Enflammée
Bonjour, je suis Jiraya Kyushu et je débute sur Fanfiction avec une traduction. J'ai eu la permission de black-venom-heart de prendre son histoire Into the Flames et de la traduire de l'anglais au français. Cela se passe juste après Protector of the Small.
Disclaimer : Donc, rappelez-vous que cette histoire ne m'appartient pas et que seuls les personnages dans l'histoire que vous ne reconnaissais pas appartiennent à black-venom-heart. Sinon, le reste vient de The Tortall Series de Tamora Pierce.
Cette histoire prend place après Alanna et Keladry, quand Tortall semble avoir besoin d'une nouvelle héroïne.
'Sommaire' : D'abord il y eu Alanna, puis Keladry et maintenant Tortall à besoin d'une nouvelle héroïne pour combattre un mal inconnu qui atteint même les immortels.
Chapitre 1 : Le Début d'une Aventure
Prologue
Seul le bruit léger de ses bottes et ses halètements étaient audible dans sa course pour monter au sommet de la tour. Même les cris de combats de ses camarades, plus loin dans le château, n'arrivaient pas à percer les murs épais.
Personne ne l'entendrait si elle criait au secours.
Son pas se fit plus lourd et elle peinait de plus en plus à respirer. Non, se dit elle, je ne peux pas abandonner maintenant, il a besoin de moi. Je réussirais à le sauver, continua t-elle, je n'ai besoin qu'un peu de repos. Du sang coulait librement de la blessure le long de ses côtes. D'autres plaies sur son corps, un peu moins graves, saignaient aussi, la vidant lentement de ses forces. Son cœur battait douloureusement dans sa poitrine. Elle se rappela qu'elle n'avait pas finit, qu'elle avait une mission à compléter et une promesse à respecter.
Un cri de douleur, plus haut, lui donna la force et la détermination nécessaire. Avec un sourire machiavélique elle courut les dernières marches et fracassa la porte dans son élan.
C'est ainsi qu'elle le vu : agenouillé dans une flaque de sang, sa tête retenue par une main écorchée par le feu. L'homme de cette main noire et brûlée tenait, dans son autre main, un poignard qui reposait sur la gorge découverte de l'homme agenouillé.
«Milles excuses, mam'zelle, mais vous arrivez trop tard. » L'homme lâcha un rire démoniaque en levant son bras pour asséner le coup fatal. Son propre cri résonna lorsque le poignard tomba.
La secousse inopinée frappa la tête de Séléné fortement sur le coté de la voiture ayant pour effet de la réveiller de son sommeil. Elle regarda autour d'elle avec ses yeux orange-ambré, à moitié sommeillant. Son regard se posa sur son oncle qui ronflait encore dans son coin. Elle soupira d'ennui et détourna son regard pour regarder par la fenêtre. Cela n'eut comme effet que d'empirer son humeur maussade. D'abord parce qu'il continuait à pleuvoir et aussi parce qu'elle n'allait jamais pouvoir dire ce qu'elle pensait à l'idiot qui croyait qu'un petit carré minable dans une porte pouvait être une fenêtre. Elle remarqua alors qu'il pleuvait encore plus fortement que lorsqu'elle était sortie du couvent. Ce voyage vers le palais lui était important. Elle allait tourner la page et commencer une nouvelle vie mais jusqu'ici la pluie et l'humidité ne lui soulevait pas l'esprit, loin de là. Et, en plus, elle s'ennuyait à mourir. Il faisait trop sombre pour qu'elle puisse lire ou écrire et son oncle s'emblait être trop profondément dans le monde du Sommeil pour qu'elle fasse quoi que ce soit.
N'empêche, elle devrait être contente qu'un membre de sa famille prenne le temps de l'accompagner. Par contre, il était plus probable de la part de sa famille qu'ils aient décidé d'envoyer quelqu'un pour la surveiller de près de peur qu'elle ne cause de problèmes.
Soupirant une fois de plus, elle jeta son regard sur les bracelets qui encerclaient, tel des menottes, ses frêles poignets. Ils étaient faits du plus pur argent et de minuscules symboles étaient gravés dessus. Elle les portait depuis qu'elle avait cinq ans mais n'avait encore aucune idée du sens de ses inscriptions. Tout ce qu'elle savait c'était leur utilité. Ils étaient là à cause de son Don, pour faire en sorte qu'elle ne perde pas le contrôle de son pouvoir.
«Ces bracelets sont non seulement pour ta protection mais aussi celle des autres, » lui avait dit Numair. «Ne les retire surtout pas. Du moins, pas avant qu'on sache comment marche ton Don. Ces bracelets sont la seule garantie que tu ne l'useras pas en excès et qu'il ne te consumera pas toute entière».
Son Don bien particulier était un fardeau en plus, tout comme ses limite-pouvoirs. Ces fardeaux là s'ajoutaient à la liste de choses qui la démarquaient de tout les autres nobles normaux de Tortall.
Sa mère ne pensait pas mal d'envoyer Séléné au couvent. C'était un endroit paisible où l'on apprenait comment être une parfaite petite dame. Ensuite on était bonne à être mariée, ou plutôt vendue, à un quelconque noble pour ensuite mener la vie fade de mère de famille. Séléné voyait bien que la vie que sa mère voulait qu'elle mène la réduirait à être une petite poupée. Une jolie petite poupée qui aurait besoin d'au moins quatre femmes de chambre pour s'habiller, qui devra être accompagnée où qu'elle aille, une poupée matérialiste et sotte de surcroît ! Cette vie n'était pas la vie que Séléné voulait mener. Elle savait qu'aucun homme ne voudrait d'elle. Si seulement elle-
Bam !
Un autre nid-de-poule secoua violemment la voiture et pour la énième fois de la journée Séléné se cogna la tête. Son oncle fut projeté de son siège sur le sol.
«Au nom de Mithros ! Qu'est ce qui se passe ? » s'écria t-il.
«Ce n'est rien qu'un nid-de-poule, mon oncle. Vous avez pourtant réussi à rester endormi lors des cent derniers nid-de-poule, » répondit sa nièce d'un ton sarcastique.
«Ne répond pas aussi impudemment ». Bien entendu, tout ce qu'elle disait était soit impudent ou totalement idiot. «Rappelle toi, une dame se doit d'être toujours docile et... »
Séléné ferma les yeux et laissa le sermon de son oncle passer dans une oreille et lui ressortir de l'autre.
«Séléné ! Écoute-moi quand je te parle ! Comment oses-tu-» l'arrêt soudain de la voiture le laissa muet. Dehors, ils entendaient le bruit de plusieurs chevaux et le rire d'hommes.
«Les Bandits Bohèmes,» murmura son oncle. Il pâlit considérablement et se mit à prier avec ferveur. Les Bandits Bohèmes étaient une bande de voleurs qui exerçaient leur 'travail' sur toutes les routes majeures qui menaient à la capital. Ils se moquaient ouvertement du roi, disant que celui-ci n'arrivait même pas à protéger les alentours de sa propre ville. Les Bandits Bohèmes, se dit-elle, ce sera facile de me débarrasser d'eux.
La porte de la voiture s'ouvra avec force, l'arrachant presque de ses gonds, laissant ce qui restait de la lumière du jour entrer dans la voiture. Des mains rêches attrapèrent Séléné et son oncle, les sortants rudement de la voiture, sous le torrent. Et puis zut, pensa t-elle, j'espère seulement que toute cette pluie ne m'empêchera pas d'utiliser mon pouvoir.
«Tiens, tiens...Regardez donc ce qu'on a attrapé, » Un grand homme couvert de cicatrices se tint devant Séléné avec des yeux remplis de désirs malsains. « Une jolie petite fille pure avec un gentil minois. Harhar, pas pour longtemps, n'est ce pas les gars ? » Les autres bandits rirent grassement avec celui qui semblait être le meneur de la bande.
C'est ridicule, pensa t-elle. J'ai l'air de quoi à leurs yeux ? Une future esclave d'harem toute prête à être achetée ?
Elle ferma ses yeux ambrés et appela son Don niché en elle. Ses bracelets commencèrent à briller doucement.
«Eh, qu'es' tu fais là ? » Le gros bandit l'attrapa par son bras, rapprochant leurs visages. «Arrêt' c'que tu fais immédiatemen'.»
Les yeux de Séléné s'ouvrirent d'un coup sec et elle jeta ses deux mains en plein le visage de l'homme au moment même ou une grosse flamme orange sortit de ses paumes. Le bandit la relâcha sur le sol boueux. Le feu continua à se répandre le long de son corps et il cria comme un animal, comme un fou. En quelques secondes à peine il n'était qu'un tas charbonné sur le sol. Les autres bandits la regardèrent idiotement.
«Allons donc, c'est qui le prochain crétin ? » ricana t-elle.
«Espèce de sale garce ! » Deux hommes s'élancèrent vers elle, leurs armes volées en main. Séléné exécuta illico presto un pas gracieux sur le côté et envoya une boule de feu vers l'un d'eux. Le bandit tomba au sol pendant que le feu le consumait de l'intérieur, criant à plein poumons. Elle envoya une décharge enflammée vers le second et toucha la cape. Il explosa sur le coup, envoyant des débris humains dans tout les sens.
Les bandit qui restaient la regardèrent de manière horrifiée et coururent vers leurs chevaux.
«On se reverra, tu vas voir », s'écria un des bandits. « On te ferra payer cela cher, fichue sorcière ! Que Mithros te maudisse ! » Cela dit, ils prirent leur retraite au grand galop, la pluie recouvrant leur bruit et leurs traces.
Séléné regarda sa robe qui était maintenant recouverte de boue et de sang. Son oncle secoua sa tête.
« Je ne sais pas si ton Don est une bénédiction ou une malédiction, mais cela me fait peur qu'un enfant de douze ans puisse faire cela. »
Séléné lui fit un sourire peu rassurant. « N'aillez crainte mon oncle, tant que vous me fichez la paix, n'aillez crainte. »
Alors, qu'en pensez-vous ? Un petit commentaire fera toujours plaisir.
Vous pouvez même me parler de votre nouvel animal de compagnie ou de votre plat préféré.
Ma chienne, une border collie, vient juste de recevoir un bain et elle sent si bon ! Elle est à croquer. En plus elle est si intelligente.
Et j'adore le 'apple crisp' le crumble aux pommes.
