Auteur : Dame Emma
Genre : Alors là je sais pas trop, hum, je réfléchis encore !'
Couple : Je vais pas tout vous dire ! èé
Disclaimer : Les G-boys y sont pas à moawwwwwww ! se mouche Veux les G-boys et surtout Duo, il est trop bo !
Duo : Pas d'accord !
Snifff ! C'est pas gentil !
Duo : je suis pas gentil, je suis le shinigami ! regard de tueur qui fait peur
Pourquoi personne ne m'aimeuhhhh ! (mais moi je t'aime ! X3 ronronne)
Duo : Et tu le demandes ! O.O
Un ange…déchu ?
Chapitre un : Quand un ange rencontre des ailes. (1)
Pov Duo.
Belle journée en perspective, peu de monde à la clinique ce matin et un beau soleil dans cette après-midi de fin mai. On dit qu'il fait toujours beau en Californie, peut-être, mais cette journée est particulièrement belle.
Je rentre chez moi après une réunion avec le conseil d'administration. Une corvée de faite et quelques dollars de plus dans ma poche, c'est toujours ça de pris. Pas de souci pour la clinique dans les prochains mois. Joyeuses perspectives.
Bon, et maintenant je fais quoi ?
Et non mais quel est le con…. ?
Fin Pov Duo
Duo se retrouva propulsé sur le côté par un type et alors qu'il lèvait les yeux pour insulter celui qui avait osé le pousser, il vit le jeune homme en question sortir une arme. Duo resta pétrifié face à cet homme au regard de glace… Il crut sa dernière heure arrivée. Brusquement son assaillant pivota, leva son arme et tira sur une cible que Duo ne pouvait voir. Une deuxième détonation presque simultanée et le mystérieux jeune homme posa le genou à terre.
Duo bloqua quelques secondes sans réaction puis attrapa le jeune homme par la taille et l'emmena avec lui. Au moment de sa fuite, Duo aperçu le deuxième tireur, il gisait au milieu du trottoir, inconscient mais pas mort, du moins d'après ce qu'il pouvait en voir. Il ne réfléchissait plus : bientôt la police serait là. Il raffermit sa prise sur le jeune homme et couru au travers de ces rues qu'il connaissait par cœur.
Il arriva rapidement en vue de l'immeuble qui lui appartenait, au rez-de-chaussée une clinique de quartier, au premier un loft sur deux étages. Il n'avait jamais su pourquoi il avait fait aménager autant de chambres, mais il lui sembla qu'une, au moins, allait servir dans les prochains jours. Le garçon, qu'il portait presque maintenant, était de plus en plus lourd.
Arrivé à hauteur de la clinique, il prit la petite ruelle qui la contournait ; il ne voulait pas attirer l'attention sur lui, ni sur son nouvel ami qui, au fur et à mesure qu'il perdait son sang, perdait conscience. Il arriva à la porte de derrière, sortit son trousseau de clé et l'ouvrit. Il faisait plus frais à l'intérieur et sur le moment Duo se félicita d'avoir installé la clim'. Il transpirait à grosses gouttes.
Il ne doutait pas que ce soit les émotions, plus que l'effort ou la chaleur, qui faisaient apparaître toutes ces gouttes. Il arriva dans son cabinet et posa son paquet sur la table. Il était épuisé et tremblait comme une feuille, des sensations qu'il connaissait bien, mais pour l'heure, il avait un travail à accomplir.
Le jeune blessé semblait avoir perdu connaissance mais il serrait toujours son arme ; instinct de survie sûrement… Duo ouvrit alors la chemise du blessé. Celle-ci, souillée de sang, l'empêchait de voir où il était touché. Il aperçut un impact de balle net un peu en dessous de l'épaule. Le poumon… la balle avait perforé le poumon…
A ce moment, Duo oublia tout, sa seule pensée était de soigner le blessé. Il pouvait se vanter dans sa carrière de médecin, même si elle était récente, de n'avoir jamais perdu un patient, sauf de cause naturelle. Car même si ses clients l'avaient surnommé " The angel ", il ne pouvait pas faire de miracle. Alors il donnait tout ce qu'il avait ; seul et sans aide, il se battit pendant 5 heures pour ramener l'inconnu. (2)
Pendant qu'il se nettoyait après avoir réussi à stabiliser l'état de son patient, Duo se permit de détailler son nouvel ami. Il était plutôt grand. Duo, qui atteignait la taille raisonnable de 1,80m, était supplanté par cet homme d'au moins 5 bons centimètres. Il avait les cheveux bruns en bataille, ses yeux étaient légèrement bridés, la marque d'un métissage quelconque. Duo se rappelait leur couleur, bleu… non c'était plus que ça… cobalt, oui cobalt, profond, froid… Une silhouette longue, mais un corps musclé… Tout pour plaire…
Et alors qu'il était absorbé par la revue de ces détails les frissons et les tremblements revinrent, plus forts maintenant. Duo connaissait tout ça, depuis 4 ans ces symptômes revenaient le hanter de manière régulière… Comme un automate, le jeune médecin se dirigea vers la pharmacie, l'ouvrit avec la clé qu'il portait autour du cou, prit un flacon sur l'étagère du haut, une seringue dans le tiroir, se dirigea vers la table et se prépara son injection, il remonta sa manche et laissa le liquide faire son office.
Epuisé, Duo glissa le long du mur, près de la table ; il se sentait éreinté, mais serein. C'est cet instant que choisit son patient pour se réveiller.
- "Et bien, un médecin qui s'envoie un fixe pour tenir le coup, c'est plutôt rare !"
Sa voix était claire, on voyait qu'il était réveillé depuis un certain temps. Il fixait le jeune médecin toujours à terre et, tout en rangeant son arme restée dans sa main tout ce temps, il se permit de détailler son sauveur. Un corps élancé, des yeux bleu avec des reflets violets, certain auraient dit améthyste, une longue chevelure châtain attachée en une tresse qui devait lui battre les reins quand il marchait, un physique avantageux mais portant la marque de la fatigue et de l'usure…
- "Excusez-moi ! Mais vous ignorez tout de la situation et je ne vous demande pas votre consentement !
Duo était épuisé, son corps réclamait du repos, sa tête aussi. Le jeune patient se releva, adopta une position assise et jeta un regard froid et lourd de jugement sur le médecin qui l'avait sauvé.
- "Ce que je vois c'est un gamin qui s'envoie de la morphine dans les veines, et de manière assez régulière pour qu'il y ait des signes de manque en cas de retard d'une des prises." (3)
- "Je ne vous permets pas…"
- "Je m'en fous totalement que tu ne me permettes pas. Quelles que soient tes raisons, elles sont mauvaises." (4)
Duo se mit à rire, pas de joie non, de fatigue, de lassitude, le rire d'un homme qui avait accepté trop de choses pour se laisser emmerder par un redresseur de tort à deux balles…
- "Je peux savoir ce que tu trouves drôle ?"
- "Toi… et tes préjugés. Que sais-tu de ma vie ou de mes raisons… ? Tu ne sais rien, mais tu me juges. Qui es-tu pour te le permettre ?"
- "Appelle-moi "Wings", c'est ainsi que les enfants m'ont surnommé."
- "Et bien vois-tu, les gens de la clinique m'appelle "The angel", ça ne fait pas de moi un ange !"- "Non, mais ça pourrait !"
Duo leva les yeux vers son vis-à-vis, et là, il ne vit plus de colère ou de dégoût, mais quelque chose de bien pire… de la pitié.
A suivre…
(1) D'accord nébuleux, je veux bien, mais ça va prendre tout son sens.
(2) C'est pas n'importe qui mon Duo !
(3) Méchant le Heero !èé
(4) Trop fort Hee-chan !
Voillliiiiii, c'est fini pour le premier chapitre ! plutôt fière d'elle
Duo : T'es fière de ce que tu as fait ! Tu me transformes en junkie pleurnicheur…passe en mode Shinigami Vous allez devoir mourir…
Heero empêche-le pleaseeeeeee !
Heero lève les yeux de son ordi : je suis pas du genre à dire aux autres ce qu'ils ont à faire ! lueur meurtrière dans les yeux
Oskouuurrrrrrr !
