AUTEUR: Nahira
DISCLAIMER : Mathieu Sommet et Antoine Daniel ne m'appartiennent pas, bien que la version d'Antoine ici est OCC, puisque c'est un Inu (demi-chien) avec un caractère particulier. Richard est ma propriété (oui, je l'ai appelé comme ça mon OC x) à la base il devait s'appeler Michel alors chut!) L'histoire appartient à moi et Lemon qui est ma coéquipière de Role Play. Bien sur, si Antoine ou Mathieu tombe sur cet écrit (svp fuyez si c'est le cas, l'un comme l'autre) et qu'ils veulent que je supprime, je le ferais de suite.
PARAING : Matoine.
RATING : Ici c'est plus du K+ mais à partir du chapitre 2, c'est du M.
Coucou tout le monde ! Oui, encore une nouvelle histoire alors que je tarde sur les autres en cours... Mais celle-ci est déjà complètement écrite ! Alors no retard possible ! :D
Alors, cet écrit reprend le même concept d'une autre de mes histoires (que je n'ai toujours pas avancé lel) autrement dit, j'ai repris un Rp que j'ai mis en version FF ! Donc bien sûr, si tout se passe un peu trop vite à votre goût ben... Ben vous n'aviez qu'à pas lire :) Je vous aurez prévenu, c'est la mise en place de sentiment la plus rapide du monde, mais c'est rp quoi xD
Bref, niveau rythme de publication, ce sera tout les deux jours... En sachant qu'il n'y a que trois chapitre, ça va aller vite xD
Je tiens d'ailleurs laisser un petit mot pour ma partenaire de RP LemonDessine ou Lemon (son pseudo est magnifique n'est-ce pas?) sans qui cette histoire n'aurait jamais vu le jour. Je t'adore, ne change pas et reste soyeuse ! J'espère que cette version Fanfiction va te plaire !
Bonne lecture ! O/
Abandonné
Chapitre 1 :
Lors d'une journée ensoleillée, alors que le soleil commençait doucement à descendre vers l'horizon, une petit voiture bleue roulait sur une route désertée et très peu fréquentée. Celle-ci décida soudainement de s'arrêter au milieux de la campagne, sans aucun signe de civilisation à part les lampadaires et les tours électriques qui accompagnaient la route goudronnée.
En sortit un homme d'une trentaine d'année, plutôt grand et robuste, cheveux noirs et courts, yeux marrons et malveillants, détenant le nom de Richard. À sa suite, un homme plus jeune apparut, légèrement plus petit, des cheveux bruns en batailles cachant à moitié des oreilles de chien de la même couleur sur son crâne, des yeux noisettes surmontés de lunettes carrées éclatant d'une étincelle de bienveillance et d'innocence et une petite queue touffu provenant du même animal que ses oreilles, sortant d'un trou de son pantalon. Un entaille plus ou moins profonde barrait son mollet, l'obligeant à boiter. Il portait le nom d'Antoine.
Le duo ne partit pas bien loin, seulement à quelques mètres de la route, et Richard qui était visiblement le maître du petit inu prit la parole.
« Tu vas m'attendre bien sagement ici. J'ai besoin de place dans ma voiture le temps d'aller chercher un truc volumineux chez un ami. Je reviens vite. »
Antoine, acquiesça, un peu surpris et inquiet, mais il ne se permit aucune objection. Il avait confiance en lui après tout, s'il lui disait qu'il reviendrait, c'est que ce sera le cas.
Il observa alors la voiture s'éloigner sur la route puis disparaître à l'horizon, ses oreilles baissées sous l'inquiétude. Il n'avait jamais aimé être seul, alors encore moins en pleine campagne. Il s'assit sur le sol, observant les feuilles des arbres entourant la route onduler au gré du vent.
Les minutes passèrent, se regroupant bien vite en dizaines, sans aucun signe de vie humaine. Mais Antoine ne désespérait pas. Il attendait, toujours, sans bouger, observant l'horizon en attente de quelque chose qui n'allait peut-être... Jamais arriver finalement. Mais cette idée d'abandon n'atteint jamais ses esprits, peut-être trop naïf, ou peut-être trop confiant envers les hommes.
Un bruit sourd se fit soudainement entendre, lui faisant lever une oreille. Un bruit de moteur qui s'approchait. Il se releva, grimaçant légèrement à la douleur de sa jambe, cherchant des yeux la source du bruit et il la vit la bien vite. Cependant, contrairement à ses attentes, ce n'était pas la voiture de son maître. Celle-ci était de couleur grise et n'était pas de la même marque. Il baissa les oreilles, déçu, mais il eut bien vite un réflexe de recul en voyant la voiture s'arrêter devant lui. Il en sortit un jeune homme un peu plus vieux que lui, de taille modeste avec des cheveux châtains courts et des yeux d'un gris étincellent, semblables à des pépites d'argents.
Antoine recula encore un peu, effrayé. Il ne côtoyait pas souvent des inconnus et les craignait, accordant difficilement sa confiance à quelqu'un, surtout que son maître lui avait bien interdit de parler à qui que ce soit à part lui.
L'inconnu s'approcha un peu, veillant à ne pas aller trop vite pour ne pas effrayer d'avantage l'inu. En voiture, il l'avait vu seul et blessé sur le bord, et il n'a pas pu s'empêcher d'aller lui venir en aide, mais visiblement, ça ne saura pas bien simple de l'approcher. Il tendit la main pour apaiser le semi-animal, et prit un sourire bienveillant.
« Tout va bien, je ne te veux aucun mal. »
Antoine recula encore un peu, les oreilles baissées et la queue entre les jambes, toujours inquiet. Il commença même à gronder en voyant l'homme s'approcher de trop prêt.
« Vous êtes qui ?, demanda-t-il.
- Je- je suis quelqu'un qui veut t'aider. »
L'inconnu recula un peu aux grognements. Il ne s'attendait pas à une telle question mais, après tout, elle était légitime. Il regarda la jambe du blessé et grimaça en reprenant.
« Tu es blessé, tu as besoin de soin, laisse moi t'aider. »
Antoine arrêta de grogner, un peu reconnaissant malgré tout que ce jeune homme veuille l'aider, mais il resta pas moins craintif.
« Je ne peux pas partir, mon maître va bientôt venir me récupérer.
- C'est lui qui t'a laissé là ?, demanda le plus petit en reprenant son approche.
- Oui... Il a dit qu'il devait récupérer un truc chez son ami et qu'il avait besoin de place dans la voiture... Du coup il a dit qu'il reviendrait quand il aura finit de tout rapporter chez lui... »
Le nouveau venu leva un sourcil. Vraiment ? Ça ressemblait beaucoup à une excuse bidon pour abandonner le jeune homme ici. Il sentit son cœur se serrer en pensant à cette hypothèse. Il avait toujours été sensible à ce genre de chose, l'abandon en général le dégoûtait. Il devait ramener le blessé chez lui et le soigner, il ne supporterait pas la pensé d'avoir laissé seul un inu, sans repère et sans famille.
« Mais tu es blessé, ce n'est pas prudent de sa part de te laisser dans cet état...
- C'est pas grave...
- Laisse moi regarder un peu tes blessures... Comment tu t'es fait ça ?
- J'ai pas été très gentil il y a deux jours alors il m'a puni, c'est normal... »
Le châtain s'approcha encore et le chevelu le laissa faire, un peu plus en confiance. Il observa plus attentivement l'entaille, grimaçant en voyant la gravité de celle-ci. Il aurait voulu faire un commentaire sur ce que venait de dire le semi-chien, mais il ne voulait pas perdre la confiance fraîchement acquise. Il n'en fut pas moins choqué cependant.
« Personne ne mérite ça... Même après une grosse bêtise. »
Antoine le regarda un peu surpris. Il trouvait ça normal pourtant. Chaque bêtise qu'il avait fait lui avait valu une punition similaire, il ne comprenait pas. Il ne réagit donc pas, ne faisant qu'observer, prêt à grogner à nouveau si l'inconnu tentait d'approcher sa main. Ce dernier finit par relever les yeux vers lui.
« Tu as vraiment besoin de soins rapidement, on ne peux pas attendre que ton maître revienne.
- Mais... Je vais faire comment moi, si mon maître ne me trouve pas et qu'il ne revient plus ici plus tard, quand je serais guéris ?
- Je lui laisse un mot avec mes coordonnées si tu veux ?
- Mmh... »
Le semi-animal finit par acquiescer d'un signe de tête en baissant un peu les yeux, un peu hésitant tout de même. Le châtain sourit, content que son petit stratagème fonctionne. Non, il n'avait pas l'intention de donner sa véritable adresse, de toute façon, le maître n'allait pas revenir, et quand bien même c'était le cas, il ne voulait pas que le petit inu retourne entre les mains d'un salop pareil.
Il s'éloigna quelques temps vers sa voiture, récupérant un post-it où il écrivit une fausse adresse, et rejoignit Antoine.
« Ça te va ?, demanda-t-il dans un sourire en tendant le papier. »
Le demi-chien prit et regarda la note quelques instant, avant de faire oui d'un signe de tête et de déposer le papier sous une pierre, de façon bien visible. Il regarda la route d'un air inquiet.
Le jeune inconnu passa un bras autour de sa taille pour l'emmener vers sa voiture, percevant son inquiétude.
« Ne t'inquiète pas, on en a pas pour très longtemps. L'important c'est que tu te soignes. »
Antoine ne répondit pas, le suivant docilement jusqu'à l'automobile. Malgré sa suspicion, sa queue se balançait de gauche à droite, trahissant une certaine reconnaissance. Il entra dans le véhicule, imité par son nouveau protecteur qui mit le contacte avant de démarrer.
« Au fait, je m'appelle Mathieu, et toi ?
- Antoine... »
L'inu observait tout autours de lui, peu rassuré de se trouver dans un environnement inconnu. Le propriétaire du véhicule décida alors de rigoler un peu pour détendre l'atmosphère, en offrant un sourire rassurant.
« Et bien Antoine, je suis heureux de faire ta connaissance.
- Moi de même... »
Antoine sourit un peu à Mathieu, la tête légèrement baissée, mais la queue se secouant un peu malgré le siège, déstabilisant un peu le récepteur de ce sourire. Ce dernier le trouvait particulièrement mignon comme cela, il n'avait qu'une envie, c'était de lui grattouiller derrière les oreilles ! Il sentit un léger sourire se dessiner sur ses lèvres en y pensant, en même temps qu'un brasier s'allumait sur ses joues, surprenant un peu l'inu qui ne fit cependant aucun commentaire.
Il se concentra sur la route et arriva bien vite à destination, garant sa voiture devant son appartement.
« Et voilà, nous sommes arrivés.
- C'est pas très grand chez toi, répondit l'hybride en regardant dehors avec curiosité avant de sortir de la voiture.
- C'est pas la taille qui compte Antoine. »
Mathieu rigola franchement, mais il perdit rapidement son sourire. L'inu n'avait pas daigné laisser paraître un sourire, au contraire, il s'était même un peu tendu. Le plus vieux se sentit gêné face à se silence, grimaçant un peu alors qu'il ouvrait sa porte.
« Mmh, désolé... Excuse moi tu veux ?
- C'est pas grave t'inquiète. »
Le châtain hésita un peu, puis invita son nouvel ami à rentrer.
« C'est au deuxième étage, après toi. »
Antoine monta en hâte dans les escalier, vite suivit par son hôte qui lui ouvrit la porte.
« Entre, fais comme chez toi, rajouta celui-ci en essayant d'avoir l'air rassurant. »
L'inu s'avança un peu, craintif en observant en détail son environnement. L'appartement n'était pas bien grand par rapport à ce qu'il avait déjà vécu, mais se renouveau l'émerveillait. Il s'avança vers le selon où il s'assit sur le canapé, attentif à chaque détail de l'habitation. Il entendit par la même occasion la porte de l'entrée se refermer et les pas de Mathieu s'éloigner un peu. Il attendit bien sagement son retour, observant l'encadrement de la porte du salon, guettant sa prochaine apparition. Le châtain revient bien vite, désinfectant, compresse, bande et sparadrap en main. Il s'approcha et s'agenouilla auprès du semi-chien, en posant un regard attendrit sur sa bouille adorable.
Celui-ci baissa les oreilles, toujours un peu soucieux, mais il se laissa faire, observant plus en détail le jeune homme qui s'occupait de lui et de sa blessure. Il s'avoua qu'il n'avait jamais vu un aussi beau visage que celui de son sauveur. Cette barbe de trois jour vieillissant son visage de façon harmonieuse, cette bouche fine, invitant à des baisers fougueux, ces yeux argentés et pétillants, pouvant faire fondre n'importe qui par le chaleur de leurs étincelles...
Il fut tiré de sa rêverie par l'objet de ses pensées qui avait relevé les yeux vers lui.
« Ça va ? Je ne te fais pas trop mal ?
- Non ça va encore.
- D'accord, n'hésite pas à me dire si ça ne va plus.
- Merci... »
Le soigneur termina de désinfecter et commença à bander la plaie minutieusement, restant le plus doux possible. Il termina bien vite sa besogne et, alors qu'il se relevait pour aller rapporter ses affaires à sa salle de bain, il ébouriffa affectueusement ses cheveux en souriant, provoquant un sourire amusé chez le receveur qui battit joyeusement de la queue.
Mathieu revient rapidement dans le salon et, heureux de voir Antoine dans un meilleur état, il s'assit à ses côtés.
« C'est mieux comme ça non ? Tu veux manger ou boire quelque chose peut-être ?
- Oui ! S'il te plaît, n'importe quoi !, s'exclama avec enthousiasme le semi-chien.
- Mmh... Il me reste du poulet d'hier, ça te tente ?
- Oui oui ! »
L'hôte partit chercher le tant attendu poulet et l'offrit à l'affamé.
« Tiens, vas-y, sers-toi ! »
Antoine se jeta sur la nourriture, content d'enfin pouvoir manger quelque chose après ces heures dehors, sous le regard amusé et attendrit du châtain. Il termina en un rien de temps de son assiette qu'il posa sur la table basse et il vint donner un coup de tête affectif à son protecteur qui lui rendit son affection en lui ébouriffant ses cheveux entre ses deux oreilles.
« Merci beaucoup !
- Mais de rien mon petit Antoine ! »
« Je ne pensais pas que ça me rendrait aussi heureux d'avoir un animal de compagnie, pensa-t-il en souriant tendrement. »
Antoine se blottit contre lui en quémandant une nouvelle caresse, sentant son cœur battre agréablement dans sa poitrine, que Mathieu lui donna affectueusement, grattouillant en dessous de ses deux oreilles et le câlinant tendrement, fondant presque littéralement.
Le câlin dura quelques temps, l'inu heureux comme il ne l'avait jamais été et le plus vieux avec un sentiment de bien être incroyable. Ce dernier soupira de contentement en profitant de la chaleur réconfortante du corps du semi-chien, son esprit cependant un peu ailleurs.
« Ton maître a quand même beaucoup de chance de t'avoir... Si je pouvais je t'adopterais. »
A ces paroles, Antoine perdit un peu son sourire. Il avait envie de rester avec cette personne qui avait gagné un place importante dans son cœur, mais il ne voulait pas non plus abandonner son maître.
Leur étreinte se resserra encore, tout deux traversés par toutes sortes de sentiments, ne voulant presque plus se lâcher. Le plus petit enfouit sa tête dans le cou du chevelu, soudainement triste, son cœur tambourinant dans sa poitrine.
« Pourquoi tu es triste tout d'un coup ?, demanda le brun en frissonnant un peu et le resserrant encore un peu contre lui.
- Je-je sais pas trop. Je me sens bien avec toi. C'est égoïste mais... j'aimerais vraiment que tu restes..., répondit-il en rougissant, surpris par ses propres paroles.
- A-ah bon ? Mais pourquoi ?, demanda Antoine, un peu déstabilise mais rougissant aussi, son cœur s'accélérant encore un peu.
- Je sais pas... Je-je t'aime bien je crois. Je crois que je suis un peu jaloux de ton maître...
- Je... Moi aussi je t'aime bien... Je voudrai bien rester mais mon maître ne serait pas content si je ne rentre pas.
- Mais... Tu-tu l'aimes ton maître ?
- Ben... Oui, comme tout bon inu... C'est normal d'aimer son maître non ?
- Je suppose... »
Mathieu baissa un peu les yeux, le cœur serré. Il ne savait pas pourquoi il était autant jaloux des « sentiments » d'Antoine envers son maître, mais ce qu'il savait, c'est que ça lui faisait du mal. L'inu remarqua son mal et lui donna un coup de tête affectif, un peu triste de le voir ainsi.
« Hé, pourquoi tu fais cette tête ? Pourquoi tu réagis comme ça quand je parle de mon maître ? Tu ne l'aimes pas ?, demanda-il.
- Il te fait du mal, je n'aime pas ça, cracha Mathieu, serrant les dents en observant la jambe d'Antoine.
- Mmh... C'est vrai... J'ai pas l'impression qu'il m'aime beaucoup, mais bon, c'est pas grave, je sais qu'il ne m'abandonnerait pas alors ça me suffit pour bien l'aimer. »
Le châtain se crispa un peu à ses paroles. Il n'osait pas lui dire que son maître l'avait probablement abandonné. Il se recroquevilla sur lui-même un peu mal à l'aise.
Antoine se blottit un peu plus contre lui, en soupirant d'aise.
« Je t'aime beaucoup Mathieu.
- Je ne comprends pas très bien pourquoi ou comment mais... Je t'aime aussi Antoine, je... Reste avec moi s'il te plaît. »
L'inu hésita quelques instants, mais son cœur battant toujours plus fort lui dicta ses gestes et ses paroles, amenant ainsi Antoine à acquiescer d'un signe de tête.
« D'accord.
- Merci Antoine. »
Voilaaaa ! J'espère que ça vous plaît ! Prochain chapitre dans deux jours ! Et si c'est en retard, ben... Vous pouvez me frapper, parce que je n'aurais aucune excuse :)
N'oubliez pas le petite review qui fait plaisir !
Keur sur vous !
