Bonjour, bonjour!
Voici une fic sur Once upon a time, avec pour ship Swan Queen, mais pas dans l'immédiat.
Je suis une Evil Regal, et j'ai donc pensé, et si Régina ne supportait pas l'attente pendant qu'Henry était partit chercher Emma à Boston? Et si elle décidait d'essayer d'aller le chercher?
Rien ne m'appartiens appart le déroulement des évènement une fois qu'Henry arrive devant chez lui.
Tout les personnages et les lieux appartiennent à ABC et à Adam Horrowitz et Edward Kitsis.
Dites moi ce que vous en pensez!
If they try to leave bad things happen !
Chapitre 1: Arrivée à Storybrooke.
Sur la route pour reconduire le gamin chez lui Emma se mis à repenser à tout les évènements de la soirée. La journée n'avait pas été facile, mais malgré tout elle avait fait son travail, et elle pensait être tranquille pour passer sa soirée d'anniversaire seule.
C'était une habitude qu'elle avait depuis qu'elle n'était plus dans le système. Puis il y avait eu le centre de détention pour mineurs féminins. C'était là que sa tradition du cupcake était apparue. Elles avaient le droit de manger ce qu'elles voulaient pour leur anniversaire, elle demandait juste un cupcake et mangeait comme ses « colocataires ».
Là-bas elles n'avaient pas le droit aux bougies, trop dangereuses, elle faisait donc un vœu sans souffler sur rien.
A sa sortie, elle n'était plus la même. Elle avait toujours cette douleur due à l'abandon de Neal, elle ne la quitterait pas si facilement. Elle avait mûrit cependant et elle savait qu'elle devrait travailler pour s'en sortir. Elle avait atterri par hasard en temps que chasseur de prime pour les mauvais payeurs.
Elle s'était présentée avait fait ses preuves, et s'y était tenue.
Elle avait beaucoup voyagé, mais elle pensait toujours à cet enfant qu'elle avait donné à l'adoption. La décision la plus dure mais la plus juste de toute sa vie.
Emma revint au présent en voyant le gamin à côté d'elle. Elle avait eu le temps de le détailler pendant qu'il buvait son jus de fruit chez elle. Elle voyait sans problème la ressemblance avec Neal et elle n'avait pas pu empêcher un pincement au cœur de la surprendre devant cette observation. Elle n'avait aucune idée de ce qui avait poussé Henry à venir la chercher. Elle avait peur, mais pas pour elle. C'était un sentiment étrange, la peur était un sentiment qu'elle avait enfoui depuis longtemps.
Emma était seule, toujours, elle avait fait en sorte de ne pas avoir d'attaches. Bien sur elle était experte dans l'art de trouver des gens mais elle n'avait jamais trouvé ses parents. Elle était l'exemple type de personnes qui donnent les meilleurs conseils mais n'arrivent pas à les appliquer à leur propre vie. De ce fait, la peur n'existait plus pour elle. Chaque jour, elle savait qu'elle pouvait tomber sur des gens dangereux dans son travail, elle avait appris à se défendre, mais elle savait que sa vie pouvait s'arrêter à n'importe quel moment. A dire vrai elle avait parfois l'impression de simplement attendre que la mort l'emporte.
Sa vie n'avait aucun sens, et elle le savait. Mais ça ne la dérangeait pas. Si elle devait mourir demain alors qu'il en soit ainsi. Rien ne la retenait plus ici. Mais aujourd'hui, à cet instant en jetant encore un coup d'œil à cet enfant à sa gauche. Il agrippait le livre avec lequel il était venu comme si sa vie en dépendait. Ce gamin était venu depuis une petite ville perdue, seul pour la chercher. Cela avait réveillé des sentiments enfouis au plus profond de son être.
Henry sortit la blonde de ses pensées :
- J'ai faim, tu penses qu'on peut s'arrêter manger quelque part ?
- Gamin ce n'est pas un voyage touristique, on ne s'arrête pas pour acheter des encas.
- Pourquoi pas ?
- De quoi tu te plains gamin, si tu veux que je te remette dans un bus, je peux toujours.
- Tu sais j'ai un nom, c'est Henry.
Emma jeta un œil sur le livre qu'Henry lisait à présent et lui demanda :
- Qu'est ce que c'est ?
- Je ne suis pas sûr que tu sois prête. Rétorqua Henry.
- Pas prête pour des contes de fées ?
- Ce ne sont pas des contes de fées. C'est la vérité. Chaque histoire de ce livre s'est vraiment passée.
Emma prit une inspiration avant de murmurer :
- Bien sûr que c'est arrivé.
- Utilise ton super pouvoir, regarde si je mens.
Emma fut déconcertée. Henry avait « testé » les super pouvoirs d'Emma dans son appartement lorsque celle-ci voulait appeler la police. Et cette fois ci il ne mentait pas.
Emma reprit en essayant de garder un ton neutre :
- Juste parce que tu crois quelque chose, ça ne veut pas dire que c'est la vérité.
- C'est exactement ce qui le rend réel. Tu devrais le savoir plus que personne. Affirma Henry.
- Pourquoi ça ? demanda Emma étonnée par la réponse d'Henry.
- Parce que tu es dans le livre.
- Oh gamin… tu as des problèmes. Soupira Emma.
- Oui et tu vas les résoudre. Dis Henry convaincu.
Emma était vraiment étonnée de la tournure des évènements. Ce que disait Henry l'inquiétait. Elle se questionnait sur l'état de santé de son… non elle ne pouvait pas penser comme ça, du gamin. Est-ce qu'il avait des problèmes psychologiques ?
Le reste du trajet se passa en silence. La météo était exécrable, il pleuvait énormément quand ils passèrent le panneau de sortie de Storybrooke. Emma à l'affût de la route à cause du temps remarqua dans la voie opposée à la sienne des traces de freins marquées sur le bitume et du verre recouvrant la route juste avant le panneau de sortie de la ville. Elle ne dit rien à Henry, mais elle avait un mauvais pressentiment sur toute cette histoire. De toute sa vie rien de bon ne lui était jamais arrivé, et elle sentait que cette histoire ne ferait pas exception à la règle.
Une fois arrivés sur ce qui semblait être la rue principale de la petite ville Emma demanda à Henry une adresse. Ce à quoi il répondit :
- Rue EtSiJeNeTeLeDisaisPas
Emma arrêta la voiture, puis en descendit. Henry en fit de même et alla la rejoindre de son côté de la voiture. Elle remarqua alors l'horloge, arrêtée, et Henry lui expliqua que c'était à cause du sort de la Méchante Reine. Il lui dit aussi que tout les gens du Royaume enchanté étaient bloqués à Storybrooke sans pouvoir en sortir car de « mauvaises choses » arrivaient à ceux qui essayaient de partir.
Quelqu'un vient à leur rencontre les interrompant. Emma apprit alors qu'il s'agissait d'Archie, le psychiatre d'Henry, et que ce dernier était le fils du Maire de la petite ville.
La discussion se termina rapidement après cela. D'après Henry, Archie était Gimini Cricket. Elle remonta dans sa voiture avec la description du psy en tête pour trouver l'adresse d'Henry.
Ils arrivèrent enfin devant la maison la plus grande du quartier. Emma remarqua immédiatement une voiture de police garée devant la maison. Elle ne dit une nouvelle fois rien à Henry mais cela ne présageait rien de bon. D'instinct elle marcha en premier dans l'allée protégeant Henry de la porte de la maison. Celui-ci lui disait qu'il ne voulait pas retourner chez lui, que sa mère était mauvaise. Emma ne l'écoutait que d'une oreille. Elle frappa à la porte.
Un homme d'une trentaine d'années ouvrit. Elle remarqua immédiatement son insigne sur sa ceinture. L'homme vit à la suite de la blonde Henry.
- Henry ! Tu nous à fais si peur ! Où étais-tu ?
- Graham ? Où est ma mère ?
Une voix approchante la porte se fit entendre. Une brune aux cheveux courts sortit de la maison pour voir Henry.
- Henry, ta mère, elle a eu un accident.
- Quoi ? Mais elle va bien hein ? Elle est où, laissez moi la voir.
Emma ne savait plus quoi penser, elle se sentait de trop. Elle ne comprenait pas qui était parent avec Henry. Le prénommé Graham s'avança alors vers elle pendant qu'Henry rentrait avec la brune dans la maison.
- Nous n'avons pas été présentés, je suis Graham le shérif de Storybrooke et vous êtes ?
- Emma Swan, je suis la mère biologique d'Henry. Il est venu me chercher à Boston. Est-ce que tout va bien ?
- Non pas vraiment mais entrez, nous allons vous expliquer.
Emma suivit alors le Shérif dans la maison. Celle-ci était magnifique, très spacieuse. Les escaliers donnaient un air de château à la demeure. On y devinait sans problèmes un grand nombre de pièces. La décoration y était plutôt moderne, toute de noire et blanc. Sans soucis Emma comprit qu'Henry ne manquait de rien.
Arrivée dans ce qui semblait être le salon, Emma trouva Henry et la brune assit tous les deux sur le canapé. Emma vit instantanément qu'Henry pleurait. Ses épaules qui bougeaient ne laissaient aucun doute quant à son état émotionnel, elle s'approcha rapidement de lui.
- Henry, gamin qu'est ce qu'il se passe, est-ce que ça va ?
Ce dernier ne répondit pas, il prit immédiatement Emma dans ses bras et enfouit sa tête au dans le cou de la blonde qui venait de s'asseoir à côté de lui. Emma surprise au début finit par serrer Henry dans ses bras avec un regard interrogateur vers la brune.
Celle-ci lui tendit alors la main pour se présenter :
- Bonsoir, je suis Mary Margaret Blanchard, je suis l'enseignante d'Henry.
- Emma Swan, la mère biologique d'Henry.
Mary Margaret fut surprise par la réponse mais serra tout de même la main de la blonde, avant de reprendre.
- La mère d'Henry, Regina Mills, Madame le maire, a eu un accident de voiture. Elle n'a pas supporté de ne rien pouvoir faire pour aller chercher Henry. Elle a donc pris sa voiture pour essayer de le retrouver. Mais la météo n'étant pas bonne elle a eu un accident juste avant de sortir de la ville.
- Oh… et comment va-t-elle ?
- On ne sait rien pour l'instant elle était en chirurgie lorsque nous sommes partit avec Graham pour attendre de voir si Henry reviendrait ici. On ne voulait pas qu'il trouve porte close si il revenait.
Emma voulait parler seule à seule avec la brune mais pour cela elle devait occuper Henry. Elle fit un signe à Graham qui comprit, puis elle s'adressa à son fils.
- Henry, pourquoi tu n'irais pas monter ton sac dans ta chambre et te détendre un peu je te rejoins dans un instant.
Henry comprit et suivit Graham qui l'accompagnait jusqu'à sa chambre. Emma reporta son regard sur celui de Mary Margaret et reprit la conversation :
- Ecoutez, je ne veux pas d'ennuis, je sais que vous ne me connaissez pas, mais il est hors de question que je quitte la ville sans savoir si Henry est en sécurité.
- Je comprends. Regina n'était pas sortie d'affaire lorsque nous avons quitté l'hôpital. Mais elle devrait être sortit de chirurgie à l'heure qu'il est.
- Il faut qu'Henry et moi allions la voir, de ce que j'ai aperçu de lui il est têtu, et il ne voudra pas rester ici tranquille tant qu'il ne l'aura pas vue.
Mary Margaret regarda Emma d'un air étonné. Puis elle sourit légèrement avant de répondre.
- On dirait qu'en peu de temps vous avez réussi à cerner Henry. Je ne suis pas certaine de la réaction de Madame le maire à tout ça, mais vous avez raison, Henry voudra la voir. Cependant Graham et moi pouvons l'emmener à l'hôpital si vous ne voulez pas rester, ne vous sentez pas obligée.
- J'y tiens, comme je vous l'ai dit mon unique but est de voir si tout va bien pour lui, je ne partirai pas tant que je ne saurai pas.
- Très bien dans ce cas allons chercher Henry et allons-y.
Emma suivit la brune dans l'escalier menant à la chambre d'Henry. Graham désespérant de savoir où trouver Henry lui avait montré la chambre de ce dernier afin de voir si rien ne lui avait échappé dans ses recherches et si la brune ne voyait pas d'indices.
Arrivée dans la chambre Emma trouva Henry devant la fenêtre regardant le clocher au loin. Elle s'approcha de lui et lui signifia sa présence en posant sa main sur l'épaule du garçon.
- Henry, viens on va voir ta mère à l'hôpital.
Le garçon se retourna vers Emma les yeux rouges d'avoir pleuré, mais une nouvelle teinte d'espoir y était également perceptible. Elle lui sourit faiblement et il lui prit la main pour les diriger vers la sortie. Ils prirent les deux voitures, Emma suivant la voiture de patrouille pour se diriger vers l'hôpital. Henry était très silencieux, trop. Emma savait ce qui le tracassait et sentit le besoin de le rassurer.
- Henry, tu sais que ce n'est pas ta faute. C'était un accident.
- Qui ne serait pas arrivé si je n'étais pas parti. Elle ne peut pas quitter la ville. Elle le sait pourtant d'après le livre, pourquoi elle a quand même essayé Emma ?
- Gamin, je ne sais pas ce qu'est l'amour d'une mère. Je n'ai pas connu ça. Mais je sais d'après ce qu'on raconte et ce que j'ai vu que rien n'est plus fort que ça. Elle t'aime tu peux en être certain.
- Oui mais c'est la Méchante Reine. Elle doit être mauvaise. Pourquoi à-t-elle fait ça ?
- Tu sais si la vie m'a appris quelque chose gamin, c'est que tout n'est pas tout blanc ou tout noir. Les gens sont ce qu'ils sont à cause de ce que la vie leur fait traverser. On ne naît pas mauvais, on le devient. Et les gens que tu penses le plus mauvais sont en général ceux qui souffrent le plus.
Henry ne dit plus rien ils étaient arrivés devant l'hôpital. Ils se dirigèrent vers l'unité dans laquelle se trouvait Regina. Un médecin vint à leur rencontre.
- Docteur Whale, comment va-t-elle ?
Le docteur se tourna vers Emma avec un sourcil froncé comme si il ne voulait pas donner d'informations devant elle. Graham intervint alors.
- Docteur voici Emma Swan, la mère biologique d'Henry. C'est une longue histoire, la nuit à été longue, s'il vous plaît dites nous.
- D'accord. Regina est arrivée avec 2 côtes cassées dont une ayant perforé un de ses poumons. Elle avait également une commotion, mais rien de grave à ce niveau là. Nous avons réussit à réparer son poumons et ses côtes mais la convalescence sera longue. Elle se repose pour l'instant. Son corps doit récupérer. Elle ne se réveillera pas avant demain matin au minimum.
- Ok est-ce qu'Henry peut aller la voir ? demanda Mary Margaret.
- Oui mais pas plus de 10 minutes, l'heure des visites est terminée et elle doit se reposer.
- Merci Docteur. Dit Emma.
Ils se dirigèrent tous vers la chambre de Regina, Henry tenait toujours la main d'Emma et ainsi il l'emmenait avec lui dans la chambre.
A l'instant où Emma posa les yeux sur le lit où reposait la mère d'Henry son souffle se coupa.
La personne étendue là semblait si petite, si frêle, et pourtant son apparence demeurait impressionnante comme si une puissance insoupçonnée résidait dans ce corps. De plus l'apparence physique de Regina était magnifique. Bien que dans la tenue hideuse qu'offrait l'hôpital, on pouvait sans problème imaginer la silhouette parfaite de cette femme. Son visage bien que sombre de premiers abords illuminait complètement la pièce. Son teint halé, et la noirceur de ses cheveux réchauffaient instantanément le blanc neutre et maladif de la chambre.
Emma s'était sentie immédiatement réchauffée à la vue de la personne étendue là devant elle sans défense. Elle se demanda ce que cette femme pouvait dégager lorsqu'elle était consciente, et comprit alors qu'il était possible de se sentir inférieur face à une telle force et une telle perfection.
Emma sortit de sa rêverie pour prendre une inspiration. Elle avait retenue son souffle depuis plusieurs dizaines de secondes et avait besoin d'oxygène. Elle se mit à hauteur d'Henry pour lui parler.
- Je vais attendre dehors Henry. N'oublie pas ce que je t'ai dit dans la voiture d'accord.
- Oui merci Emma, ne pars pas d'accord ?
- Promis, je suis juste a côté de la porte ok ?
- D'accord. Dit Henry rassuré, avant de faire un bisou rapide sur la joue d'Emma et de se diriger vers le lit de sa mère.
Emma était adossée au mur à côté de la porte. Elle avait laissé celle-ci entrebâillée pour qu'Henry sache qu'elle n'était pas loin. Comme si ce seul espace de la porte pouvait apporter du réconfort à son fils. Son fils. Comment une journée aussi banale pouvait avoir pris un tournant aussi important ? Qu'était-elle censé faire avec lui ? Sa mère ne pouvait pas s'occuper de lui dans son état, mais elle n'avait aucune compétence avec les enfants.
Evidement elle avait mûrit en 10 ans, mais elle ne se sentait pas encore prête pour ça. Elle ne savait même pas si un jour elle le serait. Avoir quelqu'un qui dépende d'elle était une énorme responsabilité dans le vide qu'était sa vie actuelle. Pouvait-elle seulement le faire ?
Et cette femme allongée là, pourquoi avait elle ressentit ça en la voyant ? Cette chaleur qui l'avait submergée. Emma estimait connaître beaucoup d'émotions. La déception et la colère lorsque les familles qui l'accueillaient décidaient de ne pas la garder lorsqu'ils arrivaient enfin à avoir leurs propres enfants. L'abandon de ses parents au bord d'une route. La tristesse lorsqu'elle avait dû laisser son fils après sa naissance. La culpabilité, le besoin de vengeance contre Neal, les remords, les regrets. Elle pensait même connaître l'amour, grâce à Neal. Oui elle en avait été amoureuse. Mais rien ne comparaît les sentiments qu'elle avait depuis qu'Henry avait frappé à sa porte.
Elle se laissa glisser contre le mur où elle s'appuyait pour s'asseoir là, à même le sol, les jambes pliées, remontées contre sa poitrine. Elle appuya sa tête sur ses genoux. Elle avait du mal à tout suivre, mais elle savait que tout ce qui importait était qu'Henry avait besoin d'elle. Ses sentiments n'étaient rien elle devait les laisser de côté car son fils passait avant tout.
Ce qu'elle n'avait pas remarqué c'était que Mary Margaret et Graham positionnés contre le mur en face de la porte et donc d'Emma avaient assistés à toute la scène. Ils avaient des mines inquiètes pour la blonde. Cette dernière après avoir pris une grande inspiration releva la tête pour croiser leurs regards. Se sentant gênée elle se releva précipitamment et attendit qu'Henry sorte de la chambre la tête baissée, honteuse d'avoir laissé ses émotions transparaître devant de parfaits inconnus.
La porte de la chambre s'ouvrit sur Henry qui avait les yeux rougit. Emma se mit à sa hauteur pour le prendre dans ses bras, elle lui caressa le dos en lui murmurant des mots rassurant. Une fois qu'il fut calmé Emma se redressa pour prendre la parole et parler à Graham et Mary Margaret.
- Ok maintenant on fait quoi ? Henry doit se reposer la journée a été longue.
- Oui je pense que je vais le ramener chez lui. Confirma Graham.
- Je ne veux pas rester tout seul à la maison. Sanglota Henry, avant d'ajouter,
- Emma tu veux bien rester à la maison le temps que ma mère rentre, on a une chambre d'amis de libre. S'il te plaît ne me laisse pas. Demanda-t-il au bord des larmes.
- Je sais pas gamin. Est-ce que ça ne dérangerait pas ta mère d'accueillir un étranger, enfin surtout moi, je ne sais vraiment pas. Dit Emma mal à l'aise en se passant une main dans les cheveux.
- Ecoutez mademoiselle Swan, Regina n'est pas en position de prendre ce genre de décision, je suis le Shérif, je dormirai sur le canapé pour m'assurer que vous ne fassiez pas de mal à Henry, après tout personne ne vous connaît. Je pense qu'Henry a besoin de vous.
- D'accord mais seulement le temps que ta mère soit rétablie gamin, je ne veux pas d'histoires. Et tu iras a l'école la journée, je passerai te prendre à la sortie pour qu'on vienne voir ta mère. Deal ?
- Deal ! Dit Henry.
- Très bien je vois que tout est en ordre je vais rentrer, demain il y a classe. Je te verrais là bas Henry. Graham, mademoiselle Swan. Salua Mary Margaret.
- Vous pouvez m'appelez Emma enfin vous aussi Shérif. Bonne nuit Mademoiselle Blanchard.
- Très bien mais appelons nous tous par nos prénoms et tutoyons nous ça sera plus simple.
Et avec ça l'institutrice était partie. Henry regarda une dernière fois dans la chambre avant de fermer la porte et de se diriger vers la sortie avec Graham et Emma.
Alors dites moi tout! Trop court? Trop long? Des fautes? Histoire inintéressante, je veux tout savoir!
J'ai du mal à savoir où je vais avec cette histoire donc j'ai besoin de vous!
En attendant Joyeuses Pâques à tous!
