« Pff la gare est toujours pleine à craquer. Ça ne changera jamais !

- Ah ba ça, tu ne peux rien y faire frérot ! »

George n'aimait pas beaucoup la foule. Étrangement, son jumeau lui, ça ne le gênait pas. Fred été grand, musclé. Aussi roux que ses frères et sa sœur. Mais il fallait reconnaître qu'il était particulièrement beau. Ses yeux bleu azur faisaient fondre n'importe quelle fille à 20 kilomètres à la ronde. Ses cheveux orangés tombaient en cascade autour de son visage avec une certaine classe. Ses taches de rousseur ne faisaient que s'ajouter à son charme. Il avait la démarche souple et confiante. De plus, c'était un excellent chanteur, tout le monde s'attroupait autour de lui lorsque qu'il grattait sa guitare. Tout le monde l'aimait. Un charme fou se dégageait de lui. Comme une aura. Il était sportif et bien habillé en toute circonstance. Sous ses airs de rebelle il avait un cœur d'or, mais la langue bien pendue. Avec George, ils étaient les clowns de Gryffondor. Les plus populaires, c'était eux.

Les filles étaient toutes folles d'eux. Mais Fred leur accordait peu d'importance. Il ne croyait pas en l'amour et d'ailleurs ça lui avait apporté plus d'ennuis qu'autre chose. Notamment avec son ex Alicia Spinnet, attaquante dans son équipe. Ils avaient eu une brève aventure tous les deux. Mais depuis la jeune femme le pourchassait partout où qu'il aille et ça commençait à lui peser sur les nerfs. De toute façon, il n'avait jamais était amoureux alors il s'en fichait. Il profitait seulement de sa cote de popularité, elles étaient toutes à ses pieds et ça lui plaisait. Avec son frère, ils n'hésitaient pas à user de leurs charmes pour séduire la gent féminine. Ça allait du flirt à beaucoup plus que ça. Les filles s'agrippaient à eux comme les abeilles à une ruche. Leur bande était si populaire à Poudlard que tout le monde se battait pour venir s'asseoir à leur table. Oui Fred avait une vie facile et enviable.

Fred et George virent leurs amis au loin. Lee Jordan et Neville Londubat leur faisaient de grands signes de la main. Se frayer un chemin à travers la foule était plus dur qu'il n'y paraisait. Mais alors que Fred faisait de son mieux pour slalomer à travers tout ce peuple, son épaule heurta brutalement quelque chose. Il se retourna et vit une fille blonde affairée a ramassé les affaires que Fred venait de lui faire échapper des mains. Les livres étaient éparpillés par terre. Il entendit son jumeau l'appeler, mais il était déjà bien loin maintenant.

« Tu viens Fred ?

- Oui dans deux minutes, vas-y sans moi. »

Il se pencha et ramassa d'un geste rapide les livres étalés un peu partout.

« Je suis désolé, vraiment.

- Ça ne fait rien. »

Le son de cette voix était la chose la plus magique qu'il ait entendu de sa vie. C'est alors qu'il releva la tête pour faire face à cette inconnue. Elle avait toujours la tête penchée. Mais lorsqu'elle la releva, Fred resta sans voix. Elle était belle. Très belle. Son visage fin et délicat était le plus beau qu'il ait pu voir de toute sa vie. Elle avait les yeux émeraude encadrés de grands cils recourbés. Ses longs cheveux blonds bouclés tombaient en cascade jusqu'au-dessous de son décolleté. De nombreux tatouages harmonieux ornaient son corps. En plus d'être d'une beauté à couper le souffle, son corps était plus que désirable. Elle était pulpeuse et féminine avec ses hanches marquées et une poitrine avantageuse. Elle l'entretenait et ça se voyait. Son regard croisa celui de Fred. Le temps se figea. Il se passa quelques secondes avant que tout deux ne reprennent le cours de leurs actions. Ses lèvres dessinèrent soudain un sourire à damner les anges. Pour Fred, la terre venait d'arrêter de tourner. Son cœur eu des ratées et il sentit le rouge lui monter aux joues. Mais mon dieu que se passait-il ? Qui était-elle ? Il lui tendit maladroitement ses livres avant de reprendre ses esprits.

« Eden

- Pardon ?

- Je m'appelle Eden Walt. »

Son regard était troublant. Intense et déboussolant en même temps. La bouche de Fred était devenue sèche, signe d'une poussée de stress intense.

« Fred, Fred Weasley. »

Les mots sortaient difficilement de sa bouche, il les avait à peine murmurés. Il se sentait complètement idiot. Que se passait-il, pourquoi était-il dans cet état de panique soudain, lui le tombeur de filles qui savait toujours quoi dire d'habitude ? Il surprit son regard divaguer sur la poitrine de la blonde lorsque la voix de son frère résonna encore une fois.

« Hey Fred, c'est pour aujourd'hui ou demain ? George s'impatientait.

- Heu ... Oui, j'arrive ! »

Il ne se donna pas la peine de se retourner pour répondre à son frère, il regardait toujours Eden. Eden, comme le jardin. Même son prénom était magnifique. Il prit son courage à deux mains et osa formuler enfin une phrase complète.

« J'imagine que tu vas à Poudlard ?

- Oui, je suis nouvelle. Mais l'ennui c'est que je suis née-moldu et du coup je ne connais personne. Je suis un peu perdue. »

Il sentit la pointe de détresse dans sa voix. Alors ne réfléchissant pas, il prit les devants.

« Eh bien, je dois rejoindre mes amis, mais tu peux venir avec nous si tu veux.

- Oh, je ne veux pas déranger...

- N'importe quoi ! Allez viens. »

Il se pencha et il lui prit la main qui ne tenait pas les livres. À son contact, il eut des frissons, mais c'était une sensation très agréable. Elle avait la peau si douce. Un parfum s'échappait d'elle. Menthe et rosée du matin. Étais-ce un ange ? Il l'entraîna dans la foule des gens en lui serrant toujours plus fort la main. Il ne sut pas pourquoi, mais ce contact physique avec elle semblait quasiment vital. Comme s'il avait peur de manquer d'air s'il la lâchait. Son cœur avait de plus en plus de loupés quand il jetait un regard en arrière dans sa direction. Elle se laissa faire. Elle souriait même. Mon dieu Fred, mais qu'est-ce que tu fais mon vieux ?

Assis dans le dernier compartiment du train les plaisanteries fusaient. Elle était là, assise en face de lui à côté de son frère George et de Lee. Elle riait d'une voix si cristalline. Eden Walt, une fille simple et naturelle qui riait, qui aimait plus que tout la danse et s'amusait. Elle parlait d'elle et de sa vie. Les gars lui avaient offert un accueil chaleureux et s'intéressaient de près à cette jeune femme. Oui, elle était une femme malgré son jeune âge. Meurtrie par la mort de ses parents partis trop tôt, des familles d'accueil qui ne lui faisaient pas toujours de cadeaux. Fred buvait ses paroles. Ils échangèrent plusieurs fois quelques regards, qui les rendaient nerveux tous les deux. Lorsqu'il se décida enfin à sortir du wagon pour se rendre un court instant aux toilettes, son frère le suivit.

« Que se passe-t-il Freddy ? Tu la dévores littéralement des yeux, s'en est indécent. Je pense que tout le monde s'en est rendu compte puisque tu souris béatement à chacune de ses parole !

- Non, tu te trompes, il n'y a rien. Tu te fais des idées.

- Je ne pense pas, non. Je te connais et j'ai légèrement l'impression que cette fille est plus qu'une fille quelconque pour toi ! En plus, elle est vraiment canon ! »

Fred le regarda avec ce regard vide qu'il avait lorsqu'il était perdu dans ses pensées. Il réfléchissait à tous les événements des dernières heures. Même s'ils se ressemblaient physiquement point par point, leurs caractères étaient complètement différents. Georges était téméraire et impulsif, Fred posé et réfléchi. Oui, cette fille lui plaisait, mais ça allait au-delà de l'attirance physique.

« Oui, elle me plaît. Mais pas de la même manière que les autres.

- Mon jumeau serait-il amoureux ?

- Non ne dis pas de bêtise, l'amour ça n'existe pas ! ricana George. »

Il savait exactement de quoi souffrait son frère. Mais Fred était apparemment le seul à ne pas s'apercevoir de son état second. Oui, il avait eu le coup de foudre et avec sa fierté mal placée, il sera le dernier à le reconnaître.

« Eden Walt ! »

Le professeur McGonagall répartissait les nouveaux arrivants dans leur maison respective. Eden s'approcha d'un pas léger et mit le choixpeau sur sa tête. À peine le contact se fit-il que le choixpeau s'écria :

« Gryffondor ! »

La table des Gryffondor lui fit un accueil chaleureux. Les garçons de toutes les tables de la Grande Salle ne quittaient pas des yeux la fille à la beauté angélique. Tous étaient fascinés. Fred se surprit à espérer que la jeune fille vienne s'asseoir à côté de lui. Il avait eu des picotements dans les doigts tout le long de la répartition et avait souhaité de tout son cœur qu'Eden vienne s'asseoir à sa table. Vienne dans sa maison à lui pour qu'il puisse lui parler encore et encore. Et son souhait s'était réalisé. Mais avec un grand regret, il la vit s'asseoir à côté de sa sœur cadette Ginny. Mais alors qu'il s'apprêtait à tourner la tête de l'autre côté, il croisa son regard. Une décharge électrique parcourra tout son corps. En rompant le contact visuel qui n'avait duré que quelques secondes, il se promit de l'inviter danser ce soir. Il le fallait.

La fête battait son plein de la tour des Gryffondor. L'alcool ne manquait pas et le volume de la musique était monté à fond. Tous avaient retiré leur uniforme scolaire pour laisser place à des tenues moins conventionnelles. Ginny et Eden ne se quittaient plus. Le contact entre les deux jeunes filles s'était fait immédiatement, en les regardant de loin personnes n'aurait cru qu'elle ne se connaissait que depuis quelques heures seulement. Elles riaient ensemble. Comment l'approcher, quoi lui dire ? Du coin de l'œil, Fred vit Alicia approcher. Il fallait toujours qu'elle lui colle aux basques celle-là ! N'avait-elle pas compris qu'il ne ressentait rien pour elle ?

Il se leva et s'enfuit de l'autre côté de la pièce, là où ses soit disant groupies n'iraient pas le chercher. C'est là que la chose se produisit.

« Tu meurs d'ennui ou tu essayes d'échapper à la folle furieuse qui te traque depuis une heure déjà ? Il se retourna et esquissa un sourire en coin.

« Y'a pas assez d'ambiance à mon goût puis j'en ai un peu marre de l'avoir sur le dos sans cesse. On a rompu il y a deux ans, mais elle s'accroche comme une anguille.

- Ah, je vois. Qu'elle galère d'avoir des filles qui te courent après ! Mais tu ne les décourages pas non plus. Avec ton frère vous les charmez toutes. »

La réplique se voulait ironique. Eden ne lâchait pas Fred des yeux. L'alcool lui donnait un teint rosé soutenu. Même alcoolisée, elle semblait plus jolie que toutes les autres filles. Elle portait un short si court qu'il dévoilait une grande partie des tatouages sur ses longues jambes. On y voit ici et là des oiseaux et toutes sortes d'inscriptions. Son chemisier violet était légèrement transparent et dévoilait bien d'autres tatouages en dessous. Fred y risqua un coup d'œil, mais il releva bien vite les yeux. Le sourire de la belle s'étira et elle ajouta :

« Tu veux te débarrasser d'elle à ce que je comprends.

- En plein dans le mille, mais comment faire...

- Viens danser avec moi ! »

Elle lui prit la main et l'entraîna sur la piste de danse improvisée pour l'occasion. Fred n'en croyait pas ses yeux. Elle lui entoura les mains autour du cou et lui susurrant à l'oreille :

« Laisse-toi faire. Suis le mouvement et tout se passera bien. Parce que si tu veux vraiment t'en débarrasser, il va falloir donner un peu de ta personne. »

Avec un certain sourire victorieux, Fred s'exécuta et plaça ses mains sur ses hanches. Mon dieu, mais qu'elle dansait divinement bien. Il suivait les mouvements de la belle sans difficulté bien qu'elle lui facilitait la tâche en le guidant. Le contact de leurs corps si proches attisait son désir. Son parfum l'envoûtait plus qu'il ne l'avait cru. Bientôt se fut Fred qui entraîna la belle blonde dans une danse plus rapprochée, plus sensuelle. Elle se laissa aisément faire et il prit encore plus d'initiatives. La température monta dangereusement entre eux.

« Ne regarde pas, mais elle vient de fracasser son verre contre le mur en nous voyant. »

Ses murmures étaient les plus doux des chants. Peu importe qu'Alicia pleure ou non. Il était si bien dans ses bras. Elle l'enserra encore un peu plus et ils commencèrent doucement à danser sur le rythme de la musique suivante ainsi que les trois d'après. Son torse frôlait sa poitrine et ses mains exerçaient de légères pressions sur le corps de la jeune femme. Puis brusquement, elle s'écarta. Le Gryffondor ne montra pas sa déception en affichant un de ses nombreux sourires malicieux. Elle lui tira la langue.

« Mission réussie ! Haha ! Tu me dois ta reconnaissance éternelle mon vieux !

- Eh bien, tu là, mais éternelle, ça, je ne sais pas encore. »

Et ils eurent une crise de fou rire. Bientôt, ils se mirent à boire, à se raconter leurs vies. Il parla surtout de la sienne. Il ne pouvait arrêter de parler. Elle l'écoutait, penchée près de lui pour saisir toutes ses paroles au-dessus de tout ce bruit. Ses cheveux chatouillaient son visage. La proximité entre eux était très grande.

« Voilà, tu sais tout ! Déclara-t-il.

- T'as vraiment de la chance, tu sais. De vivre avec ta famille. On ne se rend compte de ce qu'on a que lorsqu'on le perd malheureusement.

- Tu avais quel âge ?

- Dix ans. Mais bon maintenant, j'en ai 17 alors c'est du passé ! »

Fred l'admirait. Elle avait survécu à ces épreuves toute seule et ne s'en plaignait pas. C'était l'une des personnes les plus courageuses qui connaissait à présent. Ils discutèrent comme ça plusieurs heures. À présent, le sujet tournait autour d'Alicia.

« De toute façon, le si peu que j'ai appris à la connaître, elle m'a semblé n'être une pauvre fille. »

Elle avait répondu suite au long monologue de Fred au cours duquel il lui avait expliqué son aventure passée.

« Tu ne l'aimes vraiment pas ?

- Eh bien, elle est venue me voir tout à l'heure. Elle s'est mise en m'insulter comme quoi des filles comme moi, elle en écrasait tous les jours. Du coup, je l'ai bien humiliée devant toutes ses copines.

- Quoi ? !

- Bah, tu voulais que je me laisse insulter comme ça ? Puis bon là, je suis contente, elle est partie trop énervée une fois qu'elle nous a vus !

- Tu as uniquement fait ça pour te venger un peu plus ... ? »

Fred se sentir défaillir. Il pensait vraiment qu'elle était venue pour profiter de sa compagnie et non se venger d'une querelle entre filles. C'était bien la première fois qu'une fille se servait de lui de cette manière.

« Non pas seulement, j'avais envie d'être avec toi surtout. »

Puis elle se pencha encore et lui dépassa un bisou sur la joue. Fred mit un moment à reprendre l'usage de son corps. La révélation qu'elle venait de faire l'avait touchée. Bien plus qu'il ne l'aurait cru. Elle voulait être avec lui. Cette idée le remplit d'une joie incommensurable qu'il ne sut expliquer. Puis alors que son cerveau se mettait à peine a redémarrer, il la vit se lever et lui tirer la langue.

« Bon nuit Fred. »

Il lui répondit d'un sourire. Puis lorsqu'elle se retourna, il plaça sa main sur la joue qui avait reçu le baiser. Il se surprit à sourire. Sourire comme il ne l'avait jamais fait.

Quelques jours plus tard, les élèves avaient avec grande peine commencé les cours de la rentrée. Les garçons s'entraînaient sur le terrain de Quidditch sous le regard des filles. Le jeu prit fin. L'équipe de Fred avait lamentablement perdu part sa faute. La blonde décida de le charrier un peu et s'approcha de lui par derrière et lui cacha les yeux.

« J'ai jamais vu un mec si peu viril au foot ! »

Elle le taquinait sans cesse. Elle adorait ça, surtout avec Fred. Fred se retourna aussitôt, lui attrapant les poignets. Toujours ce contact si troublant.

« Ah ouais, je ne suis pas viril ?

- Bah excuse-moi, mais je pense être supérieure à toi en tout point.

- T'es sûr de toi là ?

- Ouais, je suis formelle. »

Il lâcha alors ses poignets et l'encercla par derrière de ses bras pour l'emprisonner dans son étreinte. Puis il se mit à la chatouiller. Elle riait aux éclats et lui aussi. Ils tombèrent à la renverse. Fred se retrouva penché au-dessus d'elle, mais il ne vit là qu'une occasion de plus de la toucher. Il lui prit les poignets et les plaça d'une seule main au-dessus de la tête de la tigresse qui faisait tout pour se libérer. Leurs nez se touchaient presque.

« Ose dire encore une fois que je ne suis pas viril !

- Tu ne l'es pas ! »

Son autre main fondit sur elle pour lui chatouiller les côtes. Pendant ce temps, les gars les regardaient allongés là, par terre, rire aux éclats.

« Je te parie un gallion qu'ils vont sortir ensemble.

- Moi je ne pense pas que cela puisse arriver, surtout venant de la part de Fred, répliqua Neville.

- Pari tenu ! Et cela implique même les bisous ! Murmura George à voix basse pour Neville. »

Les jours passèrent et les deux adolescents se rapprochèrent. Un soir de Septembre Fred tressait les cheveux de la belle avec une grande concentration. Assis sur le fauteuil près de la cheminée, Eden était adossée à lui. Son dos était appuyé contre les genoux de Fred et elle chantait.

« C'est trop dur ! Je n'y arrive pas. Je ne comprends pas comment vous faites, vous les filles pour le faire toute seule sans aide...

- C'est une question de talent, chéri.

- Tu vas arrêter de m'appeler de m'appeler comme ça, je ne suis pas une femme, moi ! Si tu peux m'appeler Dieu, ça mirait mieux.

- Tu n'as pas pris un peu le melon part hasard ?

- Guenon !

- Abruti ! »

Ils éclatèrent de rire. Ils adoraient se chercher, ça rendrait les choses plus excitantes même si aucun des deux ne l'avouait. Un peu plus loin dans la salle Neville et George complotaient. Lee semblait intéressé par l'idée et Ginny ainsi que Johanna s'enthousiasmaient. Il avait un plan pour rapprocher Eden et Fred.

« Faites-moi un peu confiance. Ça va marcher. Puis même si ça ne marche pas, au pire, ils vont en rigoler.

- Ok. On commence quand ?

- Demain soir dans la tour d'astronomie. »