Si tu commençais... Par me parler. Me dire ce que tes pensées te murmurent dans le silence de tes paroles. Je n'ai besoin que d'un souffle de ta voix pour entendre enfin se que tu caches dans les méandres de ton âme. Tu déduis d'un pouls et d'un pupille un sentiment qui est bien plus qu'une réaction physique alors laisses-moi voir en toi ce que je suis incapable de déduire moi-même. Les traits de ton visage de statue dénué d'émotion ne me dit rien de plus que tes yeux perçants bien que ton visage est une oeuvre d'art sous mon regard et que tes yeux semblent percer au plus profond de mon être avec un trouble infini dans mon coeur. Je suis peut-être seul face à un mur, seul, à contempler le vide,
mais j'attends qu'il me stoppe brutalement où me laisser m'ancrer en lui plutôt que de me laisser immobile sans savoir quoi faire. Même si ton coeur est un mystère, j'aimerais rien qu'une fois, une unique fois, pouvoir déduire de ses palpitations quelque chose de toi.
Malheureusement je ne suis pas toi Sherlock.