Titre : Les belles mésaventures de la nouvelle génération (faut bien trouver un titre...)

Auteur : Kurfy A. R. Ninoga (moi 8D)

Genre : Aventure, Humour (?)

Couples : On a tout le temps pour choisir...

Rating: K, pour le prologue puis vient K+... (JK -Rowling- à mît 'à partir de neuf ans' pour sa saga, alors je mets K+. Même si y'a des morts, des guerres, des kidnappings, des Voldemorts, de la violence et de la torture. Voilà. J'adore le sarcasme. Et puis pareil pour la quadrilogie L'Oeil du dragon...)

Résumé: On est Potter/Weasley ou on ne l'est pas. On a les aventures qui nous collent au cul, ou on ne les a pas. Albus et Rose seront surpris (ironie, quand tu nous tiens) de savoir qu'ils sont positifs à ces deux dictons (sortis de la bouche de leur cousine, Victoire) ...

Disclaimer : ... J'avoue tout. Je suis coupable, avec d'autres millions de personnes (là, c'est plus crédible), de jouer avec les personnages appartenant à madame Rowling (vu d'une certaine manière, ça peu faire quand même un peu peur...).

Note de l'auteur : Merci, à ceux qui lisent. Franchement.

*J'ai vu, sur Wikipédia, que James S. Potter était en troisième année, Louis en deuxième, et Dominique en troisième. Donc Louis sera en deuxième année, James en troisième mais... Dominique reste où elle est. Voilà.*

J'ai aussi une Follower ( ´▽`) ! Ah, je suis contente (≧∇≦) ! Mais j'aimerais bien avoir au moins UNE review, si possible... Siouplait ? Est ce trop demandé ?

Le prologue a été supprimé... Voui, il décourageait beaucoup de monde et sous les conseils de *bip*, je l'ai enlevé. Si vous voulez le lire, vous pouvez toujours demander... (je vais mettre message sur le chapitre un jusque la sortie du chapitre trois)

Enfin bref, j'espère que vous aimerez ce chapitre :) !


Chapitre Un

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Rose, Fournitures et Chemin de Traverse.

Lundi 14 Août 2017, 5h36, Le Terrier

Rose Weasley, bien au chaud dans son lit, même si son père ronflait et que son petit frère gigotait dans tout les sens, fut réveillée par un gros boum. Elle grogna, bailla, se gratta la tête (oui, très sexy tout ça), puis lança un Tempus. Cinq heures trente-sept (parce que le temps passe depuis le boum...). Merlin. Elle aimait se lever tôt mais là... Foi de Rose Weasley, celui - ou celle - qui l'avait réveillé le payerait cher, et elle avait des ressources. Beaucoup, même.

Après s'être levée, elle descendit, sourcils froncés, en chemise de nuit (elle avait hésité à mettre un pull par dessus, au cas où il y aurait un voleur, mais bon... Et puis elle était fière de sa chemise de nuit rose à pois violets ! Au pire, un Oubliette et c'était réglé), baguette de son père à la main, à pas de loup, dans la cuisine dont elle était sûre être l'origine du bruit. Ce qu'elle vit lui fit hausser un sourcil et elle s'arrêta alors qu'elle n'avait même pas fini de descendre les escaliers. Elle repoussa ses idées de vengeance pour plus tard et croisa les bras. Son cousin, Albus Severus (ou 'Bubus', comme elle aimait l'appeler), était assis sur la table - de la cuisine - avec de drôles de lunettes roses posées sur le nez, sifflotant un air inconnu de Rose, un livre dans une main et une cuillère de l'autre, une casserole à côté de lui. Elle sourit et décida de lui faire remarquer sa présence.

« Je peux savoir ce que tu fais, au juste ? »

C'eût au moins le mérite de le faire réagir (et même de faire tomber sa cuillère, mais bon, on se fout - excusez moi pour le terme - bien de cet pauvre petite cuillère en bois qui a risqué sa... matière, dirons nous, en concoctant de bon petits plats, et qui ne pourra plus jamais revoir son créateur qui... Enfin bref, retournons à l'histoire) : son dos se raidit avant de se relâcher, il arrêta de siffloter, enleva ses lunettes et les posa à côté du livre qu'il avait posé sur la table à l'envers pour ne pas perdre la page, sourit et se tourna vers Rose.

« Et bien... À ton avis ? » souffla-t-il en descendant de la table et en croisant les bras, comme sa cousine.

« Bubus... Tu sais quel heure il est ? Heureusement que tu n'as réveillé que moi, parce que je ne sais pas comment auraient réagit les autres... » dit-elle en décroisant ses bras et en s'asseyant sur les marches de l'escalier.

« Je t'ai déjà répété mainte et mainte fois de ne pas m'appeler 'Bubus', c'est... » il hésita sur le mot à dire et Rose rajouta, pour lui, amusée mais fatiguée, « ridicule, enfantin, bizarre, je sais » et il continua « Oui... Et je ne sais pas quel heure il est mais vu que le soleil commence son ascension vers le ciel, je dirais dans les environs de cinq heures du matin. Quant aux réactions... Je suppose que la majorité grognerait avant de se rendormir, ou alors, pour oncle Ron, descendrait manger quelque chose avant de se rendormir. » et il s'assit à côté de Rose.

« Ouais, t'as tout compris... Mais ça n'explique pas ce que tu fais ici. Et à cet heure. Avec ces drôles de lunettes. » Elle ferma les yeux et posa sa tête sur l'épaule de son cousin.

« J'essayais de préparer un plat. » Répondit il en mettant sa main dans les cheveux encore emmêlés de Rose. Cette dernière haussa un sourcil dans son état de demi-sommeil – de toutes façons, elle savait qu'elle ne se rendormirait pas : une fois qu'elle était réveillée, il était difficile pour elle de replonger dans les bras de Morphée – ; depuis quand son cousin essayait de préparer des plats ? Et la raison de ce boum ? Et ces lunettes bizarres ? Mais quand s'était il réveillé ?

« Ah bon ? Et pourquoi ? Tu prévois un avenir de grand chef cuisinier ? » rigola-t-elle.

« Si tu continue comme ça, je te mets plutôt la cuillère pleine de sauce dans les cheveux. » rétorqua-t-il en tapotant l'épaule de sa cousine. « Mais pour répondre à tes questions - que tu n'as pas encore posé, je suis réveillé depuis au moins une heure et demi, les lunettes appartiennent à Luna épouse Scamander, qui les avait prêté à oncle Neville qui les a oublié ici, et j'en ai profité pour les essayer - il paraît qu'elles servent à voir des Joncheruines, des petites bêtes qui brouillent le cerveau - je devrait peut être les utiliser sur toi, qu'en penses-tu ? » et Rose grogna tandis qu'il continuait :

« Quant au bruit qui a sûrement dû te réveiller, ce doit être la casserole - qui n'est pas remplie, je l'ai juste fait tomber quand j'ai pris la cuillère. Pour la raison de ce... remue-ménage, c'est James qui a proposé ça, en rigolant, je sais, mais j'ai quand même voulu essayer. Contente ? » finit-il pendant que Rose ouvrait les yeux pour le regarder.

« Très, tant que la cuillère pleine de sauce reste loin de moi. » Et elle rajouta, en désignant l'ustensile sur le sol du menton : « Surtout qu'elle est tombé par terre. »

« Si tu t'inquiètes de ça, la cuillère au sol n'est pas celle pleine de sauce. Et maintenant debout, j'aimerai m'habiller - et toi aussi, tu devrais, d'ailleurs - avant qu'oncle Ron ne voie que tu n'es plus dans ton lit et qu'il fasse une crise d'angoisse alors que tu n'es qu'au rez-de-chaussée. » ajouta Albus en poussant Rose pour pouvoir se lever.

« Ah ouais... Mais dis moi, comment se fait il que - j'ai compris ! Hier soir, je ne t'ai pas vu parce que tu étais monté te coucher ! Mais oui ! Bien sûr... Comment n'ai-je pas pu y penser ? » murmura-t-elle pour elle même en se levant, pour suivre son cousin dans les escaliers.

« Parce que tu réfléchis trop et que je pense qu'il faudrait installer un climatiseur Moldu dans cette vieille demeure. Il fait trop chaud et on est tous serré, ici. » Il disparut derrière une porte, et Rose se rendit compte qu'il étaient déjà arrivés au deuxième. Elle resta deux secondes stupéfiée et elle laissa un « Le rapport avec cet engin Moldu ? » avant de monter deux volées de marches et de rentrer dans l'ancienne chambre de son père où ils avaient ramené plusieurs matelas pour pouvoir dormir (Rose, son petit frère Hugo, son père Ron et sa mère Hermione) le temps des anniversaires (d'ailleurs, il y a de cela trois jours, c'était l'anniversaire de tante Ginny) et d'une partie des vacances.

Heureusement, il n'y avait plus d'anniversaire jusque celui d'oncle Percy, le vingt-deux août. Cela faisait peut être plaisir à grand-mère Molly qui faisait les gâteaux, et aux adultes qui se soulaient après, mais bon, il y'avait des limites, quand même... Hugo s'était quand même cassé le pouce le jour de l'anniversaire de son cousin James en essayant d'empêcher la collision entre une batte et la tête de Lily.

Rose soupira et commença à se déshabiller. Aujourd'hui, les Weasley et les Potter allaient acheter leurs fournitures. Toute la famille, ensemble. La jeune rousse re-soupira...

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Lundi 14 Août 2017, 8h27, Le Terrier

Finalement, oncle Bill, tante Fleur, tante Audrey, oncle Percy, Mami Molly et Papi Arthur annoncèrent qu'il ne viendront pas. Tante Fleur dit quelque chose comme quoi elle et oncle Bill avaient gagné un voyage romantique à deux pendant une semaine aux îles Bahamas grâce aux céréales moldus que Dominique avait pris pour essayer (la chance du débutant, avait marmonné oncle Percy), et qu'ils devaient aller le confirmer. Tante Audrey à cause d'une urgence (elle était médicomage) et oncle Percy à cause du travail, et encore du travail... Papi Arthur était encore malade donc Mami Molly devait s'en occuper.

Tante Fleur avertit ses enfants de rester ensemble et de ne pas crapahuter partout, tout comme tante Audrey. Sauf que quand on laisse Dominique et Lucy sans surveillance, bah ça fait des étincelles... Et quand tante Angelina l'eut fait remarqué, tante Fleur confia la surveillance de ses enfants à la mère de Rose et tante Audrey fit de même, mais confia la surveillance de sa fille aux Potter.

Résultat, Rose serrait le bras de son cousin contre elle pour ne pas le perdre (l'année d'avant, elle avait eu vent, par Hugo qui l'avait appris de Lily qui avait entendu James en parler tandis qu'il racontait comment il s'était tordu le pouce – oui, oui, c'est complexe –, qu'Albus avait disparu pendant que les Potter cherchaient les fournitures - James ayant fait son entrée à Poudlard quelques années auparavant - pour la rentrée. C'était un cas similaire : les parents de Molly et de Lucy absents pour leurs raisons et les Potter devant s'occuper de ces deux énergumènes. Albus avait en fait trébuché et était tombé, sauf qu'ensuite quelqu'un l'avait bousculé et il s'était retrouvé dans une rue qui lui était inconnu.

Et puis, d'après certains, les Weasley-Potter avaient paniqué, et Le Survivant qui panique, tout le monde le sait bien, c'est la fin du monde. Donc, toute la rue avait paniqué. Vu de cette manière, ce peut être comique, mais quand on se retrouve dans le tas de personne qui panique, qui bouscule et se font bousculer, ça faisait plutôt peur. D'où l'entorse de James. Finalement, ils avaient trouvé Albus dans une rue louche, dans un café louche, assis à côté d'une beauté et d'une vieille toutes les deux louches, avec un verre au liquide louche dans les mains).

Molly parlait photographie moldue avec Hugo tandis que Lily avait posé son menton sur l'épaule de ce dernier, Louis écoutait Victoire parler de Teddy (et on voyait dans l'expression de Louis qu'il voulait juste fuir), tante Angelina serrait les épaules de Roxanne et Fred en leur énumérant tout ce qui était interdit et elle serrait encore plus fort quand l'un des deux avait le malheur de regarder ailleurs, Hermione tenait Dominique éloigné de Lucy qui parlait avec oncle Harry et Ron, Dominique parlait avec James de Quidditch (ils étaient tous les deux dans l'équipe) et tante Ginny parlait avec Hermione d'une nouvelle recette.

« Tu sais, pas besoin de me serrer le bras comme si ta vie en dépendait, je ne vais pas disparaître, et, pour l'année dernière, j'avais trouvé bonne compagnie. » souffla Albus à l'attention de Rose qui, plus le temps passait, resserrait son emprise sur le bras du brun.

La rousse était d'ailleurs sur le point de répliquer quelque chose quand Mami Molly arriva et lança un « Est ce que tout le monde est prêt ? » mais, à part Albus et Rose, personne n'entendit... Alors ces deux-là se bouchèrent les oreilles au moment même où Mami Molly, vexée, cria la phrase qu'elle avait dit précédemment. Tout le monde se tut et se tourna vers la grand mère qui reprenait son souffle pour reprendre, sur un ton plus doux, « Qui veut passer en premier ? ». Albus ricana quand personne ne répondit et Rose le fusilla du regard, avant d'annoncer : « Tante Angelina peut passer en premier, pour recevoir Roxanne et Fred. »

La majorité acquiesça et tante Angelina se composa un chemin vers la cheminée, sans oublier de glisser une menace aux oreilles de ses enfants avant ; prit la poudre de cheminette et dit, bien distinctement, le dos droit, « Chemin de Traverse ! ». Puis passèrent, dans l'ordre, Roxanne, Fred, oncle Harry, Ron, Victoire, Dominique, James, Molly, Hermione, Louis, Hugo, Lily, Lucy, Rose (elle voulait absolument passer avant Albus), Albus (justement), et tante Ginny.

Heureusement, le 'voyage' se passa sans embrouille.

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Lundi 14 Août 2017, 8h42, Chemin de Traverse

À peine arrivée que la fratrie Potter-Weasley se sépara en plusieurs groupes avant de disparaître dans la foule.

James, toujours en conversation avec Dominique, se dirigeait vers le magasin d'accessoire de Quidditch en traînant par le bras son père, oncle Harry, suivit de Ron. Fred et Roxanne traînaient leur mère, tante Angelina, à travers la foule, peut être en direction de la boutique de leur père. Victoire parlait avec Lucy (Louis avait prit la fuite, le lâche) avec comme sujet Teddy -Lupin- (encore et toujours... On se demandait d'ailleurs comment elle faisait pour parler autant de lui) tout en marchant vers... vers quelque part, quoi. Louis partit en direction de l'apothicaire. Molly, suivie de Hugo et de Lily, entra chez Fleury & Bott, accompagnée d'Hermione qui connaissait bien la vendeuse, une certaine Susan.

« Bon, et bien, je suppose que c'est moi qui vais devoir m'occuper de vous. » déclara tante Ginny pour Albus et Rose. Cette dernière hocha la tête pour eux deux et Ginny continua : « Alors, on commence par quoi, les jeunes ? » Voyant qu'ils ne savaient pas, elle proposa : « Et si on allait à l'animalerie magique ? Je vous avez promis un animal pour la rentrée, pour vous deux ! »

Albus et Rose sourirent. Ginny fit de même et ils se dirigèrent vers la ménagerie magique. Quelques minutes plus tard, ils ressortaient avec une chouette des bois, choisie pour ses nombreuses qualités (et parce que Rose l'avait trouvé « trooop craquante »), et un chat noir aux yeux verts (Ginny commenta le fait qu'il ressemblait à Albus, à cause de la couleur des yeux et des cheveux). « Bon, les gamins, la chouette, c'est pour vous deux, mais c'est mon petit Albus qui la garde » dit Ginny en ébouriffant les cheveux de celui-ci « et Rose, comme tu adore ce chat - d'ailleurs, je pense que tu serres trop fort la cage, si tu continues j'ai l'impression que tu vas la tordre -, tu vas le garder. Oui, Albus, c'est elle qui les a choisit mais toi aussi tu les aimes beaucoup. Non, je ne lis pas dans les pensés, j'ai juste vu le sourire que tu arbores en regardant ces petites bêtes. Et je vois bien que tu es fier de ce chat, après tout, il te ressemble. Bien, suivant ? »

« Baguette ! » s'exclamèrent en chœur Rose et Albus en suivant la mère de ce dernier jusque la petite boutique de ce cher Ollivander. Rose mît sa main devant son nez (« Ça pu ! ») tandis qu'Albus montra quelques lettres de l'enseigne qui penchaient, comme si elles allaient tombé, et Ginny leur dit une brève explication comme quoi des plaisantins se seraient amusés devant la boutique qui venait pourtant d'être rénovée... Apparemment, on les auraient bien punis. En entrant dans la boutique, Albus éternua et Rose frotta son nez. Ollivander se montra et Albus commença, puis ce fut le tour de Rose. En sortant, Rose fit remarquer que sa baguette et celle d'Albus avaient un point commun : elles avaient toutes les deux du crin de licorne, et il haussa juste les épaules tout en se dirigeant vers le magasin de chaudron, suivit de Ginny et de Rose tout derrière qui était plongée dans ses pensées.

Elle en fut sortie quand elle sentit que son pantalon glissait vers le bas... Et que quelqu'un le tirait ! Elle le tira (le pantalon, hein) vers le haut et baissa les yeux pour voir QUI osait tirer dessus. Elle vit une petite blonde qui devait sûrement avoir dans les neuf/dix ans, par terre, attrapant le bas du pantalon de Rose d'une main et de l'autre un bonnet (UN BONNET? Par cette chaleur là ?), qui pestait contre des personnes (des bachibouzouks alcooliques, des vikings travestis, des screugneugneu lolicons, des vandales mal baisés -ça avait d'ailleurs un peu choqué Rose-, des ornithorynques à trois queues sans mamelles, et des trucs dans le genre) qui l'avaient poussé - sûrement pour cela qu'elle s'était attrapée au tout nouveau pantalon de Rose.

La rousse aida la petite blonde à se relever et cette dernière s'excusa en remettant son bonnet trop grand qui lui tombait sur les yeux. La jeune Weasley lui remonta le bonnet pour que la blonde puisse la voir et lui adressa un sourire, pour lui signaler que tout aller bien et se précipita vers son cousin qui s'était arrêté pour l'attendre.

Dix minutes plus tard, ils ressortirent de chez Wiseacres, équipement pour sorcier, les bras chargés de leurs fournitures, alors que Molly et Lucy y entraient, et se dirigèrent vers Fleury & Bott où ils croisèrent à l'entrée Fred et Roxanne qui sortaient en douce, laissant leur mère en conversation avec Hermione et Susan sur les dernières sorties en matière de livre, avec les fournitures. Ron et Harry, juste devant l'entrée, était en conversation sur le Quidditch (« Encore ? » « Ouais, faut croire... »), et tante Ginny rejoignit la discussion quand Rose et Albus entrèrent dans la boutique, après tout, elle était quand même la responsable éditorial de la rubrique sur le Quidditch pour la Gazette des sorciers !

Victoire, Dominique, Louis, James, Lily et Hugo se trouvaient eux aussi dans la petite librairie. Apparemment, Victoire avait abandonné l'affaire "Teddy" (ouf), Dominique parlait avec un parfait étranger (qui la regardait bizarrement), Louis cherchait ses fournitures et celles de James (le paresseux), ce dernier gambader dans les rayons, comme on pourrait gambader dans une prairie (à la recherche de quoi ? Mystère), et Lily et Hugo était à la recherche du Livre Invisible de l'invisibilité (« Bonne chance, pour le trouver ! » « Merci ! » « Mais le plus dur, se sera de le lire... » « Ouais...»).

Pendant que Rose cherchait (et trouvait) ses fournitures, elle repensa à la petite blonde. Elle aurait peut être dû lui demander son nom... Bah, elle la reverrait sûrement l'année d'après, à Poudlard ! D'ailleurs, elle se demandait toujours dans quelle maison elle irait... Peut être Griffondor, comme ses ascendants (le reste de ses cousins était éparpillés un peu partout alors...) ? Ou alors Serdaigle ? Après tout, sa mère lui avait dit que le Choixpeau avait failli la placer dans cette maison, et son père disait qu'elle avait hérité de l'intelligence de sa mère... Par contre, elle ne pensait pas aller à Poufsouffle ou à Serpentard...

« Rose ! Attention ! » entendit-elle avant de rentrer dans le dos de quelqu'un, et de lâcher ses livres. Elle se mit à genoux pour les ramasser quand une autre voix retentit : « Alors, Weaslette, on s'agenouille devant son supérieur ? ». Elle laissa tomber ses livres par terre et leva les yeux pour voir un garçon d'environ son âge aux cheveux blonds, tellement blonds qu'il en était presque blanc, lui lancer un regard moqueur.

« Dégage, Millefeuille. » murmura Albus, menaçant, envers le dénommé "Millefeuille". Il ne s'appelait quand même pas comme cela, non ?

Albus aida Rose à se relever et à ramasser ses livres, lança un regard méprisant à Millefeuille et se retourna pour partir.

« Ne m'appelle plus jamais comme ça, Potty. » siffla le blond platiné à Albus. Devant le regard interrogateur de sa cousine, Albus murmura un "Malfoy" pour Rose, qui souffla un "oh" compréhensif, récupéra ses livres, lança elle aussi un regard méprisant au Malfoy, pour faire comme Albus, et se retourna pour suivre ce dernier dans un "Humf" dédaigneux, si l'on pouvait l'appeler comme cela. Puis elle se demanda comment Malfoy avait pu savoir leurs noms, haussa les épaules, et attrapa le bras de son cousin qui marchait trop vite pour elle, quand, une nouvelle fois, la voix, qui était devenue ridiculement aiguë quand le blond platiné s'était énervé, retentit « Alors Potter, tu t'enfuis ? T'ai je fait tellement peur que tu te réfugies dans les bras de ta... cousine ? »

Albus s'arrêta, soupira et dit, d'un ton las « Pitié - si tu connais -, Malfoy, retourne jouer avec tes petits potes imaginaires ou dans les pantalons de ton père, mais, sérieusement, laisse nous tranquille ! Je me doute bien que ta vie ne doit pas être bien intéressante ou tellement remplie pour que tu viennes nous provoquer comme une petit garçon en mal d'amour - d'ailleurs, mon père m'avait prévenu, mais je n'aurais deviné que vous étiez... Ainsi ! Maintenant, tu permets, mais ma cousine et moi, aimerions finir de chercher nos fournitures avant qu'un autre idiot vienne nous interrompre. Merci. » Et il partit donner des conseils à Lily et Hugo, pour trouver le Livre invisible de l'invisibilité, mais Lily lui dit que maintenant, il cherchait le Livre chantant sur tous les chants, laissant un Malfoy aux cheveux blonds platiné (Rose était certaine qu'il s'était teint les cheveux) planté comme un idiot, et rouge, comme une tomate, de colère et de honte.

Franchement, pour une première rencontre, c'était pas le top, ils avaient vu mieux : même la rencontre avec le deuxième petit-copain de Dominique, un certain Lawrence, Kieran Lawrence, qui avait pourtant été des plus bizarre, avait été meilleure ! Mais bon, d'après les anecdotes de son père (à Rose, hein, pas au dénommé Kieran), les Malfoys étaient de vrais -excusez le vocabulaire on ne peut plus développé du père de Rose- connards arrogants, prétentieux, et emplis d'une fierté doublé d'un égo surdimensionné.

Alors, pour une première rencontre, finalement, c'était plutôt bien, surtout avec Albus qui savait craché le venin au bon moment (le reste du temps, quand il ne lisait pas et ne fixait pas les autres comme un psychopathe en se taisant, avec la famille -surtout Lily et ses parents-, on aurait dit Hugo quand il prenait des photos : souriant, heureux, c'était limite s'il ne sautillait pas. Enfin, ça, c'était avec tout le monde -et Hagrid, le bon vieux Hagrid- sauf avec James avec qui il se disputait tout le temps et quand Fred l'embêtait un peu trop).

Rose, qui souriait bêtement, entendit alors un drôle de chant. Elle suivit cette douce mélodie et...

« Albus ! Lily ! Hugo ! J'ai trouvé ! Je l'ai trouvé ! Le Livre des chants ! » s'exclama-t-elle en faisant des signes (inutiles, parce que dans le rangée où elle se trouvait, personne ne la voyait) avant de voir que Malfoy le tenait dans sa main droite (qu'il éloignait le plus de son oreille), et elle soupira, en baissant les bras « Et Malfoy, apparemment... Sérieusement, Malfoy, ça t'amuse de nous embêter comme ça ? Moi ça m'ennuie plus qu'autre chose. » puis elle ajouta en se retournant, « Albus, Lily, Hugo, je crois que vous allez devoir chercher un autre livre ! » .

Puis finalement, Albus trouva le reste de ses fournitures, ils payèrent, retrouvèrent le reste de la famille, et rentrèrent.

Ouais, à part Malfoy, la journée s'était plutôt bien passée.


Merci d'avoir lu :).

Alors, oui, Malfoy est un beau saligaud (pour ne pas dire autre chose), dans ce chapitre, mais c'est normaaaal...Siriusment, en spoilant, oui, Malfoy, Potter et Weasley feront copain-copain(-copain) à un moment de l'histoire, mais pas maintenant, quoi ! Voyez les relations conflictuelles qu'entretiennent leurs deux (trois) familles, ce n'est pas en un instant qu'il vont devenir amis, il faut du temps, de la patience et environ sept chapitres (ou plus -si affinités /PAN/ Pardon.) pour que le tout se mélange bien :) ! (enfin, vous voyez le topo, non ?)