Ma main glisse dans le voile de la nuit avec un bruissement de froissement. Le papier des pages de notre histoire s'effrite parce que l'encre que j'y gravais n'était qu'impur à ses feuilles d'un blanc sans pareil. Le bleu d'une violence qui tentait de se cacher derrière d'autres teintes plus claires ne faisait que ronger le papier par son mélange corrosif. Ainsi mes mensonges ont blessé ton coeur et le mien s'est brisé. Indigne qui a cru pouvoir se défiler à la réalité en a essuyé les conséquences. De ton sourire qui s'efface, il n'en reste qu'une bavure. La pluie ruine l'ouvrage maladroit et engloutit mes vains espoirs. Tes épaules s'éloignant au loin, un ultime adieu qui me laisse à mes erreurs.
Je me retourne alors et rejoind l'obscurité qui me va si bien.
Je me retourne alors et rejoind l'obscurité qui me va si bien.
