Bonsoir !
Ceci est la toute première fic Hetalia que je poste je suis tellement nerveuse !
Enfin bref ! En écoutant la version de notre adorable Holy Roman Empire de "Marukaite Ckikyuu" j'ai eu l'idée de cette petite fic (en tout entre trois et quatre chapitres avec en plus un prologue et un épilogue) elle sera donc comme cette chanson : douce et triste (j'insiste sur le mot "triste", le prologue est mignon mais si vous n'aimez pas les histoires tristes ne lisez pas cette fic !)
Bonne lecture !
Lys Blanc
Prologue :
A courir ainsi à tout-va, l'enfant devait certainement vouloir user la semelle de ses toutes nouvelles bottes. C'était la seule explication un tant soit peu logique qu'avait trouvé son gardien. Comment un enfant aussi jeune pouvait courir ainsi toute la journée sans s'épuiser ? Quand il s'agissait de travailler la calme petite terreur était rapidement exténuée et s'endormait parfois même sur la plus inconfortable des chaises ! Non, vraiment il ne comprenait pas d'où provenait ces pics d'énergie. En un soupir il l'apostropha une fois de plus mais visiblement sa voix n'atteignait pas l'enfant qui, en tant normal était si docile et obéissant. L'appelé était tellement concentré à courir et regarder tout ce qu'il voyait qu'il ne faisait effectivement pas attention à son gardien. Faisant crisser le sol tout en carrelage sous ses pieds, le petit garçon commençait à rire à gorge déployé. Il était tellement heureux ! Son très cher papy qui lui manquait tellement, il allait enfin le revoir ! Il avait tellement hâte de serrer ses tout petits bras autour du corps immense de son papy. Encore une fois, il essayera de faire le tour de ses jambes avec ses deux bras, mais il n'y arrivera sûrement pas. Peut-être réussira-t-il à au moins entourer entièrement une seule de ses jambes ? Oh ! Et il devait absolument lui montrer son nouveau dessin ! Ou peut-être commencera il par se pavaner fièrement devant lui avec sa toute nouvelle robe ! Lui qui était tant habitué aux pantalons, il ne comprenait pas vraiment pourquoi le monsieur si élégant qui le gardait lui avait fait mettre ce qu'il appelait "robe". Dans tous les cas, il aimait énormément ce vêtement ! Il adorait attraper le bas de ce si joli tissu et le faire se mouvoir de droite à gauche sur un air doux qu'il fredonnait à tue-tête dans sa petite caboche déjà emplie d'une imagination débordante. Ou même juste de chipoter avec des bouts du tissu. Il aimait avoir toujours quelque chose dans ses mains et c'était donc fort pratique de pouvoir faire ça durant un long et éternel dîner ! Aussi quelle idée de mettre plus de cinq minutes pour passer d'un plat à un autre durant un repas ? Ils sont fous ces adultes ! C'était donc en riant, courant et balançant joyeusement sa robe que Feliciano parcourait les couloirs mornes et ternes de l'hôpital dont son grand-père était le gérant. Il était en cet instant une petite lumière qui brillait de toute ses forces, éclairant ainsi les ténèbres qui hantaient les occupants de ce lieu austère. Il était un peu comme une petite luciole qui volait tout partout autour d'une petite mare toute sombre. Il adorait quand sur son passage certaines personnes se retournaient pour le saluer joyeusement ou juste même lui sourire. Il aimait voir le bonheur. Des fois avec ses pinceaux il tentait de retranscrire ce qu'il ressentait quand il voyait ou même juste apercevait le bonheur, la joie. Ca donnait généralement un chaos de couleur sur sa toile, chaque couleur représentant d'après lui une sensation, une émotion aussi insignifiante soit elle. Il voulait tout extérioriser. Il avait un désir ardent de montrer sa vision du monde à toutes les personnes qu'ils croissaient ! Et même plus encore, au monde entier ! Percutant une surface toute douce et toute moelleuse comme la brioche qu'il avait mangé -pour ne pas dire dévoré- le matin même, il sortit de ses songes pour faire face à l'infirmière qui le gourmandait gentiment pour lui avoir rentré dedans. Après moult excuse et un sourire dégoulinant de gentillesse le petit garçon repartit tranquillement vers son gardien qui soupira et lui attrapa sa petite main. Ensemble ils terminèrent le restant de chemin qu'ils devaient faire pour rejoindre le bureau du grand-père de Feliciano. La porte étant close, ils s'installèrent sur les larges fauteuils entourant le bureau et patientèrent. Dès que sa peau rencontra le cuir tiré de l'assise, l'italien se figea en un instant, se faisant ainsi le plus sage possible. Seulement, l'impatience aidant, après quelques secondes sans esquisser le moindre mouvement il commença à balancer ses jambes dans le vide, à fermer ses yeux et à bouger lentement sa tête de droit à gauche tout en fredonnant cet air si familier et pourtant si inconnus de tous qu'il affectionnait tant. Sans s'en rendre compte une bonne dizaine de minutes s'écoulèrent aussi rapidement que l'eau passe d'un fleuve à la mer. Il ne se rendit même pas compte qu'une infirmière tenait une courte conversation avec Roderich, son gardien. Ce dernier pressa doucement l'épaule de l'enfant pour lui faire comprendre qu'il voulait lui parler, tournant sa petite tête châtain vers lui il le gratifia d'un petit sourire, attendant la suite.
"- Feli, une infirmière vient de m'informer que ton grand-père tient une réunion et ne sera pas libre avant une bonne demi-heure et…"
Avant même que l'Autrichien ne termine sa phrase le petit Italien se leva d'un bond et repartit dans sa course folle en lui balançant successivement des vagues "je reviens vite ! " "à tout à l'heure ! " "Oui, promis, je serai sage !". Croisant résolument ses bras, l'Autrichien soupira de nouveau tout en se disant que décidément cette fille était bien énergique !
L'hôpital.
Ses immenses couloirs sans fin tout aussi semblable les uns que les autres. Cette teinte blanchâtre omniprésente. Ses mêmes chaises bas-prix toujours disposées de la même manière. Ses escaliers bâtis d'une seule et même façon. Un véritable labyrinthe ! Comment voulez-vous qu'un empoté tel que Feliciano ne fasse pas l'inévitable ? Telle Thésée, il se perdit dans un déballe. Un Thésée, oui, mais sans fil d'Ariane; sans armure et sans créature monstrueuse à abattre. Même s'il avait des doutes pour la présence du monstre… Le monsieur qu'il eut croisé tout à l'heure lui avait fait tellement peur avec son apparence...Déconcertante. Quand le tout petit garçon eu croisé son regard la peur le posséda et il avait fui en poussant un cri dès plus aigu sans regarder où il allait ! Donc oui, il était perdu. Les larmes aux yeux, il faisait timidement un pas après l'autre sans trop oser regarder où il allait. Il était dans la partie "interdite". Là où tout plein de personne était dans tout plein de chambres avec tout plein de lit. Il n'aimait pas ce couloir. Certaines personnes sortaient des chambres en pleurant. D'autres étaient assis sur des chaises tout en fixant leurs pieds nerveusement. Ses larmes redoublèrent. Il avait peur, et Roderich allait le disputer. Voir pire, le priver de pâte ! La simple pluie tombant sur ses joues se transforma en déluge. Il n'allait jamais retrouver son chemin et allait finir ses jours à compter les dalles présentes sur le sol encore et encore sans jamais revoir ne serait-ce qu'une seule pâte ! Il aurait pu demander son chemin à une infirmière, mais aucune n'était présente et les autres personne présente dans le couloir lui faisait peur, surtout celui avec les gros sourcils ! Réfléchissant à toute allure il se dit que les personnes présente dans les chambres seraient éventuellement plus aimable ? Entrouvrant les portes de plusieurs chambres il tomba sur des pièces vide de vie, d'autre occupé par des dormants ou encore par des pièces avec des locataires qui le dévisageaient. Tremblant de tout son être, il tendit l'une de ses mains potelées vers la dernière portes restante, sa dernière chance. A l'intérieur de cette dernière se dégageait une douce odeur, un mélange entre des fleurs et du sapin qui vinrent chatouiller doucement son nez. Au coeur de cette fragrance, se tenait près d'une fenêtre un petit garçon en pyjama blanc serrant contre son coeur ce qui semblait être un chapeau noir. Il semblait assez jeune, ses joues encore ronde de jeunesse laissaient supposer qu'il devait avoir à peu près le même âge que Feliciano. Sa peau d'une blancheur presque inquiétante était parfaitement assortie avec ses courts cheveux clairs qui bougeaient doucement au grès du fin filet de vent qui passait par la fenêtre très légèrement ouverte. Se sentant observé, le blond tourna sa tête vers Feliciano dont la tête émergeait à peine par l'embrasure de la porte. Quand leur regard se croisèrent, un sourire se dessina tout naturellement sur le visage du petit Italien. Il en étant persuadé, la personne qu'il venait de rencontrer ne pouvait être que gentille.
Tout pour aujourd'hui !
Obligé, même dans un univers alternatif Roderich est persuadé que Feli est une fille x')
A bientôt pour la suite ~
