SALUT BANDE DE PASTEQUES ! (Best. Insulte. Ever.) Que serait un ship sans une fic à sens unique ? Rien de bon. Alors, aujourd'hui, bienvenu dans un Connarday (Jday x ) édition bad ! C'est un two-shot, l'autre partie sera postée aujourd'hui ou demain. BONNE LECTURE BB PASTEQUE.
Disclaimer: Ni M. Connard, ni MrJday ne m'appartiennent. Je ne fais que les emprunter à eux même, et si cette fic les dérange, elle sera bien entendu supprimée.
Il le regardait.
Tout le temps.
En même temps, je suis son cadreur… C'est normal, non ?
Hum. C'est normal de pensez à lui chaque nuit, de rêver de lui, d'imaginer constamment ses lèvres sur les tiennes ?
« - Allô ? Julien ? Julien !
- Huuum… Quoi ?!
- C'était ta réplique, là mec ! Putain, tu fais chier. On doit la refaire. Tu portes vraiment bien ton nom, Connard ! Tu pourrais t'intéresser un peu à ce qu'on fait, franchement…
M. Connard sourit. Un poignard trifouillait lentement dans ses tripes, mais il souriait. C'était une vanne, une vanne… Comment ne pas sourire ?
Alors pourquoi tu m'embêtes, saloperie de poignard ? Pourquoi chacune des réflexions de Jday te convins de m'assassiner un peu plus ?
Un sourire amer, si amer… Jday ne pouvait pas ne pas le remarquer.
- Mec, ça va ? Je rigolais, hein, tu sais ?
- Mais ouais, mais ouais, t'inquiètes pas ! T'as cru que j'étais ta meuf ou quoi ?
Sourire gêné de son « boss ».
Qui se crut obligé de combler le silence angoissant.
- Au fait, tu viens toujours ce soir ?
- Où ça ?
- Ben à la soirée… Avec tous les potes, tu te souviens ?
Ah.
Oui.
Ok.
A présent, M. Connard était devant un miroir et stressait.
Allez savoir pourquoi, il s'était mis en tête que c'était un rencard. Pourtant, c'était une soiré avec beaucoup de monde, de la mauvaise musique, des bières et des clopes.
Vraiment pas romantique.
Mais,dès que Jday était dans les parages, Julien se transformait soudainement en une parodie d'adolescente qui mouillait devant Justin Bieber.
Et Jday l'avait « invité » donc…
Donc, Connard stressait.
Il sonna.
Julien ouvrit la porte sur un MrJday à l'air soupçonneux.
- Hey… T'es M. Connard ou Julien, là ?
- Ben Julien ! Calmes toi, j'suis pas schzo moi ! E plajia Eselgé dhabor.
- Ok, donc t'es M. Connard. Bon, on va essayer de faire avec…
J'aimerais pouvoir vous dire qu'ils arrivèrent en limousine rouge à paillettes dans une fête battant son plein, avec la drogue et les jolies filles coulant à flot.
Malheureusement, ils arrivèrent en Fiat Panda dans une fête peinant à décoller.
Ils se rabattirent sur la Vodka. Dans l'espoir évident de tromper l'ennui, Jday enchaînait shot sur shot, sous l'œil vigilant de Julien, qui sirotait tranquillement son verre.
Pourquoi il se sentait responsable de ce petit con déjà ?
Parce que tu l'aimes.
Ah oui. C'est vrai.
Au bout d'une heure d'ennui, la soirée commença à bouger. Et Jday à être beaucoup trop bourré.
Il dansait comme un fou sur la piste, se frottant autant aux mecs qu'aux filles et se faisant draguer sans vergogne par une de ses ex-conquêtes qui lui avait briser le cœur. Jday avait un jour avoué qu'il avait encore des sentiments pour elle.
Julien, au bar, regardait le « spectacle » d'un air colérique.
Sa main se serrait autour de son verre,le plastique et ses phalanges craquaient, et ses lèvres ne formaient déjà plus qu'une ligne dure et fine.
Jaloux, lui ?
Absolument.
N'y tenant plus, il se dirigea vers la piste et attrapa Jday par la manche d'un air autoritaire.
- Viens. On rentre.
- Naaaaaaaaaan…
- Jday, t'es complètements pété. Viens, on rentre !
- J'fais c'que j'veux d'abooooooord ! T'es pas mon pèreuh !
- Ouaiiiiiiiiiiiiiiiis, t'es pas son pèreuuuuh ! Renchérit la blonde.
- Toi ta gueule. Va agiter ton gros cul plus loin. Viens mec, on y va.
- EEEH ! Tu lui parles pas comme çaaa ! Et d'abord j'fais ce que j'veux ! Et si son gros cul me plait, j'me la tape !
Et il embrassa la pauvre fille.
Ses
Lèvres
Sur
Les
Siennes.
Oh la pute.
Elle a pas le droit !
Ses poings se serrèrent, ses yeux se plissèrent, et ses lèvres se pincèrent.
Jday se sépara de sa pouffiasse, un sourire narquois aux lèvres.
Julien, cramoisi, siffla entre ses lèvres
- Connard.
- Nan, ça c'est toi bébé.
Et il embrassa la blonde.
Encore et encore.
La langue prit part au ballet.
Jday se frottait lascivement à la fille qui lui rendait bien.
Ho mon Dieu, est ce qu'ils vont baiser sur la piste de danse ?
Les grognements indécents montaient à la tête de M. Connard. Les caresses, cette langue, ses lèvres, ses mains, ses cheveux, tout son corps putain !
Les petites mains qui relèvent le tee-shirt large, celles qui se faufilent sous le haut moulant, les bassins qui ondulent au rythme de la musique...
Il vit rouge.
Il les sépara brutalement, poussant Jday à terre. Il gifla violemment la fille avant que son collègue ne l'attrape par la jambe.
- Putain arrête ! T'es vraiment qu'un connard mec !
Il avait encore du rouge à lèvres au coin de la bouche.
Connard cogna. La tête, le ventre, le nez…
Jday vomit, poissant de bile les habits de son agresseur.
M. Connard s'en foutait. Il voulait juste laisser une trace indélébile, marquer Jday à vie, qu'il lui appartienne, ENFIN ! Il voulait juste effacer les caresses de l'autre pute, purifier son amour de toujours.
Il voulait faire du corps de Jday un monument à la gloire de la colère, d'imprimer sous forme de bleus toute la jalousie et la rage qu'il ressentait.
Il n'avait pas le droit de toucher quelqu'un d'autre. En encore moins cette pouffiasse qui lui avait fait tant de mal.
Sang, coups, sang, bleu, vomi, crève Jday, CREVE, CREVE, CREVE !
- Julien…
La brume rouge se leva. Julien avait un pied appuyé sur la tête de Jday, écrasant son faciès au sol. Autour d'eux, les gens murmuraient, choqués, mais aucun ne faisait de geste pour aider le pauvre analyste.
La blonde, à genoux, sanglotais doucement, les mains devant les yeux.
Julien regarda autour de lui, d'un air hébété. Il papillonnait des cils, semblait tout juste se réveiller. Il avait l'impression de contempler un putain d'arrêt sur image. Les bouches ouvertes, les verres arrêtés à mi-chemin entre les lèvres et les mains, et puis surtout, surtout, les chuchotements.
« Pourquoi il a fait ça ?
- J'croyais qu'ils étaient potes…
- Tu crois que c'est une histoire de cœur ?
- La pauvre fille…
- Appel la police, les pompiers !
- Mais quel connard... »
Le visage de Julien se durcit sous le poids des regards. Son masque se recomposa et Julien s'effaça pour laisser place à M. Connard.
- Le connard t'emmerde. Salut.
Il était redevenu M. Connard.
Il était rentré seul.
ALOREUH ? C'était bien ? Une petite review, s'il te plait ? *Yeux de chats*. A PLUS POUR LA SUITE !
Amour, chocolat, guimauve, bubulle et arc-en-ciel, Nimfa.
