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je suis très heureuse de partager avec vous mon travail et ma passion pour l'écriture. J'espère que cette fiction vous plaira !

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De plus sachez que tous les droits sur les personnages appartiennent à Rick Riordan, cependant tous les droits sur l'histoire en elle-même m'appartiennent. Et tout plagiat sera puni (Article L335-2 du Code de la Propriété Intellectuelle).

De plus, cette fiction peut comprendre un langage choquant ! Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez. La publication sera d'environ un chapitre par semaine dans la mesure du possible !

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Bonne lecture !

Cérès

publié le 7 juin 2018


Les personnages appartiennent à Rick Riordan. La fiction ne se passe pas dans le monde des Sang-Mêlés.

Bonne lecture !


Sur le cul. Voilà comment elle se trouvait actuellement. Annabeth était sur le cul. Littéralement. Comme beaucoup d'autres dans le couloir principale du petit Lycée des Champs Élysées, Annabeth se trouvait assise sur ses fesses douloureuses, son sac quelques mètres plus loin, à grommeler des insultes envers le coupable de cette malencontreuse blague.

Car oui, c'était une blague.

Comme presque toutes les semaines depuis leur première année au lycée, un petit groupe de rigolos avait décidé de faire des blagues à leurs camarades. Des blagues qui parfois se passaient sans problèmes et mettaient tous les élèves et professeurs de bonnes humeurs, mais parfois, comme aujourd'hui, l'effet était inverse et certains élèves comme Annabeth sentait la moutarde monter.

La blonde essaya de se relever mais retomba aussitôt, se retrouvant sur les genoux, les mains à même le sol, un sol recouvert entièrement par de l'huile. Tous le couloir était entièrement recouvert du corps gras, le rendant impraticable et entièrement glissant. Les cascades étaient pire qu'un jour de verglas. Léthé, car c'est comme ça qu'on appelait le couloir pour sa similitude avec le fleuve de l'enfer surnommé le fleuve de l'oubli puisque les élèves sortaient de cours et oubliant tout dans ce même couloir, avait pour habitude d'héberger les petites blagues de ce groupuscule à l'humour douteux mais là, ils étaient aller trop loin et Annabeth en avait ras la casquette. Elle prit une grande inspiration en fermant les yeux, puis les ouvrit, laissant voir aux autres sont regard orageux plus sombre qu'il ne l'avait jamais été.

« JACKSOOOOOONNNN ! »


Percy Jackson sortait tout juste du bus scolaire lorsqu'un vent froid de terreur lui remonta le corps le faisant frissonner sans qu'il n'en comprenne la cause. Il s'avança vers le lycée avec un petit sourire aux lèvres, amusé d'avance de trouver ses camarades faire du patin à huile dans Léthé.

« On s'est surpassé hier soir, rigola Jason Grace en arrivant à sa hauteur. Je suis crevé mais ça vaux carrément le coup.

- T'as prévenu Piper ? demanda Will en surgissant à leur côté.

- Et manquer de la voir se vautrer ? Tu rigoles, ricana le plus grand des deux blonds. »

Percy rigola en entendant son meilleur ami se moquer de sa propre petite-copine mais ne s'y attarda pas, trop envieux de voir à quoi ressemblait le couloir. Les portes battantes du lycée s'ouvrirent sur eux, leur montrant un spectacle qui les fit s'arrêter net. Leurs sourires s'agrandirent devant les mines abattus et ridicules de leurs camarades de classes mais ils disparurent tout aussi rapidement.

« JACKSOOOOOONNNN ! »

Tétanisé. Jason et Will se figèrent avant de partir en courant, et Percy se retrouva seul face à la colère noire d'Annabeth Chase, sa meilleure ennemie comme aimait le dire Jason. Ennemie parce qu'ils s'étaient détesté dès leur première rencontre au collège essayant toujours de surpasser l'autre de manière plus ou moins moralement acceptable. Meilleure parce qu'elle était aussi sa meilleure partenaire de jeu lorsqu'elle se laissait aller et qu'elle était sa confidente comme il l'était pour elle malgré le premier point évoqué. Et sa… Parce qu'elle était SON ennemie, SA partenaire et SA confidente et que personne jamais ne prendrait sa place. Jamais. Jason disait qu'il en était amoureux, Percy préférait dire qu'il l'appréciait fortement à petite dose. Des doses qu'il devait quand même avoir tous les jours matin, midi et soir.

« Je vais te tuer ! hurla la blonde en essayant de s'approcher de lui sans tomber.

- Oh mais je t'attends, sourit le garçon avec une insolence qui fit bouillir les veines de la jeune fille. Te regarder marcher sur toute cette huile est un vrai bonheur pour les yeux Chase.

- Je vais te les arracher tes yeux et ça fera mon bonheur à moi ! siffla-t-elle.

- Tu vas les garder dans un bocal comme le poisson que je t'ai offert pour ton anniversaire et qui est mort ?

- Il n'est pas mort !

- Quand ils nagent la tête en bas et qu'ils se mettent à faire la planche c'est pas un bon présage Beth.

- Ne m'appelles pas Beth ! »

Annabeth arrivait lentement mais sûrement jusqu'à lui et lorsqu'elle glissa pour la dernière fois, elle se retrouva dans les bras du brun qui apprécia particulièrement d'être aussi proche de sa blonde préférée.

« Je savais que tu avais un faible pour moi, chuchota Percy.

- Tu sais ce que j'ai envie de faire ? chuchota Annabeth à son tour en s'approchant du visage du brun.

- Non ? continua Percy sur le même ton laissant son regard dérivé jusqu'aux lèvres de la blonde.

- Te pousser. »

Percy détacha ses yeux des lèvres roses de la blonde en entendant ses mots et avant même qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, Annabeth lui faisait un croche-pied digne d'un ninja et le mettait à terre. L'huile sur le sol lui facilita la tâche, elle donna un grand coup dans le sac à dos de Percy qui glissa jusqu'au milieu de Léthé en poussant un cri qui ressemblait à un vague mélange de rage et d'amusement.

« BETH !

- C'est Annabeth, Cervelles d'Algues ! La prochaine fois tu y réfléchiras à deux fois avant de m'empêcher de suivre mes cours !

- ME LAISSES PAS LÀ !

- Regardes-moi bien Jackson ! Qu'est-ce que je fais là ?

- NE PARS PAS !

- La porte se ferme sur ton désarrois Percy, je n'entends plus rien.

- ANNABETH CHASE ! »

Mais la porte claqua lourdement derrière la blonde qui se retrouva face à face avec Monsieur Chiron, le directeur du lycée.

« Je suppose qu'il est à l'intérieur, soupira Chiron.

- Mmh oui peut-être. »

Le directeur poussa un nouveau soupire. Ces élèves allaient le tuer.