La fin n'est que le commencement

Boom.

Une simple pression avait réussis à me détruire, à tout jamais. Un simple revolver, un calibre 20, enfoncé dans ma gorge.

Je me souviens bien de cette dose d'adrénaline qui m'avait enveloppé , qui avait parcouru toute mon échine, remontant ma colonne vertébrale. Je me souviens bien de toi, de ton air septique qui disait « Non, il ne va pas faire ça ! », mais aussi de la terreur passagère que j'avais pu lire dans tes yeux. Tu avais peur, tout comme moi… Tu ne voulais pas me perdre. Après tout, nous étions pareil sauf que nous n'étions pas dans le même camps. Pourtant, je suis sur qu'ensemble nous aurions fait des merveilles, on aurait du déplacer des montagnes, même si je le faisais déjà tout seul. Tu sais, je n'ai jamais voulu mourir mais l'ennuie devient mortel très rapidement pour des êtres aussi supérieurs que nous. Tu sais bien de quoi je parle n'est-ce pas. Pour combattre cet ennuie, nous étions là l'un pour l'autre. Unis dans le désir de vouloir voir défiler le temps plus rapidement. Pourtant, tu aurais voulu tout faire pour me détruire toi-même, si seulement je t'en avais laisser le temps.

Mais j'avais gagné ce jeux. J'ai gagné. Et toi, tu as perdu. Après tout, tu n'étais pas à la hauteur. Et, tu ne l'ai toujours pas.

Death.

Je te vois près de ta tombe. Un léger et furtif souris à tes lèvres. Tu penses m'avoir battu. Mais tu as tord, il est vrai que tu es encore en vie alors que je suis mort. Tu as tout perdu, toi. Sherlock, j'ai gagné. Quand voudras-tu bien enfin l'admettre ? En réalité, tu es un idiot.

Tu sais, la mort n'est absolument pas comme on pense. Il n'y a pas de lumière blanche au fond d'un tunnel. Il n'y a ni paradis ni enfer. Rien, c'est tout ce que l'on voit. Je ne suis plus qu'une âme qui ère à travers le monde, le temps et l'espace. Alors je t'observe, toi, l'une de ces rares personnes que j'ai pu apprécier dans mon existence.

Néanmoins, il n'y a pas que toi que j'observe. Il y a tout les autres, tout ceux que tu as abandonner : Lestrade, Mycrof et bien sur, John. Oui, même dans la mort mon univers ne se résume plus qu'à toi. Ils sont tous si abattu quand ça en devient pitoyable, enfin, ils sont plus pitoyables que d'habitude. Je sais que de temps à autres tu te tiens au courant mais c'est petit moment son rare, tu ne veux pas briser ton petit secret. Le secret de ta mort.

Game over.

Après tout, tes amis te croient mort, ton frère t'as trahit et tout le monde pense que tu es un menteur, un imposteur. Il n'y a qu'elle qui sache. Elle, cette misérable créature que personne ne voit. Moi-même, je l'avoue, je ne l'ai pas vu. Cette pauvre fille que tu traitais comme une moins que rien et à qui j'ai fais croire n'importe quoi. Cette pauvre sotte croyait réellement que je m'intéressais à elle.

Après tout ce que tu lui as fait endurer, elle t'a quand même sauvé la vie… Mais à quel prix ?

Ta vie déjà que futile à la base a désormais le goût amer de l'amertume. Savais-tu que monsieur je-suis-le-chef-du-gouvernement-mais-je-suis-tout-aussi-nul-en-relation-humaine-que-mon-défunt-frère avait démissionné ? Que ton petit John avait perdu le goût de la vie et qu'il se laisse mourir à petit feu ? Oui, je suis sur que tu sais tout ça, et tu m'en vois ravi.

Fake.

Si seulement tu pouvais voir comme je ris. Je suis heureux, Sherlock. Tu me rend heureux. Tu souffres et honnêtement, j'adore ça. Alors vas-y, essaye de vivre maintenant. Tu en es bien incapable. Ta vie va devenir de plus en plus ennuyeuse et tu vas finir par mettre fin à tes jours tout seul, comme un grand garçon. Tu sais ce qui me fais encore plus plaisir dans cette histoire ?

Le moment où ils retrouveront ton cadavre avec une balle dans la tête.

Boom.