Bonjour tout le monde !
Voici le premier chapitre de ma nouvelle histoire, j'espère qu'il vous plaira !
Bonne lecture !
CHAPITRE 1
POV BELLA
Mes parents me détestent. Ils m'ont eu sans le vouloir et pour eux, je suis une gosse erreur, ils me l'ont répété assez souvent comme ça.
Aujourd'hui, ils sont partis faire le tour du monde et il est évidemment hors de question que je les accompagne. Ils m'ont donc envoyés chez leurs amis qui ont accepté de m'accueillir.
Voilà pourquoi je suis arrivé à l'aéroport de Seattle.
Je suis censé aller à l'accueil ou quelqu'un doit m'attendre.
Je m'y suis donc rendu et quelques minutes après, un homme blond d'une trentaine d'années est venu vers moi.
- Bonjour, tu es Bella ?
- Oui.
- Je suis Carlisle Cullen. C'est chez moi et ma femme que tu vas habiter.
- D'accord. Enchantée Carlisle.
- De même Bella. Allez viens, je t'emmène à la maison.
- Très bien.
- Donnes moi ton sac, je vais le prendre.
- C'est gentil Carlisle mais vous n'êtes pas obligé, je peux me débrouiller tout seule.
- Je le sais ça Bella mais dis toi bien que dans notre famille, tout le monde s'entre aide, on ne laisse personne derrière nous. Nous ne sommes pas comme tes parents, tu peux nous parler, te confier et nous serrons toujours là pour toi. Plus vite tu le comprendras, plus vite tu pourras reconstruire ta vie.
- Comment vous savez ça ?
- Tes parents m'ont parlé de toi et de la vie que tu vivais.
- Et que vous ont-ils dis ?
- Que tu étais dans une école stricte et que tu avais du mal à faire confiance aux autres.
Je le crois pas, ils ont osé raconter des choses totalement fausses.
- Vous tenez vraiment à mes parents en tant qu'amis
- Oui pourquoi ?
- Pour savoir. Vous devriez les voir plus souvent, vous vous rendrez compte de beaucoup de choses.
- Que veux tu dire ?
- Que mes parents ne sont pas les personnes que vous croyez Carlisle.
Nous étions maintenant dans le parking de l'aéroport.
- C'est ma voiture, installes toi.
- Merci.
Je m'installai et Carlisle prit la route très vite ensuite.
- Nous habitons à Forks, c'est à deux heures d'ici.
- D'accord.
Le reste du trajet se fit en silence et j'en fus heureuse. Je ne voulais pas lui expliquer en quoi il se trompait lourdement sur mes parents.
Deux bonnes heures après, nous sommes arrivé à Forks. Quelques kilomètres après le panneau de bienvenue, Carlisle a tourné sur un chemin en terre bien caché et nous nous sommes enfoncé dans la foret. Quelques mètres plus loin, j'ai découvert une superbe maison immense à deux étages.
- Te voilà chez toi Bella.
- Merci Carlisle.
Nous sommes descendu de la voiture et Carlisle m'a emmené dans l'immense maison. A peine ai-je mis un pied dans le hall, qu'une femme de moins de trente ans me prit dans ses bras.
- Bienvenue Bella ! Je suis contente d'enfin faire ta connaissance.
- Euh...merci, moi aussi.
- Bella, je te présente Esmée, ma femme.
- D'accord. Enchantée Esmée.
-Viens Bella, je vais te faire visiter a maison et te montrer ta chambre.
- D'accord. Je prends mon sac et je vous suis.
- Vas-y Bella, je vais l'emmener dans ta chambre.
- Carlisle...
- Souviens toi de notre discussion de tout à l'heure Bella.
- Oui mais...
- Il n'y a pas de mais jeune fille. Suis Esmée maintenant.
- Très bien.
Je poussais un soupir et je suivis Esmée.
Ils sont supers gentils mais me mettent mal à l'aise. J'ai plus l'habitude de me débrouiller toute seule.
Je suivis Esmée qui m'a fait d'abord visiter le rez-de-chaussée puis nous sommes monté à l'étage.
- Alors ici, l'aile droite de la maison est à Rosalie et Emmett. A gauche, c'est à Carlisle et moi.
- D'accord.
- Allons au deuxième étage.
- Je vous suis.
- Alors, à droite c'est Jasper et Alice. Toi, tu as ta chambre dans l'aile gauche, avec Edward.
- D'accord. Tous vos enfants sont en couple ?
- Oui, sauf Edward. Et toi, tu as quelqu'un ?
- Euh non.
- Je suis sur que tu trouveras quelqu'un très vite. Donc, voici ta chambre.
Wow, je n'ai jamais vu une chambre pareille.
- Elle est magnifique. C'est vous qui l'avez décorée ?
- Oui, c'est mon métier, je suis décoratrice.
- Vous êtes très douée.
- Merci. Alors, la porte en face de ta chambre, c'est ton dressing. La porte à côté, c'est la salle de travail, de musique avec un piano, une bibliothèque, des bureaux et des ordinateurs. C'est dans cette pièce que vous pourrez travailler vos cours ou vous détendre et cette pièce est uniquement pour Edward et toi.
- Très bien, merci.
- Viens, on va rejoindre Carlisle au salon et nous allons t'expliquer comment fonctionne la vie à la maison.
- D'accord.
Nous sommes alors redescendu au salon ou se trouvait déjà Carlisle. Esmée s'installa à ses côtés et je me suis mise en face d'eux. Quelques secondes après, c'est Carlisle qui prit la parole.
- Tout d'abord Bella, saches que nous sommes heureux de t'accueillir ici. Même si tu n'as pas encore rencontrés nos cinq enfants adoptifs, je suis sur que vous allez vous adorer.
- Je l'espère également.
- Maintenant, je vais t'expliquer la vie à la maison. Tout d'abord, si nos enfants ne sont pas là, c'est parce qu'ils sont en vacances. Dès que les vacances scolaires arrivent, les enfants partent tous ensemble de leur côté et Esmée et moi allons ailleurs. Nous passons seulement les fêtes de Noël ensemble. Donc, au prochaine vacances, tu partiras avec eux.
Génial, manquait plus que ça.
- Ensuite, nous prenons tous nos repas ensemble le soir et le week-end. Le midi, tu mangeras avec les autres à la cafétéria du lycée. Ensuite le soir en semaine, bien sur, interdiction de sortir puis ce que tu auras cours le lendemain. Si tu dois sortir avec des amis, il faudra que tu nous prévienne et que tu gardes ton portable sur toi.
Et merde.
- Euh, je ne pense pas que ça va être possible.
- Tu n'as pas le choix Bella. C'est une des règles de la maison.
- Mais je ne veux pas transgresser vos règles Carlisle, c'est juste que je n'ai pas de portable.
D'un seul coup je vis de l'étonnement sur leurs traits et dans leurs yeux.
- Comment ça tu n'as pas de portable ?
- Mes parents ne pensaient pas que se soit une bonne idée et dans l'école ou j'étais, je n'en avais pas besoin.
- Ou étais tu ?
Et re-merde. Je ne veux pas en parler.
- Excusez moi mais je préfèrerais ne pas en parler.
- Bella, tu sais que tu peux parler, nous sommes là pour toi.
- Je sais oui.
- Et si tu as un problème de santé, viens me voir. Je suis médecin et je pourrais t'aider.
- D'accord. Merci.
- Alors, les enfants rentrent dans une semaine donc pour l'instant, tu resteras avec nous. Maintenant, nous allons te laisser t'installer et prendre tes marques.
- Merci.
On s'est tous levé et je suis allé rejoindre ma chambre. J'ai laissé mon sac au pied de mon lit sans le défaire parce que je ne suis pas chez moi et je ne sais pas comment je suis censé agir. Je quitte alors ma chambre et me dirige directement dans la salle ou se trouve la bibliothèque et tout ce qui va avec.
Je laisse ma main glisser sur les livres en regardant leurs titres. Quelques minutes après, j'ai fais glisser mes doigts sur les touches du piano. Je me suis installé sur le banc et j'ai commencé à jouer.
Comme à chaque fois, je me suis laissé emporter par la musique à un tel point que je n'ai pas entendu Carlisle et Esmée arriver.
- Désolée. Je ne voulais pas vous déranger.
- Tu ne dérange pas du tout Bella, loin de là. Et tu joues merveilleusement bien.
- Merci.
- C'est un point que tu en commun avec Edward. Je suis sur que vous allez bien vous entendre tous les deux. Ou est ce que tu as appris à jouer comme ça ?
- Je prenais des cours dans mon ancienne école.
- D'accord. Tu as finis de t'installer ?
- Oui.
- Ok. Allez, viens avec nous.
- Je vous suis.
Nous sommes redescendu au salon et on s'est installé dans les canapés, encore. Et encore une fois Carlisle prit la parole le premier.
- Alors Bella, parles nous un peu de toi.
Oh, ça ne va pas être possible ça, c'est trop dur.
- Je ne peux pas Carlisle.
Je lui fis en même temps un regard suppliant et il me regarda dans les yeux.
- Pourquoi tu ne veux pas en parler Bella ?
- C'est trop difficile.
Les larmes me montèrent aux yeux. Je me levais et allais me poster devant la bais vitrée.
- Tu peux nous faire confiance Bella et ça te ferrais du bien d'en parler.
Je le sais ça et je sais également que ça me ferrais du bien mais c'est dur.
Quand je sentis la main de Carlisle sur mon épaule, mes larmes coulèrent.
- D'accord.
Voilà, j'espère que ça vous a plu. A bientôt pour la suite !