Titre : Deux mamans et deux petits
Auteur : ylg/malurette
Base : Histoire de Babar le petit éléphant
Personnages/Couple : les mamans d'Arthur et Céleste
Genre : animalier
Gradation : PG-13 / T
Légalité : propriété de Jean de Brunhof, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.

Prompt : 24, «a couple you've never created content for» pour Femslash February (un couple pour lequel je n'avais encore rien écrit)
Nombre de mots : 300

oOo

Après la saison des amours il n'était pas rare qu'une mère éléphante délaissée par son mâle se trouve une compagne avec laquelle élever son petit. L'accouplement en soi n'avait rien de mémorable : rester là sans bouger, avec une paire de pattes sur les épaules et laisser la trompe du bas tout faire… aussitôt oublié.

Marie par exemple avait une sœur plus âgée mais préféra élever son petit toute seule. Elle, au contraire, voulait de l'amour et fut affreusement déçue par ce qu'elle reçut des mâles. Heureusement, Ursule se proposa rapidement pour la consoler. Elle lui offrit quelque chose de différent… et de bien meilleur.
Deux saisons plus tard, Céleste était née et elles l'aimaient toutes deux tendrement. Ursule la considérait comme la sienne autant que Marie. Cependant, une saison plus tard encore, elle désirait à son tour un deuxième petit.

Malgré tout l'amour qu'elle a pour Marie, il restait une chose qu'elle ne pouvait pas lui donner et que son ventre réclamait. Après avoir débattu le problème ensemble, elles convinrent d'essayer. Ursule céda à l'appel de la nature et aux avances d'un mâle quelconque, la trompe de Marie enlacée avec la sienne tout le temps que dura l'acte, le soutien de Marie à ses côtés tout le temps qu'il fallut.
Ainsi naquit Arthur, que Céleste qui grandissait considéra naturellement comme son petit frère.
Elles les élevèrent ensemble, frère et sœur, comme Marie avait grandi avec Barbara, laquelle élevait son propre petit, techniquement leur cousin, à part.

Et leur vie était parfaite… jusqu'au jour où se produisit ce drame terrible. Barbara mourut et Babar disparut. Marie pleura beaucoup, longtemps, et se consola en se disant qu'au moins sa petite, sa compagne et leur deuxième petit, eux, étaient en vie et auprès d'elle. Pourvu qu'il ne leur arrive jamais rien non plus…