris, il s'écarta un peu et plongea son regard bleu dans celui de son prisonnier.

« Qu'est-ce qui t'es arrivé, Unster ? »

Il souriait presque.

« Qu'est-ce que tu veux dire ? Demanda celui-ci, surpris par la question.

Tu n'était pas comme ça, avant. Je t'aimais, Sébastien. »

Unster fut étonné que Nyo utilise son prénom. Cela faisait tellement longtemps qu'on ne l'avait pas appelé ainsi qu'il l'avait presque oublié. Il sourit avec amour.

« Tu ne me fera pas craquer, Nyo. Personne ne le peut. J'obéis aux ordres de mon maître. S'il m'ordonne de te tuer, je le ferais sans hésiter.

- C'est ça que je voulais dire, Unster, répliqua le jeune homme attaché, étonnement calme. Tu as perdu ta liberté. Tu es devenu un chien. »

Unster le gifla avant de le saisir à la gorge, nettement moins amusé. Il plaça son visage à quelques centimètres du sien.

« Silence. Ce n'est pas moi qui suis attaché à cette chaise depuis deux heure ! S'il y a un chien, ici, c'est toi !

- Ce ne sont pas ce genre de chaînes qui t'entrave, rétorqua Nyo sans perdre son calme nulles traces du jeune homme faible qu'il avait torturé pendant des heures. Tu ferais n'importe quoi pour l'ordure qui te sert de maître, comme un chien.. Tu as perdu ton libre-arbitre. L'usurpateur a fait de toi son esclave, et c'est exactement contre ça que nous nous battons. »

Un sourire presque hideux naquit sur les lèvres d'Unster. Enfin. Enfin Nyo s'était trahis et avait avoué faire partie de la résistance.

« Ton compte est bon, mon salaud ! » s'écria-t-il avec joie.

C'est à ce moment là que la lame s'enfonça dans son dos. En même temps qu'un flot de sang teintait sa chemise en rouge, il sentit une main se poser sur son épaule et l'aiguille d'une seringue s'enfoncer dans son cou. Surpris, il tourna la tête vers le propriétaire de la main et de la seringue, un homme de petite taille aux cheveux châtains clairs et aux yeux bleus méprisants. Il sentit sa tête tourner, mais il ne sut pas dire si c'était à cause du sang qui quittait son corps ou à cause du produit que l'intrus lui avait injecté. Il sentit ses jambes le lâcher et sa vue se brouiller. Il heurta le sol avec un juron et perdit connaissance.

Nyo regarda d'un air presque paniqué son bourreau s'écraser au sol.

« Tu-Tu l'as tué ?! » s'écria-t-il

L'autre haussa les épaules et entreprit de détacher le prisonnier. Celui-ci se mit à observer le visage de son ex-amant. Les lèvres entrouvertes, le teint pâle, son visage était semblable à celui qu'il affichait quand il dormait et que Nyo avait si souvent contemplé sur l'oreiller. La seule chose qui le différenciait de ces moments là était la goutte de sang qui coulait entre ses lèvres.

Dès que l'homme l'eut détaché, il se précipita au chevet d'Unster afin de vérifier qu'il était toujours vivant. Il soupira de soulagement en sentant son souffle régulier.

« Pourquoi tu t'inquiète pour ce type ?

- Je l'aime. On sortait ensemble.

- Tu sortait avec un soldat de l'armée royale ?!

- Il es manipulé, enfin je crois.

- Tu veux qu'on l'embarque ?

- Ouais, je veux bien... »

L'autre attrapa Nyo par le bras et examina ses blessures. Il grimaça.

« Cet enfoiré ne t'as pas loupé ! Grogna-t-il. Tu as dis des choses ?

- Tu me prend pour qui ? Bien sur que j'ai rien dis !

- Alors tout va bien ! »

L'homme aux yeux chargea le jeune homme inconscient sur son dos et se dirigea vers la porte précédemment fermée à clé. Nyo le rattrapa, boitant.

« Au fait, comment tu m'a retrouvé ?

- J'ai suivi la trace de ta puce de traçage, répondit-il en ouvrant la porte et en montant les escaliers qui se trouvaient derrière, comme si sa charge ne pesait rien.

- Mais il y avait au moins dix hommes dans ce commissariat !

- Je les ai butés. Six au sniper, un au couteau et deux au pistolet. Ils étaient neuf, et pas des plus malins. J'ai récupéré la clé et je t'ai libéré.

- Badass.

- Je sais, fit l'autre sans la moindre modestie en lui lançant un pistolet récupéré sur un cadavre. On a aussi récupéré tes affaires chez toi et on t'a installé une chambre à la planque.

- Merci, mec ! »

Son sauveur sourit et sortit.

« Allez, on rentre à la maison ! »

Voila, fin du prologue. Le chapitre 1 arrivera un jour, bientôt, je pense.

Le titre est une citation d'Unster, ce mec dit beaucoup trop de conneries, c'est assez incroyable.

Laisse une review si toi aussi tu as deviné qui a sauvé Nyo (son prénom commence par un M. Oui, c'est très difficile à deviner.).

Laisse une review si tu as quelque chose à dire, même si tu n'as pas deviné qui c'était (sérieusement ?), et pour me donner ton avis ! Ca me ferait très plaisir !

Voila, c'est tout pour aujourd'hui, je vous fait de gros bisous !

Salut !

Rain :)