DISCLAMER : Les personnages appartiennent à Stephenie Meyer.
Chapitre 1
Si on commence avec des certitudes, on finit avec des doutes. Si on commence avec des doutes, on finit avec des certitudes.
Point de vue de Bella
« Bella ! Tu as une commande ma belle ! » S'écria Charlie, mon patron...
Une soirée de repos sans être demandée pour des shows privés, était-ce trop demander ?
Je me dirigeai donc vers la salle des privés, presque à contrecœur. Juste avant que Mike, le technicien des lumières, n'éteigne complètement les lumières, je pus voir que j'allais travailler pour trois jeunes hommes. Des lycéens, voire des étudiants de fac tout au plus. Sûrement et encore des jeunes ayant trafiqué leur carte de permis de conduire pour avoir accès 'aux femmes' et à l'alcool... Mais il fallait voir le bon côté des choses, c'étaient des gens de mon âge ! J'aurais pu tomber sur des vieux pervers à la recherche de chair fraîche et qui ne respectaient jamais les règles qui stipulaient très clairement : « Ne pas toucher aux danseuses ! ».
Mike alluma les projecteurs en direction de la barre et mit en crescendo la musique. J'avançai en direction de mon outil de travail. Une fois arrivée devant celui-ci, je me mis à danser au rythme de la musique.
Les faibles éclairements du reste de la petite salle privée, étaient assez puissants pour que je puisse distinguer mes trois clients. Un blond, assis à gauche. Un brun, assis à droite. Et un apollon à la chevelure cuivrée, assis entre les deux. Tout simplement divin ! J'eus plus de mal à me concentrer sur mon numéro que d'habitude tant l'envie de le regarder me tentait... Je réussis néanmoins à prendre le dessus de mes émotions.
Lentement, je dénouai la cravate noire que j'avais autour du cou. Il était très excité… Je le voyais à la façon dont sa main caressait presque inconsciemment la bosse de son jean. Moi aussi, j'étais dans le même état que lui, mais bien sûr, ça ne se remarquait pas ! Voilà au moins un avantage que l'on pouvait trouver aux femmes !
Je fus tentée de le rejoindre sur son fauteuil, mettre mes genoux de part et d'autre de ses cuisses et l'embrasser. Embrasser ses lèvres. Embrasser son cou. Embrasser son torse. Embrasser son nombril. Défaire la boucle de sa ceinture. Baisser son pantalon. Baisser son sous-vêtement. Jusqu'à lui faire subir une délicieuse torture... Mais par professionnalisme, je me retins. J'étais strip-teaseuse, certes, mais pas prostituée.
Le moment de délaisser ma barre afin de me rapprocher de mes clients arriva. Je commençai par le blond. Mike fit une poursuite sur moi avec l'un des projos, ainsi le visage du blond m'apparut pleinement. Certes, il était beau, mais pas assez pour qu'il puisse réellement m'attirer. Il me glissa un billet dans ma petite culotte. Je lui fis mon plus beau clin d'œil aguicheur en remerciement.
Aujourd'hui, nous étions mardi. La veille de la rentrée scolaire du lycée. Demain, j'allais sûrement être crevée. Mais peu importe, ce n'était pas parce qu'un mec me glissait un billet dans mon sous-vêtement que je pensais à quel jour nous étions ! Je pensais à cela car, les mardis, c'était LE jour des lingeries fines... Transparentes, à froufrous, à dentelle... C'était le jour le plus excitant pour les clients, le jour le plus onéreux pour eux, et c'était aussi le jour où j'avais le plus de commandes personnelles. Plus de commandes, cela signifiait plus d'argent pour moi, qui signifiait moins de travail dans la semaine. Charlie était un patron cool. S'il estimait que nous avions assez fait rapporter d'argent à son club, il nous laissait plus de jours de congé. Étant donné que j'étais celle que l'on désirait le plus et qui rapportait le plus de recette, j'étais aussi celle qui était la plus rare du club dû à mes nombreux jours de congé. Ma rareté faisait partie de ma préciosité. Et le tout était un cercle vicieux...
Je quittai le blond pour le brun. Je me gardais l'apollon en dernier, ne dit-on pas le meilleur pour la fin ? Je me déhanchai devant le brun. Il arborait également une bosse dans son pantalon…
J'aimais cette vue. Il n'y avait pas meilleure sensation que de se sentir désirable aux yeux d'un homme... Je ne pouvais pas comparer cela au sexe : j'étais encore vierge. Pas très courant dans le milieu du strip-tease, dit-on.
Entre deux pensées, je retirai mon soutien-gorge.
Si j'avais pu jusqu'à présent éviter tous les ennuis avec mes clients, c'était grâce à Charlie. Il est comme un père pour moi et je suis comme une fille pour lui. Dès que j'ai un problème, je peux le lui en parler. Dès que j'ai des ennuis, il m'aide à les résoudre. Mais le plus important, c'est qu'il me protège de tout. Des clients pervers voulant me sauter. Des photographes susceptibles de me faire chanter avec de mauvais clichés... C'est d'ailleurs pour cette raison, que contrairement aux autres filles, je porte un masque, des lentilles de contact vertes et que je me produis sur scène avec un pseudonyme. Ainsi, je peux me promener en ville sans que personne ne puisse me reconnaître. Mon nom de scène est Coquette Pomme, coquette parce que la strip-teaseuse que je suis l'est et pomme pour le fruit défendu que je représente pour les clients... Regardez mais interdit de toucher ! À la fois torturant et orgasmique.
Le brun laissa deux billets dans ma petite culotte. Je passai donc à l'Adonis... Il bandait fortement, ça se remarquait à travers son pantalon. Ce devait être un privilégié de la nature. Ces hommes qui avaient reçu de Dame Nature un engin des plus hors normes et des plus imposants... Comme dans mon fantasme je mis mes genoux de part et d'autre de ses cuisses. Le seul problème, c'était qu'il produisait le même effet sur moi, que j'en produisais sur lui ! Je sentis mon intimité se réchauffer violemment et se mouiller abondamment ! Pas bon signe ! Et s'il venait à passer sa main dans ma culotte, lui aussi pour introduire son billet... ? S'il mettait sa main au mauvais endroit et qu'il découvrait l'effet qu'il produisait sur mon corps... ?
Heureusement, la musique touchait à sa fin. Je relevai les yeux sur lui afin d'admirer les traits de son visage. Sublimes ! Et son regard... Des yeux d'un vert si intense qu'il m'en coupa le souffle... Comment ne pas tomber sous son charme ?
La musique s'arrêta. Enfin et déjà ! Contradiction à moi toute seule, je ne pus m'empêcher d'être heureuse que cela se termine et à la fois triste du fait de quitter le contact de son corps.
Je partis en vitesse dans ma loge, sans prendre le temps de récupérer mes accessoires, ni de lui laisser le temps de me laisser un pourboire.
Point de vue d'Edward
Bon sang qu'elle était bonne ! Une strip-teaseuse jeune, bien foutue, habillée de sous-vêtements absolument osés et excitants et sachant parfaitement jouer de son corps...
Elle commença d'abord par commencer son numéro avec la barre, c'était dans la procédure habituelle des shows privés, j'avais l'habitude maintenant. Ensuite, elle dénoua sa cravate et joua avec celle-ci lors de sa démarche féline et sauvage en notre direction. Enfin... celle de Jasper plutôt... La strip-teaseuse se déhancha devant lui, avant de passer au tour d'Emmett, devant lui elle défit son soutien-gorge. Bon dieu qu'elle était bandante ! Elle avait déjà un corps de déesse, des courbes d'enfers, un parfait petit cul et une paire de seins magnifiques... Juste de la bonne taille ! Ni trop gros, ni trop petits ! Pouvant parfaitement tenir dans ma main si je le désirais. Et je le désirais ! Comme beaucoup d'autres filles, elle le voudrait aussi. Dès le départ, cette fille que l'on surnommait Coquette Pomme m'avait excité au plus haut point. Certes, il en fallait peu d'habitude, mais après un tel spectacle, il m'en faudrait bien plus pour soutenir le niveau exceptionnel de cette fille !
Elle vint enfin à moi. Il ne lui restait plus que sa petite culotte remplie par les billets que mon meilleur ami et mon frère lui avaient donnés. Qu'allait-elle faire maintenant ? Elle n'allait tout de même pas enlever ce dernier petit bout de tissu si charmant ? Ce serait tellement dommage de m'ôter ce privilège ! Je voulais la lui enlever juste avant de la baiser sauvagement. Par terre, contre un mur, dans un lit, dans une douche, sur un meuble... Peu importe l'endroit, je la baiserai !
Elle se mit sur moi. Et bon sang ! Je n'allais plus tenir ! Vivement que cette satanée musique se stoppe afin que je puisse enfin lui faire ce que j'avais à l'esprit !
Mais quand la musique s'arrêta, elle se dégagea précipitamment de moi et je ressentis une certaine forme de tristesse... J'aurais voulu qu'elle reste sur moi au lieu de s'enfuir rapidement comme elle venait de le faire. J'avais cinq billets de cent dollars en main. Elle était partie trop vite pour que je puisse le lui remettre. Elle avait même laissé ses vêtements dans la pièce privée...
Chère Coquette Pomme, ne t'a-t-on jamais enseigné à ne pas laisser traîner tes affaires n'importe où ? Si ce n'était pas le cas, il est de mon devoir que de le faire !
Pour la première fois de ma vie, je ramassai des affaires par terre. Élevé comme un gosse de riche, c'était le majordome qui faisait ce genre de chose pour moi. Je pris son cache poitrine noir à dentelle, sa cravate bon marché et commençai à me diriger vers sa loge. À peine quelques pas plus tard, je me rendis compte de deux détails gênants : Jazz et Em'.
« Ne m'attendez pas. J'en aurais peut-être pour un moment. » Leur lançai-je.
« Ok frangin. » Répondit Emmett. « On a compris le truc. On repart avec la voiture, tu prendras un taxi pour Forks. Ou une chambre d'hôtel à Port Angeles... » Fit-il complice avec un clin d'œil.
« On se voit demain en cours ! » Me salua Jasper.
« Mouais c'est ça... À demain ! »
Je rejoignis le couloir des loges en empruntant le chemin que la fille venait juste de prendre pour s'enfuir. Je cherchais une porte où le nom de Coquette Pomme serait inscrit dessus, mais rien... Enfin, pour le moment… Il ne me restait plus que deux portes. Heureusement, la dernière fut la bonne ! Sur une ardoise était joliment et manuellement écrit 'Coquette Pomme'. Une pomme y était aussi dessinée... J'entrai sans même frapper.
Elle se trouvait là, penchée sur sa coiffeuse à se remettre du mascara tout en ayant gardé son masque noir de dentelle sur les yeux. Elle s'était changée. Désormais, elle avait toujours des dessous à dentelle noire à la différence qu'il y avait également des motifs écossais rouges... Le tout était très transparent... Je m'approchai vers elle et lui tendis ses accessoires qu'elle avait oubliés dans la salle. Elle me remercia d'un sourire timide mais craquant.
Mais qu'est-ce que je pensais ?
Edward Cullen ne trouvait jamais un sourire craquant ! Edward ne faisait même jamais attention aux sourires. Seulement aux seins et aux culs ! Je me contentais de baiser la fille et de disparaître de sa vie une fois l'avoir faire jouir comme il se devait. Et jamais deux fois la même fille ! C'était pour ça que durant les vacances scolaires je partais toujours en Europe et les week-ends, dans divers endroits des États-Unis. Je me réservais les filles les plus proches de chez moi, pour des cas d'extrêmes urgences. En semaine, la masturbation en solitaire me convenait parfaitement.
Coquette Pomme partit mettre ses affaires derrière un paravent. Pendant le laps de temps où elle s'était absentée, j'avais vu une enveloppe posée sur sa coiffeuse, contenant des billets verts. J'y introduisis mon petit pourboire à l'intérieur. Puis la fille revint enfin. Ses cheveux étaient détachés... Ses jolies boucles parfaitement dessinées lui tombaient sensuellement dans le dos... Je n'en pouvais plus ! Sans plus de réflexions, je l'attirai dans mes bras et la soulevai de sorte à la mettre sur sa coiffeuse.
Point de vue de Bella
Mince ! Avait-il l'intention de faire ce que je pensais ? Là… Maintenant ? Si c'était le cas, devais-je me laisser faire ? Perdre ma virginité et mon innocence la veille de la rentrée de ma terminale ? D'abord, pourquoi faisais-je tant une fixation sur le jour que nous étions ? Carrément stupide !
Il m'écarta les jambes et se rapprocha de moi... Je sentais son membre dur comme du roc contre mon intimité...
Non mais par tous les saints ! J'aimais ça en plus ! Il plongea son visage au niveau de ma clavicule, m'embrassant, me léchant, me suçant la peau... J'accrochai mes jambes à son bassin et entrepris de le déshabiller, totalement guidée par mes pulsions sexuelles et ce désir que je ne connaissais pas. Je défis chaque bouton de sa chemise, en l'embrassant sur chaque parcelle de son torse et de son ventre.
Il enleva lui-même la boucle de sa ceinture mais je ne lui laissai pas l'honneur d'en faire de même avec son pantalon ! Une fois à terre, il l'envoya d'un coup de pied à l'autre bout de ma loge.
Il dégrafa les attaches de mon soutien-gorge et commença à jouer avec mes tétons durcis par l'excitation. Oui ! Ce mec pourtant inconnu dont je n'avais jamais eu affaire auparavant m'excitait ! Le feu se répandit dans tout mon corps avant de se concentrer entre mes cuisses... Mon dieu que c'était bon ! Il passa deux doigts dans ma culotte ainsi que son pouce... Il pensait certainement bien me préparer avant qu'il n'introduise son sexe en moi, mais... appelons un chat, un chat : j'étais déjà complètement trempée ! Il laissa paraître une petite expression surprise sur son visage. Et bien quoi ? Pensait-il réellement qu'il me laissait de marbre ?
Il introduisit son index et son majeur dans mon vagin, tandis que son pouce s'amusait avec mon clitoris... Je gémissais... J'en voulais plus... Mon corps se cambra et il en profita pour m'embrasser la poitrine...
Je baissai alors son boxer moulant.
Ce mec avait une de ces montures ! Pour ma première fois ce ne devait pas être très...adapté... Tant pis ! Au moins, j'aurais l'honneur d'être bien prise en charge lors de mon dépucelage...
Allez cher inconnu ! Prends-moi maintenant ! Je suis entièrement prête à t'accueillir !
Point de vue d'Edward
Cette fille était trempée ! Mais bordel ! Qu'est-ce que j'aimais ça ! J'aurais tellement aimé y mettre ma langue plutôt que mes doigts... Je les retirai et les léchai. Elle avait bon goût... extrêmement bon goût même ! Le meilleur goût qu'il m'ait été donné de goûter. Et puis j'aimais tellement ses gémissements... si... particuliers...
Je baissai sa petite culotte rouge et noir. Elle était si excitante ! Je posai mon membre à l'entrée de ses lèvres intimes cherchant son accord. Elle se contentait de fermer les yeux, de mettre la tête contre le miroir et de respirer convenablement... Qu'est-ce que cela signifiait ? Oui... Non ?
Bon, Edward Cullen, ne te pose plus de question ! Elle ne serait pas dans cet état là si elle ne te désirait pas ! Toutes les filles et femmes te désirent ! Tu es une bête de sexe ! Puissant et sauvage...
J'introduisis mon sexe en elle. Je sentis comme une résistance... Serait-ce sa première fois ? Si oui, ça ne rendrait ma prestation que meilleure ! Elle ne pourrait faire aucune comparaison et quand elle en fera une elle se dira : « Ce n'est pas possible ! Qu'est-ce qu'il est nul et petit celui-ci ! L'inconnu de la boîte était beaucoup mieux et surtout plus performant ! Vivement que ça se finisse ». Quant à moi, je me dirais simplement : « Ouais… ç'a été un coup comme un autre... ».
Elle fermait toujours les yeux et se mordait la lèvre inférieure... Elle souffrait... Comme toutes celles qui font leur première fois.
Mais ne t'inquiète pas ma belle Coquette Pomme, ce n'est que de courte durée... Dans pas longtemps tu verras que tu prends ton pied autant que je suis en train de le prendre !
Elle ouvrit les yeux, elle possédait de magnifiques yeux verts à l'instar des miens... Elle me sourit, avant de rouler des yeux, puis elle se laissa tomber contre le miroir, creusa son corps et gémit... souffla... haleta... C'est ça l'effet Edward Cullen ! J'accélérai mes va-et-vient, tout en les rendant plus forts. Elle gémissait encore plus fort et plus rapidement, sans pour autant émettre de cris. Si elle savait tout le plaisir qu'elle me procurait en ce moment même... Peut-être plus que n'importe quelles autres de mes anciennes partenaires. Oui, c'était sûrement mon meilleur coup ! Elle était douée, bien qu'elle n'ait aucune expérience ! Comment était-ce possible ?
J'arrêtai de réfléchir deux minutes, le temps de profiter au maximum de cet instant. J'allais me déverser en elle dans peu de temps... J'allais jouir à peine quelques minutes après le commencement de tout ceci...
Son corps fut pris d'un spasme violent et de tremblements. Les parois de son vagin se resserrèrent davantage alors qu'ils étaient déjà anormalement étroits, rendant les sensations encore plus intenses ! Un orgasme violent nous frappa en même temps. Je me déversai alors en elle tandis qu'elle m'emprisonnait de la plus plaisante des manières.
Point de vue de Bella
Je retirai mes pensées de tout à l'heure ! La meilleure des sensations n'était pas de voir un homme excité car nous étions désirables, mais le sexe ! L'orgasme ! Tout était bon à prendre ! Certes, au début ça m'avait fait souffrir mais ensuite... Comment trouver les mots justes pour décrire ce que je ressentais ? Pourquoi n'avait-on pas inventé des mots plus forts encore que celui de paradisiaque ?
Il se retira de moi et posa son front contre le mien... Mon masque dut certainement le gêner quelque peu mais on reprit ainsi notre souffle, suite à notre ébat...
J'étais certaine que c'était le genre de mec à 'se servir' une fois la même fille. Jamais plus... Cela me rendait triste mais en même temps, j'étais sûre que c'était mieux. Si j'avais à disposition un mec comme celui-ci sous la main en permanence, je serais certainement vingt-quatre heures sur vingt-quatre au lit avec lui ! Et il valait mieux qu'il s'éloigne afin que j'oublie mon écart de conduite...
Il prit un mouchoir dans la boîte qui se trouvait à côté de moi et essuya son sexe. J'en fis de même avec le mien. Il se rhabilla assez rapidement et me remit ma culotte ainsi que mon cache poitrine. Juste après avoir remis celui-ci, il prit mon visage entre ses mains et m'embrassa fougueusement. Puis il partit de ma loge...
Je sus que c'était la fin...
Plus jamais je ne le reverrai...
Je laissai tomber ma tête contre le miroir...
C'était la fin...
Je me répétai cette phrase tout en me préparant pour rentrer chez moi. Un petite bourgade nommée Forks. Je défis les lentilles vertes que Charlie m'obligeait à porter pour, encore une fois, minimiser les risques que quelqu'un me reconnaisse. Je me démaquillai. Je me changeai, remplaçant mes sous-vêtements sexy par un style radicalement opposé ! Je m'habillai avec des vêtements larges, voulant éviter que mon corps parfaitement sculpté ne se remarque. Je rangeai rapidement ma loge et pris mon sac pour me diriger vers ma 'superbe' voiture... Une Chevrolet pick-up d'un rouge délavé datant des années cinquante que j'avais pu m'offrir d'occasion avec six mois de pourboires.
La vie ne m'avait jamais fait de cadeaux. Tout ce que je désirais, je devais travailler pour l'acquérir.
Je montai à bord de mon épave garée du côté du parking pour les employés et mis le contact pour rejoindre mon très petit « chez-moi ». En général, enfin… surtout avec une voiture normale, de Port Angeles à Forks, on ne m'était qu'une heure, voire une heure et demie, mais avec ma voiture il fallait compter deux heures, si ce n'est plus !
Point de vue d'Edward
Embrassant une dernière fois la strip-teaseuse, je sortis de sa loge. Je longeai le long couloir aux loges et sortis du club. Quelques prostituées passaient par-là mais je n'en n'avais plus l'utilité désormais...
Je hélai un taxi et montai à l'intérieur afin de rentrer chez moi puisqu'Emmett et Jasper étaient partis avec ma voiture. Tout le long du trajet, je n'avais cessé de penser à cette inconnue.
Coquette Pomme...
Je re-visualisais ses shows publiques ainsi que le privé. Notre petite partie de jambes en l'air... Ce que j'aurais pu lui faire en plus de ce que je lui avais fait. Ses yeux sous son masque... Ses dessous... Son corps...
Je ne voulais qu'une chose, la revoir. Je savais parfaitement que mon principe était « jamais deux fois la même fille » mais là... je ne sais pas... c'était différent... Quelque chose m'intriguait...
Après quelques minutes de réflexions, je trouvais pourquoi. J'avais un challenge à relever ! Voilà pourquoi elle m'obsédait tant ! Je voulais baisser son masque, découvrir qui elle était réellement. Et pour ça, je reviendrai.
Coquette Pomme, prépare-toi ! Edward Cullen est dans la place et ne t'abandonnera pas de si tôt...
