Bonjour à tous !
Ceci est ma toute première fanfiction, je vous demanderai donc un petit peu d'indulgence, s'il vous plait ! :)
Evidemment, les personnages ne m'appartiennent malheureusement pas et sont à J.K Rowling.
BONNE LECTURE !
TIME FLIES, PEOPLE CHANGE.
Résumé:
D'aussi loin que je me souvienne, ma vie avait toujours été des plus banale. Un cursus scolaire exemplaire, les mêmes amis depuis toujours, les mêmes ennemis aussi. Rien ni personne n'aurait pu laisse presagé un tel retournement de situation.
CHAPITRE 1: Christmas Holidays.
POV Hermione.
L'hiver était ma saison préférée depuis l'enfance. J'aimais le calme et le silence que celle ci apportait. Comme si le temps s'était arrêté et que le monde entier flottait dans un espace sans limites et sans régles. C'était une saison propice aux études et au repos. C'était aussi la période la plus appréciée par la plupart des élèves de Poudlard, en raison des très attendues vacances de Noël. Pour moi, c'était surtout l'occasion de profiter du château désert et plus spécialement de la bibliothèque. Cette année, l'hiver était particulièrement sec et froid et se promener dans le parc était devenue une activité à risque. C'est pourquoi, les quelques élèves restant au chateau pendant les vacances, vaquaient à multiples occupations mais à l'interieur, au chaud. Pour ma part, mon lieu de prédiléction restait en toute circonstence la bibliothèque. Pire qu'un QG, c'était comme une seconde maison et je me délectait d'être seule en son lieu. Cela faisait maintenant deux longues heures que je travaillais sur mon devoir de méthamorphose quand j'entendis les portes s'ouvrir. Frustrée d'être dérangée, je levais des yeux accusateurs vers la source du bruit et me statufiait sur place. C'était bien la dernière personne que j'avais envie de voir qui venait de passer, sans gênes, les portes de mon sanctuaire et se dirigait maintenant de façon digne et fière vers les étagères consacrées à l'histoire magique et aux romans historiques. Il ne m'avait - semble t'il - pas remarqué. Je refoulais donc mon agacement et portais de nouveau mon attention sur mon devoir. Au bout de quelque temps, j'entendis de nouveau des bruits de pas et l'intrus vint poser son royal posterieur à une table face à la mienne, sans même daigner lever les yeux vers moi, trop absorbée par sa lecture. C'était surréaliste. Il posa le livre - dont je n'arrivais pas à lire le titre - sur la table et sorti un parchemin de son sac en cuir noir ainsi qu'une plume. Je n'étais plus du tout concentrée, il m'avait perturbée, detournée du droit chemin, il allait être responsable de mon echec scolaire. Et je n'exagerais qu'à peine ! Alors que je l'obervais à la derobée, je le voyais écrire, écrire, écrire comme étant inspiré. Et alors que je m'y attendais pas, sa voix claqua et résonna dans toute la pièce.
- Tu devrais prendre une photo, Granger. Je ne supporte plus de sentir ton regard bovin fixé sur moi. Cracha t'il.
- Je ne te regarde pas, Malfoy, arrête de te prendre pour le centre du monde. Répliquai-je L'unique endroit où tu es le centre de quelque chose, c'est au milieu de ta cour d'empotés !
- Alors que regardes tu, si ce n'est pas trop indiscret ? Il est vrai que le mur derrière moi est d'une couleur particulierement interessante ! Ricana t-il.
- Toujours plus interessante que toi, en tout cas... Marmonnai-je, assez fort pour être entendue.
- Ton sens de la répartie m'amusera toujours, Granger.
Un ange passa. Puis un second. Un silence lourd et éléctrique se fit sentir dans la pièce, il avait réussi à me gacher mon plaisir, pour la énieme fois ! Ce mec était vraiment un parasite. Folle de rage, je ramassais mes affaires avec précipitation, me levait et me diraigais vers la porte avant de me retourner brusquement et de hurler.
- Je te souhaite la plus mauvaise journée possible, espèce de sale fouine !
POV Drago
Alors qu'elle disparaissait derrière les lourdes portes de la bibliotéhque, un sourire s'étira sur mon visage. Si j'avais su que me rendre ici me ferai faire une rencontre aussi intéressante et amusante, je serai venu plus tôt dans la matinée ! Granger, Hermione Granger, éternelle miss-je-sais-tout, première de classe, proie facile, facilement désarmable, à condition bien sur, qu'elle ne soit pas entourée de ses deux chiens de gardes, la belette et le balafré. Ce qui était le cas, durant les vacances de Noël. C'était décidé, elle allait être mon nouvel objet de distraction durant ces vacances ! J'allais la pousser à bout, la rendre folle. Cela promettait d'être très distrayant. Encore rêveur face à ce futur proche, je fus arraché à mes pensées par une voix grave et douce.
- Drago ? Qu'est ce que tu peux bien foutre ici ?
- Blaise. Et bien comme tu peux le voir, je me cultive. Je lui répondai, ironiquement.
- T'es vraiment pas commode comme mec mon pote ! Bref, ça fait un moment qu'on te cherche avec les autres. Tu manges avec nous ?
- Part devant, je vous rejoins. Ajoutai-je, confiant.
J'avais besoin de rester encore un peu seul pour réflechir à comment. Comment j'allais bien pouvoir faire pour rendre la vie impossible à Hermione Granger ? Je rigolai dans mon fort intérieur en pensant au proverbe "Au mauvais endroit, au mauvais moment." Pour elle c'était plutôt "Mauvaise maison, mauvais amis." Je me levais à mon tour, ramaissais mes affaires et me diraigais d'un pas arrogant vers la grande salle. Ces vacances allait promettre et je pensais, jubilant, que j'avais bien fait de ne pas être rentré au manoir pour les fêtes.
POV Hermione
Quelques jours s'étaient déroulés depuis ma rencontre avec Malefoy à la bibliothèque. J'étais assise sur le rebord de la fenêtre de ma petite chambre de préfete-en-chef et je regardais les flocons de neige virvolter lentement dans le ciel immaculé avant de s'écraser avec douceur sur le sol poudreux. J'étais mélancolique. La solitude me pesait déjà et Harry et Ron me manquait horriblement. Si seulement je ne m'étais pas disputée avec Ginny ! Nous aurions pu être tous ensemble pour Noël. Mais ce qui était fait, était fait et je devais en assumer les conséquences. Noël était dans quatre jour, j'avais bien assez de temps encore pour y penser et m'apitoyer sur mon sort. Je décidais donc de me reprendre et d'aller prendre une bonne douche avant de descendre prendre mon petit déjeuner dans la grande salle, qui me semblait de plus en plus grande de jour en jour. Je ressortais de la douche de meilleure humeur et me précipitais dans les escaliers. Dans la salle commune, le feu dans la cheminé crépitait doucement et envoyait dans toute la pièce de généreuses vagues de chaleur. C'était on ne peut plus agréable mais mon ventre me rappela à l'ordre et cria famine. Je devais manger. La grande salle était, bien évidement, presque vide. Mon regard parcou chaque table avant de se poser sur celle des Serpentards. Malfoy était là et tel un crapeaud, il reignait en maître sur sa cour de tetards. Je relevais la tête dans un geste de fierté et m'avançait tête haute vers ma propre tablée, où Neville, tentait - sans grand succès - de faire léviter son croissant afin d'amuser Luna.
- Bonjour tout le monde !
- Salut Hermione !
- Bonjour Hermione, tu as l'air de bonne humeur ce matin ! Observa Luna.
- On peut dire ça, oui. Je répliquai sans plus de convition.
- D'accord. En tout cas moi, je vais surveiller mes oeufs de bulbobulle, ils ne vont pas tarder à éclore !
- Oh ! Je t'accompagne Luna, j'ai hâte de les voir ! A plus tard Hermione ! S'écria Neville, enthousiaste.
- Oui... A plus tard.
Encore une fois, je me retrouvais seule. Qu'avais-je bien pu faire à Merlin pour mériter un tel sort ? Je regardais droit devant moi quand mon regard croisa des yeux gris orage.
POV Drago
J'étais occupé à montrer ma supériorité quand Granger avait debarqué dans la grande salle. Instentanément, je fus envahit par la bonne humeur. Mon plan me revient en tête et j'eu même envie de rire. Que la vie était belle lorsque l'on s'appelait Malefoy ! Je la vis se diriger vers sa table et plus précisement vers deux energumènes, Londubat et l'autre dont le nom m'échappai toujours. Ils ne restèrent pas longtemps avec elle et elle se retrouva de nouveau seule, faible, à ma merci. Je devais attaquer maintenant ! Je me levais donc et me dirigais vers elle, ignorant les interrogations de mes amis et sujets.
- Bonjour Granger ! Comment vas tu ? Dis-je, d'une voix plus que mielleuse.
- J'allais très bien jusqu'à ce que tu debarques, la fouine.
- Humm ! Quelle manque de politesse ! On ne t'apprend pas ce genre de principe chez tes moldus ?
- Va te faire foutre Malefoy ! Lança t'elle avec lassitude.
Je m'asseyais face à elle et soutenait mon menton avec une main.
- Uniquement si tu viens avec moi, Granger.
Elle releva la tête précipitamment et me regarda fixement, bouche grande ouverte et yeux indignés.
- T'as fumé ou quoi ? Va voir ailleurs et fiche moi la paix !
- Je pourrais le faire mais... Je n'en ai malheureusement pas envie. Te mettre en rogne est une de mes activités favorites !
Je la fixais, sans ciller. Elle faisait de même. Il n'y avait aucune chance pour que je baisse les yeux le premier. Elle le savait et rompis le contact avant de se lever et - sans plus un mot ajouter - quitter la grande salle pour le parc.
POV Hermione
Mon sang cognait dans mes veines, mon coeur battait la chamade, je transpirais la colère par tous les pores de ma peau. N'allait-il donc jamais me laisser en paix ? Il était devenu pire qu'un parasite. C'était un microbe, une grippe dont je devais me debarasser au plus vite, sous peine de devenir complétement folle. Je repassais la scène en boucle dans ma tête. Ses yeux gris me fixant, ses efforts pour me faire baisser les yeux, son regard pénétrant. Il était un poison. Un poison beaucoup trop dangereux pour que je m'y frotte. J'avais entendu beaucoup de choses à son sujet: Qu'il était un coureur de jupons, qu'il sautait sur tout ce qui bougais ou ne bougais pas d'ailleurs, qu'il était un très bon amant quoi qu'un peu égoiste. J'avais toujours trouvé ses rumeurs ridicules et n'y avait jamais prêté grand interêt mais je n'avais jusqu'alors jamais croisé ses yeux. Ils m'avaient fait fondre, perdre pied et moi, comme une idiote, je m'étais noyer.
- Calme toi Hermione. La colère n'est vraiment pas une bonne chose. M'approcher, regarder et parler avec Drago Malefoy non plus ! Me repetai-je plusieurs fois à voix haute.
Le parc était complétement desert, la température glaciale y était surement pour quelque chose. J'enfilai mon manteau que j'avais pris la peine d'emporter avec moi avant de descendre de ma chambre. Je me félicitai pour mon sens de la précotion et de l'organisation et m'avançais un peu plus loin, vers le lac gelé. Je sortis mes gants d'une des poches de mon manteau et les enfilai. Je me sentais libre, pour je ne sais qu'elle raison, mais je le sentais au plus profond de mon être. Libre et legère, en paix avec moi même. Mais mon moment de plénitude, fut, une fois de plus, interromu par cette voix tant detestée.
- Aurais-tu peur de moi, miss-je-sais-toi ?
Je me retournai, toute la plénitude ayant quitté mon corps, et hurlais.
- Mais nom d'une pipe Malefoy, tu vas finir par aller voir ailleurs si j'y suis ?
- Nom d'une pipe ? Et bien Granger, je ne pensais vraiment pas ça de toi. Ca pourrait presque être interessant, si tu n'étais pas si négligée.
- Si ma vue ne te plait pas, rien ne te retiens, bien au contraire !
Nos regards se croisèrent encore une fois. Ses yeux étaient encore plus clairs que la dernière fois, comme... de l'argent liquide. Ses pomettes étaient rougies par le froid et son bonnet bien enfoncé sur sa tête soulignait son regard. Il était le Prince de l'hiver, l'Empereur des neiges, le sultan des glaces, un ange tombé du ciel pendant une petite minute qui ressemblait, quant à elle, à l'éternité. Je devennais folle, c'était certain. Je rompis une fois de plus le contact et rentrais vers le château sans rien ajouter.
- Où vas tu ? Demande t'il plus par curiosité que par animosité.
- Dans ton cul ! Répliquai-je le plus méchamment possible.
POV Drago
Hermione Granger était bien une lionne. C'était inéluctable. Elle était tout mon contraire et cela me fascinait. Comment pouvait-on être aussi éloigné de la perfection ? Bon, elle devait bien avoir quelques qualités comme par exemple, le courage et la fierté, la générosité aussi surement mais cette manie de toujours tout savoir et de vouloir le montrer la rendait terriblement agaçante ! Je la regardais partir, satisfait de moi. Elle était vraiment très faible émotionellement. Je n'aurais pas besoin de fournir beaucoup d'efforts pour la faire craquer et Potter l'apprendra surement en rentrant de vacances et sera furieux. Jouissif. Alors qu'elle allait monter les marches des escaliers menant au château, je la vis glisser et s'écraser part terre. C'était pitoyable. J'allais lancer une nouvelle attaque quand je m'aperçus qu'elle n'essayait même pas de se relever. Je me rapprochait donc.
- Bah alors, tu as finalement compris où était ta place ?
- Fiche moi la paix Malefoy. Tu me saoules. J'en peux plus de toi, tu me fatigues ! Fiche moi la paix, va t'en ! Dégages ! Hurla t-elle.
Pour la première fois de ma vie, je restais estomaqué. Il y avait tant de détresse dans ses yeux. J'étais peut être aller trop loin ? j'avais peut être manqué de dignité cette fois ci ? On ne frappe pas un adversaire déjà par terre ou qui a le dos tourné. C'était une régle fondamentale. J'étais sur le point de lui tendre ma main quand je m'aperçus de ce que j'allais faire. Je ne pouvais pas. Nos regards s'accrochaient pour la troisième fois de la journée mais cette fois ci c'est moi qui mis fin à cet échange en partant, réussissant tant bien que mal à ne pas me retourner. Je ressentais une gêne terrible. Que m'étais il arrivé ? Est ce que c'était ça être... humain ? Ressentir de la culpabilité ? Non, ça ne pouvait pas être ça. Je devais tout simplement avoir attraper un rhume. Voilà, ça devait être ça ! Rassuré, je décidais de rejoindre ma salle commune. Lorsque je franchissais le seul de la porte, j'entendis immédiatement des brides de conversations mais lorsqu'on s'aperçus de ma présence, le silence se fit.
- Drago ! Mais où donc étais tu passé ? Me demanda, inquiète, Pansy.
- On t'a cherché partout mec, on s'inquietait ! Surtout après ton comportement assez étrange de ce matin... Ajouta Blaise.
- Depuis quand est ce que je dois subir des interrogatoires sur mes faits et gestes ? J'avais besoin de rester seul, tout simplement. Répondis-je froidement.
Mon ton sec et hautain mis fin à la conversation. Je me posais devant la cheminé, sur le fauteil qui m'étais réservé et après un certain temps, les conversations reprirent comme si de rien était. Mais je sentais de temps à autre, leur regard s'attarder sur moi. Je décidai de pas y attacher d'importance et me plongais dans mes pensées. Granger. Quelque chose clochait. Je ne ressentais pas la jouisssance que j'aurais du ressentir. Je ne ressentais d'ailleurs aucune satisfaction. Je ressentais plutôt ce que les autres appelaient compassion mais que mon père prenait plaisir à nommer pitié. J'avais définitivement perdu la boule, les preuves étaient accablantes ! Je pris congé aurpès de mes amis et me dirigait dans ma chambre privée. Je vis qu'ils s'échangèrent des regards inquiets voir soupçonneux mais je n'en avais cure. J'étais le Prince de cette maison, je ne devais rien à personne. En revanche tous me devaient quelque chose. J'avais tous les droits. J'étais Drago Malefoy après tout ! A peine rentré dans ma chambre, je refermais la porte, la verrouillais et m'étendais de tout mon long et sans aucune grâce sur mon gigantesque lit. Pour la prmière fois de la journée, je me sentis calme et reposé. Je m'endormis très rapidement, sans même m'en rendre compte.
POV Hermione
Depuis que Malefoy m'avait enfin foutu la paix, je déambulais dans le château sans but précis. Incapable de me concentrer, j'avais bien vite abandonner l'idée de me plonger dans un livre ou un devoir. Ma tête allait exploser, mes pensées bouillonnaient, j'étais en surchauffe. Et c'étais de sa faute. Je ne comprenais pas pourquoi il s'acharnait autant sur moi. J'avais bien sur pensé à en parler à Harry dans mes lettres, mais cela aurait encore plus aggravé les choses et la guerre aurait éclaté entre Griffondors et Serpentards. Il fallait à tout prix éviter cela et tant pis si je devais en payer le prix. Malefoy n'étais qu'une fouine sans intêrets. Sans interêts, vraiment ? Au fond de moi, je ne pouvais m'empêcher de le trouver attirant. Après tout, il était plutôt beau garçon, ce qui d'ailleurs donnait tout son sens au diction "Ne pas se fier aux apparences" car Malefoy n'était qu'un vil crapaud, cruel et sans coeur, froid comme la glace, insaisissable comme l'air, hautain et imbu de sa personne, mesquin et musclé, avec des yeux enivrants et... rien. C'était un con ! Mes pieds m'avaient mené jusqu'à la tour d'astronomie. Il faisait extremement froid mais le jeu en valait la chandelle. Devant mes yeux éblouis s'étendait un paysage blanc immaculé, fait de montagnes et de vallées. Le lac, complétement gelé, refletait les quelques rayons de soleil qui filtraient à travers les nuages crèmes. Les arbres recouverts de neige poudreuse ressemblait à s'y méprendre à de petites fées immobiles et calmes. Le monde entier était figé sous mon regard ébahis. La beauté n'avait pas de prix. Malefoy n'avait pas de prix. Comment pouvait-il être aussi pur et limpide à l'exterieur et aussi sombre et noir à l'interieur ? Il était ténébreux. Oui c'était ça, il était le seul et unique blond ténébreux. Et plus de la moitié des filles de Poudlard se seraient damnés pour un seul de ses regards. Mais je n'en faisais, bien évidemment pas parti. Evidemment... ! Un hibou traversa le ciel lumineux et poussa un cri aïgu avant de disparaître derrière les gigantesques arbres de la forêt interdite. Je restais sans voix devant la magie du moment. Un instant unique et ephemère dont j'avais été le temoin privilégié. La vie n'avait pas de prix. Malefoy non plus. Je fulminais contre moi-même. Tout me faisait revenir à lui ! J'étais censé le detester mais il m'obsedait, me fascinait, m'omnubilait et autres synonymes. Je devais faire quelque chose, m'occuper l'esprit, ne plus penser. Je descendis les marches de la tour en faisant bien attention de ne pas glisser encore une fois, et parvins en bas des escaliers sans grands dommages. Qu'est ce que je pouvais bien faire maintenant ?
POV Drago
Je fus reveillé en sursaut par de grands éclats de rire provenant de la salle commune. Je m'étais endormi ! Je venais de perdre trente minutes de ma vie en dormant. C'était terrible. Je me levais, titubant, observais mon reflet dans le miroir face au lit et poussais un cri. J'avais une tête horrible: Lex yeux bouffis, les cheveux en bataille et pire encore, les traces de l'oreiller sur la joue, preuve de mon crime. Un douche s'imposait. J'en ressortais tout frais et pimpant, beau comme un dieu. Satisfait, je décidais de sortir sans être vu et passais donc par l'autre porte de ma chambre personelle. J'allais enfin pouvoir être libre de mes mouvements ! Mains dans les poches, je flanais dans les couloirs à la recherche d'une personne à maltraîter quand mon regard devina une silhouette au loin. Enfin ! Il n'était pas trop tôt. J'accelerai le pas mais ralentis bien vite en comprenant qui se cachait derrière cette petite silhouette fine. Granger. Encore elle. Merlin m'en voulait aujourd'hui, c'était obligé ! Elle releva la tête, m'aperçus et je pus voir sa résignation. De mon côté, je ne pouvais plus faire demi-tour, elle aurait prit cela pour une fuite. Ce qui aurait d'ailleurs été le cas. J'étais tout aussi résigné qu'elle. Dans quelques pas, ça allait être l'impact, Nous allions nous croiser. Nous marchions pile l'un en face de l'autre et aucun de nous n'allait céder le chemin à l'autre. Elle arrêta sa marche à quelques centimètres de moi et je fis de même. Nous nous jaugions, sans un mot.
- Encore toi ? Tu ne devrais pas être en train d'hiberné en cette saison, la fouine ?
- Quelle agréssivité ! Tu devrais vraiment apprendre les bonnes manières ! M'exclamai-je.
- Les bonnes manières ne sont nécessaires qu'avec les personnes Malfoy, pas avec les animaux comme toi. Cracha-t'elle.
- Si tu le dis ! Je répondais avec un sourire avant de la contourner et de continuer ma route.
Je pouvais imaginer sa surprise. Je venais de la désarmer complétement ! Et alors que je m'éloignais doucement, sa voix resonna sans le couloir.
- Comment ça si je le dis ?
- Oui, si tu le dis, Granger. Répondis- je en me retournant.
- Depuis quand est ce que tu accordes de l'importance à ce qu'une sans-de-bourbe comme moi peux dire ? Ironisa-t'elle.
- Hum... Je dirais depuis... cinq bonnes minutes ? Je lui répondais en regardant ma montre.
- T'es complétement cinglé mon pauvre gars ! Elle se moqua.
- La faute à qui ? Je répondais froidement, avant de reprendre ma marche.
- Tu parles de politesse ! C'est malpoli de tourner le dos à quelqu'un ! On te l'a jamais appris ça ?
- Cela aurait été malpoli si j'avais été une personne, mais tu l'as dis toi même, Granger, je suis un animal.
Je ne pris même pas la peine de me retourner pour lui répondre. J'avais envie de m'éloigner le plus loin et le plus vite possible d'elle. Je ressentais quelque chose de bizarre dans ma poitrine à chaque fois qu'elle répliquait, acide, à ce que je disais, comme un poid, ou plutôt, un mal étrange. Il me fallait partir, et m'isoler pour me remettre d'un choc extrême: Hermione Granger venait de me vexer. Je voulais mourir, être foudroyé par je ne sais quel dieu. Je ne venais de vivre LE BIG FAIL de ma life. Par sa faute ! Elle me faisait ressentir des choses ! J'étais en train de perdre toute la non-humanité que j'avais pris tant d'années à rassembler. C'était une sorcière ! ...Bon ça c'était une évidence... Une sorcière diabolique ! Je devais lui faire payer cet affront.
